- Maintenant tu manges.
Je secoue négativement la tête et me met au milieu du lit en ramenant mes jambes à ma tête. Je l’entends jurer dans sa barbe puis il s'approche de moi avec le plateau dans ses mains.
Il s'assoit sur le lit près de moi et tend un verre d'eau.
- Tu bois maintenant Allison et je ne répète plus.
- Je n'ai pas faim...
- Je déteste qu'on me mente mon ange. Là je ne te demande pas de manger mais de boire.
- Je-
Il me coupe en me forçant à boire, je bois malgré tout, tout le verre car j'avais très soif et je ne pouvais plus m'arrêter d'avaler cette eau.
- Et bien, j'avais raison. Dit-il amusé.
Il me ramène le plat mais je le repousse car j'ai une nausée. Il le remarque et repose le plateau sur la table basse.
- Je veux être seule, je veux être seule.
Je répète plusieurs fois avant de me coucher sur ce lit, je mets la couverture
Brutalement, il me dépose sur ce lit et je me demande même comment les lattes ont-ils pu encore tenir. Il fait quelque pas en passant ses mains sur son visage puis s'arrête. Je baisse la tête ne voulant pas rencontrer son regard, je m'enfonce dans ce lit et joue nerveusement avec mes doigts. - Tu as voulu t'enfuir. - Je ne veux pas rester ici ! - Tu baisses d'un ton ! Je relève la tête et le regarde, je pose ensuite mes yeux sur ma cheville gonflée. - Quelle folie de sauter de cette baie vitrée ! - Tu m'as enfermé dans cette putain de chambre ! Je ne veux pas rester ici ! Répétais-je. - Je viens de te dire de baisser d'un ton, ta cheville est la cause de ta folie. Elle va rester comme ça jusqu'à ce que tu prennes conscience de ce que cet acte t'aura causé. Il met ses mains dans ses poches et s'approche de moi. - Je peux savoir ce que tu faisais dans cette c
Combien de jour je suis enfermée dans cette chambre ? Je n'en ai aucune idée, cet homme n'est plus revenu depuis ma tentative de fuite. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Je n'en ai aucune idée aussi. Je me recroqueville sur moi-même en fermant les yeux, il y'a cette peine qui me ronge l'estomac et qui ne veut pas le quitter. Comment on réagit les parents de Jessica en apprenant sa mort ? Ma famille a-t-elle perdu espoir de me retrouver ? Sans doute, elle doit maintenant penser que je suis moi aussi morte mais que personne n'a retrouvé mon corps. Je souffre, je souffre parce que j'ai la mort de ma meilleure amie sur ma conscience, parce que je n'ai pas su la protéger comme il le fallait. J'ai failli à ma promesse, celle que j'ai tenu à sa famille. Je leur avais pourtant promis que j'allais la protéger au péril de ma vie. J'efface mes larmes. Je me lève de ce lit et m'approche à grand pas de cette porte qui est resté fermé depuis bi
La porte s'ouvre quelque heure après sur une femme qui doit avoir une quarantaine d'année, elle entre dans la chambre un plateau à la main puis referme la porte. Elle s'approche de moi en souriant mais je me contente de lui tourner le dos car je n'ai aucune envie de parler avec qui que ce soit. - Bonjour je suis Olivia Mikason, je travaille avec monsieur Carington et il m'a demandé de te donner à manger. Je reste toujours silencieuse et efface mes larmes, merde ! Je dois arrêter de pleuré je suis trop, beaucoup trop faible. - Écoutez mademoiselle, je sais que c'est compliqué et que vous ne voulez pas parler mais vous devez manger car cela peut nuire sur votre santé c'est vous continuez comme ça. Elle allait retirer la couverture mais je suis plus rapide qu'elle, je me redresse en la fusillant du regard. - Ramenez immédiatement cette nourriture, je ne mangerais rien de toute façon ! Dégagez de cette chambre ! Crach
Trois, quatre, cinq jours ou peut-être même une semaine que je suis ici, enfermé dans le noir. Mon corps je le sens me lâcher petit à petit. J'étais faible et je n’arrivais même pas à faire un geste. J'étais complètement allongé sur le ventre sur le sol les yeux à moitié fermés, des insectes marchent sur mon dos et pourtant c'est le peu qui m'apportait. Je voulais hurler à l'aide mais je ravalais immédiatement ma langue. Je dois tenir, mais combien de jour encore ? Je sursaute et gémis douloureusement quand j'ai bougé mon corps, la porte s'ouvre brutalement et la lumière du couloir aveugle mes yeux que je les ferme immédiatement. Une silhouette s'approche de moi et je sais d'ores et déjà que ce corps l'appartenait, il s'accroupit près de moi et je le sens toucher mes cheveux sales avec ses doigts.Il faut que je sorte d'ici parce que si ça continue comme ça, je mourrais, et je ne veux pas l'être pour l'instant. - Je veux sortir... Dis-je faiblement.&
PDV de Aaron : - Aaron il serait mieux de nuire ce gang, il pose beaucoup trop de problème. Mon bras droit : William qui est assis en face de mon bureau le regard presque inquiet me songe sérieusement, je masse mes tempes afin de pouvoir trouver une solution. - Nous devons prendre Tépito, nous n’avons pas le choix. Je relève la tête vers lui et le regarde rageusement. - William je sais très bien ce que nous devons faire, prendre Tépito voudra dire que nous déclarons la guerre, je ne veux pas prendre le risque de tout perdre en exécutant cette solution. Nous devons réfléchir comment nous pouvons accéder aux terres de Mexique sans nous faire prendre, y aller tête baissée c'est carrément du suicide. Je m'enfonce dans mon siège en mettant mon poing devant ma bouche. - Je peux les nuire, je les avais prévenus que je ne comptais pas rigoler avec eux, mais je pense que le messag
- Préparez-vous nous atterrissons à Tépito dans moins de cinq minutes. Dis-je en chargeant mon arme. Je répète, dès que nous allons atterrir, les coups de feu vont déjà commencer. On tire sur tout ce qui bouge, les hommes de Francesco doivent tous mourir sans exception. On le retrouve et on le tue aussi. Mes hommes acquissent en hochant leurs têtes. Le jet se pose sur le sol et je me précipite de détacher ma ceinture. Je me lève et je sors de l'engin en mettant mon arme devant moi pour me protéger. Rien pour l'instant. Je fais signe de la tête à mes hommes pour qu'ils me suivent. - Aaron ce n'est pas normal ! Nous devrions normalement déjà être en train de tirer ! Il y'a quelque chose qui ne va pas. Dit Sébastien en arrivant à mon niveau. Je m'arrête dans ma course et le regarde. - Les hommes de Francesco devaient être poser ici même devant ce putain de jet en train d'essayer de nous tuer ! T
PDV d’Allison : La porte s'ouvre subitement et mon regard tombe sur des yeux noirs. Je laisse tomber le drap qui était entre mes mains et essuies ma sueur qui coulait depuis mon front. Il me regarde puis regarde le drap. - J'ai... Je regarde derrière lui pour être sûr que je ne cours aucun danger, quand j'avais entendu des coups de feu je ne savais plus quoi faire. J'avais tellement peur. - Les coups de feu. Dis-je dans un murmure. J'ai eu peur... Il referme doucement la porte et s'approche de moi toujours les mains dans les poches, il se met devant moi en me regardant sérieusement. - Tu ne devais pas avoir peur mon ange. Dit-il d'un ton doux. Je relève la tête vers la sienne étonné par le ton qu'il venait d'employer. Je joue nerveusement avec mes doigts, je bouge mes jambes. - Pourquoi ? - Un ennemi. Dit-il simplement.
Un mois ? Je ne sais pas, sans doute peut-être même plus, qui sait ? Ça fait un mois que je suis ici. Je ne suis jamais sorti de cette chambre et il n'est jamais revenu depuis ce soir où cet homme voulait me violer, enfin si il revenait mais uniquement le soir, je l'entendais rentrer dans ma chambre, il s'asseyait sur le fauteuil devant le lit avec un verre dans les mains à me regarder pendant plusieurs minute même voir des heures pensant que je dormais. Pourquoi ? Pourquoi faisait-il ça ? Je n'en avais aucune idée et je ne veux pas savoir. J'ai toujours cet sombre souvenir qui est ancré dans ma tête, celle où j'ai failli me faire violer. Enfin, plutôt les deux fois où cela m'ait arrivé depuis que je suis ici. Je soupire épuisé avant de sortir de la salle de bain. Je sursaute quand je vois son corps devant moi, je relève la tête et plante mon regard dans le sien. Je serre la serviette a