PDV d’Allison
Le 27 août :
- Olivia je n’arrive pas à me calmer ! Mes mains sont entrain de trembler. Dis-je en me levant et en faisant les cents pas dans notre chambre.
- Je sais que tu es stressé ma fille, mais tu devrais te calmer d'accord ? Respire et expire, comme-moi regarde.
Elle me montre comment respirer mais je ne fis pas attention.
- Où sont mes enfants ? Je veux voir mes enfants !
- Analia et Alexis sont dans un endroit sûr, ne t'en fait pas pour eux. Allison calme toi.
- Comment me calmer Olivia ? C'est mon mariage aujourd'hui ! Mon mariage ! Oh mon dieu !
Olivia s'approche de moi et me prend dans ses bras en me serrant, elle caresse mon dos en rigolant.
- Ma chérie calme toi, tout va bien se passer.
Je me calme petit à petit grâce à elle, on toque à la porte et je me crispe, Esteban entre en me souriant malg
5 ans plus tard et 7 ans depuis la rencontre de Aaron et Allison : - Aaron lâche moi ! Dis-je en le repoussant. Il me regarde en contractant sa mâchoire. - Je ne veux parler à personne ! - Allison ! - J'en ai marre moi, je fais tout dans ce manoir ! Allison ramassa les jouets de ses trois enfants. Analia. Alexis. Bella. Aaron s'approcha de sa femme et l'enlace pour la calmer. - Ta quatrième grossesse et sans doute la pire que les trois précédent mon ange. Dit cet homme en l'embrassant sur le front. Allison se blottit contre lui en posant sa tête sur son torse, elle pleura. - Je sais... Excuse-moi Aaron. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Désolé. Dit la jeune femme en l'embrassant sur les lèvres. Aaron rigola et frotta ses cheveux avec sa main. - Ce n'est ri
- Allô ? - Je suis en bas de chez toi, descend Al'. - Ça marche, je suis là dans deux minutes. Je me regarde une dernière fois dans le miroir puis je prends mon sac et ma veste et je descends à l'étage, je vais vers ma mère et ma petite sœur Laura pour leur faire un bisou. - Tu me diras ce que tu veux Allison, mais j'ai toujours une mauvaise intuition. Je suis inquiète. Dit ma mère. Je la rassure en caressant sa joue avec mon pouce. - Ne t'en fait pas maman, tout va bien se passer. Je rentre vers minuit. - Fait attention à toi ma puce, s’il y'a un moindre problème tu m'appelles. Passe une bonne soirée. - Promis ! Dis-je. Je sors et souris quand je vois Jessica devant ma porte, je la câline. - Tu es ravissante, comme toujours. Me dit-elle. - Merci Jess, tu l'es toute aussi. Nous rigolons toutes les deux puis elle passe
PDV d'Allison : - Allison réveille-toi s'il te plaît ! Je grogne en sentant une vive douleur sur ma nuque, je fronce les sourcils et cligne plusieurs fois les yeux avant de les ouvrir complètement. Je regarde tout autour de moi avant de tomber sur le regard de Jessica qui pleurait à chaude larme. Elle saute dans mes bras en éclatant de sanglot. - Tu es vivante mon dieu ! Tu m'avais fait tellement peur ! Je ne comprends rien, qu'est-ce qu'il se passe ? Et puis qui sont toutes ses filles qui nous regardent ? - Jess ? - Ils nous ont kidnappés ! Je ne sais pas qui mais ces hommes dans cette boîte... Jessica n'arrivait pas à parler, elle suffoquait et elle cherchait de l'air. Je me redresse en tenant ma nuque entre ma main et je me lève douloureusement. Bordel ! J'ai mal ! - Comment ça ? Je ne comprends rien ! Qu'est-ce qu'on fou ici ?! Je passe mes m
Aucune larme ne veut couler désormais, j'ai toujours son corps contre le mien. Je suis incapable de m'éloigner d'elle, son sang est maintenant sur ma robe mais c'est le peu qui m'importe. - Elle est morte maintenant. Je ferme les yeux et serre le corps de ma meilleure amie. - Je ne t’ai pas dit de fermer ta gueule tout à l'heure toi ? Si tu ouvres une fois de plus ta bouche, je te tue c'est clair ? Elle ne parle plus, je rouvre les yeux et regarde Jessica qui est maintenant morte, seul son corps est visible. Son âme n'est plus là. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'elle meure ? Pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ? - Je t'aime Jess... Dis-je dans un murmure. Le camion s'arrête une nouvelle fois mais je ne fais pas du tout attention, une nouvelle fois les filles s'agitent et se mettent tout au fond derrière nous. Moi je suis encore devant elles mais cette fois-ci les genoux au sol avec le co
Je ne sais pas pourquoi, mais cet homme me terrifie plus que les autres. Peut-être pour ses tatouages qui remplissent ses bras jusqu'à son cou ? Sa taille qui fait cinq fois la mienne ? Ou sa carrure imposante ? Il ancre son regard ténébreux et froid dans le mien et s'approche de moi, je ferme les yeux quand je sens ses doigts enlever une mèche de mes cheveux sur mon visage et la mettre derrière mon oreille. Je sursaute quand il hurla quelque chose en italien, plusieurs hommes entrent en même temps et se mettent l'uns à coter de l'autre avec les têtes baissées. Il recule et se met devant ces hommes les mains dans les poches. Il prononce alors une phrase et je fronce les sourcils jusqu'à ce que je voie l'homme qui m'avait giflé et traîner jusqu'ici avancer d'un pas devant lui. Il le regarde et prit son arme et tira entre ses deux yeux sans hésitation. Je pousse un cri de frustration, je sens mon corps tremblé, je n'arrive pas à respirer correctemen
La limousine s'arrête soudainement, une douleur comprime mon ventre. J'ai envie de vomir après avoir vu toutes ses horreurs. Jessica est restée là, dans ce camion mort et personne ne s'occupera de son corps. Elle avait le droit à un enterrement digne de son nom ! Elle ne méritait pas cette vie ! Cet homme sort mais moi, je ne fais pas un seul geste bien que je sais qu'il va venir me sortir de force de cette voiture. Je mets ma tête entre mes mains et ravale mes larmes encore, mais je sais que quand je vais me retrouver seule. Je vais finir par les verser. Une main ferme entoure mon coude, il me force à sortir. Je devrais me débattre, le frapper avec toute la force qu'il me restait, mais je n'ai rien fait. Absolument rien. Je me suis contenté de sortir calmement de cette limousine et je le suis comme un chien suivrait son maître. Pourquoi ? Tout allait pourtant si bien ! Ma mère avait raison, elle sentait que quelq
Lentement, je me lève. Ma tête tambourine et je n'arrive même pas à tenir debout, je m'agrippe aux murs pour m'aider. J'allume l'eau du robinet et je rince mon visage pour enlever le maquillage coulé, je souffre mais j'essaye de ne rien laisser paraître. Forte, je dois rester forte quoi qu'il en coûte comme me la toujours appris mon papa. Je prends les vêtements qui étaient posé sur le coin de la baignoire je les serre dans mes mains avant de les jeter plus loin sur le sol. Mais je me regarde et déglutit en voyant l'état de ma robe. Elle était déjà très courte de base mais là on aurait presque vu mon sous-vêtement. Je ne voulais pas les porter, je ne voulais pas faire ce qu'il m'a dit mais je me rends compte que je n'ai pas d'autre choix que de le faire. Alors, je rentre dans la douche après avoir retiré mon vêtement sale. J'allume l'eau chaude et ferme les yeux quand je sens celle-ci rentrer en contact avec mon corps faible. Un soupire de s
- Maintenant tu manges. Je secoue négativement la tête et me met au milieu du lit en ramenant mes jambes à ma tête. Je l’entends jurer dans sa barbe puis il s'approche de moi avec le plateau dans ses mains. Il s'assoit sur le lit près de moi et tend un verre d'eau. - Tu bois maintenant Allison et je ne répète plus. - Je n'ai pas faim... - Je déteste qu'on me mente mon ange. Là je ne te demande pas de manger mais de boire. - Je- Il me coupe en me forçant à boire, je bois malgré tout, tout le verre car j'avais très soif et je ne pouvais plus m'arrêter d'avaler cette eau. - Et bien, j'avais raison. Dit-il amusé. Il me ramène le plat mais je le repousse car j'ai une nausée. Il le remarque et repose le plateau sur la table basse. - Je veux être seule, je veux être seule. Je répète plusieurs fois avant de me coucher sur ce lit, je mets la couverture