le monde à l'envers. ¿

                 Sans même que je puisse lui expliquer , le commissaire m'avait enfermé dans une pièce. Et m'a demandé d'attendre qu'il revienne pour les interrogations. J'étais vraiment étonné et anéanti je ne faisais que pleurer en me demandant où étais Rebbeca. Que sont devenus mes compagnons de la nuit précédente?? Que serait-il passé si j'avais voulu suivre Emma. Je préparais déjà ce que j'allais leur dire. Je ne comptais pas mentir car j'avais une Bonne raison. Je me suis défendu. Pourtant une question restait sans réponse dans ma tête. Qu'elle est cette personne qui a portée  la plainte contre moi. Comment cette personne me connaissait qui lui a dit que Junior et moi on s'est vus à la veille? Je ne pouvais pas répondre à ces questions. j'ignorais complètement dans qu'elle situation je me trouvais. Après avoir passé 3h de temps dans cette pièce je voyais le commissaire ouvrir la porte. C'était un homme grand charismatique et très arrogant. Sans hésiter il a commencé à me questionner.

Lui: Bonjour mon petit Hamine

Moi: bonjour monsieur. Je vous assure il voulait nous tuer.

Lui: du calme petit. Du calme. D'abord faisons connaissance. Moi c'est le commissaire luck. Tu peux m'appeler Luck. Je suis ton ami et je suis là pour t'aider tout dépendra de toi. C'est à toi de décider si tu sortiras d'ici aujourd'hui ou peut-être dans des années à venir. Si tu collabores avec nous ta peine sera allégé.

Moi: de qu'elle peine puisque  c'est de la légitime défense.

Luck: ah bon? OK explique moi alors tout ce qui c'est passé

Sans tarder j'avais tout expliqué. Dans les moindres détails. j'avais aussi veillé à ne rien omettre.

Luck: MDR ah je vois maintenant tu as voulus te sauver toi et cette fille c'est ça ??? Tu sais qui a porté la plainte ???

Moi: non je suis vraiment perdu.

Luck: où est cette Rebbeca ???

Moi: je ne sais pas monsieur. Elle m'a dit qu'elle partait au Sénégal.

Luck: je vois que tu sais mentir. C'est cette Rebbeca qui a porté la plainte. Elle nous a tout expliqué, en long et en large. Elle nous a dis ce que tu as fais. Mais il faut aussi avouer que mon petit tu es un vrai acteur.

Moi: quoiiiiiiiiii. Comment ça ce que j'ai fais quel long?? Quel large? puisque ce que je vous aie dis est vrai.

Lui: bon ok je vais t'expliquer ce qui s'est vraiment passé, te rafraîchir le mémoire.

Vous étiez dans un bar à Yopougon Rebbeca et toi. Et la tension était montée entre vous deux. Tu l'a désirait tout comme elle te désirait. Vous êtes partis dans un hôtel pour terminer ce que vous avez déjà commencé dans le  bar. Tu vois de quoi je parle n'est-ce-pas ??? Jusque là c'est la même version avec la tienne

Moi: oui c'est ça

Luck: OK je continue. Arrivé à l'hôtel vous avez fait ce qui était convenu c'est à dire faire l'amour. Après c'est apparu soudainement ce Junior. Il avait une arme sur lui avec laquelle il n'avait pas l'intention de tirer. Mais étant déçu de ce que son ex lui avait fait il a décidé de rompre avec elle et  de s'en aller. C'est à ce moment que tu n'as pas supporté ce qui c'était passé tu te sentais trahis par elle car tu avais découvert qu'elle avait passée la nuit avec toi uniquement pour faire souffrir son ex.

Alors étant en colère tu as lutté avec Junior pour prendre l'arme. Tu voulais la tuer en lui tirant dessus. C'est là que Junior s'est interposé pour rediriger l'arme ailleurs. Ce qui justifie le fait qu'une balle était logée dans le mur.

Moi: mais c'est quoi ça. Pourquoi vous mentez??

Luck: attends petit je n'ai pas encore finis. Après avoir raté Rebbeca tu as décidé maintenant de tirer sur celui qui t'a empêché de le faire. Immédiatement tu tiras dans son front et il morût immédiatement. Tu voulais l'a tuer aussi mais tu as entendu des bruits dans le couloir. En voulant vérifier. C'est là qu'elle a fuit par la fenêtre. Elle est aussitôt venue ici au poste tout nous raconter.

Moi: je n'en reviens pas ce que vous me dites. C'est Rebbeca qui vous a raconté ça ????? Où est-elle ???

Luck: elle est là. Elle est en lieux sûr.

Moi: ok je veux qu'elle me le dise en face. Là je saurai que vous ne racontez pas des bêtises. Vous voulez me piéger. Je le répète j'y crois même pas un mot de tout ce que vous venez de me raconter. Ce n'est même pas logique.

Je voulais me réveiller de ce cauchemar. Pourquoi aurait-elle menti. Je ne croyais aucun mot de tout ce qu'il me disais je voulais seulement les entendre de la bouche de Rebbeca. Ça ne pouvait pas être possible. Elle n'aurait jamais menti de cette manière après lui avoir sauver la vie. C'est pas possible c'est du mensonge. C'est un plan élaboré par ce policier qui veut tirer avantage de la situation.

J'avais passé des heures dans cette salle quand  ils sont venus me prendre pour une autre. C'est ce qu'ils m'ont dit d'abord. C'était une policière qui était venue me chercher.

La policière: Viens petit on change de salle.

Moi: ok mais on va où ??? Il y'a quoi dans celle-ci.

Elle: (en me prenant de force) ton avis ne compte pas viens on s'en va. À cause d'une femme tu tue quelqu'un. C'est vraiment arrogant de ta part

Là j'avais compris qu'ils allaient m'en fermer en attendant le procès. À vraie dire au fond de moi j'avais un peu d'espoir j'avais la conviction que j'allais être innocenté puisque Rebbeca allait témoigner en ma faveur en leur expliquant la vérité. Ce qui c'était vraiment passé.

C'est là qu'ils m'avaient enfermé tout seul dans une petite cellule du commissariat de Police. Je m'ennuyais à mourir tout en espérant que Rebbeca vienne me sortir de ce trou. Ma liberté dépendait d'elle. Elle était mon seul espoir. Cette cellule était vraiment le chao. L'inconfort y était vraiment. Elle puait énormément. Une très petite pièce étroite qui donne d'énormes courbatures. Tout cela ne me disait presque rien je pensais seulement au futur. Au jour de ma libération. Il n'y a pas de prière que je n'ai pas faite. J'implorais Dieu de me venir en aide, de me sortir de cette obscurité. Je pensais à cette nuit passée avec Rebbeca. Je pense que j'étais amoureux d'elle. En une nuit j'avais réussi à tomber sous son charme. Peut-être que c'était dû au faite qu'elle pouvait m'aider. Mais à ce moment que j'ai réalisé à quel point j'aimais son regard provocateur. Sa peau douce. Ses yeux marrons. Le fameux "je t'aime" qu'elle m'avait dit. Je gardais ces instants jalousement dans mon coeur jusqu'au jour du procès. Lorsqu'elle aura témoignée en ma faveur. Je lui dirai à qu'elle point je l'aime et que je veux faire ma vie avec elle. Car oui je l'a connaissait à peine mais je me disais aussi que l'amour triomphera, La vérité aussi. C'est avec tout ça que je me consolais . J'avais espoir. Je croyais en ce qui j'avais comme conviction.

Après des jours de souffrance dans l'obscurité j'étais enfin sorti car c'était le jour de mon procès. C'était arrivé, j'allais enfin sortir de là. J'étais tellement heureux. Dès que j'ai vu les éclats du soleil j'étais tellement ébahis c'était vraiment très beau j'avais fais un sacré moment sans apercevoir aucune lumière j'étais vraiment heureux de voir ce phénomène qui était naturel avant mon incarcération.

Pourtant si seulement je savais ce qui m'attendais je n'allait jamais me réjouir de la sorte. Je dis bien jamais et l'enfer ne faisait que commencé.