Cette femme, c'est une voleuse

Cela a été un choc pour Lucia d'apprendre l'identité du client qui l'a accusé en question. C'est le même type qui lui a proposé en mariage. Proposition, qu'elle avait bien sur refusée.

 

Eh bien! A ce monsieur, rien ne l'arrête on dirait. Il est encore plus tordu que Lucia aurait pu l'imaginer. Elle n'avait jamais touché à ses affaires. Elle ne sait même pas où il les gardes. Alors pourquoi cherchait il à l'incriminer? Serait ce sa manière de se venger d'elle pour avoir refusé sa proposition pas plus tard que ce matin?

 

C'est tout à fait révoltant de voir des gens arrivé à cet extrême.

-Vous comprendrez alors que l'on ne pourra pas vous garder dans ses conditions. On est garant de tout ce que le client a dans cette hôtel. Des l'instant même où il a passé la porte. Le code civil est clair là dessus. De plus il va falloir dresser un rapport au directeur général de l'institution. Ce sera donc à lui seul de faire le suivi.

- Je vous ai dit que je n'ai rien volé, s'écria t'elle. Je ne sais même pas où il garde ses affaires. Comment aurait je pu emporter quoique ce soit ?

-Pourquoi vous aurait il accusé alors? Il y gagnerait quoi? Sa fortune peut couvrir votre salaire mensuel un nombre de fois qu'il serait indécent de le répéter. De plus, il ne vous connait même pas.

 

Lucia aurait voulu parler de la proposition de mariage qu'il lui avait fait fans la matinée. Mais cela aurait paru bizarre. Alors elle a décidé de la mettre en veilleuse. De toute façon, cela aurait été sa parole contre la sienne. Et elle s'est pertinemment qui on allait croire dans cette histoire.

-Je ne sais pas pourquoi il fait ça, mais c'est un mensonge, repondit elle. A aucun moment je n'ai été seule dans sa loge.

-Vous avez passer plus de temps que prévu dans sa suite.

-Cela n'explique en rien que je puisse avoir touché à ses affaires.

-Alors cela ne devrait pas trop vous déranger si l'on fouille vos affaires vu que vous n'avez eu de cesse de répéter que vous n'avez rien pris.

-Faites donc, repondit Lucia Monica un peu las. Si ce n'est que ça la seule condition pour que vous me croyez.

 

Ils ont entrepris de fouiller son sac compartiment par compartiment. Il n'y avait rien à l'intérieur.

-Vous voyez? Je vous avais dit que je n'avais rien pris. Maintenant au moins vous pouvez en être sûr. Je pourrais m'en aller alors ?

- Pas si vite. Vous avez peut être raison. Il se pourrait que vous n'ayez rien pris comme vous le dites. Ou peut être que vous avez anticipé tout ça et que vous avez décidé qu'il valait mieux de cacher la montre quelques temps en attendant que l'histoire se tasse et ensuite vous viendriez la récupérer en toute quiétude, dit l'homme qui venait d'arriver.

-Et je l'aurais caché où, repondit elle.

-A vous de nous le dire. Ce qui est sur c'est qu'il n'y a que vous qui a été dans ma chambre. Et je vous ai laissé seule un moment.

-Mais il ment, s'écria t'elle. Pourquoi vous faites ça, demande t'elle à Mathis.

 

Voir cet homme raconté autant de bêtises l'a rendu verte de colère. Mais, elle doit chercher à se calmer. Il ne faudrait pas que cela aille plus loin. Il en va de sa liberté. Elle n'est pas sortie de prison pour y retourner 2 semaines plus tard.

-Fouillez son casier, dit la gouvernante. Peut être qu'elle l'a laissé là bas.

 

Lucia eut un soupir d'exaspération. Mais elle les a quand même suivi jusqu'à là bas. Elle était certaine qu'ils n'allaient rien trouver là bas. Donc, elle n'avait pas à avoir peur. Si seulement elle avait regardé le visage de Mathis, elle aurait vu ce sourire de vainqueur qu'il afficha. Alors elle aurait conpris qu'elle était tombé droit dedans comme ce dernier l'avait prévu.

 

Arrivé là bas, il ont mis le casier de Lucia sans dessus dessous. Des minutes plus tard, elle remarqua que le visage du type a changé en palpant sa blouse. Et quand ce dernier ressort le bijou de la poche de sa blouse, elle eut un bug. Elle ne comprenait pas comment cela a pu atterrir dans la poche de sa blouse. Elle sait qu'elle n'a rien pris. Mais comment expliquer cela maintenant ?

-Je vous avais dit que cette femme était une voleuse. Heureusement qu'elle n'était pas encore partie. Quand on a une fois fait la prison, il y a des vices que l'on n'oublie pas.

 

Il sait pour elle? Elle est d'autant plus choquée. Mais jusqu'où irait cette homme? Aller jusqu'à faire des recherches sur elle, c'est aberrant.

 

En effet, alors que Lucia s'occupait des autres chambres, Mathis avait demandé à Andrew de faire des recherches sur Lucia. Quand ce dernier a reçu les informations et qu'il a vu que Lucia avait déjà un casier et qu'elle a été condamnée pour meurtre, il eit un sourire carnassier. En voilà un moyen de la faire changer d'avis s'est il dit. C'est alors qu'il a appelé le service client pour porter sa plainte. Maintenant qu'il voit que cela a marché, il eut un sourire de satisfaction.

 

Maintenant que Lucia a été révoquée de son travail, c'etait le moment de mettre en marche la deuxième phase du plan.

-Toutes nos excuses monsieur. Nous ne savons pas que c'était une ex détenue. Sinon, on ne l'aurait pas engagé, mentit la gouvernante.

-Alors vous embauchez n'importe qui ici. C'est cela que vous êtes en train de me dire? Elle eut un moment de silence. Elle savait parfaitement qui il était. Il ne faudrait surtout pas l'ennerver encore plus.

-Vous pouvez porter plaintes si vous le voulez monsieur. Ce que cette fille a fait c'est inadmissible pour l'institution.

-Pas besoin d'arriver jusque là. Je vais en discuter avec elle. On trouvera sûrement une entente.

 

Il a laissé le bureau de la directrice avec pour intention d'aller chercher Lucia. Sauf que Cette dernière avait déjà pris ses affaires et était partie. Dommage! Il la contactera demain alors. De toute façon, il a son adresse. Rien ne presse.