Je ne sais pas pourquoi, mais cet homme me terrifie plus que les autres. Peut-être pour ses tatouages qui remplissent ses bras jusqu'à son cou ? Sa taille qui fait cinq fois la mienne ? Ou sa carrure imposante ?
Il ancre son regard ténébreux et froid dans le mien et s'approche de moi, je ferme les yeux quand je sens ses doigts enlever une mèche de mes cheveux sur mon visage et la mettre derrière mon oreille.
Je sursaute quand il hurla quelque chose en italien, plusieurs hommes entrent en même temps et se mettent l'uns à coter de l'autre avec les têtes baissées. Il recule et se met devant ces hommes les mains dans les poches. Il prononce alors une phrase et je fronce les sourcils jusqu'à ce que je voie l'homme qui m'avait giflé et traîner jusqu'ici avancer d'un pas devant lui. Il le regarde et prit son arme et tira entre ses deux yeux sans hésitation.
Je pousse un cri de frustration, je sens mon corps tremblé, je n'arrive pas à respirer correctement. Il vient de tuer un homme sans pitié ! Comment peut-il faire ça sans regretter quelque minute après ? Il me dégoûte, j'efface brutalement mes joues pour enlever la trace de ses doigts.
Il ordonna quelque chose puis, le corps sans âme de cet homme disparaît de mon champ de vision. Je remarque alors que l'homme qui avait essayé de me violer n'était plus aussi dans cette cellule. Nous sommes seuls. Je me crispe quand je le vois une fois de plus devant moi, il tend sa main mais je suis incapable de bouger.
Que croit-il ? Que je vais le suivre ? Surtout après ce qu'il venait de faire ? Perdant patience, il prit ma main dans la sienne, je me débats comme je le peux mais c'est perdu d'avance.
Nous sortons de cette cellule pourrie. Je regarde autour de moi et un sentiment de culpabilité envahit mon corps quand je vois toutes ses femmes dans leurs cellules.
- Qu'allez-vous faire de ces filles ! Lâchez-les, aucunes d'entre elles méritent un tel sort !
Il contracta ses muscles et serre ma main dans la sienne, je déglutis et essaye d'enlever son emprise du mien.
- Je ne veux pas vous suivre ! Laissez-moi !
Nous sortons de cet endroit sous les cris des femmes qui m'ont supplié de les sortir de là. Mais comment voulaient-elles que je les sauve ? Je n'étais même pas capable de sauver ma meilleure amie ! Je regarde tout autour de moi et prise d'un courage, je mords sa main et il me lâche en râlant, alors je ne perds pas de temps et court dans la direction inverse mais très vite, un torse se colle contre mon dos et une main entoure fermement ma taille.
Je ferme une seconde fois les yeux.
- Lâchez-moi... Qu'est-ce que vous me voulez ! Je ne veux pas vous suivre ! Enlevez vos mains de mon corps !
- Une autre tentative de fuite et je te ferais regretter ma douce.
Regretter ? Qu'allait-il me faire ?
Cette fois-ci, sa main entoure mon bras je suis donc forcé à le suivre, il m'ouvre une portière d'une limousine. Je le regarde ne voulant pas rentrer dans cette voiture. Sa mâchoire convulse mais je n'en ai rien à foutre ! La seule chose dont j'ai envie c'est de retrouver Jessica et de rentrer chez moi et surtout pas rentré dans cette voiture avec un tueur.
- Monte immédiatement !
À l'entente de sa voix implacable et froide, mon dos frissonne.
- Je ne veux pas monter dans cette voiture ! Je ne sais même pas qui vous êtes et pourquoi je suis ici ! Lâchez ces filles et laissez-les la vie sauve !
- Sa ma douce, ce n'est pas à toi de décidé. Alors tu montes et tu te tais.
- Non.
Il sera cette fois-ci les poings et reprend mon bras dans sa main. Je me débats comme une folle mais je finis les fesses sur ce siège. J'essaye d'ouvrir cette portière mais elle était scellée. Je ne pouvais pas sortir.
Il s'assoit près de moi en claquant violemment la porte, je m'éloigne le plus de possible de lui et pose mes mains tremblantes sur mes genoux. Le chauffeur démarre après le signal de cet homme effrayant.
- Pour qui vous vous prenez à nous kidnappé ? Quel droit vous vous permettez à faire ce genre chose ?!
Il me regarde, son regard qui me fait froid dans le dos. Hors de question pour moi de baisser les yeux, je ne veux pas lui montrer que je suis faible. Je vois un rictus amer naître sur ses lèvres.
- Baisse d'un ton mon ange, je n'aime pas ce ton que tu emploies avec moi.
Je voulais tellement rire, mais sa voix et son regard me l'ont empêché.
- Un meurtrier... Vous êtes juste un putain de meurtrier et-
Il me coupe en prenant mon visage en coupe, ses doigts s'enfoncent dans mes joues. Ma bouche s'ouvre toute seule et lui, il m'assassine du regard. Il me regarde droit dans les yeux. J'aurais beau être une femme qui ne se laisse pas faire, qui ne la laissera pas se faire toucher. Mais je sais dorénavant que face à lui, je ne pourrais rien faire si ce n'est que trembler.
Je me hais ! Je me déteste tellement d'être aussi faible et de pouvoir rien faire, mais son regard me crispe, je suis paralysé.
Jessica, si tu savais comme je regrette. Je suis tellement désolé... Tu me manques terriblement.
Ses doigts s'enfoncent dans ma peau, je grimace et essaye d'enlever ses doigts.
- Regarde-moi ! Ordonna t'il. Je secoue négativement la tête, je peux enfin enlever ses doigts.
J'ouvre les yeux et le regarde mais je regrette d'être tombé sur ce regard. J'essaye de reculer, mais cette limousine ne me permet pas de faire un mouvement de plus.
- Ne me touchez pas ! Vous n'avez pas le droit de poser vos mains sur moi !
Je sors un cri de surprise quand je sens sa main ferme entouré mon poignet, il le serre tellement fort que j'en suis sûre j'aurais un bleu.
- Je vais te dire quelque chose et tu vas faire rentrer ça dans ton crâne.
Il tapote presque brutalement mes tempes et ma tête se balance. Je ravale mes larmes parce que je me sens humilié, cet homme m'humilie mais il est hors de question que je verse des larmes devant lui.
Alors j'encaisse.
- N'essaye plus de faire la rebelle avec moi, cela ne va servir à rien, tu veux me fuir ? Essaye toujours parce que dès que nous serons arrivés à destination. Tu peux être sûr que tu ne mettras plus un seul pied dehors jusqu'à ce que moi je le décide.
J'avale péniblement ma salive.
- Et vous pensez réellement que je vais vous obéir ?
Un rictus diabolique naît sur ses lèvres, je fuis son regard mais il attrape mon menton pour me forcer à le regarder. Encore une fois.
- À tes risques et périls ma douce.
La limousine s'arrête soudainement, une douleur comprime mon ventre. J'ai envie de vomir après avoir vu toutes ses horreurs. Jessica est restée là, dans ce camion mort et personne ne s'occupera de son corps. Elle avait le droit à un enterrement digne de son nom ! Elle ne méritait pas cette vie ! Cet homme sort mais moi, je ne fais pas un seul geste bien que je sais qu'il va venir me sortir de force de cette voiture. Je mets ma tête entre mes mains et ravale mes larmes encore, mais je sais que quand je vais me retrouver seule. Je vais finir par les verser. Une main ferme entoure mon coude, il me force à sortir. Je devrais me débattre, le frapper avec toute la force qu'il me restait, mais je n'ai rien fait. Absolument rien. Je me suis contenté de sortir calmement de cette limousine et je le suis comme un chien suivrait son maître. Pourquoi ? Tout allait pourtant si bien ! Ma mère avait raison, elle sentait que quelq
Lentement, je me lève. Ma tête tambourine et je n'arrive même pas à tenir debout, je m'agrippe aux murs pour m'aider. J'allume l'eau du robinet et je rince mon visage pour enlever le maquillage coulé, je souffre mais j'essaye de ne rien laisser paraître. Forte, je dois rester forte quoi qu'il en coûte comme me la toujours appris mon papa. Je prends les vêtements qui étaient posé sur le coin de la baignoire je les serre dans mes mains avant de les jeter plus loin sur le sol. Mais je me regarde et déglutit en voyant l'état de ma robe. Elle était déjà très courte de base mais là on aurait presque vu mon sous-vêtement. Je ne voulais pas les porter, je ne voulais pas faire ce qu'il m'a dit mais je me rends compte que je n'ai pas d'autre choix que de le faire. Alors, je rentre dans la douche après avoir retiré mon vêtement sale. J'allume l'eau chaude et ferme les yeux quand je sens celle-ci rentrer en contact avec mon corps faible. Un soupire de s
- Maintenant tu manges. Je secoue négativement la tête et me met au milieu du lit en ramenant mes jambes à ma tête. Je l’entends jurer dans sa barbe puis il s'approche de moi avec le plateau dans ses mains. Il s'assoit sur le lit près de moi et tend un verre d'eau. - Tu bois maintenant Allison et je ne répète plus. - Je n'ai pas faim... - Je déteste qu'on me mente mon ange. Là je ne te demande pas de manger mais de boire. - Je- Il me coupe en me forçant à boire, je bois malgré tout, tout le verre car j'avais très soif et je ne pouvais plus m'arrêter d'avaler cette eau. - Et bien, j'avais raison. Dit-il amusé. Il me ramène le plat mais je le repousse car j'ai une nausée. Il le remarque et repose le plateau sur la table basse. - Je veux être seule, je veux être seule. Je répète plusieurs fois avant de me coucher sur ce lit, je mets la couverture
Brutalement, il me dépose sur ce lit et je me demande même comment les lattes ont-ils pu encore tenir. Il fait quelque pas en passant ses mains sur son visage puis s'arrête. Je baisse la tête ne voulant pas rencontrer son regard, je m'enfonce dans ce lit et joue nerveusement avec mes doigts. - Tu as voulu t'enfuir. - Je ne veux pas rester ici ! - Tu baisses d'un ton ! Je relève la tête et le regarde, je pose ensuite mes yeux sur ma cheville gonflée. - Quelle folie de sauter de cette baie vitrée ! - Tu m'as enfermé dans cette putain de chambre ! Je ne veux pas rester ici ! Répétais-je. - Je viens de te dire de baisser d'un ton, ta cheville est la cause de ta folie. Elle va rester comme ça jusqu'à ce que tu prennes conscience de ce que cet acte t'aura causé. Il met ses mains dans ses poches et s'approche de moi. - Je peux savoir ce que tu faisais dans cette c
Combien de jour je suis enfermée dans cette chambre ? Je n'en ai aucune idée, cet homme n'est plus revenu depuis ma tentative de fuite. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Je n'en ai aucune idée aussi. Je me recroqueville sur moi-même en fermant les yeux, il y'a cette peine qui me ronge l'estomac et qui ne veut pas le quitter. Comment on réagit les parents de Jessica en apprenant sa mort ? Ma famille a-t-elle perdu espoir de me retrouver ? Sans doute, elle doit maintenant penser que je suis moi aussi morte mais que personne n'a retrouvé mon corps. Je souffre, je souffre parce que j'ai la mort de ma meilleure amie sur ma conscience, parce que je n'ai pas su la protéger comme il le fallait. J'ai failli à ma promesse, celle que j'ai tenu à sa famille. Je leur avais pourtant promis que j'allais la protéger au péril de ma vie. J'efface mes larmes. Je me lève de ce lit et m'approche à grand pas de cette porte qui est resté fermé depuis bi
La porte s'ouvre quelque heure après sur une femme qui doit avoir une quarantaine d'année, elle entre dans la chambre un plateau à la main puis referme la porte. Elle s'approche de moi en souriant mais je me contente de lui tourner le dos car je n'ai aucune envie de parler avec qui que ce soit. - Bonjour je suis Olivia Mikason, je travaille avec monsieur Carington et il m'a demandé de te donner à manger. Je reste toujours silencieuse et efface mes larmes, merde ! Je dois arrêter de pleuré je suis trop, beaucoup trop faible. - Écoutez mademoiselle, je sais que c'est compliqué et que vous ne voulez pas parler mais vous devez manger car cela peut nuire sur votre santé c'est vous continuez comme ça. Elle allait retirer la couverture mais je suis plus rapide qu'elle, je me redresse en la fusillant du regard. - Ramenez immédiatement cette nourriture, je ne mangerais rien de toute façon ! Dégagez de cette chambre ! Crach
Trois, quatre, cinq jours ou peut-être même une semaine que je suis ici, enfermé dans le noir. Mon corps je le sens me lâcher petit à petit. J'étais faible et je n’arrivais même pas à faire un geste. J'étais complètement allongé sur le ventre sur le sol les yeux à moitié fermés, des insectes marchent sur mon dos et pourtant c'est le peu qui m'apportait. Je voulais hurler à l'aide mais je ravalais immédiatement ma langue. Je dois tenir, mais combien de jour encore ? Je sursaute et gémis douloureusement quand j'ai bougé mon corps, la porte s'ouvre brutalement et la lumière du couloir aveugle mes yeux que je les ferme immédiatement. Une silhouette s'approche de moi et je sais d'ores et déjà que ce corps l'appartenait, il s'accroupit près de moi et je le sens toucher mes cheveux sales avec ses doigts.Il faut que je sorte d'ici parce que si ça continue comme ça, je mourrais, et je ne veux pas l'être pour l'instant. - Je veux sortir... Dis-je faiblement.&
PDV de Aaron : - Aaron il serait mieux de nuire ce gang, il pose beaucoup trop de problème. Mon bras droit : William qui est assis en face de mon bureau le regard presque inquiet me songe sérieusement, je masse mes tempes afin de pouvoir trouver une solution. - Nous devons prendre Tépito, nous n’avons pas le choix. Je relève la tête vers lui et le regarde rageusement. - William je sais très bien ce que nous devons faire, prendre Tépito voudra dire que nous déclarons la guerre, je ne veux pas prendre le risque de tout perdre en exécutant cette solution. Nous devons réfléchir comment nous pouvons accéder aux terres de Mexique sans nous faire prendre, y aller tête baissée c'est carrément du suicide. Je m'enfonce dans mon siège en mettant mon poing devant ma bouche. - Je peux les nuire, je les avais prévenus que je ne comptais pas rigoler avec eux, mais je pense que le messag