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Chapitre 2

Alors de duo nous sommes devenu un trio. À trois on travaillait dur. Matin, midi et soir. À vraie dire le plus courageux était cet infatigable de Laurent. Ce jeune homme était doté d'un courage hors norme. Il était aussi doté d'un charisme qui dépassait celui de tout être humain de son âge et même nombreux de ceux qui étaient âgés que lui.  Après lui c'était Théo, lui aussi était en deuxième position. Il était celui qui motivait et aussi le grand rusé. Il avait toujours des astuces de survie. Avec lui c'était toujours et à jamais la débrouille pour s'en sortir dans ce monde hostile qui était le nôtre.

Comme je l'ai dis on travaillait régulièrement. Et un jour pendant notre pause j'entrepris avec mes compagnons une discussion très important. Qui perçait à moitié ce grand mystère qui se cachait derrière Théo.

Moi: Oh enfin quelques instants de repos. Je suis tellement épuisé.

Laurent : oui Junior tu as raison ça fait du bien de se reposer après une dure matinée comme celle-ci. Malgré notre détermination on mérite quand même un peu de repos.

Théo: lol moi par contre je ne suis pas ce genre de personne à vouloir à tout prix se reposer avant de retourner travailler. C'est parce que je suis avec vous que je suis assis actuellement. Repos n'est rien qu'une sorte d'illusion qui vient nous écarter de notre objectif.

Moi: mais qu'est ce que tu racontes. Le corps même a besoin de repos. Et puis pourquoi tu dis des choses comme ça. Je ne comprend même pas un mot de ce que tu  veux dire.

Laurent: Oui Junior. Je voulais moi même dire la même chose. Tu sais nous sommes tous déterminé mais là j'avoue que je vois pas un peu trop de quoi tu veux parler.

Théo: voilà. C'est clair que vous ne savez rien de ma vie. Et de mon passé.  Vous ne savez pas aussi pourquoi je suis ainsi avec ces ambitions et cette détermination.

Moi: alors explique !!!

Théo: OK cela remonte à mon enfance.

                           Flashback

Ma défunte mère et moi étions tellement pauvres. Je ne sais même pas comment vous le décrire. Malgré cela on arrivait à manger au moins quelques fois. On avait qu'un seul abris et repère. La rue. Elle seule nous avait accueilli. On vivait dans la rue 24/24. Et c'était comme ça. Pour manger ont mendiait dans les restaurants. Et quelques personnes généreuses nous donnait un peu de quoi manger.

Alors c'était notre .routine la misère. Ma mère elle faisait tout pour que je survive. Elle se battait pour que je puisse avoir de quoi manger à chaque fois. Mais malheureusement cela ne va pas durer le sort viendra s'abattre sur nous. Ma tendre maman tomba malade. Et faute de moyen nous ne parvenons pas à prendre en charge les soins de santé. Pourtant sa santé empirait. Et elle tombait de plus en plus vers le déclic.

Je me rappel de ce Jeudi comme si c'était hier. Ma mère mourut et je n'arrivait même pas à comprendre. Elle est morte là où j'étais né , dans la rue. Ce jour c'était comme si ma vie allait s'écrouler. Je venais de perdre la seule chose chère qui me restait en ce monde. J'étais là sans personne envers qui me tourner. J'ai pleuré pendant une semaine sans même m'arrêter.

Puis un jour j'ai pris la décision de me battre, de lutter et d'avoir ce que ma mère n'a pas eût. Je devais  lutter pour avoir ce qui avait causé la mort de ma mère, c'est-à-dire la pauvreté. Alors moi Théo je ferrai de tout mon possible pour être riche. Quelqu'en soit le prix. Je dois rendre ma mère fière de moi là où elle est actuellement.

                       fin du flashback

Moi : Alors mon frère c'est triste hein ton histoire. Moi je t'ai déjà expliqué la mienne et à vraie dire je suis vraiment triste en t'écoutant. Je me rends aussi compte que j'ai vraiment de la chance. J'ai quand même un toit au dessus de ma tête. Ce qui n'est pas le cas pour vous. J'ai aussi une grande soeur sur qui je peux compter.

Laurent : sur ce point tu as raison. Mais ensemble. Nous serons tous en haut de l'échelle. Et ça moi je peux le jurer.

Le récit de Théo m'avait vraiment choqué et j'étais affligé face à ce que j'avais entendus. Mon sort était un peu plus allégé. Nous devions travailler. Et ce que nous avons tous fait. On a travaillé jusqu'au soir. Mais une fois arrivé à la maison un grand problème m'attendais. Ma chère soeur était malade. Cela était vraiment étrange. Car le matin elle n'avait à peu près rien.

Maria: ça va aller frangin j'ai pris des comprimés.

Moi: quels genres de comprimés ??

Maria: Elle m'a dit que c'était pour la toux.

Moi: qui t'a dis.

Maria: Amina bien-sûr, la vendeuse de médicaments.

Moi : Ah OK ma soeur. J'espère que d'ici demain ça ira.

Maria: moi aussi. T'inquiète  pas mon frère ça ira. Ce n'est que quelque chose de passager.

Moi : OK pas de problème.

Pourtant malgré qu'elle le niait sa santé empirait de jour en jour . Au bout d'une semaine elle toussait avec force et à grande allure. Elle n'arrivait même pas à mieux s'occuper de toi. La chose la plus merveilleuse qui puisse lui arriver en monde. Moi par contre j'étais très triste et impuissant. Je me sentais un peu comme un lâche. Je n'arrivait même pas à lui acheter des comprimés à plus forte raison l'envoyer à l'hôpital.

Chaque matin je cherchais des solutions et en quittant au travail la petite somme que je gagnais ne servait qu'à la nourriture. À chaque fois que je l'a voyait dans l'État dans lequel elle était j'étais encore plus triste et affligé. Mes compagnons étaient tous deux là pour moi. Ils m'avaient même aidés avec le peu d'argent qu'ils avaient. On avait fait appel à des guérisseurs. Mais toujours rien.

C'était ainsi jusqu'à ce que je puisse l'envoyer à l'hôpital. Là c'était un mois après le début de la maladie dont j'ignorais le nom. Le médecin avait fait un diagnostique et avait parlé d'une maladie du poumon avec un étrange.

Moi: Alors Docteur qu'es-ce qu'on peut faire pour que ma soeur retrouve la santé.

Lui: il est déjà trop tard vous avez perdu trop de temps avant de l'envoyer ici. Le mieux serait de la mettre sous respiration artificielle. Parce comme vous pouvez le constater elle a des difficultés pour le faire.

Moi: OK Docteur si cela peut aider faites le.

Lui: ohhh non c'est pas ça le problème. La machine est payante. Pour la placer c'est 15.000 FCFA par jour

Moi: quoi????? Mais où vais-je enlever cet argent ???

Lui: là je suis vraiment désolé pour vous. Sans ça c'est pas possible.

Il me fallait trouver la somme de 15 000 FCFA par jour. Pourtant je n'avais même pas 5f dans ma poche. Comment faire pour la sauver?? Je me demandais à longueur de journée. J'arrivais même plus à dormir. Ni à manger. En plus je devais m'occuper de toi. Il n'avait même pas un jours où j'avais à dire Dieu merci. D'ailleurs je me demandais même s'il existait.

Laurent : Mon frère on doit trouver une solution au plus vite. Je crains le pire. Nous devons improviser et chercher une bonne solution.

Moi: improviser comment mon frère ?? J'ai cherché partout mais aucune solution. Pendant ce temps ma soeur meurt à petit feux. Chaque jour par son regard je sens qu'elle est désespéré et qu'elle a besoin d'aide.

Laurent: je suis vraiment désolé. J'aimerais faire davantage que ce que je fais. Mais tout comme toi je suis impuissant face à cette situation. Courage ça va aller un miracle va se produire.

Théo : Oui frère Laurent a raison. Tu verras ça va aller.

Après cette discussion avec mes amis, disons mes frères je suis allé au près de ma soeur pour prendre de ses nouvelles.

Moi : ma soeur comment tu vas ??

Maria: Voilà mon frère je voulais te parler. Oui je vais bien.

Après cette phrase elle s'est mise à tousser jusqu'à ce qu'elle reprenne un peu plus tard. Aussitôt elle commença à me parler.

Maria: tu sais mon frère. Tu n'es plus un enfant. Tu sais ce qui ce passe. Tu as fais de tout ton possible pour me redonner cette chose chère qui est la santé. Il est trop tard. Tu ne peux plus rien faire.

Moi : non ma soeur ne dis pas ça. Il y'a encore de l'espoir.

Maria: écoutes moi je n'ai pas encore finis.  Voilà je disais. Je vais mourir je sais, et toi aussi tu le sais donc arrêtons de nous voiler la face. Je veux que tu promette une chose.

Moi: laquelle ?

Maria: promet moi que tu sera riche. Et que tu sera l'un des hommes les plus riche.

Moi: mais à quoi ça sert tout ça ??

Maria: promet moi seulement.

Moi: OK ma soeur je te promet. Mais je pense que tu n'as pas à me faire tes adieux. Car tu va vivre.

Maria: Je laisse Dimitri avec toi. Prends soins de lui. Car c'est ton fils. Je t'en supplie. Je sais que je le laisse entre de bonnes mains. Mais néanmoins pense à moi. Aussi à ma souffrance que j'ai endurée pendant 9 mois.

Moi: ohhhhhh arrêtes de dire tout ça.

Après cette étrange conversation je suis allé à la maison. Car j'avais fais au moins une semaine entre l'hôpital de le travail. Après m'être reposé un peu. Le lendemain je me suis occupé de toi et je suis retourné à l'hôpital. Arrivé sur les lieux c'est le Docteur qui m'avait accueilli dans son bureau ce que j'avais trouvé vraiment étrange.

Docteur : comment allez vous ??

Moi : oui ça va mais pourquoi ma soeur n'est pas dans sa chambre?

Lui : bah c'est que.................. Il y'a eut un problème pendant la nuit.

Là immédiatement j'avais compris. Je savais qu'elle était morte. Mais je ne voulais quand même pas l'accepter. Au plus profond de moi je le savait mais. C'était comme si j'étais devenu une sorte d'idiot qui fuyait la réalité. Je voulait l'entendre de sa bouche. Et d'un ton dur et sec je lui demander.

Moi: quoi ??? Dites moi.

Lui: elle est morte je suis..........

Il n'a même pas finit sa phrase et je me suis effondré. En moins de deux minutes je me suis rappelé du fabuleux sourire qu'elle avait. Aussi de tout ce qu'elle avait fait pour moi. Je me sentais désormais seul et vulnérable.  Je n'arrivais même pas à pleurer.  D'ailleurs je me suis juré de ne pas le faire.

Après cela. Des jours sont passé et les funérailles improvisés que nous avons fait étaient eux aussi terminé. Alors il fallait maintenant m'occuper de toi maintenant. C'était la seule chose qui me préoccupais. Pour ça aussi il me fallait faire beaucoup d'efforts. À mes yeux l'argent que gagnais n'était pas suffisant. Il me fallait trouver un meilleur job afin d'honorer ma promesse.

Avec mes amis pendant qu'on cherchait une solution. J'entendis de la bouche de Théo. «moi je sais ce qu'on va faire. Et qui pourra nous aider.»

U début ce n'était qu'une simple phrase à mes yeux. Une phrase sortant de la bouche de mon ami qui cherchait une solution. Mais hélas l'énigme qui se cachait derrière cette simple phrase semblait être plus gigantesque que ce qu'on pensait. Aussi c'est ainsi que tout a commencé............

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