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Une Bonne Femme Pour Mon Fils / OBIRIN RERE FUN OMO MI
Une Bonne Femme Pour Mon Fils / OBIRIN RERE FUN OMO MI
Auteur: Richy Plume

Le Début D'une Nouvelle Aventure Avec Richy Plume-RAM

Adetola OLANIGNAN , un jeune homme béninois, originaire de Sakété d'ethnie Nagot, âgé de 30ans, est un homme d'affaire très reconnu. Il est le DG d'une grande entreprise de Cinématographie et de Publicité. Il est aussi présent dans le commerce international. Mais ça n'a pas été facile pour lui d'en arriver là. Qu'étant le fils unique d'une famille pauvre dans laquelle ils étaient deux enfants, sa petite soeur Foumilayo et lui, après la mort de leur père, sans l'aide de personne, ils avaient connus toutes sortes de souffrances en compagnie de leur mère. Une mère lionne qui a tout fait pour l'évolution de ses enfants. C'est bien qu'Adetola est devenu un homme d'affaire puissant et très riche. Mais ce dernier n'a jamais songé à se marier à son âge. Il consacre tout son temps à son travail et rien d'autre. À cause de sa mère et tout ce que sa mère lui disait, il se forçait pour se mettre dans des relations amoureuses. Mais ces dernières n'étaient rien que des relations ou des aventures sans lendemain. Des fois , c'était juste pour faire plaisir à sa mère qu'il parte voir cette dernière en compagnie d'une femme.

Il atteint ses 30ans et sa mère, dépassée par les événements, décide de lui trouver une femme. Ce que Adetola avait refusé et  décide enfin de chercher une femme lui-même. Mais comme l'adage dit, le coeur a ses raisons que la raison ignore et l'amour c'est le coeur et non(....)

Adetola tomba amoureux d'une femme très belle, d'une beauté incontournable nommée Abéni Ifé. Cette dernière faisait la prostitution lorsque Adetola l'avait rencontré. Il était fou amoureux de cette Abéni jusqu'au point où il n'arrivait plus à rien faire. Abéni laissa le passé derrière elle et décide de refaire sa vie avec Adetola. Mais comme vous connaissez les mères, la mère de Adetola n'avait pas approuvé cette relation. Elle était catégoriquement contre cette relation. Elle ne voulait pas que son fils unique se marie avec une prostituée. Malgré tout ce que son fils l'avait dit, elle avait refusé de revenir sur sa décision.

Adetola arrivera-t-il à se marier avec Abéni ?

   Il fut jour, *Adetola* devait se rendre au boulot. Mais ce dernier était encore cloué au lit, parce qu'il ne se sentait pas bien. Il était réveillé, mais avait des difficultés pour se lever du lit. Sa soeur *Foumilayo* était déjà prête pour se rendre à l'Université et comme elle ne vit le signe de son grand frère, elle décida d'aller le voir dans sa chambre. Elle voulait prendre les escaliers lorsque le téléphone de Adetola commença par sonner dans le sofa au salon. 

— Oh monsieur a même laissé son téléphone ici. Dit-elle en allant prendre le portable. 

Elle prit le téléphone et vit que c'était leur mère qui appelait son grand frère. Elle n'avait pas décroché l'appel  et monta les escaliers avec le portable de son frère. Une fois devant la porte de la chambre de *Adetola*, elle frappa à la porte et comme personne ne répondait, elle entra. Par sa grande surprise elle vit que son grand frère était encore au lit. 

— Egbon okunrin?? ( Grand frère en Yoruba), egbon okunrin e Kaaro. ( Bonjour grand frère)

- Oui petite soeur e Kaaro , qu'est-ce qui ne va pas encore ? Tu es déjà prête c'est ça ? 

— Grand frère vous êtes indisposé ? Sinon c'est pas de votre habitude d'être encore au lit à cette heure de la matinée hein. 

— Petite sœur , je sens un peu la fatigue c'est tout et surtout ne t'inquiète pas. 

— Tu dois te donner du repos, tu travailles trop et tu n'as même pas de temps pour toi-même. On dirait même pas que tu es le boss de toi-même. 

— Ne t'inquiètes pas je vais prendre un congé d'un mois. 

— C'est ce que tu dis chaque fois si j'aborde ce sujet. Mais n'oublies pas que la santé est primordial.

— Ne t'en fait pas petite soeur et s'il te plaît ne soit pas en retard à cause de moi. 

— Voici ton téléphone, tu as laissé ça dans le sofa au salon. Et aussi maman t'a appelée. 

— Mais elle veut me dire quoi encore cette dame? 

— J'ignore, bon j'ai déjà fait le petit déjeuner et c'est sur la table dans la salle à manger. 

— OK , je vais me lever, prendre une douche et descendre pour prendre ce petit déjeuner. Toi même tu sais que je ne rate pas ça. 

— Egbon okunrin( Grand frère en Yoruba)

— Oui Foumi ( diminutif de Foumilayo). On dirait que tu es comme maman hein, vous aimez trop parler *Yoruba* que je ne vous comprends même pas. 

— Tu ne sais pas que c'est une bonne chose ? C'est notre langue, nous allons pas abandonner nos langues au profit des langues étrangères. 

— OK OK, merci ne commence pas avec ta leçon de linguistique. 

— Es-tu sûrs que tu iras au boulot avec la tête que tu fais ? 

— Bien sûr que oui, j'ai même une journée chargée aujourd'hui. J'ai trop de mails à faire. Mais t'inquiète pas je compte pas conduire la voiture. Je vais appeler mon ami Akorédé qui viendra me prendre. 

— D'accord c'est bien, bon je te fausse compagnie bonne journée à toi et n'oublies pas de rappeler mama. 

— OK c'est compris madame l'avocate et bonne journée à toi aussi. 

— Merci !!!!

        Foumilayo faussa compagnie à son grand frère. Adetola prit son téléphone pour appeler son ami lorsqu'il vit l'appel les appels absences de sa mère. Il appela rapidement son ami Akorédé pour lui demander de venir le prendre à la maison. Une fois fait, il lança le numéro de sa mère et quelques secondes après sa mère décrocha l'appel. 

— Allô !!! E Kaaro mama, ( Allô !!! Bonjour maman)

— E Kaaro Ọmọ mi, bawo ni o se wa ?

( Bonjour mon enfant, comment vas-tu? en yoruba)

— Mo wa dada mama. ( Je vais bien maman en yoruba) Maman vous m'avez appelé. 

— Oui mon fils et je sais très bien que tu n'ignores pas la raison de mes appels ? 

— Maman s'il te plaît pas ça, ce matin. 

— Quoi ? Mais Adetola mon garçon, sais-tu que je vieillis ? Ou bien tu ne veux pas que je vois mes petits enfants avant de rejoindre mes ancêtres? 

— Mais maman...

I— Non je ne veux rien entendre, je t'ai dit que je vais te trouver une bonne femme, très belle, irespectueuse, polie, et merveilleuse avec qui tu vas te marier. Mais tu as refusé alors que toi même tu arrives pas à trouver une  bonne femme. Qu'est-ce qui ne va pas avec toi au juste mon  garçon? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans ta tête? 

— Mama nous allons parler de ça plus tard, je dois m'apprêter pour aller au boulot. 

— Ne me parles pas de boulot. Je vois, c'est à icause de ta petite soeur qui réside avec toi que tu ne veux pas épouser une femme non? Parce qu'elle fait la cuisine pour toi. Ou bien ? 

— Mama !!!! 

— Non c'est bien ça, ne t'inquiètes pas je vais trouver une solution pour ça. Mais une question comment fais-tu pour  te sentir à l'aise en te couchant seul dans ton lit en cette période d'harmattan ? Tu n'as pas envie d'avoir une femme à tes côtés pour te réchauffer ? 

— Mama j'ai compris, je suis déjà en retard, le soir je vais t'appeler. 

— OK OK c'est toujours ta chanson. Ne dit pas que c'est à cause de moi que tu n'as pas pu signé un contrat. Comment va ta soeur ? 

— Super bien maman, elle est déjà parti à l'Université. 

— D'accord bonne journée à toi et saches que j'aime pas ce que tu fais. 

— Mama t'inquiète pas tu auras une belle fille dans peu de temps, une belle fille qui te donnera des petits enfants. 

— OK mais je veux plus des promesses je veux maintenant voir et toucher avec mes mains. 

— T'inquiète maman, bonne journée à vous. 

— Bonne journée à toi aussi mon chéri et prends bien soin de toi.

— D'accord maman.   

         Adetola dépose son portable et se rend sous la douche. Il s'était apprêté, pris son petit déjeuner et attendait l'arrivée de son ami *Akorédé.* Il était dans le salon lorsque son ami lui fit signe en klaxonnant. Il prit son sac et sortit pour le rejoindre. 

— Bonjour mon frère comment vas-tu ce matin? 

— Je vais bien et toi? 

— Ça va super bien, dis ta voiture a un souci ? 

— Non ma voiture n'a rien du tout. Je me sens pas bien pour conduire c'est tout. 

— Adé Adé Adé!!!! ( Diminutif de Adetola ) mon frère tu es sûrs que tout va bien? 

— Mais pourquoi vous les jeunes d'aujourd'hui vous n'aimez pas vite comprendre les gens ? Je viens de te dire que je me sens pas bien et pour toi c'est que je ne te cache quelque chose. 

— Dans tous les cas monte et nous allons partir. 

— C'est mieux pour toi. 

      Adetola était monté  dans la voiture et Akodéré continuait de le taquiner.

— Adetola, tu sais la question que je veux te poser?

— Non j'écoute.

— Tu me considères comme jeune d'aujourd'hui et toi tu es jeune d'hier ? 

— Mon frère, s'il te plaît, démarre la voiture. Parce que moi je suis l'un des jeunes d'avant hier. 

Ils éclatèrent de rire et Akorédé avait démarré la voiture. 

      Akorédé est le meilleur ami et le seul que Adetola avait. Il est aussi directeur d'une grande entreprise de réparation des outils einformatiques. Il a déjà une femme et un garçon et avait même âge que Adetole.

Quelques heures plus tard....... AU BUREAU

      Adetola avait achevé sa journée, il appela sa secrétaire pour lui donner certains dossiers à analyser. Cette dernière vint dans son bureau. 

— Monsieur vous m'avez demandé ? 

— Mademoiselle Femi je veux que vous m'analysez ces documents pour demain matin. J'espère que je peux compter sur vous ? 

— Oui monsieur. 

— Bon c'est tout.

     La secrétaire de monsieur Adetola lui faussa compagnie. Adetola décida d'appeler son ami pour voir si ce dernier pouvait venir le prendre.   Il l'appela et ce dernier était déjà en route. 

      Après une demi-heure...

Akorédé était venu prendre Adetola et ils avaient pris  la route. Il avaient décidé de passer par un restaurant pour bouffer quelque chose. Ils étaient resté dans le restaurant pendant un bon moment et reprirent la route. Ils étaient sur la route lorsqu'ils étaient arrivé sur un carrefour.  On dirait que c'est un podium de défilé. Rien que des belles femmes qui se tenaient debout, elle étaient habillées à moitié nus. Akorédé vit que Adetola faisait que les regarder  et décida de le taquiner. 

— Mon frère tu veux prendre une pour te ....

— Ne termine même pas ta phrase, on dirait que tu me reconnais plus hein ? 

— Mon frère ne te fâches pas, c'était tout juste pour te taquiner. 

     Akorédé répondait à Adetola, mais ce dernier n'avait pas ses idées dans la voiture. Tout à coup, Adetola demanda à son ami d'arrêter la voiture. Ce que Akorédé fit, il descendit de la voiture et va vers l'une des femmes qu'il contemplait. Il finit de parler avec cette dernière et revint vers la voiture avec la femme. Il ouvrit la portière pour cette dernière et elle monte. Il avait monté aussi et Akorédé démarra la voiture sans dire un mot. 

      Une fois devant le portail de la maison de Adetola, Akorédé les déposa et prit la direction de sa maison, après avoir échangé quelques mots avec son ami.

     Adetola fit entrer la femme dans sa maison. Cette dernière regardait de gauche à droite et Adetola lui avait rassuré que c'était sa maison. Donc qu'il n'y avait  pas de souci à se faire. Ils étaient entré  à l'intérieur, Foumilaya la sœur de Adetola regardait la télévision au salon. Lorsqu'elle vit son grand frère entré, elle se leva pour prendre son sac de bureau. Elle salua son grand ainsi que l'invitée de son grand frère. Adetola profita de l'occasion pour présenter sa soeur à la femme. La femme était étonnée de la façon dont Adetola l'avait présenté à sa soeur. *Adetola* demanda à la femme en question de prendre siège dans le salon et il monta dans sa chambre pour s'échanger. Dans les escaliers il coinça sa soeur qui revint de sa chambre. Cette dernière commença par lui faire des yeux et Adetola remarqua qu'elle voulait commencer avec ses  taquineries.

— Foumi( Diminutif de Foumilayo) s'il te plaît ne recommence pas. Sans mentir tu es la photocopie craché de maman. 

— Mo ni igberaga fun ara mi lati jẹ ẹda fọto ti mama ( J'en suis fière de moi d'être la photocopie de maman (en Yoruba). 

— Nitorina o ni igberaga eh? ( Alors tu es fière hein ? en Yoruba) 

— Bẹẹni Bẹẹni ( Oui Oui (en Yoruba) 

— Ok OK c'est très bien, maintenant j'ai compris. 

— Grand frère mais attends, je veux te dire quelque chose. 

— Quoi encore ? 

— Tu es sûrs que cette femme est juste l'une de tes partenaires d'affaire? Elle est vraiment belle et aussi avec sa forme de Coca-Cola, moi je veux bien qu'elle soit ma belle soeur. 

— Maintenant je peux te fausser compagnie ? 

— Non ça reste, elle partira ce soir ou bien elle va passer la nuit ici ? 

      Adetola éclata de rire, il ne savait plus quoi dire à sa soeur,car cette dernière aimait trop la taquiner. 

— Foumi, tu vas me tuer un jour. 

— Mais c'est juste une question j'ai posé non monsieur ? 

— Ok elle passera la nuit ici, t'es satisfaite maintenant ? 

— OK cool, bon maintenant tu peux partir. J'irai tenir compagnie à ma belle soeur. 

     Foumilayo fausse compagnie à son grand frère. Adetola entra dans sa chambre, il se déshabilla et décida de prendre une douche avant de rejoindre  les filles au salon. Quelques minutes après, il finit et rejoint les dames au salon. Une fois au salon, il vit que sa soeur causait avec la femme qu'elle a amené à la maison. Il l'interrompit parce qu'il avait la dalle en appelant le nom de la femme. 

— Abéni je vois que tu t'entends bien avec ma soeur hein. ? Demanda Adetola à la femme. 

       Et cette dernière lui répondit avec le sourire aux lèvres. 

— Oui Adé ( diminutif de Adetola) très bien même et elle parle très bien Yoruba. Répondit Abéni.

— Oh je vois, si c'est ça vous allez vous entendre c'est logique. Bon moi j'ai la dalle Foumi. 

- D'accord grand frère, la table est déjà prête. Abéni allons-y. 

     Abéni la femme que Adetola avait amené à la maison, pour ne pas dire la prostituée, était obligée de les suivre à table. Une fois à table, elle se sentait pas à l'aise et faisait que baisser sa tête. Ils finirent de se régaler et décidèrent de regarder un peu la télévision.

     Quelques heures après, Foumilayo les faussa compagnie. Ils restaient que Adetola et Abéni dans le salon. Abéni regardait Adetola et vit que les yeux de ce dernier étaient complètement lourdes. 

— Adé? (Diminutif de Adetola) 

— Oui tu as sommeil c'est ça ? 

— Moi non, mais toi si. Mais je veux bien qu'on passe aux choses sérieuses. 

— Passer aux choses sérieuses ? Donc depuis nous faisons rien de sérieuse c'est ça ? Bon je vais éteindre la télé et nous allons monter. 

— D'accord !!!! 

      Adetola éteignit la télé ainsi que toutes les lumière qui se trouvaient dans le salon. Ils étaient monté dans la chambre de Adetola, Adetola demanda à Abéni de se mettre à l'aise et il descendit voir sa soeur.  Une fois devant la chambre de sa soeur, il frappa et cette dernière lui demanda d'entrer et il entra. 

— Tu ne dors pas encore ? Demanda Adetola à sa sœur. 

- Non grand frère, je fais certaines recherches sur le net. Dis, comment  te sens tu avec Abéni? Sinon moi je l'aime bien, elle est belle, sexy, gentille et très comique. Vraiment je veux qu'elle devienne ta femme et à partir de cette nuit ce sera ma prière pour toi.

— D'accord ma future avocate. Je suis juste venu te voir avant de me coucher. 

— Je savais que tu allais venir.

— À bon? Et Pourquoi ? 

— Tout simplement parce que tu es mon papa. 

     Adetola fit un bisou sur le front de sa soeur, lui souhaita une bonne et prit congé d'elle. Une fois dans sa chambre, il vit que Abéni s'était déjà déshabillée et l'attendait dans le lit. Il monta dans le lit et s'allongea à côté de Abéni. Il regardait Abéni et cette dernière aussi le regardait. Adetola remarqua que la lumière de la douche était allumée. 

— Oh j'ai oublié d'éteindre la lumière de la douche. 

— Non c'est moi qui l'avait allumée, j'avais pris une douche et j'avais oublié d'éteindre ça. Laisses je vais le faire. 

— D'accord !!!!

       Adetola était allongé dans le lit lorsque Abéni s'était levé pour éteindre la lumière. Adetola n'y croyait pas à ses yeux. Il était foudroyé par la beauté, la forme qu'avait Abéni. Avec ses fesses bien rondelles et ses seins qui sont encore debout et ronde comme des pommes qui sont mûres nouvellement. Il n'arrivait pas à y croire. Son patron commençait par bouger sans le short qu'il avait porté. Il reprenne ses esprits et fit calmer ce dernier. Abéni revint s'allonger à côté de Adetola. Adetola vit que cette dernière était à sa place et décida d'éteindre les veilleuses sur ses tables de nuit. Il souhaita bonne nuit à Abéni et voulait tourner dos à cette dernière lorsque Abéni l'arrêta.

— Monsieur Adetola je ne comprends ce que tu fais. Tu m'a amené dans cette maison à cause de quoi au juste ? Tout d'abord c'est la présentation que tu as fait à ta soeur me concernant. Nous les deux nous avons très bien que je ne suis pas l'une de tes partenaires d'affaire et que je suis une femme de plaisir, une prostituée. Maintenant je ne comprends, tu as quoi derrière la tête ? Depuis tu fais comme si je suis ta femme et tu veux te coucher juste à côté de moi comme un mari à côté de sa femme.

      Adetola se redressa et fit face à Abéni. 

— Abéni si je comprends bien, donc tu ne peux pas être la femme d'un homme ? Être à côté de ce dernier de matin jusqu'au soir ? Demanda Adetola à Abéni.

— Adetola arrête avec tes questions, c'est pas ce qu'on s'était dit. N'oublie pas que ma présence dans cette maison. Je suis ici, c'est à cause l'argent.

— À cause de l'argent ou bien ? Ok tu veux que je te les donne maintenant ? Ou tu vas attendre demain comme prévu ? 

— Adetola pourquoi tu me fais ça ? Je ne veux pas perdre mon temps pour rien. Je peux jamais prendre de l'argent chez toi sans que tu me touches. 

— C'est moi qui t'a dit ça ? Bon je ne veux pas faire l'amour avec toi. Pour dire vrai, je ne sais même pas ce qui m'a pris jusqu'à ce que je t'ai amené chez moi. Mais ce que je sais, est que toute chose a sa première fois. C'est vrai que j'ai pas une femme et que je vis seul dans cette grande maison avec ma soeur unique. Mais j'ai jamais eu l'idée d'amener une femme dans ma maison juste pour le plaisir. Pour moi j'ai une femme et cette dernière est mon travail. Je sais que j'aurai une femme qui vivra à mes côtés. Mais suis pas pressé. 

— Maintenant dis moi pourquoi tu me dis toutes ces choses ? 

— Abéni je veux juste que tu restes allonger à côté de moi comme tu viens de dire, comme une femme à côté de son mari. Demain tu auras ton argent comme nous avions dit. 

      Abéni ne savait plus quoi dire. Elle baissa sa tête et Adetola lui demanda : 

— Nous pouvons nous coucher maintenant ? 

      Abéni ne répondit rien et Adetola lui tourna dos pour dormir. 

      Abéni resta éveiller pendant un bon moment, elle se demandait ce que Adetola avait derrière la tête. 

— Je ne comprends pas ce que cet homme veut de moi. Ou bien son appareil ne mâche pas. Peut-être qu'il est impuissant, sinon c'est la première fois que je vois ça. Je suis nu comme un ver à côté de lui et on dirait qu'il ne m'a même pas remarqué. Dans tous les cas c'est comme il veut. Moi j'aurai mon argent demain matin, je ne veux pas être renvoyée par mon propriétaire. 

      Sur ces mots, Abéni s'allongea dans le lit et se laissa emporter par le sommeil. Le lendemain, très tôt le matin, Adetola était déjà réveillé. Il jetait des Coup-d'œils dans certains documents lorsque Abéni se réveilla. 

— E kaaro  Adé  (Bonjour Adé)

— Bonjour Abéni, toi-même tu veux commencer avec la langue Yoruba ? 

— Excuse moi si ça te dérange. 

— Non non même pas c'est ma langue, comment ça va me déranger ? Tu as bien passée la nuit j'espère ? 

— Oui oui et c'est un peu bizarre. 

— Qu'est-ce qui est bizarre ? Il y a un problème ? Tu as un fait un mauvais rêve ? 

— Non rien de tout ça. Ce que est bizarre est que c'est pour la première fois que je dors avec un homme dans le même lit que ce dernier, dans la maison de ce dernier et c'est comme si je suis chez moi. Tu es réveillé avant moi, ce qui est encore bizarre. Si non dans mes habitudes je dois me réveiller avant toi. Mais je me suis dormie comme un bébé qui n'a aucun souci. 

— Oh je vois c'est peut-être , parce que tu as passé la nuit dans la maison d'un saint.

— Toi un saint ? Ne me fais pas rire. Tu fais quoi comme ça ? 

— C'est le travail, toujours le travail. Bon je vais vite me doucher pour me préparer. Enfin de me rendre au boulot. 

      Adetola mit les dossiers dans son sac et voulait se rendre dans la douche lorsque sa soeur frappa à la porte. Il lui avait ouvri la porte et  par sa grande surprise sa soeur avait gardé un plateau dans les mains. 

       Elle entra dans la chambre avec le plateau, Abéni était toujours dans le lit, couvert du drap. 

      Foumilayo les salua et ils lui répondirent

— E Kaaro Egbon okunrin, E kaaro Abéni. 

— E Kaaro Foumilayo, répondirent-ils. 

      Foumilayo déposa le plateau sur la table qui se trouvait dans la chambre. Adetola décida de comprendre ce qui n'allait pas. 

— Je ne comprends pas c'est de changement ou quoi? Demanda Adetola à sa soeur. 

— No no, j'ai juste apporté de petit déjeuner à ma belle soeur Abéni et non à toi. 

— Oh je vois, dans ce cas je vous laisse, j'irai me doucher. 

— Vas-y alors, mais saches que je pars déjà, alors on se dit à ce soir. 

— D'accord petite soeur et n'oublies pas d'être prudente sur la route. J'espère que ta voiture n'a aucun souci ? 

— Non rien, sinon j'allais te le dire depuis. 

— Ok c'est vraiment cool, alors bonne journée !!!

— Pareil pour toi aussi.

      Adetola entra sous la douche, Foumilayo discuta un peu avec Abéni et lui  faussa compagnie. Abéni était vraiment contente du comportement de la soeur de Adetola. 

        Quelques minutes plus tard... Adetola était prêt, Abéni avait fini de prendre son petit déjeuner. Elle voulait se presser pour s'apprêter lorsque Adetola la stoppa. 

— Prends ton temps, je vais laisser la clef et lorsque tu finiras tu peux fermer la porte et donner la clef à mon gardien. Ton argent est dans l'enveloppe qui se trouve sur la table de nuit. Bon moi je vais devoir partir, j'ai une journée chargée aujourd'hui.

— Mais Adetola....

— Ne dit rien, la seule chose que je veux te demander est d'arrêter ce travail. Si tu veux du travail, il y a du travail dans ma compagnie et aussi dans ma maison. Bon bonne journée. 

      Abéni ne savait plus quoi dire, elle avait souhaité bonne journée à Adetola et ce dernier lui faussa compagnie.

     Abéni avait fini de s'apprêter pour rentrer chez elle. Elle prit l'enveloppe que Adetola lui avait laissé. Elle regarda à l'intérieur et vit que l'argent que Adetola avait laissé,  dépassait ce qu'il devait lui donner. Elle ne comprenait plus rien, étonnée, elle commença par se parler toute seule. 

— C'est une chance ou bien quoi ? Cet homme n'a pas couché avec moi. Il ne m'a même pas touché et pourtant il m'a laissé toute cette somme d'argent ? Je ne comprends plus rien. Je ne mérite pas cet argent, je ne vais pas le prendre. 

       Abéni déposa l'enveloppe là où Adetola l'avait laissé. Elle prit son sac et voulait partir lorsqu'elle sentit que son portable vibrait. Elle fit sortir le portable du sac pour voir et c'était sa copine Anita. 

      Anita est la copine de Abéni, celle avec qui elle vit. Elle décroche l'appel : 

— Allô !!! Ma copine . 

— Allô Abéni, tu as laissé ton portable où ? Je t'ai appelé plusieurs fois. Mais rien comme réponse. Le portable sonne, mais personne ne prend. J'espère qu'il n'y a pas un problème ? 

— Non ma chérie il n'y a rien de grave. Je viens même déjà à la maison. Le propriétaire est déjà venu? 

— Non pas encore, mais je compte bien qu'il ne tardera pas. Ma chérie tu as pu trouver quelque chose ? Parce que moi, l'homme avec qui j'ai passé la nuit, m'a pas donné beaucoup d'argent. Tu sais très bien que le propriétaire va nous virer de sa maison, si on lui remet pas son argent. 

— Ma copine je vais rentrer tout à l'heure et nous allons voir comment faire. 

— Ma copine!!! donc tu veux me dire que tu as une solution c'est ça ? Je vois que la nuit a été bonne pour toi hein. Je savais, parce que cet homme avec cette voiture dans laquelle tu es parti, je savais. 

— Ma chérie, arrête avec ça s'il te plaît. 

— Mais dis moi, tu es toujours chez lui? Parce que j'entends aucun bruit de voiture ou de moto hein. Ou bien vous voulez continuer avec la journée ? Il ne part pas au boulot ? Ne me dit pas qu'il a été envoûté par ta beauté et toutes ces machines que tu disposes hein. 

— Anita, tu parles trop, il est déjà parti au boulot et je suis encore dans sa maison. Je suis sur le point de partir lorsque tu m'a appelé. 

— Quoi ? Il t'a laissé seule dans sa maison et il est parti au boulot ? 

— Oui ,bon je te fausse compagnie, je viendrai à la maison tout à l'heure. 

— D'accord ma copine, j'ai hâte de te voir pour que tu me racontes tout. Il est riche non ? 

     Abéni raccrocha l'appel, elle ne savait plus quoi faire. Si elle n'amène pas de l'argent à la maison, elles risquent d'être chassé par leur propriétaire. Elle décida alors, de prendre l'argent que Adetola l'avait laissé. Elle prit l'enveloppe et la mit dans son sac à main. Elle prit la clé sur la table et sortit de la chambre. 

      Akorédé l'ami de Adetola était venu le voir à la maison pour le prendre. Ce dernier pensait que Adetola était encore chez lui. Mais lorsque le gardien de Adetalo lui ouvrit le portail, il lui demanda si son patron est à la maison. Le gardien lui fit comprendre que Adetola était déjà parti au boulot. lls discutaient lorsque Abéni vint au dehors, elle finit de fermer la porte et vint remettre la clé au gardien comme Adetola l'avait dit. Elle salua  Akorédé et le gardien et les faussa compagnie. Akorédé ne comprenait pas ce qui se passait. 

— Je ne comprends pas, Inoussa ( le nom du gardien) tu viens de me dire que ton boss n'est pas à la maison. 

— Oui monsieur, mon boss est déjà parti au boulot. Il a pris sa voiture et il est parti au boulot. 

— Qui est encore dans la maison, à part cette femme qui vient de sortir? 

— Personne monsieur, même mademoiselle Foumilayo est déjà parti à l'Université 

— Donc si je comprends bien, Adetola a laissé cette femme seule dans sa maison. Pourquoi cet homme est comme ça ? Bon bonne journée Inoussa. 

— Merci beaucoup monsieur et pareil à vous aussi. 

      Akorédé monta dans sa voiture et prend la direction de l'entreprise de Adetola.

  *Adetalo* était dans son bureau, il travaillait sur son ordinateur lorsque son portable commença par sonner. Il prit le portable et c'était sa mère. Il voulait pas décrocher mais en connaissant sa mère, cette dernière n'allait pas cesser de l'appeler jusqu'à ce qu'il décroche son appel. Donc il décida de décrocher l'appel. 

— Allô !!! E Kaaro mama. (Bonjour maman) 

— E Kaaro Ọmọ mi,  Bawo ni o se wa?( Bonjour mon enfant, comment vas-tu ?) 

— Mo wa dada mama,  Iwo na a mama? ( Je vais bien maman et vous?)

— Mo Adupe lowo Olorun Ọmọ mi(  Je remercie Dieu mon enfant) 

— D'accord maman. 

— Mon fils tu m'as dit hier que tu vas me rappeler. Mais j'ai rien vu comme un signe venant de toi. Je vois que tu ne prends pas au sérieux ce que je te dis depuis. 

— Mama bien-sûre que je prends ça au sérieux. Maman c'est à cause du travail, sinon j'ai bien voulu te rappeler hier. Excusez-moi. 

— Excuse accepté, mais je veux te dire que je viendrai ce week-end avec la femme que j'ai trouvé pour toi. 

— Quoi ? Mama vous dites quoi par là ? Maman pourquoi vous ne voulez pas me comprendre ? Vous voulez juste avoir des petits enfants ? Ou bien vous voulez me voir heureux dans ma relation et dans ma famille ? 

— Tu sais très bien que c'est toutes ces choses que je veux pour toi, la meilleur des choses. 

— Je ne crois pas, sinon vous allez pas me chercher une femme sans mon consentement. 

— Mais mon garçon...

— Non maman je ne veux plus ça, s'il vous plaît. J'ai déjà trouvé celle qu'il me faut. La femme de mes rêves. 

— Mon fils, tu es sérieux ou bien c'est encore l'un de tes jeux? 

— Je suis vraiment sérieux maman. J'ai déjà trouvé la femme de ma vie, celle qui te donnera tes petits enfants. 

— Oh Adupe Olorun ( Merci Dieu), donc mon fils a trouvé une femme. Bon dis moi, quand est-ce que je vais la rencontrer ? 

— Avec le temps maman, ne soyez pas pressé. Parce que , pour cette fois-ci je veux bien l'analyser avant de l'amener te voir. 

— Oui c'est ça, maintenant tu parles comme un enfant que j'ai gardé dans mon ventre. Sinon avant je te reconnais pas du tout. 

— Maman je vais vous fausser compagnie, dans la soirée je vais vous appeler. 

— D'accord mon garçon et je compte bien écouter la voix de ma future belle fille ou même la voir par appel vidéo. 

— D'accord maman ne vous inquiètez. Bonne journée à vous. 

— Bonne journée mon fils chéri. 

      La mère de Adetola raccrocha l'appel, elle était vraiment contente de la nouvelle et aussi rassurante de la façon dont son fils avait parlé.

À suivre...

RICHY PLUME - RAM

GOD'S INSPIRATION

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