Le regard se tisse sur cette diablesse
Épousant les courbes en « S »,
Se perdant dans ses entrelacements.
Quel mâle y a-t-il à se sentir happé
Tour à tour par le creux des reins
Suggéré,
Les fesses dévoilées.
De quelle promesse exquise,
Ces hanches délicieuses
Sont elles le chaud foyer ?
Diablesse
Ton regard nous évite
Et pourtant on sent comme une invite
À laisser errer notre esprit
ILaval ne se souvenait plus depuis combien de temps il sculptait. L’atelier, à l’image du type de pierre qu’il taillait, était un endroit froid, plein de vide, dédié à l’esprit et à la recherche quasi-maladive de l’artiste. Sur une table étaient posés divers outils qu’il allait utiliser. Dernièrement, une obsession avait pris possession de son esprit: mettre à nu sa femme idéale.Il taillait la pierre, c’était sa page blanche à lui, sauf qu’à l’inverse de l’auteur qui noircit les pages de signes, son boulot à lui consistait à tailler des croupes dans la pierre, à la dépouiller de tout superflu jusqu’à trouver la courbe sensuelle dont il rêvait, et lui insuffler la vie. Ce qu&rsqu
I.Jean-Paul: Bien sûr nous savons que jamais nous ne pourrons avoir une vie amoureuse au grand jour. Quand nous nous sommes connus, nous étions déjà en couple et au fond nous sommes conscients que nous ne sommes pas faits pour vivre ensemble. Seulement depuis le jour où nous nous sommes rencontrés sur notre lieu de travail, nous sentons que la frustration va aller grandissante, car l’attirance est bien là, inéluctable. Tu es sémillante, intelligente, sensible, brune, pulpeuse, une magnifique poitrine vers laquelle je ne peux m’empêcher de loucher, et nous sommes complices. Là est notre malédiction qui nous empêche de nous éloigner sans plus demander. Alors chaque jour j’essaye d’agrandir la frontière entre ce qu’il est possible de faire et ce q
Le massageIl était une fois une jeune femme… Une belle jeune femme, elle s’appelait Mélusine. C’était une princesse réincarnée mais elle ne le savait pas. Son royaume d’origine se nommait «Armor». Elle était brune, elle était blonde, blanche, noire, arabe ou asiatique? Quelle importance, elle sentait bon le sable chaud. Un jour qu’elle n’en pouvait plus, elle décida de se rendre dans un salon de massage. Il faut savoir que c’était une jeune femme brillante mais dont on attendait beaucoup dans son domaine professionnel. Ce jour là, elle avait les musclesnoués. En plus un homme, son maître ès fantasmes comme elle l’appelait en son for intérieur, n’arrêtait pas de lui proposer des rêver
Apprends-mOiUne très fOlle envie de me glisser sOustes dOigts.Désir de caresser ta peau de soieet de sentir naître notre émoi.Apprends-mOiA te tOucher, à réveiller tes enviesA frOler l’indécence, et fuir mes interdits,A prOvOque
Printemps philosophalQuelque part dans ce royaume des vieilles demeures mystérieuses et philosophiques que constitue Paris, Christophe, étendu sur son lit, réfléchissait. Du moins il essayait. Le joint aidant, la pensée est difficile, une main dans le caleçon comme beaucoup de garçons dans leur moment d’intimité, elle peut devenir impossible.Par la fenêtre de sa chambre, il voyait les branches des arbres s’agiter sous le souffle du vent.«Pouvez–vous contester cette citation de Corneille: «à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire»?»La nouvelle professeur de français leur avait posé une colle et certaineme
Afin de vous baiser,Pieds et poings liés,Par ma ceinture dénouée,Nue devant moiAssez effrayéeVotrecroupe me regardeDe ses yeux énamourésDélicieusement cambréeJe m’en vais vous… CaresserLes lèvres… De votre sexe…De mon… Pénis dressé…sublime dextreMais point encore vous… Pénétrer…Votre supplice, ambigu d
Ici, vous entrez dans un univers très spécial où le créateurn’est autre qu’un fauteur de troubles. En effet, il n’est pas friand de règles comme il en pullule dans notre monde. En débutant votre lecture, vous donnez votre assentiment à l’auteur de vous faire voyager et ainsi vous ramener à vos instincts les plus enfouis sous le voile de votre peau. C’est licencieux, érotique et pour sûr, sensuel.Enfin, c’est dit! Sensualité. Elle préside dans toutes les nouvelles, en est la maîtresse de cérémonie. Tantôt amoureuse, elle s’habille d’un désir à fleur de peau faisant pleuvoir les perles d’or du plaisir au moment le plus inattendu. Tantôt animal, sa faim est si dévorante que seule son expression la plus bestiale est la condit
I.Luc et Meriam avaient installé des matelas près de la cheminée sur un beau tapis, des poufs venaient agrémentaient l’espace dédié à la décontraction et la luxure. La tête de Meriam reposait sur la poitrine de Luc. Ses cheveux châtains chatouillaient son menton. Luc caressait le sein de la jeune femme par le décolleté entrebâillé. Tous les deux chuchotaient, pourtant nul n’était susceptible de les entendre.Meriam: Raconte moi un fantasme.Luc: Si tu commençais par me dire en détail comment tu es habillée dans ce fantasme… Et puis je t’emmènerai àReimsMeriam: Je porte un haut noir assez d&eac