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UNE BONNE FEMME POUR MON FILS-PARTIE 02-RAM

Adetola déposa son téléphone, elle voulait appeler Abéni pour voir si cette dernière était déjà parti chez elle, lorsque son ami frappa à la porte de son bureau et entra. 

— Bonjour Adetola, 

— Bonjour Akorédé mon frère comment vas-tu ce matin ? 

— Ja vais super bien. Adetola Ṣe o ni iṣoro kan? ( Adetola as-tu un problème? )

— Kini idi ti ibeere yii? ( Pourquoi cette question ? )

— Tu as laissé une prostituée seule dans ta maison et tu es parti au boulot. Qu'est-ce qui ne va pas avec toi? C'est vrai que tu es sympa avec tout le monde. Mais jusqu'à ce niveau c'est pas acceptable. Tu sais de quoi ces filles sont capables ? Elle peut te voler, et même faire pire avec toi. Mon frère j'ai pas aimé, I don't like that. 

— Mon frère, si je comprends bien tu es dans cet état parce que j'ai laissé une femme inconnue seule dans ma maison ? 

— Une prostituée que tu viens à peine de connaître c'est différent d'une simple femme inconnue. 

— Ok, donc pour toi, cette dernière ne mérite pas l'affection de quelqu'un. Parce qu'elle est une femme de plaisir ou bien ? N'oublies pas qu'elle est une femme, toute comme nos mères. Et l'enfant d'un être humain, tout comme toi et moi. Sans te mentir je ne te comprends pas du tout. Donc si c'était une femme que  j'ai rencontré et avec qui je veux faire ma vie et je l'ai laissé dans ma maison tout comme ce qui vient de se passer tu diras la même chose ? 

— Mon frère on parle d'une prostituée ici et non une femme avec qui tu veux faire ta vie. Penses-tu que ta mère va aimer ça ou ta soeur aimera ça ? C'est pas logique mon frère. 

— Akorédé, as-tu fini de parler ? 

— Que veux-tu dire par si j'ai fini de parler ? 

— J'ai des mails à faire, donc je veux être seul pour mieux me concentrer. 

— Donc tu me renvoies c'est ça ? 

— J'ai jamais dit ça. 

— OK c'est pas grave, bonne journée à toi. 

— Merci beaucoup et de même à toi aussi mon frère. 

         Akorédé quitte le bureau de Adetola sous la colère. Adetola avait continué avec ce qu'il faisait. 

       Abéni vint chez elle, déjà depuis le portail, elle entendait la voix de leur propriétaire. Elle entra à l'intérieur et vit que leur propriétaire disputait avec sa copine. Elle salua le propriétaire et ce dernier n'avait pas répondu à sa salutation. La seule chose qu'il voulait était son argent. Abéni mit la main dans son sac à main et fit sortir l'enveloppe.

       Anita sa copine ne comprenait rien, elle compta l'argent et remit ça au propriétaire. Ce dernier prit l'argent et après les avoir compté, il les faussa compagnie sans rien dire. Anita et Abéni étaient entré dans leur chambre et Anita commença par poser des questions à Abéni. 

— Ma chérie tu as gagné un jackpot je vois. C'est un riche ou bien ? Comment ça été? Racontes moi un peu. 

— Sais  tu que tu es agitée ? 

— Ma copine parles moi, il veut pas une seconde femme de plaisir par hasard ? Là nous irons toutes les deux. 

        Abéni prit la parole et raconta tout ce qui s'était passé à sa copine. Anita n'arrivait pas à y croire. 

— Donc tu veux me faire comprendre que cet homme géant que j'ai vu hier, ne t'a pas fait l'amour. 

— Il ne m'a même pas touché je te dis. 

— Moi depuis des années que je fais cet travail de prostitution, j'ai jamais croisée cet genre d'homme. Ou bien il est impuissant, peut-être que son dick  ne travaille pas. Sinon un homme qui est vraiment normal, ne peut jamais trouver toutes ces machines que tu disposes sans te toucher. Dans tous les cas c'est ta chance. Et il t'a laissé dans sa maison seule, es-tu sérieuse ? 

— Oui, on dirait que je suis la femme de la maison. Son gardien m'appelle madame et sa soeur aussi est vraiment gentille. 

— Oh comme c'est cool. Mais ma soeur soit prudente c'est peut-être les hommes de sectes. Il veut juste gagner ta confiance pour te donner en sacrifice après. 

— Je ne suis pas sûre Anita, Adetola est un homme exceptionnel. 

— Oh ma chérie ne me dit pas que t'es tombé amoureuse hein ? Parce que avec les yeux que tu fais là. 

— Ma copine je regrette vraiment. 

— Tu regrettes quoi ma chérie ? 

— Je regrette d'avoir commencer cet travail de prostitution. Si c'était pas à cause de cet mauvais homme qui m'a renvoyé de son entreprise parce qu'il  veut que je couche avec lui, j'allais pas pedre ma virginité à cause de la prostitution. J'ai personne dans ce monde, je ne connais pas mon père et ma mère est déjà morte. 

— Mais ma copine qu'est-ce qui t'arrive ? C'est juste à cause de cet homme riche que tu as à peine connu que tu parles comme ça ? Tu ne fais rien de mal, c'est ton corps et tu peux faire tout ce que tu veux avec ça. On perd toujours la virginité, donc arrêtes avec ça. Nous irons dans une boîte de nuit ce soir. Un de mes clients nous a invités. 

— Anita je ne sais pas si je vais aller quelque part ce soir. Je ne sais rien, j'irai me coucher. 

— Mais ma copine qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Tu ne sais pas que tu es chanceuse dans cet travail ? Tu as commencé ça n'a pas encore fait une semaine et tu gagnes déjà beaucoup d'argent. Donc ne dis pas que tu vas arrêter. Tu sais très bien que beaucoup d'hommes s'intéressent à toi. Tu gagneras beaucoup d'argent ma copine et tu seras même riche. 

— Ma copine, je ne sais plus trop si je vais continuer. Avec ce que Adetola m'a dit aujourd'hui, je ne mérite pas cette vie que je mène. 

— Mais tu as quoi avec cet homme ? Il t'a formaté le cerveau ou bien quoi ? 

— Adetola est un homme que toutes femme désire avoir comme mari. Il est compréhensif, simple, comique, beau, élégant avec un tableau de chocolat. Il est merveilleux, est-ce que tu me comprends? 

— Ma copine vraiment j'ai l'eau à la bouche, je veux bien que tu me donnes son numéro pour que je puisse passer une nuit avec lui. Je veux bien être défoncer par cet homme. 

— Arrêtes avec tes sottises. 

— Abéni tu sais bien que moi, que cet homme ne peut jamais te prendre comme femme. Parce que pour lui, tu es une prostituée et rien de plus. 

— Je ne crois pas, il me voit différemment. Bon j'irai me reposer un peu. 

— D'accord !!!!

      Abéni entra dans la chambre à coucher pour se reposer. 

        Adetola travaillait lorsque ses pensées tournaient vers Abéni. Il commença par sourire, prit son portable et appela cette dernière. Il avait tenté plusieurs fois, mais Abéni ne décrochait pas l'appel. Il déposa le portable. 

    Quelques minutes plus tard, son portable commence par sonner, il prit rapidement en pensant que c'était Abéni. Mais c'était sa soeur, Foumilayo. Il décrocha l'appel : 

— Allô !!! Arabinrin mi ( Allô !!! Ma soeur) 

— Bonsoir grand frère, comment passes-tu ton après-midi ? 

— Ça va et toi? 

— Bien aussi mon grand frère. Grand frère ? 

— Oui 

— Mo ti gbagbe lati so fun o nkankan ( J'ai oublié de te dire quelque chose) 

— kini? Arabinrin mi ( Quoi? Ma soeur) 

— Ko si nkankan ti o ku ninu firiji ( Il n'y plus rien dans le frigo (en Yoruba) 

— À bon? OK tu peux acheter ça non? Ou bien Qu'y a-t-il ? Y a-t-il un souci ?

— J'ai oublié de prendre ma carte bancaire. Et aussi je vais pas vite rentrer ce soir. J'ai un dossier à traiter avec ma copine Eniola. Donc je vais pas vite rentrer, tu peux m'aider avec ça ? 

— D'accord j'ai compris, je verrai quoi faire. 

— Waouh !!! je savais que je peux compter sur toi, mon grand frère chéri. Bisou bisou à toi. 

— Merci !!!!!! Bisou à toi aussi petite soeur. 

— Comment va ma belle sœur ? 

— Ne recommences pas avec ça. À ce soir et prends bien soin de toi. Si tu vois que tu ne seras plus en mesure de conduire, appelle moi pour que je vienne te chercher. 

— Ne t'inquiète pas mon chéri. 

— Okey. 

       Foumilayo raccrocha l'appel et Adetola décide d'essayer à nouveau le numéro de Abéni. Il lança le numéro et directement Abéni décrocha l'appel. 

— Allô !!! 

— Bonsoir Adetola, j'ai vu tes appels en absences. S'il te plaît, excuse moi. J'avais laissé le portable en charge et je me suis endormie. Je voulais t'appeler lorsque tu m'as appelé. 

— T'inquiète pas j'ai compris. 

— Merci beaucoup,j'avais oublié sinon je voulais bien t'appeler pour te dire que je suis déjà rentré chez moi. 

— D'accord, c'est même à cause de ça que je t'avais appelé premièrement. Dis moi tu es libre ce soir ? 

— Kini idi ti ibeere yii? ( Pourquoi cette question) 

— Je veux une réponse et non une question. 

— OK oui je suis libre, 

— OK tu connais Chez Karim qui est juste en face de l'église Bon Pasteur Cadjèhou ? 

— Oui je connais bien là. 

— D'accord à 18h30 tu peux venir m'attendre là ? Tu peux commander quelque chose que tu seras entrain de déguster avant mon arrivé. 

— D'accord j'ai compris. Tu as dit 18h30, donc dans trois heures c'est ça hein ? 

— Oui 

— Ok à tout à l'heure alors. J'espère que ça va au boulot ? 

— Oui ça va merci beaucoup.

Trois heures plus tard...

      Abéni attendait Adetola dans le restaurant chez Karim comme ce dernier lui avait demandé. Elle avait commandé un chawarma qu'elle mangeait lorsque Adetola gara sa voiture. Il vint vers elle et sans plus tarder, il voulait payer lorsqu'on lui fit comprendre que Abéni a déjà payé. Il demanda à Abéni de le suivre et ils étaient montés dans la voiture. Adetola l'avait amené au supermarché et ils avaient fait les achats ensemble. Ils étaient sur le chemin du retour lorsque Adetola décida de passer dans un restaurant avec elle, comme sa sœur ne sera pas vite de retour pour leur préparer à manger.

 Là, Abéni avait pris la parole :

— Pourquoi nous allons dans un restaurant alors que tu as déjà fait tout les ravitaillements pour la cuisine? 

— Je t'avais dit que ma soeur ne sera pas vite de retour, donc ....

— Donc quoi ? Tu penses que je ne sais pas faire la cuisine c'est ça ? 

— Non non Dieu même sait que j'ai jamais pensé cela. 

— OK dans ce cas, allons nous en d'ici. 

— À vos ordres....

      Adetola démarre la voiture et prit la direction de la maison. Une fois à la maison, ils firent descendre les achats. Une fois installés dans la cuisine, Adetola faussa compagnie à Abéni et Abéni avait commencé par cuisiner.

       Adetola finit de prendre sa douche et décida de rejoindre Abéni dans la cuisine. Il vint dans la cuisine, Abéni était concentré sur ce qu'elle faisait. Adetola lui demanda s'il pouvait lui donner un coup de pousse et Abéni avait refusé.

—  D'accord dans ce cas j'irai suivre mon match. Je peux partir ? 

— Oui bien sûr, ça ne me gêne pas. Ça reste plus  beaucoup de choses comme tu peux le voir. Donc je vais te rejoindre tout à l'heure, parce moi aussi j'aime bien regarder le match. 

— Es-tu sérieuse ? 

— Bẹẹni ( Oui en Yoruba ) 

— C'est cool ça et tu supportes quel équipe ? 

— Real Madrid

— C'est sérieux ça, OK je t'attends dans le salon alors. Bon travail. 

— Merci beaucoup !!!! 

       Adetola avait souri et prit congé de Abéni.  Il était venu s'asseoir dans le sofa au salon et commença par regarder le match. Il avait ses yeux plongés dans la télévision lorsque sa sœur entra. 

— Humm!!!! Ohun ti n run dara nibi? ( Humm qu'est-ce qui sent bon ici ? En Yoruba) 

      Elle constata que Adetola ne pouvait pas l'entendre parce qu'il était concentré à regarder le match. Elle s'avança derrière lui et cria dans ses oreilles. Adetalo sursauta, sans plus tarder, il commença par la poursuivre dans le salon. Foumilayo s'arrêta en rigolant. 

— Excuse- moi s'il te plaît. 

— Tu vas me tuer un jour sais-tu au moins ça ? J'étais en train de suivre un match, mais voyons !!!! — Grand frère sorry , mais dis moi qu'est-ce qui sent bon dans la maison. Vraiment on dirait que c'est un Cordon-bleu qui cuisine. C'est......?

— Quoi ? Ṣe o lero nkankan? ( Tu sens quelque chose ? en Yoruba) 

— Grand frère arrête s'il et dit moi celui ou celle qui est dans la cuisine. Oh comme je suis bête....

      Foumilayo laissa son grand frère et voulut entrer dans la cuisine lorsqu'elle vit Abéni qui sortait de la cuisine. Elle fait un câlin à Abéni en regardant son grand frère avec ses yeux de moqueuse. 

— E Ka a ale Abéni ( Bonsoir Abéni ) 

— E kaabo Foumilayo ( Bon arrivé Foumilayo en Yoruba) 

— Merci beaucoup, Je savais que c'était toi, comment passes-tu ta soirée ? 

— Bien ça va et la journée comment ça été ?

— Vraiment épuisante, c'était pas le joie. Donc si je comprends bien c'est toi qui veut me casser le nez? 

— Comment ça ? Je ne comprends pas. 

— Tu comprendras dans peu de temps. Je viens, j'irai me doucher pour vous rejoindre. S'il vous plaît, apprêtez la table avant mon retour. Parce que j'ai une faim de loup et aussi avec cette odeur que je sens, je vais vraiment me régaler ce soir. Oh comme c'est bon d'avoir une belle sœur!!!! Grand frère je viens et s'il te plaît, saches que Abéni est là et laisse un peu la télévision en paix. 

       Foumilayo monta dans sa chambre sur ces mots. Abéni décida d'apprêter la table. Elle finit et vint s'asseoir à côté de Adetola. 

— Adé ( Diminutif de Adetola) 

— Oui !??? 

— La table est déjà prête, que j'aille appeler Foumilayo ? 

— C'est une question ou bien quoi ? Pourquoi tu veux toujours faire comme si tu es une étrangère dans cette maison ? 

— Adetalo, tu sais très bien que je suis une étrangère. Bon j'ai compris...

      Abéni se leva pour appeler Foumilayo, elle monta les escaliers et tout à coup, elle trébucha et voulut tomber. Adetola se leva rapidement parce qu'il regardait Abéni par derrière. 

— Abéni tout va bien? Demanda Adetola. 

— Oui ne t'inquiète pas c'est rien de grave j'ai mal soulevé mon pied c'est tout. C'est rien de grave. 

— Es-tu sûre ? Ou bien tu es fatiguée ? 

— Fatiguée ? Qu'est-ce que j'ai fait pour être fatiguée? Arrêtes avec ça, tu peux aller suivre ton match. 

— OK si tu le dis, mais fait attention à la marche. S'il te plaît. 

— D'accord !!! C'est compris monsieur. 

       Adetola retourna s'asseoir. Abéni vint devant la porte de Foumilayo, elle frappa à la porte et Foumilayo lui demanda d'entrer. Elle entra et vit que Foumilayo s'habillait. 

— Foumilayo je suis venu te dire que la table est déjà prête. 

— D'accord merci beaucoup ma belle sœur. J'espère que ça ne te gêne pas si je t'appelle comme ça ? 

— Non pas du tout. 

- D'accord.  Abéni, c'est vrai que j'ai vraiment la dalle. Mais je veux qu'on discute de quelque chose rapidement avant de descendre. 

— OK je t'écoute alors. 

— Mais pourquoi tu es resté debout comme si tu étais esclave de la maison ou je ne sais quoi. Viens t'asseoir à côté de moi ici, viens t'asseoir dans mon lit et nous allons parler. 

       Abéni vint s'asseoir dans le lit de Foumilayo comme cette dernière l'avait demandé. Elle se sentait pas du tout à l'aise et on dirait aussi qu'elle ne croyait à tous ce qu'elle voyait dans la chambre de Foumilayo. Elle baissa la tête et Foumilayo lui demanda de mettre sa honte de côté. Parce qu'elle veut parler de quelque chose de très sérieux. 

- Bon Abéni je veux te poser une question et je veux que tu sois franche avec moi. 

— OK, j'écoute. 

— Tu es juste une amie pour mon grand frère ou bien vous avez autre chose de sérieuse à part l'amitié en commun.? 

— Autre chose de sérieuse comme quoi par exemple Foumi ? Je ne comprends pas trop ta question. 

— Une autre chose comme relation amoureuse, parce que je sais déjà que tu es une de ses partenaires d'affaires. Donc est-ce que je me trompe ou je ne me trompe pas? 

— Je ne sais pas trop quoi répondre. Mais pour dire vrai, nous sommes juste des amis. 

— Là , je vois que tu me caches quelque chose. Vous êtes juste des amis? Tu sais combien de chambre il y a dans cette maison ? Vous êtes juste des amis et vous dormez dans la même chambre ? Tu sais, c'est pas que, je ne veux pas que tu sois avec mon grand frère hein. Au contraire je te veux pour lui, je veux te voir à ses côtés toute ma vie et je veux que tu devienne sa femme, la mère de ses futurs enfants. Donc s'il te plaît ne me déçoit pas. Ne laisse pas une autre femme prendre ta place dans cette maison. Parce que moi je t'aime. 

— OK et si moi j'aime Adetola et lui ne m'aime pas? 

— Quoi? Tu n'as pas les yeux pour voir la façon dont-il te regarde ? Tu vois pas que tu fais battre son cœur mille fois en une seconde ? Mon grand frère t'aime, il est fou amoureux de toi. Alors faut saisir cette occasion, je suis derrière toi et tu auras mon soutien jusqu'au bout. 

— D'accord j'ai compris, es-tu sûre que ton grand frère n'a pas une petite amie ou une fiancée ? 

— Il n'a personne et si quelqu'un se présente devant toi pour te dire qu'elle est sa petite amie ou sa fiancée, dit à cette dernière tout simplement qu'elle est en rêve. Parce qu'il est désormais à toi. Abéni s'il te plaît, reste avec mon grand frère. Vous vous entendez très bien et ça me va. Depuis que je suis dans cette maison, tu es la première personne, c'est-à-dire la première des femmes que mon grand frère a amené dans cette maison qui nous a préparé à manger. Les autres sont les femmes des restaurants, pizza, chawarma etc.... Donc s'il te plaît ma belle sœur. 

— J'ai compris ma chérie et je serai aussi heureuse de faire partie de cette belle famille. 

— Waouh!!!  avec cette phrase tu es monté à 80%. Donc ça te reste juste 20% pour valider.

Tu n'as encore rien vu hein, notre mère est plus simple et gentille que nous. Tu feras sa connaissance dans peu de temps. 

— OK j'en serai ravie. 

— Maintenant nous allons partir, sinon mon frère va me tuer. Parce qu'il saura que c'est moi qui t'a gardé ici. 

— Allons-y alors. 

       Adetola était toujours devant la télé. Il avait fini de regarder le match et comme elles ne revenaient pas, il décida de s'allonger un peu. Il était sur le point lorsqu'il entendit la voix de sa sœur. 

— Quoi ? Je ne vais même pas voir ça. Monsieur, nous sommes déjà là. 

      Adetola se renferme de mine , il ne disait rien. Foumilayo vint s'asseoir auprès de lui et commença par l'amadouer. Mais il garda toujours sa mine. Foumilayo se leva et demanda à Abéni de venir parler à son homme. 

— Belle sœur, vient parler à ton chéri comme il veut pas m'écouter. 

       Abéni s'approcha de Adetola timidement. Elle ouvrit sa bouche et prononça avec douceur le nom de Adetola et on pouvait voir dans les yeux de Adetola des étoiles d'amour qui brillaient. Elle continua :

— Ifé mi ( Mon amour en Yoruba) excuse nous et lèves toi pour qu'on passe à table. 

      Foumilayo s'était éclaté de rire et demanda à Abéni :

— Demande lui, de nous faire un sourire.

— Mon chéri, je veux juste un sourire venant de toi. S'il te plaît. 

    Adetola avait perdu sa mine et il se leva. 

— Bon vous avez gagné. 

— Et le sourire ? Demanda Foumilayo. 

     Adetola était obligé de laisser la joie et le feu que Abéni avait allumé en lui avec ces belles paroles sortirent de la bouche de cette dernière. Il sourit et les deux dames commencèrent par l'applaudir.

— Vraiment on dirait que j'ai amené une seconde Foumilayo ou une seconde de ma mère dans la maison. 

       Les dames avaient commencé par rigoler et ils étaient passées à table. 

        Ils finirent de manger, Adetola vint s'asseoir dans le sofa et les deux dames entrèrent dans la cuisine. Elles finirent ce qu'elles faisaient et vinrent rejoindre Adetola. Adetola prit son téléphone pour appeler sa mère. Il avait lancé l'appel et quelques secondes après sa mère décrocha. 

— Bonsoir maman. 

— Bonsoir mon chéri, comment vas-tu et ta journée comment ça été ? 

— Très bien maman et la votre ? 

— Ça va mon garçon. Comment va ta soeur ? Je l'ai appelé à plusieurs reprises aujourd'hui et elle n'a pas décrochée. J'étais inquiète, mais je me suis dit que peut-être elle était occupée. 

— Maman elle va super bien, elle est à côté de moi. Que je te la passe ? 

— Non mon garçon, je vais l'appeler après. Toi parles moi de ta petite amie. Comment elle s'appelle? Elle est de quel origine et aussi est-elle belle et respectueuse ? Elle sait faire la cuisine ? 

— Maman vous aussi!!!!

— Oui tu dois chercher à savoir toutes ces choses. Ne te met pas avec une femme sans connaître rien sur cette dernière et après tu vas regretter. Je ne veux pas que tu me présente une femme et après tu me diras encore que c'est fini entre vous deux. J'espère bien que tu me comprends ? 

— Oui maman je vous comprends très bien. Ne vous inquiétez pas, pour cette fois-ci je ne vais pas vous décevoir. 

— D'accord mon garçon, passe une bonne nuit. Je vais appeler ta soeur pour causer un peu aussi avec elle. N'oublies pas de saluer ta petite amie pour moi et si possible demain envoies moi une photo d'elle. L'œil est le reflet de l'âme dit-on. 

— D'accord maman à demain. Passez une excellente nuit dans la protection divine. 

— Amen mon garçon et prenez bien soins de vous. 

      Adetola raccrocha l'appel et déjà le portable de Foumilayo commença par sonner. Elle prit et c'était leur mère. Elle demanda à Abéni de la suivre dans sa chambre. Elles partirent en laissant Adetola seul dans le salon. Une fois dans la chambre de Foumilayo, Foumilayo appela leur mère par appel vidéo.  Elle profita de l'occasion pour présenter Abéni à leur mère. Leur mère était vraiment contente de voir Abéni, elles avaient passé au moins une heure à communiquer. 

      Adetola est monté dans sa chambre. Il était allongé dans son lit et attendait Abéni. Il était là lorsque Abéni vint frapper à la porte et il lui demanda d'entrer. 

    Abéni vint auprès de lui et lui fit comprendre qu'elle veut bien passer la lui dans une autre chambre. Ce que Adetola n'avait pas compris. Il se redressa et prit la parole. 

— Tu veux passer la nuit dans une autre chambre. Pourquoi ? 

— Rien Adetola je ne me sentirai pas à l'aise si  je me trouve encore dans le même lit que toi en sachant que je suis une prostituée que tu as juste l'intention de changer. Je ne connais même pas la raison pour laquelle tu me donnes tout cet amour. Ta soeur m'aime beaucoup et moi aussi je l'aime. J'ai jamais vu votre mère, mais déjà que je l'ai vue à travers l'appel vidéo, j'ai l'impression qu'elle aussi me considère déjà. Alors que je suis juste une prostituée que son fils a rencontré. Adé ( diminutif de Adetola) je veux qu'on arrête cette relation insignifiante. Je ne veux pas aller loin dans cette aventure dans laquelle je ne connais ni le début ni la fin. 

      Adetola demanda à Abéni de s'asseoir, cette dernière s'assit dans le lit à côté de lui et  Adetola prit la parole.

— Abéni, tu as vraiment raison de penser ainsi. Mais sans te mentir, je ne sais même pas ce qui m'a pris le jour que j'étais descendu de la voiture pour venir vers toi. Mais je sais aussi que toute chose a une première fois et aussi qu'il n'y a pas de hasard. Je ne sais même pas par quoi commencer. Mais pour dire vrai, ce que je ressens pour toi, j'ai jamais ressenti ça à une femme dans ma vie. Il faut juste que je poste mes yeux sur toi et tout devient rose autour de moi. Bon je veux que tu saches quelque chose. Si vraiment je t'ai vu comme une prostituée ou si je te vois comme une prostituée, tu ne seras pas dans cette maison avec moi. Parce que c'est pas mon genre. Mais pour moi, t'es une femme, une femme qui peut être l'étoile qui peut éclairer la maison de son homme. 

— Mais Adetola te souviens tu de l'endroit où tu m'as trouvé hier ? 

— Tu parles de quel endroit ? Abéni je veux de toi dans ma vie. Donc s'il te plaît...

      Abéni était perdue lorsque Adetola avait prononcé cette phrase. Elle se croyait dans un rêve. 

— Adetola tu viens de dire quoi ? 

— Abéni je veux que tu sois la lune qui éclaira mes nuits et le soleil qui éclaira mes jours. 

     Les larmes commencèrent par jaillir des yeux d'Abéni. Elle ne savait plus quoi dire. Adetola prit sa main dans les siennes. Ils commençaient par s'approcher l'un de l'autre. Adetola approcha ses lèvres des lèvres de Abéni et l'embrassa. Abéni répondait aux  baisers de Adetola et tout à coup elle l'arrêta, 

— Adé j'irai prendre une douche. 

— D'accord !!!

      Abéni était parti prendre sa douche. Elle finit et vint s'allonger auprès de Adetola. 

— Je peux toucher tes cheveux ? Demanda Adetola.

— Oui Adé 

      Adetola mit sa main dans les cheveux de Abéni et commença à nouveau par l'embrasser.  Ils se caressent avec douceur et tout à coup Abéni s'arrête à nouveau.

— Mon amour, qu'est-ce qui ne va pas? Demanda Adetola.

— Non rien, c'est vrai que j'ai commencé cet travail de prostitution ça n'a pas encore fait une semaine. Mais je ne sais pas si j'ai attrapé une infection ou pas. Donc je veux que tu te protèges avant de me pénétrer. 

- Non Abéni je ne ferai pas ça. Laisses toi aller ma reine. 

Abéni s'allongea à nouveau dans le lit..

Le lendemain matin..

Abéni s'était réveillé dans les bras de Adetola. Elle regarda Adetalo qui avait encore les yeux fermés comme un bébé et sourit. Elle se leva tout doucement, elle entra dans la toilette et décida de prendre une douche. 

        Adetola se réveilla et constata que Abéni n'était plus à côté de lui. Il regarda sur la table de nuit et vit que le portable de cette dernière était là. Il s'allongea dans le lit et prit son portable. Il composa le numéro de Femi, sa secrétaire et cette dernière décrocha l'appel: 

— Allô !!! Bonjour monsieur, comment allez vous ce matin ? 

— Bonjour Femi, je vais bien et toi ? 

— Je vais bien aussi monsieur et votre famille ? 

— Je rends grâce à Dieu Femi, j'espère de même de votre côté ? 

— Oui monsieur ça va.

— D'accord content de le savoir. Je veux te dire que je ne viendrai pas au boulot aujourd'hui. Donc je veux bien que tu annules mes rendez-vous d'aujourd'hui. 

— D'accord monsieur, j'espère qu'il n'y a rien de grave ? 

— Non rien du tout, je veux juste me reposer aujourd'hui.

— Si c'est ça, monsieur, vous en avez besoin. Bon repos à vous alors. 

— Merci beaucoup. Bonne journée à vous. 

— Merci beaucoup à vous monsieur. 

      Adetola déposa le portable, il voulait se lever lorsque Abéni sortit de la douche avec un sourire aux lèvres. Elle commença par rigoler lorsqu'elle posa les yeux sur Adetola, ce que Adetola ne comprenait pas. Il la salua, la dépassa pour entrer dans la douche afin de se mettre à l'aise. Lorsqu'il revint de la douche, Abéni était déjà habillé et maniait son portable. Adetola vint s'asseoir à côté d'elle sur le lit et décida de lui demander ce qui n'allait pas. 

— Abéni pourquoi as-tu commencé par rigoler lorsque tu as posé tes yeux sur moi. Qu'y a-t-il ? J'ai fait quelque chose ou bien c'est parce que j'ai été nulle au lit hier nuit? 

     Abéni se retourna, fit face à Adetalo et commença à nouveau à rigoler. Adetola voyait qu'elle se moquait de lui. Il décide alors de lui fausser compagnie. Il voulait se lever lorsque Abéni lui retint par la main. 

— Mon chéri, pourquoi tu te fâches comme ça ? Tu es un homme vraiment merveilleux,mais tu te fâches très vite pourquoi ? Tu veux partir et me laisser ? Parce que tu penses que je me moque de toi ? Bon assieds toi, sais-tu pourquoi je ris? 

— Non et je compte bien le savoir. 

— Je me souviens de la première fois que j'ai passé la nuit avec toi, c'est-à-dire hier. Tu as refusé de me toucher et tu ne veux pas me faire l'amour. 

— C'est pour ça que tu ris? Parce que je l'ai fait ? 

— Non je ris à cause de ce que j'ai pensé de toi cette nuit-là. 

— À bon? Qu'as-tu pensé de moi alors ? 

— Je pensais que tu était Impuissant c'est pour ça que tu as refusé de me toucher ou tu as refusé de me toucher parce que tu n'étais pas un vrai homme. Mais je me suis trompé sur toi, tu viens de dire que tu es nulle au lit. C'est faux, parce que j'ai aimé la façon tu m'a fait planer. Mon amour tu es le meilleur et ça me suffit, je ne sais plus ce que j'irai chercher ailleurs. 

— Tu es sérieuse là ? 

— Oui Adé, je ne comprends même plus ce qui m'arrive. On dirait que tu es venu m'enlever de l'obscurité dans laquelle je me plongeais. Juste deux jours et c'est comme si je te connaissais depuis longtemps. Mon amour je ne sais pas si tu peux me croire, mais je suis amoureuse de toi. Je veux rester éternellement sous cette lumière que tu as placé dans le ciel de mon monde mon chéri. Mais j'ai peur, j'ai aussi peur, vraiment peur.

 — Peur de quoi ma reine? demanda à Adetola. 

— J'ai peur que ta mère et  ta soeur découvrent un jour, ce que j'étais avant que tu m'as rencontré. Adetola sans te mentir je veux bien être avec toi, mais je me demande encore si vraiment je suis la femme idéale pour toi. 

— Et pourquoi tu te demandes ça ? Est-ce que moi j'ai dit que t'es pas une femme idéale ? 

— Non et tu n'as rien fait depuis qui montre quelque chose du genre. Mais j'ai peur que les hommes avec qui j'ai eue à faire l'amour à cause de l'argent, soient tes amis, l'un de tes proches, l'un de tes Parentés ou même ton frère, cousin, ou oncle. Si ces derniers me croisent en compagnie de toi, comment je vais les regarder ? Oh mon Dieu pourquoi je me suis mise dans cette chose ? J'avais bien mon travail et je travaillais bien, c'est...

— S'il te plaît Abéni, je ne veux pas que tu me racontes ton passé. Nous sommes au présent et la seule chose que je te demande est de rester à mes côtés pour que nous allons construire notre futur ensemble. C'est vrai qu'on dit souvent que le passé rattrape le futur. Mais on sera à deux pour y surmonter, personne n'est parfait et sans tâche dans cette vie. Moi que tu vois aujourd'hui à tant que DG d'une grande entreprise, je volais des ignames dans les champs d'autrui tout juste pour que ma mère et ma soeur ne meurent pas de faim. Après la mort de notre père ça n'a pas été facile pour nous. Et c'est pas ça seul, c'est tout juste  pour te dire que personne n'est parfait dans cette vie. Donc arrête de te faire des idées ou des pensées qui ne pourront rien faire pour nous séparer. Je t'aime et c'est le nécessaire, concernant ma mère et ma soeur, qui va les raconter ça ? Moi ou qui ? 

— Adetola tu sais très bien que...

— Que quoi ? Arrête s'il te plaît. Bon j'irai prendre une douche. Tu veux rentrer maintenant? 

— Oui parce que tout le monde quittera la maison maintenant et je serai toute seule ici dans cette grande maison.

— Je ne pars pas au boulot aujourd'hui. 

— Pourquoi ? Y a-t-il un problème ? Ou bien tu te sens pas bien? 

— Non non j'ai juste décidé ainsi. Je veux qu'on fasse une petite promenade en voiture. Je veux aussi que tu te fasses un peu plus belle que ça, qu'on sent que tu es maintenant avec moi et que tu es à moi. 

— Même si je reste telle que je suis, ils comprendront que je suis à toi et tu es à moi toute seule. 

— C'est vrai, mais j'insiste. Dis moi tu as loué ou bien tu vis en famille ? 

— J'ai loué une chambre avec une amie. Elle s'appelle Anita. 

— OK je vois, mais elle doit commencer par s'habituer à rester seule. 

— Pourquoi dis-tu ça mon chéri ? Tu veux déjà me garder ici avec toi ? 

— Tu as tout compris. Tu as une nouvelle résidence maintenant. Si elle veut elle peut venir rester ici avec toi. Mais je ne veux pas de problème. 

— D'accord j'ai compris, mais je compte même pas lui demander ça. Elle viendra me rendre visite si elle veut c'est mieux. 

— OK c'est bonne comme idée. Quand est-ce que nous irons voir tes parents? 

— Adetola j'ai plus de parent dans ce monde. 

— Quoi ? 

— Oui j'ai jamais connue mon père et ma mère est morte lors d'un accident lorsque j'ai mes 18ans. 

— Oh mon Dieu, je suis désolé ma princesse. Ne pleut pas s'il te plaît, viens dans mes bras. Arrête de pleurer mon bébé.

     Adetola avait commencé par consoler Abéni qui coulait déjà des larmes.

À suivre...

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

Commentaires (2)
goodnovel comment avatar
Maree❤🌍✔
oui c'est très intéressant
goodnovel comment avatar
Roger Amathieu
pas mal assez intéressant
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