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Mariage en feu - Chapitre 2

 Je mets mes deux mains sur la tête.

Théodore : Vous avez quoi madame?

Moi : Mon fils.

Je me dirige vers la sortie criant le non de Jordan. Monsieur Théodore est derrière moi, voulant comprendre ce qui se passe. Arrivée au niveau de la voiture, je constate que j'avais pas mes clés avec moi. Je vais donc les chercher. Théodore est resté perplexe face à tous mes vas et viens.  J'ouvre rapidement la portière et à ma grande surprise, il y avait personne dedans. Rien à part son sac dans lequel j'ai mis son biberon et ses habits. Je vais ouvrir l'arrière, toujours rien. Je commence par fouiller à fond dans la voiture tout comme si je cherchais une aiguille. Je rêve où quoi ?? Mais mon fils était là. Je l'ai mis là.

Je ressors et fait face à monsieur Théodore.

Moi: Théodore, c'est fini mon fils.

Théodore : Votre fils était dans la voiture ??

Moi : Oui. J'ai complétement oublié qu'il était avec moi.

Théodore : Il est peut-être sortir de la voiture.

Moi: C'est un enfant de deux ans. Il marche déjà mais.  il ne peut pas descendre sans aucune aide.

Théodore : Vous avez raison. Mais où peut-il bien être ??

Moi: Je ne sais pas.

Je suis paniquée.  Je courre dans tous les sens. J'ai repensé à tous nos parcours depuis chez Carole. Mais il était avec moi. Dans la voiture. Je vais chercher mon portable. Pour appeler Carole.  Elle mit un peu de temps avant de reprendre. Enfin elle répond.

Moi: Carole, mon fils est avec toi??

Carole : Comment tu peux me poser une telle question  si tu étais partie avec ton fils ? Tu as oublié ?? Qu'est-ce qui se passe ?? Et Jordan ??

Moi: Je n'ai pas retrouvé Jordan.

Carole : Et comment est-ce possible ?? Tu es où ??

Moi : Au boulot

Carole : Tu devrais pas être chez toi??

Moi: Arrête avec tes questions et aide moi à retrouver Jordan. Je suis finie mon fils est où ??

Carole : J'arrive

Tout le personnel était là m'observant. Ils m'ont jamais vu dans un tel était.

J'entends des chuchotements à mon égard. "" Ce n'est pas possible qu'elle puisse oublié son fils"".

Mes nouveaux employés "" Elle a un enfant celle là ? Et comment fais-t' elle pour être toujours là et à l'heure surtout qu'elle est la patronne ?? Cette femme, on doit bien la frapper comme un enfant. Ce n'est pas possible. ""

Leur jugement ne me fait  ni chaud ni froid. La seule chose que moi je veux à présent, c'est mon enfant. Il faut à tout prix que je le retrouve. Mais par ou commencer ??

J'appelle le gardien mais il me dit qu'il n'a rien remarqué d'étrange. C'est quoi cette histoire ?

Je suis toujours à côté de la voiture entouré de mon personnel quand j'aperçois Carole. Elle gare sa voiture à côté de la mienne. Descend très vite

Carole : Où est Jordan?

J'ai assez retenue mais larmes. Je commence par pleurer. Serrant fort ma meilleure amie dans les bras.

Moi: Je retrouve pas Jordan.

Carole : Calme toi. Il n'est pas loin.

Moi: Christ va me tuer.

Carole : Du calme. Il y a du monde ici.

Théodore : Il faut signaler ceci plus vite. Il s'agit d'un kidnapping apparemment.

Carole et moi allons au commissariat. Il y a tellement du monde qu'on a dû attendre. Il fait déjà tard. Christ m'appelle. Je peux pas décrocher. Que vais-je lui dire ??

Carole : Répond à ma place. Et l'informe de la situation. Il nous rejoint là. Ensemble nous sommes allés signalé la disparition de mon fils.

À la fin,

Christ : Je ne te suis pas bien. Mon fils a disparu juste comme ça??

Moi:....

Christ : Tu étais où ??

Moi : Au boulot chéri.  C'est comme je l'ai expliqué au commissaire devant toi tout à l'heure. Mais je te jure que....

Christ : Ne me jure rien du tout. Juste retrouve moi mon fils.

Christ m'abandonne là dans cette nuit seule.  Devant le commissariat. Heureusement que Carole est là. Je dois retrouver mon fils mais par où commencer ?? J'arrête pas de pleurer.

Carole : Ma chérie, il faut que nous rentrons.

Moi: Rentrer tu dis?? Chez toi?? Mon fils est là-bas ??

Carole : Mais non, il faut pas rester ici non plus.

Moi: Tu as raison, je dois continuer mes recherches.

Carole : Mais il se fait tard là.

Moi : Toi tu peux rentrer mais moi, je dois retrouver mon fils avant que le jour ne se lève.

Carole m'a emmené chez elle de force. Elle me donne des comprimés afin que je puisse me calmer un peu. Mais c'est peine perdue. Elle a pu s'endormir. Mais moi non, je suis là à tourner en rond dans la maison. À pleurer toutes les larmes de mon corps. Je ne sais pas comment ni quand mais j'ai réussi à m'endormir aussi.

  Je me suis réveillée ce matin, couchée au sol. Quand est-ce que j'ai pu m'endormir ?? Carole entre.

Carole : Tu t'es réveillée. C'est bien.

Moi: J'aurais aimé que tout cela soit juste un cauchemar. Carole réveille moi stp.

Carole : Tu dois rester forte pour ton fils. On l'a pas retrouvé mort, il y encore de l'espoir.

Moi: Que Dieu t'entende.

Carole : Maintenant, vas t'apprêter. On va voir s'il y a du nouveau. J'ai mis une robe à ta taille sur le lit.

Moi: D'accord. Merci beaucoup. Je reviens.

Je m'avance vers la chambre pour prendre ma douche. Ce que je fit rapidement. Nous allons au commissariat mais il n'y a toujours rien. Apparemment ils savent pas par où commencer aussi. Je suis curieuse. J'ai crié sur tout ceux qui sont là.  Nous quittons là  après et Carole me propose de rentrer chez moi afin de discuter avec mon mari.

Moi: Il voudra pas me voir.

Carole : Mais il le faut. Vous ne pouvez pas rester ainsi. Au contraire vous devez être unis plus que jamais afin de retrouver votre enfant.

Moi: D'accord. Je vais rentrer donc. Mais ma voiture est toujours à l'entreprise.

Carole : On va la chercher et tu rentres. Je veux bien t'accompagner chez toi mais ton mari et toi, vous avez besoin d'être seuls.

Nous faisons comme Carole l'a suggéré. Je rentre chez moi. Tout est calme ici. J'ouvre la porte. Il y a personne. Je vais dans notre chambre à coucher. Je vois mon mari faisant ses bagages.

Moi: Chéri. Tu voyages ??

Christ : Non, je quitte cette maison. Mais pas seulement cette maison. Je te quitte aussi.

Moi: Chéri ???

Christ : Tu m'as bien entendu. Je m'en vais de ta vie. Apparemment, j'ai toujours été une charge pour toi. Laisse moi partir.

Je me mets à genoux face à lui.

Moi: Nous venons de perdre notre fils.  et nous devons rester souder pour trouver une solution et régler ce problème.

Christ : C'est maintenant que tu veux que nous soyons soudé?? Tu me fais marrer là.

Moi: Je suis sérieuse.

Christ : Je le suis aussi. Tu crois vraiment que c'est une blague tout ça ??

Moi: Notre fils vient d'être kidnappé et toi aussi tu me laisses seule. Pourquoi tu me traites ainsi ?? Je le mérite vraiment pas de ta part.

Christ : Et moi je mérite une femme aussi négligente envers son propre enfant ?? Oh non je ne le crois pas. Je te l'ai dit plusieurs fois. Laura je t'ai conseillé de trouver un peu de temps pour nous dans cette maison. Mais jamais. C'est toujours ton travail. J'ai tout fait pour que cela change. Mais non, tu n'as pas voulu. Et c'est d'ailleurs la cause de nos nombreux dispute dans cette maison. J'ai été voir une thérapeute qui pourra nous aider mais tu as été contre comme toujours. Tu te crois la plus intelligente femme à cause de l'argent qui te fait perdre la tête. Tu crois vraiment que c'est par orgueil que j'ai renvoyé les filles de cette maison ?? Mais non, en aucun cas ce fut mon intention de te blesser. J'ai juste voulu qu'on soit comme les autres couples heureux. C'est d'ailleurs mon rêve le plus ardent depuis que je t'ai rencontré. Qu'on est notre intimité, que notre fils soit vraiment attaché à nous. L'argent ne règle pas tout dans ce monde. Et toi tu devrais le savoir. J'ai été obligé de trouver une autre fille pour tout calmer dans cette maison. Parce que je ne supporte pas  que tu sois loin de moi. Qu'il est autant de distance entre nous. Je voulais que nous soyons tout comme nos débuts. Mais non, tu l'as pas voulu. À cause de tes caprices de femme jalouse tu l'as renvoyé sachant très bien que tu pouvais pas  prendre soin de Jordan. C'est pour éviter tout ça, que ma femme soit plus à l'aise comme elle l'a toujours voulu que j'ai recruté cette domestique contre mon propre gré. Depuis toujours, j'ai supporté tes caprices. Mais là, nous parlons d'un être humain et pas n'importe quel être humain notre bébé, notre seuls garçon.

Tout le temps de son discours, je suis à genoux à ses pieds. Pleurant de toutes mes forces chaque phrase qu'il prononce me perçait le cœur. Je me rends compte de combien de fois j'ai été égoïste envers ma propre famille.

Moi(toujours à genoux) : Je t'en supplie mon chéri. Arrête de me parler ainsi. Je me sens assez déjà mal. Arrête de me culpabiliser.

Christ : Maintenant c'est moi qui te culpabilise ou t'es coupable de toutes cette situation dans laquelle nous nous retrouvons??

Moi: Oui, oui, je l'avoue. Je suis coupable.

Christ ( riant aux éclats): Pour la toute première fois Laura reconnaît avoir tort.

Moi: Tu peux arrêter de t'en moquer?? Je me sens mal.

Christ laisse couler deux gouttes de larmes deux ses yeux avant de se reprendre très rapidement. Il n'est pas du genre à pleurer. Là, je crois que je l'ai vraiment blessé. J'ai été très loin dans mes bêtises.

Christ : Mais je m'en moque pas. J'ai mal tu peux comprendre ça ? Et tous tes grimaces, j'en crois pas car je suis le seul à vraiment penser au bien être de Jordan dans cette. Ne viens  pas jouer à la victime. Au début, je me disais que c'était les caprices de toutes femmes de ton rang. Et qu'avec un peu de patience tu changeras. J'ai patienté pendant des années Laura. Je t'ai aimé. Je ne t'ai jamais trompé. Tu me croiras pas mais je l'ai jamais fait. J'ai toujours veillé au bien être de mon enfant et toi.  Jamais je ne t'ai exigé quoique ce soit. Mais tu es trop aveugle pour le voir.  Je crois que chacun de nos à vraiment besoin de temps pour mieux réfléchir. J'arrive même pas à te regarder dans les yeux.

Moi: Mais je ne pourrai pas réfléchir loin de toi.

Christ : Il va falloir que tu fasses avec. J'ai besoin de calme. Je dis partir.

Moi: Et comment faire pour retrouver Jordan ??

Christ : On va s'appeler, se tenir informé. Chacun cherchera de son côté.

Moi: Reste s'il te plaît. Je retrouverai Jordan.

Christ : Tu sais très bien que ce n'est pas Jordan le problème. Mais nous avons nos différents depuis maintenant longtemps.

Christ prend sa valise déjà fermée,  me tourne le dos, sort de la chance. Je n'ai plus la force de le suivre. Tout mon espoir pour notre mariage s'est envolé d'un seul coup. Je me laisse tomber sur le lit pour pleurer pendant des heures. Je me rappelle à présent de la fameuse phrase que ma mère prononçait souvent jusqu'au jour de sa mort. ""Quel qu’en soit la richesse d'une femme, sans un homme, sans un foyer, elle n'est rien du tout. L'homme est la couronne qui rend belle une femme malgré son âge""

  Ma couronne à moi vient de tomber. Je crois que j'ai perdu Christ et pour toujours.

Je me lève pour me réfugier dans la chambre de mon fils Jordan. Tout était comme le jour où je suis venue le chercher pour l'emmener chez Carole.  Je prends ses habits ses jouets que colle contre ma poitrine avant de m'éclater en sanglots.

Moi: Mon fils, mais où est mon fils Seigneur ?? Pourquoi tu as choisi de me punir de la manière la plus horrible ?? Suis-je aussi mauvaise que ça ?? Christ mon amour, je t'en supplie. J'ai vraiment besoin de toi. Je veux que tu reviennes, que tu me prennes dans tes bras et  que tu me dises que tout ira bien. Qu'on va retrouver notre fils sain et sauf.

Je parle en criant toute seule dans la chambre comme si quelqu'un était en face de moi. Je me rends compte que j'ai tout gâté. J'ai perdue mon enfant et aussi mon mari. Le boulot est là mais je peux pas m'y rendre. Je crois que je ne pourrai pas supporter cette situation pendant beaucoup de temps dans maison. Je manque d'air. Mes pleurs de cet instant ne résout rien du tout.

   À force de pleurer, je me suis fatiguée et  Je me suis endormie dans la chambre de mon enfant. À mon réveil, je constate plusieurs appels manqués du bureau. Je taille pas  d'importance à cela. C'est à cause du travail que j'ai perdu mon enfant.

Quelqu’un sonne à la porte. Je descends pour ouvrir.

Moi: C'est toi??

Carole : Oui c'est moi, je t'ai appelé en vain.

Moi: Je vois

Carole : Pourquoi tu m'as pas rappelé ??

Moi: Je voulais pas te déranger. Et aussi je viens de me réveiller. Je me suis endormie. J'ai toujours pas de nouvel de mon enfant.

Carole : Comment tu peux penser ainsi? Jamais,  tu me dérangeras. Te voir ainsi me fait mal.

Moi: Ça me réconforte à l'idée de savoir que je peux compter sur toi à tout moment. Tu es la seule à ne pas me tourner le dos.

Carole : Bien-sûr que tu peux compter sur moi.  Je suis là pour toi chérie.  Alors dis moi,  où est Christ ?? Vous aviez eu une discussion ?

Moi: Oui, mais Christ est parti

Carole : Partir où ??

Moi: Christ m'a quitté.

Carole : Ce n'est pas possible.

Moi: Je te dis qu'il m'a quitté et tu dis que ce n'est pas possible.

Carole : J'arrive juste pas à croire. Comment Christ a pu te faire ça et dans un moment pareil ??

Moi: Je crois bien que je le mérite.

Carole : Et tu sais au moins où il est ??

Moi: Je te comprends pas

Carole : Je le dis pour que tu ailles le voir et le supplier. C'est maintenant que vous devriez être forts. Chacun de son côté ne vous aidera pas du tout.

Moi: Je crois que c'est peine perdue. Je l'ai déçu. Là maintenant, je dois retrouver mon fils.  C'est ce qui compte. Et je ne sais par où commencer.

Carole : Tu as raison.  La domestique que je t'ai trouvé veut commencer le travail mais je lui dit de patienter un peu.

Moi: Je vais faire quoi avec une domestique dans de pareille circonstance? Tu as bien fait et je crois bien que j'en veux plus.

Carole : Si tu le dis. On y va.

Moi: Mais où ??

Carole : À la  recherche de Jordan. Les policiers font de leurs mieux. Nous devons aussi nous bouger de notre côté. Même si nous ne savons vraiment pas par où commencer. Ce n'est pas en restant enfermés ici qu'on trouvera une solution.

Moi: Je vais prendre un foulard.

Carole : Et tu vas sortir dans un tel état ??

Moi: Dans quel état ??

Carole : Ta robe est toute froissée. Et tu veux encore foulard ??

Moi: Ça n'a pas d'importance. Je veux juste mon fils.

Carole : On va le retrouver.

Moi : Je viens.

Nous prenons toutes deux la route sans savoir où on allait vraiment. Nous avons passé tout l'après -midi à demander aux gens qui sont à côté de mon entreprise. Mais rien du tout.

Moi: Je crois bien que je ne retrouverai plus mon fils ce qui me fait mal est que je ne sache même pas s'il est mort ou vivant.  Tu imagines ce que je ressens présentement ??

Carole : Oui je te comprends. Je crois que tu devrais rester chez moi quelques jours. Surtout que ton mari n'est pas là.

Moi: Et ton mari à toi ??

Carole : Il n'est jamais revenu depuis deux mois et tu le sais non?

Moi: J'ai même oublié. Rester avec toi me ferait du bien mais je veux dormir dans la chambre de mon fils. Sentir sa présence.

Carole : Je viens chez toi donc.

Moi: T'es vraiment certaine??

Carole : Tu veux que je te laisse l'opportunité de pleurer toute la nuit n'est-ce pas ?? Beh c'est raté chérie. Je suis avec toi. Tu es toute moche de la tête aux pieds.

Je te reconnais même plus.

Moi: Ce n'est pas grave. Conduis moi à la maison. Je suis épuisée.

Nous roulons jusqu'à la maison. Une fois dans la chambre de mon fils, je m'écroule sous l'effet de la fatigue. Très tôt le matin avant mon réveil, Carole était déjà sur pied. Elle me fait un bon petit déjeuner.

Moi: Merci beaucoup. Mais je n'ai pas faim. Je vais prendre une douche pour qu'on aille voir les forces de l'ordre.

Carole : Si tu ne mets rien sous la dent, Personne ne sortira de cette maison.

Je vais prendre ma douche et reviens au salon prendre un peu de thé.

Moi: Nous pouvons partir.

     Au commissariat

Christ est déjà là avant nous. Apparemment les policiers ont une piste mais ne veulent rien nous dire avant d'en être sûr. Christ ne m'a pas adressé la parole. Il va vers sa voiture. Je courre vers lui.

Moi: Chéri, comment tu vas ?? Tu me manques.

Christ: Toi, tu ne me manques pas du tout.

Moi: Pourquoi tu es si cruel avec moi.

Christ : Ne m'envoie plus ton amie

Moi: Tu parles de qui là ??

Christ : Tu as combien d'amis ? Je parle de Carole bien-sûr.

Moi: Je l'ai pas envoyé.

Christ : Je te crois pas.

Moi : C'est toi qui décide. Tu sais bien que j'aime faire face aux problèmes moi même. Donc je n'ai pas envoyé Carole.

Christ: Bonne journée.

Christ ouvre sa portière et s'en va. Je ne comprends pas. Comment envoyer Carole? Carole m'attendait à côté de ma voiture. Je m'approche d'elle.

Moi: Pourquoi tu es allée voir Christ à mon insu ??

Carole : C'était pour t'aider. Je voulais pas te faire du mal.

Moi: Je le sais mais il n'a pas aimer ça.

Carole : Je comprends.

Moi: Et quand est-ce que tu es allée le voir sans que je ne le sache.

Carole : Hier nuit quand tu t'es endormie.

Moi: Rentrons.

Nous roulons à un kilomètre du commissariat, et Carole remarque,

Carole : Attends ce n'est pas ton assistante ça ??

Moi: Qui??

Carole : Pamela. Regarde

Moi: Oui c'est bien elle.

Pamela, c'est mon assistante personnelle. Elle était devant un  une boutique de vêtements d'enfants.

Carole : Et que Fais-t ‘elle ici à une heure pareille ??

Moi: Je ne sais pas et c'est le cadet de mes soucis. Je surveille pas mes employés moi.

Carole : Tu oublies qu'elle devrait être au boulot à cette heure.

Moi: Tu as raison. Serres du côté pour qu'elle me dise au moins comment ça se passe au boulot. Je l'ai pas appelé pour savoir.

Carole : Tu continue de penser à l'entreprise.

Moi: Carole

Carole : D'accord.

Carole va près d'elle avant d'arrêter la voiture. J'ouvre les vitres. Elle me remarque et s'approche.

Moi: Comment tu vas ??

Pamela : Bien madame.

Moi: Et au boulot ??

Pamela : Ça va.

Moi: Alors dis moi. Monsieur......

La voix d'une belle jeune femme me stoppe.

.......: Pamela, elle dit ne pas avoir de monnaie.

J'observe la jeune femme en question et la reconnais.

Moi: Pamela, dis moi tu la connais ???

La jeune femme très gênée me salue.

Sidoine : Bonsoir madame

Moi : Comment tu vas toi ??

Sidoine : Je vais bien madame.

Moi: C'est bien, j'espère que tu n'es pas fâchée hein.

Sidoine : Pas du tout madame.

Moi: Vous faîtes quoi ensemble ?? Vous vous connaissez Pamela??

Pamela : Oui madame, c'est ma cousine.

Moi : Ah bon? Je l'ai jamais su.

Carole intriguée ne peut fermer sa bouche.

Carole : C'est bien et que faites vous ici ??

Sidoine : Euh c'est...

Pamela : En fait, Sa grande sœur vient d'accoucher donc je l'ai accompagné pour prendre quelques trucs.

Moi: Je vois, bon je vais partir.

Pamela : Au revoir madame.

Sidoine : Au revoir

Moi: Bye, n'oublie pas de remettre, le document dont je t'avais parlé à la secrétaire. Elle me fera parvenir après.

Pamela : C'est compris madame.

Carole, démarre la voiture et nous quittons les lieux. Sidoine c'était la  nounou à Jordan, celle que mon mari avait renvoyé avec la domestique.

Moi: Et pourquoi toi tu voulais savoir ce qu'elles faisaient là ?? J'aime pas m'initier dans la vie privée de mes employés.

Carole : Tu n'as pas remarqué quelque chose ??

Moi: Comme ??

Carole : Je ne sais pas trop mais il y a quelque chose qui ne semble pas aller. Ton assistante avait les pieds qui tremblaient et c'est pareil pour Sidoine aussi.

Moi: C'est normal, au boulot tous ont peur de moi. Et toi tu cherchais quoi regardant leurs pieds ??

Carole : Ce n'est pas la même chose. Et comment se fait-il que toi tu ne saches pas qu'elles étaient cousines. Pamela n'était jamais venue chez toi quand Sidoine bossait pour toi?

Moi: Plusieurs fois.

Carole : Et elles se sont jamais vu ??

Moi: Si je crois. En fait je ne sais plus. Pourquoi toutes ces questions ??

Carole : Je ne sais pas mais j'ai une mauvaise impression. Ces deux cache quelque chose. Elles ne sont pas claires. Et encore devant une boutique de vente des vêtements d'enfants.

Moi: Tu veux dire, qu'elles ont peut-être quelque chose  à avoir avec la disparition de mon enfant ??

Carole : Voilà c'est ça même.

Moi : Je vois que tu regardes trop de films toi.

Moi: C'est ce que tu crois vraiment ??

Moi: Oui, c'est absurde tout ce que tu me dis là.

Moi: Conduis moi chez moi et arrête avec des idioties.

Carole : Je ne dis plus rien.

Moi: Tant mieux.

Carole doit être folle pour penser une telle chose.

En cours de chemin,  Carole reçoit un appel de son mari qui dit l'attendre à la maison. Elle me dépose juste et continue son chemin. Après des heures, elle m'appelle sur son téléphone pour m'informer qu'elle venait de signer les papiers du divorce.

Moi: André a vraiment fait ça ??

Carole : Oui hein. Je suis vraiment abattue. J'ai perdu mon mari.

Moi: Nous sommes toutes deux dans la même situation.

Carole : Je crois que nous avons la poisse.

Moi: Et tu n'étais pas obligé de signer.

Carole : Jamais je ne vais retenir un homme contre son gré. Je viens tout à l'heure.

Moi: Non reste chez toi. Et repose. Tu en a besoin.

Carole : Merci.

Elle raccroche.

  Je marche dans toute la maison et la solitude m'envahit. Je me sens vraiment seule. Sans mon mari et mon enfant je ne sais vraiment pas ce que je ferais. Qu'est-ce que je ferais dans une si grande maison toute seule ?? Je me rends compte que l'argent seule ne suffit pas et que pour être heureux  étant riche, il faut avoir quelqu'un à côté. Des jours sont passés. Ça fait exactement un mois que mon fils a disparu. Je crois qu'il n'y a vraiment plus rien à faire. Christ qui ne veut toujours pas me voir. Il continue de m'ignorer comme si j'existais même pas. J'ai été plus d'une fois chez lui pour qu'il me pardonne mais toujours rien. 

Ce matin, je faisais un peu le ménage quand j'ai fait un malaise. Je me réveille à l'hôpital. Je me sens faible mais heureuse car Christ est là.

Christ : J'ai eu peur quand Carole m'a informé.

Moi: Désolée

Christ : C'est moi qui suis désolée. J'ai été égoïste.

Moi: Merci beaucoup. Je remercie Dieu de t'avoir mis sur mon chemin. Tu es celui qui me donne la force.

Christ : Je t'aime. Mais je ne veux revenir à la maison sans que mon fils ne soit à la maison. Je peux vraiment pas . J'étais très attaché à lui.

Moi: Je comprends.

Christ : Je vais partir, je reviens dans la soirée.

  Après le départ de Christ

Carole : Je vois que t'es heureuse là.

Moi: Si tu étais à ma place. Si je savais que cela pouvait faire revenir Christ, je serais tombée depuis.

Carole : Je suis contente pour toi.  Je me sens pas bien ces temps ci. Fatigue, nosé .

Moi: Toi t'es enceinte.

Carole : Pas du tout.

Moi: Je te dis que t'es enceinte. C'est la même chose que je ressentais quand je suis tombée enceinte de Jordan. Je t'ai observée depuis quelques jours maintenant.

Carole : Tu me fais peur là.

Moi: Peur ?? Tu as cherché à tomber enceinte depuis des années et maintenant que t'as des soupçons, tu as peur ??

Carole : J'ai eu cette impression depuis des années. Et toujours rien. J'ai juste peur que ce soit une fausse alerte.

Moi: Vraiment ??

Carole : Oui

Moi: Ou ??

Carole : Quoi encore ??

Moi: Tu m'as pas dit que ton mari n'était pas rentré depuis des mois avant de t'envoyer les papiers du divorce.  Ne me dis pas que tu as trompé ton mari.

Carole : Je crois que j'ai fait cette bêtise.

Moi: Tu es folle ?? Toi??

Carole : Attends que je te raconte.

Moi: J'écoute

Carole : Le jour où j'ai signé les papiers du divorce, j'étais abattue. Donc le soir, je me suis  rendue dans un bar et me saouler. J'ai fait la connaissance d'un monsieur. Le lendemain matin, je crois je suis réveillée chez lui.

Moi: Et tu m'as rien dit.

Carole : Tu as tes soucis. Et...

La portable de  Carole sonne.

Carole : Je viens.

Elle va répondre. Je ne sais vraiment à qui elle parlait. Après le coup de fil,

Carole : Je te l'ai dit n'est-ce pas?? Ta domestique et ton assistante qu'on avait vu la fois passée.

Moi : Elles ont fait quoi ces deux ?? Je te rappelle que ce n'est pas la domestique mais la nounou.

Carole : Ça n'a pas d'importance. On les  avait vu ensemble non??

Moi: Oui mais je ne comprends rien du tout. Les avoir vu a quoi à avoir avec l'appel que tu viens de prendre ?

Carole : Qu'est-ce que tu ne comprends pas ??

Moi: Tout ce que tu me dis. Tu parles de la nounou de mon fils et mon assistante après ton coup de fil sans rien m'expliquer. Qu'est-ce que tu veux que je  comprenne?? Sois plus explicite ma chère. J'ai pas la tête à ça.

Carole : Elles ont quelque chose à avoir dans la disparition de fils.

C'est quoi encore cette histoire ?  je me redresse sur le lit.

Moi: Tout ce que tu me racontes là n'a pas de sens. Vous aviez des preuves ??

Carole : Non, je crois pas.

Moi: Et comment peux-tu porter de telle accusation à l'encontre des gens ?? Tu sais de quoi nous parlons au moins ?

Carole : J'ai engagé un homme qui les suit depuis le jour où on s'est vu.

Moi: Quoi ?? Sans m'avoir rien dit ??

Carole : Oui, même si je te le disais, tu n'accepterais pas.

Moi: Donc tu as préféré agir seule.

Carole : Voilà. Je voulais en être sûre.

Moi: Et maintenant ??

Carole : Mon homme vient de me dire que Sidoine est caché quelque part dans un appartement un peu éloigner d'ici et que  Pamela va chaque jour lui apporter des vivres.

Moi: Tu me fais rire là. Et cela suffit pour penser qu'elle est avec mon fils ??

Carole : Laisse moi finir.

Moi: D'accord

Carole : Fugure-toi que ce matin, Sidoine est sortie avec un petit garçon qui a presque le  même âge que Jordan. Et ils sont rentrés une heure après.

Moi: Vraiment ??

Carole : Je viens de l'apprendre.

Moi: Et qu'est-ce que nous attendons ici ?? Allons-y.

Carole : Toi, tu ne bouge pas. Tu restes coucher. Tu oublies que ce matin, je t'ai retrouvé presque mort au sol.

Moi: Je sais tout ça et je vais de mieux ma chérie. Tu ne vois pas?? Mon fils est certainement quelque part. Je sens qu'il ne va pas bien et maintenant que j'ai une piste, tu me demandes de patienter ??

Carole : Je ne vois rien du tout. Et je te comprends très bien. Juste qu'on ne peut rien maintenant. Reste coucher là. Le docteur pense que tu es toujours faible pour rentrer chez toi. Je reviens. Je vais te trouver quelque chose à manger.

Juste après le départ de Carole, Christ revient à l'hôpital.

Moi: Tu m'as pas dit que tu reviendrais que le soir??

Christ : Oui, j'arrête pas de penser à Jordan. Où est-ce qu'il pourrait être ??

Moi: J'y pense aussi. Carole dit qu'elle croit que mon assistante et  la  nounou ont quelque chose avoir avec sa disparition.

Christ : C'est impossible ça. 

Moi: Impossible ??

Christ : Je crois pas que ce soit vrai. En fait pourquoi elles  auraient voulu faire du mal à Jordan ?? C'est Sidoine qui prenait soin de lui et elle le faisait bien.

Moi: Je ne sais pas aussi.

Christ : Des preuves ??

Moi: Pas en tant que tel mais bon Carole a engagé des gens pour surveiller Sidoine depuis qu'on l'a vu devant une boutique de vente des vêtements d'enfants avec mon assistante. Tu imagines qu'elles sont cousine mes?

Christ : Comment ça ?? Et pourquoi ne m'avoir rien dit depuis ??

Moi: Comment aurais-je pu te le dire si ce n'est qu'aujourd'hui que tu m'accorde un peu de ton temps.

Christ : Je comprends. Et ils sont où ??

Moi: Je ne sais pas. Apparemment, Sidoine est logé dans un appartement éloigné d'ici et avec un enfant et à ce que je sache, elle n'a pas d'enfant.

Christ : C'est incroyable tout ça. Où est Carole ?? Il faut que nous informons les forces de l'ordre c'est une piste à explorer.

Moi: Je ne crois pas que ça soit une mauvaise idée. Mais tu sais comment ces gens sont. Il faut que nous allions là-bas nous même et ensuite on verra bien.

Christ : Tu as peut-être raison.

Moi: Merci d'être là.

Christ : J'arrive pas à y croire. Mais  c'est de n'importe quoi??

Moi : Je ne sais pas pourquoi Sidoine agit ainsi. J'arrive pas à le croire aussi.

Le lendemain matin, le médecin m'a libéré. Carole m'accompagne chez moi. Et reste un peu. Je ne peux m'empêcher de penser à tout ce qu'elle m'avait dit hier.

À suivre

DIA STORY

Commentaires (1)
goodnovel comment avatar
Rose Dolores Ngambi
super comme livre
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