Share

AMOUR INDESTRUCTIBLE-PARTIE 02-RAM

Ma mère n'était pas du tout contente de ce que mon père faisait, car ce dernier ne disait rien, mais en le regardant il était vraiment en colère. Ma mère s'était approchée de lui. 

—Ma Mère : Papa Richy, pourquoi tu ne dis rien depuis ton arrivée dans la maison avec ton fils dans cet état ? Richy t'a créé des problèmes ? 

Mon père regarda ma mère et décida de lui parler. Comme cette dernière ne voulait pas le laisser respirer sans savoir ce qui s'était réellement passé. 

—Mon Père : Maman Richy, il n'y a rien de grave. Richy n'a rien fait de grave, au contraire il a risqué sa vie pour sauver celle d'une autre personne. Donc c'est déjà bon, ce que Dieu veut pour chacun de nous. 

—Ma Mère : Il a risqué sa vie tu dis ? Et si ce qu'il a fait est bon, pourquoi es- tu es en colère ? 

—Mon Père : C'est juste que le comportement de certaines personnes me met hors de moi. Mais ne t'inquiète pas Dieu est grand. 

—Ma Mère : Qui Richy a sauvé ? 

—Mon Père : Princesse Juliette. Répondit mon père. 

—Ma Mère de Richy : Qui? La fille du roi Scorpion ? 

—Mon Père : Oui c'est bien elle.

—Ma Mère : Oh je vois maintenant pourquoi tu es en colère. Ces derniers ne sont pas reconnaissant envers Richy c'est ça ? 

—Mon Père : Femme oublions tout ça, j'ai faim donne moi à manger. 

—Ma Mère : D'accord mon mari je viens.

Ma mère était partie servir le repas et ils étaient passés à table. 

Au Palais Du Royaume De La Richesse...

La princesse Juliette n'était pas du tout à l'aise, elle se sentait vraiment gêner dans sa peau. 

—P-Juliette : J'ai vraiment envie de revoir cet homme. Il est blessé à cause de moi, je ne sais même pas comment il se porte. Mais dans tous les cas j'irai le voir chez lui demain, il m'a sauvé des mains de ces brigands et je dois être reconnaissante envers lui. Il est l'homme que mon coeur réclame depuis mon retour dans ce palais. Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'il est l'homme de mes rêves, sinon j'ai jamais ressenti ce que je ressens maintenant auparavant.

Le lendemain...

Je me suis levé très tôt le matin à cause de la visite de maman. Elle était venue me réveiller pour me donner des repas qu'elle avait déjà préparés juste à cause de moi et les médicaments pour mon pied. Oh une mère, le précieux cadeau que notre Dieu nous a donné. Je prenais le repas et elle était assise à côté de moi. Elle faisait que me regarder et je la regardais aussi, parce que je savais qu'elle voulait dire quelque chose. Tout à coup elle avait prise la parole. 

—Ma Mère : Mon garçon, comment te sens-tu ? Et ton pied?

—Moi : Maman je vais bien ,je sais que tu t'inquiètes beaucoup pour moi. Mais sachez que je vais bien et rien ne m'arrivera.

—Ma mère : Mon fils, je sais que rien ne t'arrivera. Mais n'oublie pas que tu es le seul garçon que j'ai. Ta soeur et toi sont ma raison de vivre, alors je dois m'inquiéter. Tu ne peux pas savoir ce que j'ai enduré lorsque tu es parti en ville pour les études. Maintenant tu reviens et c'est ce qui a commencé.

—Moi : Maman s'il te plaît, c'est déjà bon. J'aime pas trop te voir comme ça. Ce qui m'est arrivé, est juste une erreur. Je guéris déjà et  surtout avec les traitements de papa je retrouverai rapidement ma santé. Alors pas d'inquiétude. 

—Ma mère : D'accord mon garçon, je te fausse compagnie. J'avais même oublié, que j'avais mis de l'eau sur le feu. Finis ton repas et n'oublie pas de prendre le médicaments, et après tu prendras une douche.

—Moi : D'accord ma maman chérie.

Dans l'après-midi...

J'étais sous le manguier qui est dans ma maison, allongé sur la natte et en manipulant mon portable lorsque je vis deux gardes royal qui étaient entrés dans ma maison. Je ne comprenais pas ce qui se passait et je voulais me lever lorsque je vis la princesse qui fit son apparition. Là, j'étais dans l'obligation de me lever, parce que c'est la princesse d'un grand royaume avant tout. Je voulais me lever lorsqu'elle  me demanda de ne pas me gêner.  On dirait qu'elle avait ressenti la douleur que je sentais. 

J'avais appelé ma sœur qui était à l'intérieur et lui demander d'apporter une chaise à la princesse. J'avais pas terminé ma phrase avant que la princesse avait prise place à côté de moi sur la natte. Je ne comprenais plus rien....Je n'arrivais pas à comprendre ce que la princesse voulait. 

Elle se comportait comme l'une de leurs servantes, ce qui faisait d'elle une femme différente de ce qu'on pouvait penser d'elle à cause des lois et comportements de ses parents. Elle était assise à côté de moi, j'ignorais ce que j'allais lui dire. Les deux gardes qui étaient avec elle la regardaient étrangement. On dirait qu'ils ne comprenaient pas aussi ce que faisait la princesse. Comme je ne connais pas la raison de la présence de la princesse dans ma maison, et aussi elle ne faisait que me regarder et ne disait rien,  j'avais décidé de prendre la parole. 

—Moi : Bonsoir ma princesse, que me vaut l'honneur de votre visite ? 

—P-Juliette : Richy, ma présence ici vous dérange ? 

—Moi : Pas du tout ma princesse, c'est juste que je suis un peu surpris de vous voir ici. Alors que votre père...

—P-Juliette : Ne tolère pas que je quitte le palais et aussi que je vienne chez les paysans qui travaillent dans ses champs. C'est ce que vous voulez dire ou bien? 

—Moi : Excusez-moi sa majesté, j'avais pas l'intention de vous verser. Je vous demande de m'excuser s'il vous plaît.

—Juliette : C'est pas grave, je peux vous poser une question ? 

—Moi : Oui-Oui. 

—P-Juliette : Pensez-vous que je viendrai pas ici vous voir, alors que vous souffrez à cause de moi? C'est à cause de moi que vous êtes sur cette natte. 

—Moi : Ma princesse c'est rien, c'est notre devoir de protéger la princesse de notre royaume, ne vous inquiétez pas, concernant mon pied ça va déjà.

—P-Juliette : D'accord votre devoir est de protéger la princesse du royaume. Je sais très bien que vous ne savez pas que j'étais une princesse avant de me venir en aide. Je suis aussi venu aussi vous voir pas à tant qu'une princesse mais à tant qu'une simple fille du royaume. Alors s'il vous plaît, arrêtez avec ce que vous dites. 

—Moi : Ma princesse, j'aime pas trop qu'on me vouvoie, surtout vous la princesse du royaume. 

—P-Juliette : Dans ce cas tu me tutoies aussi, sinon je vais toujours te vouvoyer. 

—Moi : Mais....

—P-Juliette : Mais rien, bon tu peux me parler un peu de toi?

Je ne savais pas quoi répondre à la princesse, parce que malgré tout je ne comprenais pas l'intention de la princesse.

Je voulais prendre la parole, lorsque ma mère entra dans la maison. Elle était surprise de voir les gardes debout ainsi que la princesse qui était assise à côté de moi. Elle avait salué la princesse et la princesse aussi l'avait salué. 

Ma mère me regardait d'une manière que j'avais compris qu'elle n'avait pas approuvé le fait que j'étais avec la princesse. Elle entra à l'intérieur et je commençais à causer avec la princesse. Nous étions là lorsque les gardes du roi ont débarqué dans ma maison. La Princesse s'était levée. 

—P-Juliette : Qu'est-ce qui ne va pas avec vous ? Vous faites quoi ici ? 

—️ Garde : Ma princesse, c'est sa majesté qui nous a envoyé ici. 

—P-Juliette : Mon père ???

—️Garde : Oui ma princesse.

—P-Juliette : OK et qu'est-ce qu'il a dit ? Tout d'abord, qui lui a dit quoi je suis ici ? 

—Garde : Ma princesse, ça je ne saurai le dire. Il nous a juste dit, de vous dire qu'il a besoin de vous. 

—P-Juliette : D'accord, vous pouvez me devancer.

—️Garde : Ma princesse, je suis désolé mais...

—P-Juliette : Mais quoi? 

Je voyais que la princesse ne voulait pas suivre les gardes et comme c'était chez moi elle est, je ne devais pas accepter cela. Alors j'avais décidé de la convaincre pour qu'elle puisse suivre les gardes.

—Moi : Princesse, s'il vous plaît. Suivez les gardes, le roi aura certainement besoin de vous. Alors s'il vous plaît. 

—P-Juliette : Ne t'inquiète pas Richy.

—Moi : S'il vous plaît ma princesse. 

—P-Juliette : D'accord j'ai compris, je ne veux pas que tu te déranges encore pour moi, Car tu es souffrant. 

La princesse avait accepté de suivre les gardes, Je voulais me lever pour la raccompagner au portail lorsqu'elle s'opposa. Elle était partie avec les gardes après avoir salué ma mère et ma sœur. 

La princesse était partie et ma mère s'approcha de moi.

—Ma Mère : Richy mon garçon, c'est quoi ce qui vient de se passer ? Depuis quand es- tu devenu ami de la princesse? 

—Moi : Maman c'est...

La princesse était enfin au palais, le roi était vraiment furieux, Il faisait des vas et viens lorsqu'il vit la princesse entra dans le palais. Il n'avait pas attendu que la princesse vienne vers lui avant de commencer à crier sur elle.

—Roi Scorpion : (En colère) Juliette, qu'est-ce qui ne va pas avec toi? 

—P-Juliette : Papa, je ne vous comprends pas. 

—Roi : Vraiment? Alors tu ne comprends rien à rien ? Tu viens d'où ? 

—P-Juliette : Bon j'étais parti voir Richy.

—Roi : Qui? 

—P-Juliette : L'homme qui m'a sauvé des brigands ou bien c'est un problème ?

—Roi : Je vois que tu perds ton sens, mais ne t'inquiète pas. Maintenant je veux que tu disparaisse de ma vue. Combien de fois je vais te dire, que ton monde est différent de celui de ces hommes. Ou bien tu veux amener de la malédiction dans mon palais ? 

La princesse n'avait rien dit et elle avait pris la direction de sa chambre.

Ma mère n'avait pas apprécié le fait que la princesse était venue me rendre visite. Elle n'était pas du tout contente mais ce qu'elle ne voulait pas comprendre est que je n'étais pour rien.

—Moi : Maman, j'ignorais qu'elle viendra me voir et aussi elle a juste dit qu'elle est venue me voir, comme je l'avais secouru. Donc il n'y a pas de problème, rien de grave maman. 

—Ma mère : Mon fils pour toi c'est rien mais pour moi ça l'est. Le roi Scorpion, est vraiment méchant que tu ne puisses pas comprendre. Qui a envoyé les gardes? C'est pas le roi? 

—Moi : Oui c'est bien le roi.

—Ma Mère : Tu vois bien ce que je te fais comprendre mon garçon ? Je ne veux pas de problème dans notre famille. Nous ne sommes pas de taille pour avoir de problème avec le roi. Alors s'il te plaît, sache prendre tes distances, s'il te plaît mon garçon. C'est vrai que la princesse est quelqu'un de bon cœur et aussi différente de ses parents. Mais tu sais très bien ce que je dis, mon garçon.

—Moi : Maman,c'est bon. Je ne sais pas pourquoi tu parles ainsi alors que tu sais très bien que j'ai rien comme relation avec la princesse. Elle est juste venue me remercier et rien de plus. Ne t'inquiète pas je ne serai jamais la cause d'un problème dans cette maison et aussi je ne peux pas repousser la princesse si cette dernière s'approche de moi. Seul Dieu a le dernier mot dans cette vie et c'est seulement sa volonté qui passe. Bon maman je vous fausse compagnie. 

—Ma mère : Mon garçon, pourquoi tu te fâches ? Ou bien penses-tu que je dis quelque chose de mauvaise? 

—Moi : Maman j'ai jamais dit ça, mais ce qui m'énerve est la discrimination que ces gens exercent. Ils oublient que  nous sommes dans un monde où tout est éphémère. Seul l'amour, le vrai amour, l'amour du prochain qui dure jusqu'à l'éternité. Maman j'irai me reposer, t'inquiète pas et je me suis pas fâché contre toi. 

—Ma mère : D'accord mon garçon, dit moi et ton pied? Ça va? 

—Moi : Maman, je pense bien que les douleurs ont diminué grâce aux médocs que vous m'avez donnés. 

—Ma mère : D'accord mon garçon, bon vas te reposer comme tu as dit. J'ai acheté quelque chose pour toi, ta sœur t'amènera ça. 

—Moi : D'accord maman.

La princesse était allongée dans son lit lorsque Shéka  l'une de ses servantes était venue la voir. Shéka est la servante qui est comme une soeur pour la princesse. Elle était toujours au courant de tout ce que la princesse faisait et aussi fut une bonne confidente pour la princesse Juliette.

—Shéka : Ma princesse, vous m'avez appelé..

—P-Juliette : Oui Shéka ma soeur tu es occupée? 

—Shéka : Non ma princesse, j'ai déjà fini mon travail. Donc je suis à vous ma princesse. 

—P-Juliette : D'accord ma chérie, je voulais te poser une question mais j'oublie à chaque fois. Je serai contente d'entendre ta réponse maintenant, je dirais même tes réponses parce que c'est plus qu'une seule question.

—Shéka : Je vous écoute ma princesse...

—P-Juliette : Shéka, soit franche avec moi et répond moi comme il se doit. Selon toi c'est bon les comportements que mes parents affichent tout temps ? Tous les hommes n'ont pas la même valeur selon toi ? Je me pose la question et vraiment je ne comprends plus rien. Même ma mère qui a quitté une autre famille a le même comportement et la même vision qu'eux tous. Mes frères aussi sont aveuglés par ces choses,vraiment ça me dépasse. Dit moi, j'ai fait une mauvaise chose en rendant visite à Richy ? Après tout c'est lui qui m'a sauvé de ces individus, sinon j'aurais déjà perdu ma virginité. 

—Shéka : Ma princesse, vous savez très bien que j'ai aucun droit de dire quelque chose contre le roi. Alors pour ne pas vous manquer de respect et aussi au roi, je préfère donner ma langue au chat concernant certaines de vos questions. Bon pour commencer, vous n'avez rien fait de mal en rendant visite à votre sauveur. Je parle bien de Richy, parce que vous avez l'amour du prochain et c'est ce qui est vraiment précieux dans ce bas monde. Mais concernant les comportements ou les décisions de vos parents, j'ai pas de réponse à ça, parce qu'ils ont leurs raisons. 

—P-Juliette : Mais Shéka, je t'avais dit d'être franche et de me répondre comme il se doit. Je me moque du reste, réponds-moi s'il te plaît ou bien tu veux que je tombe malade ? 

—Shéka : Non non, mais ma princesse vous même vous savez que les murs ont des oreilles et aussi le roi, est vraiment...

—P-Juliette : Vraiment quoi ? Termine ta phrase Shéka.

—Shéka : Non ma princesse c'est bon, excusez moi. 

—P-Juliette : Tu veux déjà prendre congé de moi? Tu n'as pas à t'excuser parce que je sais ce que tu voulais dire à la fin de ta phrase. Mon père est méchant c'est ça non? Et orgueilleux, cette chanson j'entends ça dans la bouche de toutes les servantes et gardes de ce palais. Et je voulais juste savoir, ce toi aussi tu en penses de mon père et c'est déjà justifé dans tes paroles. Je me demande pourquoi Dieu a fait que j'ai trouvé vie dans cette famille.

—Shéka : Ma princesse je suis désolée. 

—P-Juliette : Ne t'inquiète pas, tu sais ce qui est mon souci maintenant ? 

—Shéka : Non ma princesse.

—P-Juliette : Tu veux que je te dise ça ? 

—Shéka : Je suis même impatiente, puisque ce souci vous amène à sourire.

—P-Juliette : Okey!!!!!! C'est Richy

—Shéka : Quoi ? Votre sauveur ? 

—P-Juliette: Oui mon sauveur, mon Richy. 

—Shéka : Oh ma princesse, je vois l'amour qui est en l'air et surtout autour de vous!!!! Oh l'amour !!!

—P-Juliette :  Je vois que tu te moques de moi!!!

—Shéka : Mais non ma princesse. 

Le roi était vraiment sous les nerfs, son fils aîné Kevin était venu le voir sur la terrasse de sa chambre. 

—Kevin : Père, y a-t-il un problème ? 

—Roi : Mon garçon c'est ta soeur.

—Kevin : Juliette ? 

—Roi : Bien sûr...

Le roi raconta tout ce qui se passait à son fil et ce dernier décida en même temps de se rendre chez moi. Il fausse compagnie au roi, monte dans la voiture avec ses gardes et le chauffeur démarre la voiture. 

La princesse causait toujours avec Shéka lorsque sa mère la reine était venue frapper à sa porte. Elle demanda à Shéka d'aller ouvrir la porte à sa mère, ce que cette dernière fit.

La mère de la princesse entra dans la chambre, elle regardait la servante d'une manière que la servante aussi avait comprise qu'elle voulait rester seule avec sa fille. Shéka décida alors de les fausser compagnie et sortit de la chambre de la princesse. La reine prit siège en faisant face à la princesse. 

—P-Juliette : Maman qu'est-ce qui ne va pas? Y a-t-il un problème ? 

—La reine : Donc tu as l'audace de me poser cette question ? Pour toi il n'y a pas un problème ou bien? Ma princesse, qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Pourquoi veux- tu amener des problèmes au sein de ce palais?

—P-Juliette : Maman, ma reine, je ne comprends rien de ce que vous dites, S'il vous plaît, je suis même fatigué et je veux bien me reposer un peu. 

—La reine : Tu veux te reposer ? 

—P-Juliette : Oui ou bien J'ai plus le droit de me reposer ? 

—La reine : Tu as bien le droit ne t'inquiète pas. Mais sache que ce que tu fais, n'est pas bon et ça t'amènera nul part. Si tu ne sais pas faire c'est la colère des Dieux qui s'abattra sur toi. Alors que c'est pas ce que je souhaite pour toi ma fille, écoute ce que ton père te dit, s'il te plaît. Tu sais très bien que tu es la seule fille que j'ai et aussi la seule princesse de ce royaume. Juliette, je t'en supplie, je veux ton bonheur, ta joie et non ce que tu veux amener ton père à te faire. 

—P-Juliette : Maman, mais je ne vous comprends pas. Surtout toi, on dirait pas que tu es une femme. Si quelqu'un peut exercer la discrimination c'est bien papa et non toi. Si j'ai une bonne mémoire t'es pas de ce royaume. Ou bien dans le royaume de grand-père c'est ce que vous faites aussi? Tu viens de dire que tu veux mon bonheur, ma joie. Alors que tu n'acceptes pas ce qui me donne la joie au cœur. C'est vrai je suis la seule fille de ce royaume et je sais très bien que c'est le sang de mon père qui coule dans mes veines. Mais je me comporterai jamais comme les membres de cette famille. Dieu a créé l'homme en son image et il n'est écrit nulle part que les bougeoirs ne doivent pas être mélangés aux prolétaires. Ce qui se passe dans ce royaume depuis mon enfance jusqu'à maintenant me dépasse. 

—La reine : Ma fille, c'est quoi tout ce que tu racontes ? Tout ça à cause de cet imbécile ? Dans tous les cas, tu sais très bien que tu ne pourras jamais te marier avec un membre de ces gens? C'est déjà trop loin, tu ne pourras jamais avoir une relation quelconque avec ce garçon Richy. 

—P-Juliette : Et pourquoi ? Parce qu'il n'est pas du même monde que moi? Car c'est ce que vous chantez chaque jour.

—La reine : C'est bien ça, il n'est pas de ton monde ma fille. 

—P-Juliette : Vous vous trompez vraiment papa et toi. Parce que je ne suis plus une gamine pour que vous me direz ce que je dois faire. Tout dépend de moi, si je veux avoir une relation avec Richy ou pas. Mais avec ce que vous dites, sachez en même temps que je ferai tout pour être avec cet homme si vous voulez ou pas. Et je verrai ce qui se passera, je suis prête à endurer les conséquences. C'est quoi ces désarrois au juste? 

—La reine : Ma princesse, tu es sûre de ce que tu dis j'espère ? 

—P-Juliette : Je suis vraiment sérieuse mère. Maintenant s'il vous plaît ma reine, je veux me reposer. 

—La reine : Reposes toi et réfléchis bien. Bonne soirée. 

—P-Juliette : Merci beaucoup ma reine et à vous aussi.

La reine quitta la chambre de la princesse toute furieuse. 

J'étais dehors avec mes parents, mon père avait déjà soigné mes plaies et je discutais avec lui. Je ne lui avais rien dit concernant la visite de la princesse parce que je pensais que ma mère l'avait déjà dit et aussi j'avais plus mes idées sur ces choses. Ma mère cuisinait en compagnie de ma sœur juste à côté de là où mon père et moi étions. Tout à coup quelqu'un frappa à notre portail, mon père s'était levé pour aller voir de qui il s'agissait parce qu'il avait l'habitude de fermer notre portail s'il sonnait 19h. À la grande surprise de mon père c'était les gardes du royaume de la Richesse et  le prince aussi était sorti de la voiture.

—Mon père : Bonsoir mon Prince, que me vaut l'honneur de votre présence ici? 

—Prince Kevin : Abayomi comment vas-tu ? Et ta famille ? 

—Mon père : Je remercie Dieu, que puis-je pour vous mon prince?

—Prince Kevin : Je suis ici pour voir ton fils. 

—Mon père : Mon garçon ? Richy ? Si c'est à cause de son pied ne vous inquiétez pas ça va déjà.

—Prince Kevin : Abayomi, je ne suis pas ici pour voir son état de santé ou je ne sais quoi. Mais je suis là pour le mettre en garde, alors je veux bien qu'il sort me voir. 

—Mon père : Mon prince, je ne comprends rien, bon c'est pas grave, entrons à l'intérieur. 

—Prince Kevin : Abayomi je ne suis pas ici pour ça, fait moi sortir ton stupide garçon. Ou bien que j'envoie les gardes à l'intérieur ? 

—Mon père : Non c'est bon je viens. 

Je m'étais déjà levé comme mon père durait au portail, mon père vint me voir et  il avait l'air étrange.

—Mon père : Mon garçon, tu as fait quelque chose au prince Kevin ? 

—Moi : Non papa pourquoi cette question ? 

—Mon père : Quelque chose s'est passé aujourd'hui pendant mon absence ? 

Avec cette question, j'avais ma bouche bouclée, parce que je voyais en même temps ce qui m'attendait. Mais j'avais plus le choix...

—Moi : Oui papa, la princesse était venue ici dans l'après-midi. 

—Mon père : Et pourquoi tu m'as rien dit? 

—Moi : Papa, je trouve rien de grave à ça. Aussi la princesse était venue voir comment je vais et rien de plus. 

—Mon père : D'accord, bon accompagne moi au portail le prince Kevin veut te voir. Mais une chose, même s'il te dit quelque chose de mauvaise ou s'il t'insulte, s'il te plaît mon grand garde juste ton calme. 

—Moi : D'accord père. 

—Mon père :  Bien mon garçon.

Mon père m'avait pris par la main et nous voulions partir lorsque ma mère s'était levé et mon père lui avait demandé de s'asseoir. Nous étions enfin au portail, j'avais salué le prince en me prosternant malgré que je sentais des douleurs atroces. Le prince n'avait pas répondu à ma salutation avant de commencer à m'adresser la parole.

—Prince Kevin : Donc c'est toi Richy ? 

—Moi : Oui mon prince.

—Prince Kevin : D'accord c'est bien ça, tu es un peu différent des paysans de ce royaume. Mais connais tu la raison de ma présence ici ? 

—Moi : Non mon prince, je donne ma langue au chat. 

—Prince Kevin : D'accord, je veux juste te dire, de ne plus t'approcher de la princesse, je parle bien de ma soeur unique. D'après ce que j'ai entendu tu entreprends de relation avec elle, ce que je ne veux pas pour toi, Parce que ça peut te causer de grave ennuis. La princesse et toi vous n'êtes pas de même monde donc j'espère que tu me comprends? 

—Moi : Oui mon prince, mais j'ai rien avec la princesse et j'ignore même ce que vous dites. 

—Prince Kevin : Ferme ta bouche, je t'ai pas posé une question. 

—Moi : Excusez-moi mon prince.

—Prince Kevin : Si je viens te parler comme ça c'est à cause de ton père sinon tu n'auras pas cette chance. J'espère bien que tu m'as compris ? Si je viens encore ici à cause de cette affaire, tu auras chaud ainsi que toute ta famille. 

Sur ces mots, le prince m'avait faussé compagnie et monta dans sa voiture. Ils étaient partis et mon père et moi entrâmes à l'intérieur. 

Le prince Kevin était enfin au palais, il décida d'aller voir la princesse Juliette. Une fois dans la chambre de la princesse, il vit la princesse qui était allongée dans son lit et manipulait son portable.

—P• Kevin : Bonsoir Juliette comment vas-tu ? 

—P• Juliette : Je vais bien grand frère. Y a-t-il un problème ? 

—P• Kevin : Pourquoi tu me poses cette question ? Tu as fais quelque chose toi? 

—P•Juliette : Non rien du tout, tu sais très bien la raison pour laquelle je t'avais posé cette question. Tu ne viens jamais me voir s'il n'y a pas un problème ou si nos parents ne te disent quelque chose me concernant. Alors tu me comprends bien j'espère ? 

—P• Kevin : À bon? Donc tu connais déjà la raison de ma présence ici? 

—P• Juliette : Je t'écoute prince Kevin.

—P• Kevin : Juliette qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Est-ce vrai ce que j'entends concernant le fils du paysan Abayomi et toi?

—P•Juliette : Tu entends déjà quoi déjà? Sinon je ne te comprends pas . 

—P•Kevin : C'est vrai tu peux jamais me comprendre parce que tu deviens folle, Et ça se voit déjà dans tes comportements et ce qui sort de ta bouche. Mais pour ton information, je viens de la maison du paysan Abayomi et j'ai déjà interdit à son fils Richy de ne plus te voir. Si je suis ici c'est pour que tu évites ce garçon, il n'est pas de même monde que nous, Et le sang royal ne coule pas dans ses veines. Alors faut stopper tes bêtises, à cause de toi père n'est pas à l'aise. 

—P• Juliette : Grand frère, je peux te poser une question ? 

—P• Kevin : Je t'écoute.

—P• Juliette : Les filles avec lesquelles tu sors en ville sont-elles des princesses ou des riches ou bien le sang royal coule dans leurs veines ? Alors s'il te plaît, ne me dérange pas, du tout car tu n'es pas le mieux placé pour me dire quelque chose. Si je comprends bien, t'es parti chez Richy pour l'interdire quoi ? Tu te trompes vraiment, parce que demain je serai dans leur maison et rien, je dis bien rien ne m'empêchera. Vous vous trompez vraiment...

—P• Kevin : Oh je vois tu as grandi ou bien? Tu me parles des filles avec lesquelles j'ai de relation en ville, je t'ai dit que je veux épouser ces dernières ? Tu ne sais pas ce que tu racontes.

—P• Juliette : À bon? Donc si je comprends bien tu les prends comme tes prostituées et pourtant vous n'êtes pas du même monde. Vraiment tu me dégoutes, maintenant je veux rester seule Kevin, quitte ma chambre. 

—P• Kevin : Tu oses appeler mon nom, comme ça ? C'est vrai ce que père dit alors, mais sache une chose, tu ne commettras jamais ce que tu as derrière la tête dans ce palais. 

—P• Juliette : Vous gaspillez vos salives pour rien, parce que personne, je dis bien personne ne peut décider quelque chose à ma place. 

—P• Kevin : Juliette, qu'as-tu trouvé chez ce pauvre garçon ? Alors qu'il y a des grands hommes riches, des hommes du sang royal qui viennent demander ta main. Tu veux vraiment semer du désarroi dans ce palais  mais tu ne réussiras pas. 

—P• Juliette : Je ne sais même pas ce que vous tous vous avez. Sinon j'ai pas dit que je veux sortir avec Richy, la personne a risqué sa vie pour moi et je suis partie le voir parce qu'il est blessé à cause de moi. Mais papa, maman et toi, vous avez quoi au juste ? Bon, ce que vous allez savoir est que avant j'avais pas l'intention d'avoir une relation amoureuse avec cet homme, qui est pauvre devant vous. Je dis devant vous parce qu'il y a toutes les qualités et riche devant moi. Car personne n'est pauvre dans cette vie, une fois que ce dernier ne vient pas vous demander de manger. Mais mon objectif maintenant, est d'épouser ce garçon.  Richy sera le père de mes enfants, mon mari, le roi de mon cœur si vous voulez ou pas.

—Roi : Ce sera pas de mon vivant, dit le roi Scorpion.

Juliette et son frère ne savaient pas que le roi écoutait leurs discussions. Lorsqu'ils entendirent cette phrase, ils tournèrent leurs têtes et virent le roi qui était déjà dans la chambre de la princesse. 

La princesse resta silencieuse, son frère la regarda et le roi prit la parole.

—Roi Scorpion : Ce sera pas de mon vivant, Princesse Juliette, qu'est-ce qui ne va pas avec toi ou bien c'est la raison de ton retour au palais ? Demain tu retourneras en ville, parce que je ne serai pas en vie et mes enfants feront de désordre. Tu es ma fille, la seule princesse de ce royaume et tu dois connaître ta place dans ce royaume. Juliette, ma princesse, pourquoi veux- tu ruiner ce royaume ? 

— P• Kevin : Papa, sans mentir je ne reconnais plus ma petite sœur, elle me dépasse en tout maintenant. Comme on dit que la patience a des limites, moi je quitte ta chambre. Mais une chose, si tu n'écoutes pas ce que ton père te dit, sache que je te considère plus comme mon unique sœur. Bonne nuit. 

—P• Juliette : Bonne nuit mon frère et saches aussi que je ne suis pas venue au monde en compagnie de quelqu'un. Donc si tu me considères ou pas ça fait ton problème. Mirifique nuit à toi et fait des beaux rêves sur mon petit ami Richy et moi.

Prince Kevin s'énerva et voulut gifler la princesse lorsque le roi le stoppa.

— Roi : Ça suffit, vous avez quoi au juste ? 

—P• Juliette : Oh donc mon prince, tu veux vraiment me gifler ? Père fallait le laisser, je te jure que si tu oses mettre tes sales mains tu le regretteras toute ta vie. Parce que je ne suis pas ta femme, ni ta fille. Tu es vraiment mauvais, sinon tu as une petite amie qui est princesse et les autres sont tes prostituées parce qu'elles ne sont pas du même monde que toi. Vous aimez trop exercer la discrimination dans ce palais et c'est ce qui va vous ruiner...

La princesse n'avait pas fini sa phrase avant qu'elle reçût une gifle de la part de son père le roi.

À suivre...

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

Related chapters

Latest chapter

DMCA.com Protection Status