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Chapitre 3

Oumar: papa,Fatima s'est réveillée mais elle dit des choses que je comprends vraiment pas...je crois que tu dois venir. 

L'oncle rejoint alors Oumar dans la chambre de Fatima,après avoir dit tout ce qu'il avait à dire à sa femme. 

Oncle: Fatima,ça...va ?

Fatima: je...j'ai mal ...

Oumar: je vais te chercher un calmant pour atténué la douleur. 

Fatima : d'accord. 

Oncle: dépêche toi.

Une fois que Oumar est sortit, Fatima se tourna vers son oncle.

Fatima: qu'est-ce qui s'est passé ? J'étais dehors...

L'oncle : tu t'es évanouie. 

Fatima:aah...

L'oncle : ne t'inquiète pas ma fille,je sais que tu n'as rien fais de mal. 

Quelques minutes après Oumar est entré dans la case avec le médicament dans sa main.

Oumar: tiens, je crois que ça pourra t'aider.

Fatima: merci !

Il lui tend après un bol d'eau pour qu'elle prenne le médoc avec et une fois fini...

L'oncle : j'espère que tu n'as rien ? 

Fatima: non ne vous inquiétez pas pour moi,je vais bien. 

Son oncle allait donc se lever s'en allé mais elle le stoppa. 

- oui? Lui demande .

Fatima:  je peux vous poser une question mon s'il  vous plaît? 

Oncle: oui,oui vas y.

Fatima: depuis ma naissance jusqu'aujourd'hui je ne vous ai jamais demander quelque chose qui me tiens vraiment à cœur,aussi je ne vous ai jamais dis que je voulais m'en aller ici...

Oumar : qu'est-ce que tu veux dire ?

L'oncle : laisse la parler...continue Fatima. 

Fatima: au..fait,je...je veux savoir où est mon père! je veux le voir, je sais déjà que ma mère est morte mais pas mon père. J'ai jamais entendus parler de lui ici,même les autres villageois. 

Son coeur ne fit qu'un tour dans sa poitrine et vu qu'il ne parlait pas et que le silence était assez intrigant,Fatima décida de briser la glace. 

Fatima: Oumar tu sais où est mon père n'est ce pas ? S'il te plait emmène moi chez lui je veux...veux réellement le voir. 

On pouvait entendre les mouches passer vu que le silence était mortel.

J'ai dis...quelque chose qu'il ne fallait pas ?...mais pourquoi personne ne parle ? Lui aussi il est mort c'est Ça ? Répondez moi.

Son oncle,la tête baissée avait les yeux rempli de larmes. Il faisait tout son possible pour ne pas que les deux remarques cela,mais une larme coula le long de son visage. 

Fatima :mon oncle vous...vous pleurez, mon père aussi est mort ? Pourquoi vous m'avez cach...

Oncle : non ma fille, ton...ton père n'est pas mort viens approche.

Étonner, elle s'approcha de lui en hésitant vu que c'était la première fois qu'elle voyait à quel point son oncle s'inquiétait pour elle.

Oncle : Fatima cela fait maintenant 18 ans et quelques que ta mère est décéder, tu le sais.

La voix tremblante...

Fatima :oui!

Oncle : mais ma chère et tendre soeur, ta mère n'est pas morte comme ça ...

Fatima :comment ça,je comprends pas.

Oncle : si tu es patiente tu le saura. Il se racla la gorge avant de continuer.Mais je veux que tu sois calme et forte. 

Fatima: tout dépend de ce que je suis sur le point de savoir !

L'oncle: Ta mère est un jour tombé amoureuse d'un homme du nom de Amadou Doucouré,il était aussi soninké tout comme nous... 

Fatima :pourquoi je porte pas le nom de famille de mon père ...

Oncle : ne m'interromps pas.

Fatima : excusez moi. 

Oncle:Fatima(Fatima porte le nom de sa mère),ma chère soeur était éperdument amoureuse de cet homme...mais c'était pas réciproque, Amadou voulait juste jouer avec elle,puisque ta mère était reconnue comme la plus belle de sa génération dans ce village, elle était la plus belle de toute les jeunes filles du village...A vrai dire Fatima j'ai jamais apprécié ton père,c'était le cas chez ton grand père aussi.Le plus étrange dans l'histoire c'est que personne ne savait d'où venait ton père et ta mère l'aimait quand même, elle disait même qu'elle s'en fichait pas mal d'où venait ton père que l'importance pour elle c'est que ton père l'aime...et qu'il soit à ses côtés.

Fatima: c'est une bonne chose non?Il l'aimait. 

L'oncle : c'est ce qu'elle croyait aussi, enfin bref,je me souviens encore du jour où ton père est venu demander la main de ma soeur en mariage, mon père,votre grand père était contre et donc il n'avait pas voulut donner sa fille à un inconnu qu'il connaissait à peine, mais tellement ma soeur était aveuglé par cet amour empoisonné...

Fatima: empoisonné ? 

L'oncle : ne me coupe plus la parole...je disais que tellement aveugler par cet amour empoisonné qu'elle avait pour ton père elle avait dit "que vous soyez d'accord ou pas je vais me marier avec lui,c'est lui que j'aime et à part Allah personne ne peut m'empêcher de me marié avec lui",mais au fond de moi je ne lui en voulais pas,j'ai fais comprendre à mon père qu'il devait la laisser faire son choix,c'était sa décision et on à célébré son mariage.Les jours passaient et tout allait bien, après plusieurs mois de mariage ta mère est tomber enceinte mais malheureusement elle à perdue son enfant alors qu'il ne restait pas beaucoup pour qu'elle accouche. 

Fatima: oh...je...vois sniff. Comment elle a perdue ce bébé ? 

L'oncle : ton père la frappait. 

Fatima et Oumar : quoiiaaa ? 

Oncle: Avant qu'elle ne perd son bébé,le docteur nous avait dit qu'elle devait donner naissance par césarienne pour ne pas perdre son enfant mais malheureusement même après ça, le bébé n'a survécu que pendant quelques petites minutes....

Ta mère était tellement bouleversé,elle était énormément malheureuse avec cet homme, on l'avait même dit de divorcer mais elle n'a pas accepté disant qu'elle va sauver son mariage. Trois mois sont encore passés et un beau jour ta mère était de nouveau enceinte.Elle était émerveillée par cette nouvelle et c'était le cas aussi dans la famille,elle était très contente. Quelques mois ont passés puis au cinquième...

l'oncle s'arrêta net en baissant la tête ne sachant pas quoi dire.

Fatima : oui? 

Silence!

Fatima éclata en sanglot. 

Fatima : Ou...Oumar tu dois connaître le reste non ?

L'oncle : non Oumar ne connait rien, à cette époque il était très très petit.La grossesse de Rama coïncidait avec celle de ta mère,sauf que Fatima était un peu en avance donc Rama à mit Oumar au monde juste quelques jours après la tragédie de ta mère. Fatima tu es venus au monde à six mois de grossesse, ton père à abandonner ta mère et est parti après l'avoir frappé à mort en disant qu'il ne voulait pas d'enfant avec une villageoise,il voulait tuer ta mère et l'enfant qu'elle portait,héh bien il...il à réussi,il à tué ma soeur mais toi tu a eu la chance de survivre...ton grand père est mort quelques jours après le décès de ta mère, il n'a pas put supporter la mort de sa fille unique. On  à pas voulut que tu portes son nom c'est pour cela que nous t'avons donner le nom de famille de ta mère ainsi que son prénom. 

Fatima était complètement figé, au lieu de pleurer elle souriait et secouait la tête et d'un coup son sourire disparu. Oumar et son père avait peur fasse à cette réaction.

Oumar : Fatima ça va ?

Oumar esseya de toucher sa cousine mais elle cria hors de lui.

Fatima: ne me touche pas ...

Fatima qui aimait son père même si elle ne l'avait jamais vue, tout cet amour s'était transformé en une haine tellement profonde,à ce moment elle ne ressentait que du dégoût envers les hommes.

Après avoir crié très fort,elle se leva de sa natte pour se diriger vers ses affaires dans lesquels elle prit quelques trucs avant de partir vers la porte mais avant qu'elle ne sorte,la voix de Oumar l'arrêta. 

Oumar : Fa...Fatima qu'est ce que tu fais comme ça...où est-ce que tu pars.

- je pars à la recherche du bonheur !

Puis elle s'en alla sans un regard derrière elle. 

Oumar : papa je...

- elle va revenir, elle est juste fâché. 

Devant la porte,se trouvait Sala qui attendait patiemment Fatima comme si elle savait qu'elle allait sortir. 

Sala:sale garce... à cause de toi papa à frappé ma mère, je te le jure Fatima tu vas me le payer...

Fatima : si tu as finis ta blague de merde , laisse moi passer maintenant.

Sala:non tu ne va pas passer.

Fatima:Salaaaa dégage de mon chemin je te préviens qu'aujourd'hui je n'ai pas envie de me casser la tête avec quelqu'un et surtout pas toi.

Sala:crie comme tu veux...

Fatima : OK Sala passe toute la journée ici,je ne suis pas dans mon état de disputer avec toi.

Quand Fatima s'est retournée pour repartir sans sa case, Sala voulait la tirer, mais Fatima ne s'est pas laissé faire,elle s'est retournée et l'a prise brusquement par le col avant de la balayer par terre, elle à d'abord attaché la bouche de Sala pour qu'on ne puisse pas entendre les cris de cette dernière,la tabasser comme elle la toujours souhaité depuis des années puis elle est aller chez Astou.

Arriver chez celle ci, comme toujours elle trouva Astou qui dormait, sans la réveiller elle s'est couché près d'elle.

30minutes plus tard Astou se réveilla...

****Astou Barry...

Couchée sur le côté droit qui fait face au mur,je me retourne cette fois pour changer de position et c'est là que je tombe sur le visage innocent de ma meilleure amie. 

Elle a le visage tout rouge,elle grelotte comme si elle a froid, sa bouche est entre ouvert et son bras est légèrement blessé comme si on l'avait griffer,aussi son cou,je ne sais pas trop mais c'est comme une marque d'étranglement. 

Je me demande depuis quand elle est ici,elle ne m'a pas réveillé et je trouve ça un peu bizarre parceque d'habitude quand elle vient chez moi et trouve que je dors,elle fait tout pour me réveiller.  

Je jette un cou d'oeil près de la porte d'entrer mais quand j'ai vue quelques affaires j'ai froncé les sourcils légèrement...

Quelques minutes après elle a ouvert les yeux.

Fatima : Ah tu es réveillé.

Toujours avec les sourcils froncés, je lui réponds. 

Astou: qu'est-ce que t'as ? 

Fatima : qui moi ?j'ai rien,pourquoi tu dis ça ? 

Astou :Tima s'il te plait arrête avec tes mensonges, regarde ton état, tu as les yeux tout rouge,il y'a des marques de griffures sur tout ton corps ...et depuis quant tu ne portes plus de voile ? Tu ne sors sans et...

Elle à directement commencer à versé des larmes, je comprends pas mais je sais quand même que mon amie ne va pas bien.Je l'ai donc serré très fort dans mes bras,et après elle m'a raconté ce qui n'allait pas. J'ai pas pus retenir mes larmes moi aussi. Je ne sais pas pourquoi le destin s'acharne sur elle de cette façon, ou peut-être tout n'est qu'un pur hasard ? Une coïncidence ? Je ne sais plus mais elle mérite aussi d'être heureuse. 

Astou: ne pleure pas Fatima,je suis là ne t'inquiète pas, tout ira bien un jour. 

Elle me serra encore plus. 

Fatima:je...j'en...peux plus Astou...je veux...vais aller très loin d'ici.

Ces mots me firent sursauter,je me suis séparée avant de la regarder.

Astou: ne raconte pas des bêtises s'il te plaît, tu n'iras nul part,je suis ici avec toi et nous allons affronter tout ça ensemble comme toujours d'accord ? 

Fatima : je ne raconte pas des bêtises Astou,je suis sérieuse, je suis venue pour te le dire, je ne peux pas rester ici,ce village n'a que de mauvais souvenir pour moi.

Astou: je sais,je sais mais tout ira bien un jour je te le promets. Si tu veux tu peux rester avec moi ici si tu ne supportes pas ta tante et l'autre fille...

Fatima: Astou...

Astou: tu pourras res...

Fatima: Astou écoute...

Astou: tu...

Fatima: écoute moi d'abord, c'est pas comme si je disparaissais de la surface. 

Je soupire.

Astou: donc t'es vraiment sérieuse ? 

Fatima: Astou comprends moi s'il te plait, un jour on va se revoir Insha'Allah mais je veux vraiment me reconstruire,je n'ai pas de temps à perdre. Faut que ma mère  soit fière de moi un jour, je ne veux plus que ma vie soit sans importance,je ne veux pas être une misérable. J'ai déjà abandonné mes études pour qui tu sais déjà mais maintenant tu crois pas que tout ça doit changer ? 

Astou :tu pars quand?et comment tu vas faire pour partir ?

Fatima: avec ce que ma tante me donnait pour vendre au marché, je lui donnait pas tout hein.J'ai fais des économies.Je vais partir demain avant que le soleil se lève sinon tu connais la bouche des gens d'ici non ?

Astou:hum bandit,j'ai aussi un peu d'argent, je vais te le donner,t'en aura besoin.

Fatima:merci beaucoup Astou.

Astou:c'est normal Tima,tu vas beaucoup me manquer.

Fatima: moi aussi....Bon écoute ce panier tu le garde chez toi,j'en aurai vraiment pas besoin mais je ne peux pas le jetter vu que c'est un cadeau de grand-mère. 

Le reste de la soirée, nous l'avons passé en papotant jusqu'à ce que nous tombons dans les bras de morphée sans s'en rendre compte. 

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