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.5.

♡Le pire, c'est de ne pas reconnaître tout ce qui nous arrive ♡

__ Hey !__

....

.?.?.?.

Et si on finissait avec tout ce manège ce soir ?

Il est temps de tirer les choses au clair !

.N.A.Ï.D.A.

- Ne me parle pas de Thierry et je suis là où je dois être ! Dans la rue.

Sissi : S'il te plaît rentre à la maison. Je ne supporte pas cette situation.

- ...

Sissi : Je t'en supplie. J'aurais dû me taire.(en larmes)

- Je t'ai dit que ce n'était pas de ta faute, arrête de pleurer maintenant. Je rentrerai.

Sissi : ..d'ac..d'accord, dis où t'es, on va venir te chercher. Tu es avec Adam ?

- Non je ne suis pas avec elle, je rentrerai quand je m'en sentirais capable. Tu diras à poua que ce serait juste le temps que je trouve bien quelqu'un qui voudra enfin de moi pour lui laisser le champ libre mais qu'il ne compte pas sur Thierry. Je ne resterai pas une minute de plus chez lui après les vingt-quatre jours restants, mariée ou pas.

Sissi : Tout ça me fait mal.

- Arrête ok. Vas manger puis couche-toi en ne pensant à rien.

Un klaxon me fait lever la tête et je l'aperçois à travers le pare-brise. Je me nettoie les deux petites larmes sur mon visage car ma petite sœur avait réussi à m'en faire verser.

- Je te rappellerai et ne pleure pas.

Je raccroche, me dirige vers la voiture et monte.

- Merci d'être venu.

Kola : De rien.

Je tourne le visage et me mets à regarder par la vitre. Il démarre sans rien dire.

Mon téléphone sonne et c'était Adam, je l'avais appelé sans pouvoir la joindre. Je décroche.

Adam : Tu m'avais appelé la folle ?

- Tu es chez vous s'il te plaît ?

Adam : Non, chez ma sœur à l'autre rive. Qu'est-ce qui se passe ?

- Je.. je ne vais pas bien.

Une larme coule automatiquement de mon œil que je nettoie rapidement.

Adam : Ta voix ne rayonne pas, je l'avais senti. Dis-moi ce qui te chagrine.

Je me tourne et regarde Kola une seconde.

- Je ne sais même pas par où commencer, je ne reconnais plus ma propre vie. Je t'en parle après.

Adam : Non vas-y maintenant sinon je serai apeurée.

- Raccroche et donne-moi quelques minutes.

Adam : Je suis là pour toi. Ok ?

- Oui, je sais.

Adam : Je t'attends.

Elle raccroche et je dépose le téléphone sur ma jambe puis me passe la main sur le visage.

Kola : Je te ramène chez toi ?

- N'importe où mais pas là-bas.

Kola : Qu'est-ce que tu as ?

- J'ai été trahie par les miens, ne m'en demande pas plus s'il te plaît.

Il ne dit rien et continue à rouler. Le silence règna pendant plus de quinze minutes je dirais. Je me suis ressaisie dans la tête pour lui parler, je l'avais quand-même fait déplacer.

- Tu dois te demander pourquoi je t'ai appelé, je sais qu'on n'est pas si proche que ça même si c'est deux jours en disent long mais je ne savais plus vers qui me tourner en ayant pas Adam au téléphone surtout pas après avoir perdu mon meilleur ami.

Kola : Il est mort ?

Je l'ai mal regardé.

- Crache ta salive. Il est bien vivant. C'est notre amitié qui est sur le point de mourir si ce n'est déjà fait.

Kola : Qu'est-ce qu'il a fait ?

- ..

Je saisis mon portable et commence à rédiger un message à Adam pour lui raconter.

Kola : Ça doit être grave alors jusqu'à ce que tu pleures ?

- Ce n'est pas pour lui que je pleure. Et puis je ne pleure pas.

Kola : Tes yeux sont rouges.

- ..

Kola : Ou bien c'est une mascarade ? _en se garant

- On est où ?

Kola : Vas-y, on est arrivé. On pourra parler ici.

Il descend de la voiture, j'hésite un moment avant de descendre et de le suivre. On entre dans l'immeuble et prends les escaliers jusqu'au deuxième étage d'où il se dirige vers un appartement qu'il ouvre avec ses clés. On y entre et il me dit de m'installer sur le canapé et vide ses poches en y déposant ses affaires (clés, téléphones, carte d'identité et portefeuille).

Kola : Surtout ne te gêne pas, attends que j'arrive.

- Merci.

Il sourit en s'allant et je finis la rédaction de mon récit que j'envoie à Adam. J'ai mal, très mal en sachant que mon père cherche à se débarrasser de moi juste pour épouser cette femme qui me servait de tante, une tante que j'aimais beaucoup jusqu'à ce que j'apprenne qu'elle s'est intéressée à mon père même pas que les trois ans d'anniversaire du décès de maman n'arrive. Elle était la présence féminine qui nous a le plus consolé ma sœur et moi. Quand je repense à toutes ses actions en sachant qu'elle voulait mon père, je me dis qu'elle jouait la comédie avec nous. Comment pouvait-elle aimer le mari de sa cousine ? J'y étais contre et j'ai tout fait pour l'éloigner de nous.

L'appel d'Adam me fait sortir de ces pensées blessantes qui me feront craquer tôt ou tard. J'espère juste ne pas avoir à le faire en parlant avec mon amie car je ne le veux pas et surtout pas ici avec Kola. Que pensera t-il de moi ?

Adam : Je suis triste pour toi. Ton père n'a sûrement pas choisi la bonne manière mais arrête de penser qu'il veut se débarrasser de toi.

- Tu sais que c'est ça.

Adam : Non arrête tu te fais du mal en pensant cela. Dans tout ça je crois qu'il le fait pour toi, tu m'as dit..

- C'est pour lui qu'il le fait. Pour lui et cette femme.

Adam : Essaie de..

- C'est.. c'est bon Adam.. on en parlera demain quand ça ne risquerait plus de me faire pleurer.

Adam : Non maintenant.

- S'il te plaît, je n'arrive pas encore à digérer.

Adam : En parler pourrait t'aider.

- Pas au téléphone.

Adam : Demain je passerai te voir.

- Non, j'irai chez toi.

Adam : Pas besoin, je passerai très tôt même.

- Non, je ne suis pas à la maison et je ne sais pas si j'aurais le courage de rentrer avant au moins demain.

Adam : Où es-tu Naïda ?

- Ne t'inquiète pas.

Adam : Alors dis-moi où tu es ?

- Je suis avec Kola.

Adam : Quoi ? Le nouveau gars là ?

- Oui.

Adam : Fais gaffe à toi Naïda. Tu ne connais rien de lui en vrai.

Je prends la carte d'identité de Kola sur le canapé à côté de moi.

- Merci de t'inquièter. Il est sympa.

Adam : D'accord mais rentre à la maison ou va chez nous, je serai bientôt de retour.

- D'accord. Je te laisse.

Je raccroche et regarde partout mais je ne vois pas Kola. Je passe la main sur mon visage puis me lève. Je continue à regarder partout tout en marchant.

- Kola ?

J'entre dans une pièce qui se montre être la cuisine, je sors de là et jette un coup d'oeil partout et me remets en chemin vers le canapé quand Kola brusquement sorti de derrière moi.

- Tu étais où ? _en me rasseyant

Kola : Alors ça fouinait ? Et dire qu'hier je m'étais convaincu de m'être trompé sur toi et ton identité.

Il retire sa carte de ma main. Je ne sais pas pourquoi je l'ai pris même.

- Je te cherchais juste. De quoi tu parles ?

Kola : Ok mais dis-moi la vérité cette fois, tu es une infiltrée ?

- Infiltrée de quoi ?

Kola : L'autre jour j'ai vu une policière, elle te ressemble. Tu travailles sous couverture c'est ça ?

- Je ne comprends rien.

Kola : Fais un effort enfin, tu me veux quoi ?

- Comment ça ? Je pensais juste trouver en toi un confident pour ce soir. Tu t'intéresses à moi non ?

Kola : Arrête voyons, je ne crois pas à ces ruses que tu veux employer pour m'avoir dans ton camp. Tu as fait tes recherches et tu sais maintenant qui je suis, raison pour laquelle tu m'as contacté aujourd'hui pour mener à bien ta mission.

- Ma mission de quoi ? Et puis quelle enquête ? Je ne comprends rien je te dis. Et qui es-tu ?

Kola : Je ne te le demanderais que cette fois encore alors réponds ! TU ES POLICIÈRE OU DÉTECTIVE ?

- Aucune des deux.

Kola : ARRÊTE !

J'ai sursauté.

Kola : Arrête de mentir sinon je te refais le visage.

- Je ne mens pas.

Kola : Non mais elle se fout de moi ? _en saisissant mon bras

- Lâche-moi s'il te plaît, je te dis la vérité.

Kola : Ta vérité là, je ne la crois pas car elle est montée de toute pièce. Ton compte, on va le régler ma chère.

.K.O.L.A.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Zou : C'est cette fille, elle rôde souvent par ici et à essayer de s'introduire deux fois dans la maison.

- Tu es sûr ?

Il se tourne et la regarde avant de se retourner vers moi.

Zou : Très sûr. Je ne sais pas ce qu'elle cherche en fin de compte.

- D'accord merci pour l'information.

Zou : C'est mon devoir patron.

Je remonte la vitre et dit au chauffeur de rouler pour virer au carré d'après pour qu'on puisse retrouver la jeune fille et la suivre.

J'appelle le vigile au téléphone.

- Dis à Badian de prendre la moto et de nous rejoindre au plus vite, nous regagnerons le goudron dans deux minutes.

Je raccroche et on continue de suivre la fille qu'on a retrouvé. À peine que nous prenions le goudron Badian nous rejoint, on se gare et je lui donne instruction de la suivre où elle ira jusqu'à ce que je lui demande de revenir et il devra aussi m'envoyer des photos d'elle pour que je sache vraiment à quoi elle ressemble.

.Le lendemain.

.. : Allô patron, en ce moment elle se trouve au Rayan, elle vient d'arriver.

- Merci. _en raccrochant

- Je vais y aller papa. Je crois qu'on a un fouineur dans les parages ou plutôt une fouineuse.

Papa : Comment ça ?

- Je vais m'en occuper, après je t'en parlerai.

Papa : D'accord.

- À plus tard.

Je prends mes clés, je me mets en route vers le garage et rentre dans ma voiture en mettant mes lunettes noires.

Au bout de dix minutes j'y arrive. Je me gare, sors de la voiture puis entre dans le fast-food en enlevant mes verres. Je la cherchais du regard.

Je la repère, je passe à côté d'elle et de ses amies, je prends une chaise de la table d'à côté et viens me poser près d'elles. Elles m'ont toutes regardé choquées.

- Salut les filles.

.. : Tu ne te gênes pas toi !

C'était la fille en question.

- Alors c'est comment ?

... : Mdr ça va mais t'es qui ?

- Kola, enchanté et vous ?

.... : Moi c'est Bijou, elle Michou, l'autre Adam et la première qui a parlé Naïda.

- Na quoi ?

... : Naïda.

- Naïdia.

.. : Vas-y oublie mon nom.

Je réessaie à nouveau mais je dis autre chose, je n'arrivais pas à le prononcer vraiment, ce n'était pas fait exprès. Les autres rigolaient et elle n'était pas contente à la voir.

- Désolé mais c'est rare ton nom, c'est ma première fois de l'entendre.

Nadia : Je suis rare aussi. Pense juste à Aïda mais en mettant N devant c'est tout.

- Ah oui Naïda.

Naïda : Voilà, ce n'était pas si difficile.

- Oui, vous êtes bien toutes belles hein.

J'ai essayé de les tirer trois ou quatre mots pour ensuite demander le numéro de la fille mais elle faisait la désirée. Quoique j'ai réussi à l'avoir à la fin.

À première vu, elle n'a pas l'air d'une enquêtrice ou quelque chose du genre mais c'est peut-être parce que c'est une jeune recrue.

Bref, j'ai eu le numéro et je mènerai aussi mon enquête directement avec elle, en faisant connaissance elle se trahira peut-être.

Le soir venu, je l'ai appelé pour fixer un rendez-vous demain et mademoiselle a bien accepté. Facile avec mon charisme !

Le lendemain on a été au rendez-vous je lui ai directement posé la question si elle était policière mais elle a dit non, je lui en ai posé quelques petites questions mais il fallait un autre rendez-vous pour savoir vraiment tout d'elle comme ça je serais fixé.

Raison pour laquelle après ce tête à tête, le lendemain j'ai été la prendre pour nous promener, je lui ai carrément fait un interview et j'ai remarqué qu'elle était un vrai bon délire mais je n'étais toujours pas sûr de son identité, j'ai donc vérifié sa carte d'identité à un moment d'absence de sa part et c'était bien marqué étudiante au niveau de la partie profession. Avec tout ce que j'ai vu et appris d'elle c'était donc qu'une curieuse.

Néanmoins j'ai passé une très bonne journée avec elle, je n'ai pas vu le temps passé.

Au retour j'ai prévenu mon père.

- Fausse alerte, c'était une petite curieuse qui rôdait.

Papa : Tu en es bien sûr ?

- Oui.

Papa : D'accord mais je vais me renseigner plus haut aussi pour savoir s'il y'a une enquête en cours.

- Oui c'est mieux aussi.

Papa : Mais garde un œil sur la petite aussi. On ne sait jamais.

- Oui.

Papa : Tu as l'air pressé.

- Un peu, je dois aller retrouver Zeina.

Papa : Tu as de la route à faire alors.

- En plus j'ai pris du retard, je devais y aller plus tôt. Elle ne sera pas contente la dame.

Papa : C'est toi qui la connais. N'appuie pas trop sur le champignon non plus.

- Je serai prudent.

  .Le lendemain, 20h05.

- Je serai très tôt demain à la maison. Je dois dormir à Bamako, j'ai des affaires à régler avec mon père.

Zeina : Tu sais bien que tu devais rester ces deux jours ici.

- Oui je sais. Après je te revaudrai ça, prends soin de toi et de ma princesse. J'ai un double appel depuis là.

Zeina : Ok, bye.

Elle raccroche, je regarde qui m'appelle.

- Naïda ? Qu'est-ce qu'elle me veut ?

Je l'avais oublié celle-là. Depuis hier on ne s'était plus parlé. Je décroche.

Naïda : On peut se voir s'il te plaît.

Elle qui cherche à me voir ? C'est suspect. Peut-être que je m'étais trompé sur elle au final ?

On verra.

- Tu es où ?

..

Et si on finissait avec tout ce manège ce soir ?

Il est temps de tirer les choses au clair !

..

Au bout d'une heure j'ai été la chercher et la faire venir dans mon appartement, elle ne voulait pas rentrer chez elle, elle affichait une mine bien triste mais je n'y ai pas cru. C'est peut-être une mascarade tout ceci.

Là je venais de la surprendre entrain de fouiller la maison, ma carte dans la main et les pas suspects, tout d'une enquêtrice. Et elle veut me faire croire qu'elle n'est pas celle que je crois qu'elle est.

- Ta vérité là, je ne la crois pas car elle est montée de toute pièce. Ton compte, on va le régler ma chère.

Naïda : Mais dans quoi je me suis embarquée ?

- Tu le sauras bientôt. Vas-y, marche.

Je la fais traîner puis saisis mes affaires en me dirigeant vers la porte.

- Tu vas sagement me suivre et gare à toi si tu essaies de faire quoi que ce soit.

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