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Chapitre 2 : Kidnappées.

*QG du BEST (Bureau d’Enquêtes Scientifiques et Techniques).

(Krist arriva au travail, il descendit de sa voiture et son coéquipier John qui vint d’arriver aussi le rejoignit. Ils discutèrent en marchant vers leur bureau).

John : bonjour Krist.

Krist : bonjour John, comment cava ?

John : très bien. Je n’ai pas besoin de te le demander, je vois que tu vas très bien.

Krist : exactement mon ami.

John : comment vont ta femme et ta fille ?

Krist : elles vont très bien, mais n’oublies pas aussi le petit Emmanuel.

John : tu es sérieux, c’est de ton embryon que tu parles ?

Krist : mais bien sûr, de qui d’autre ?

John : tu es terrible, tu lui as même déjà trouvé un nom.

Krist : qu’est-ce que tu crois ? Faudra songer à te marier mon frère, le mariage, c’est tellement doux.

John : ah non, le mariage c’est des problèmes. Surtout pour un policier.

Krist : pourquoi tu dis ça ?

John : parce qu’on arrête des méchants qui nous en veulent énormément et pour nous atteindre, ils vont s’en prendre à notre famille. Elle ne sera donc jamais en sécurité.

Krist : je suis d’accord avec toi mais si tu dois penser à ça, tu ne te marieras jamais. Comme le dit la Bible, « celui qui observe le vent ne sèmera point, et celui qui regarde les nuages ne moissonnera point »(Eccl 11 :4).

John : c'est vrai mais ici c'est un peu délicat alors, c’est peut-être mieux ainsi.

Krist : tu plaisantes j’espère ?

John : non.

Krist : faudra bien réfléchir mon ami.

John : tu connais déjà ma position sur ce sujet.

Krist : regardes le dessin que ma fille m’avait fait ce matin !

(Il lui montra le dessin).

John : c’est toi ça ?

Krist : oui c’est moi, et là, ce sont mes trésors.

(John éclata de rire).

Krist : qu’est-ce qui te fait marrer ?

John : non rien, ta fille est une dessinatrice professionnelle.

Krist : c’est ça, ce dessin est magnifique.

John : je ne dis pas le contraire.

(Chacun alla signer sa fiche de présence et se mit à son poste).

*Chez Bertin, Hôtel Palace, septième étage.

(Les hommes de Bertin amenèrent Isabelle à l’hôtel Palace. Ils la détachèrent pour ne pas éveiller les soupçons et entrèrent librement en la menaçant de ne rien faire au risque de le regretter. Ils prirent l’ascenseur pour se rendre au septième étage. Ils posèrent Isabelle sur une chaise et l’attachèrent. Bertin arriva).

Bertin : c’est elle ?

Hasan : oui patron.

Bertin : très bien, détachez sa bouche !

Aubin : elle pourrait crier patron.

Bertin : non, elle ne fera pas ça, parce qu’elle tient à la vie, elle a une fille dont elle doit s’occuper.

(Ils enlevèrent le ruban adhésif de sa bouche).

Isabelle : qui êtes-vous, que me voulez-vous ?

Bertin : madame Kristian, à quel point pensez-vous que votre mari sera prêt à tout pour vous sauver ?

Isabelle : qu’est-ce que vous me voulez ?

Bertin : mais rien, je ne te veux rien du tout, je ne ferai pas du mal à une si belle femme. Mais tout dépend de ton mari.

Isabelle : qu’est-ce que vous lui voulez ?

Bertin : je veux juste l’obliger à faire quelques services pour moi. S’il fait tout ce que je lui demande, je vous laisserai peut-être en vie.

Isabelle : peut-être ?

Bertin : oui. Si vous êtes sage aussi.

Isabelle : qu’est-ce que vous voulez que mon mari fasse pour vous ?

Bertin : il va m’aider à libérer mon frère, le seul que j’ai.

Isabelle : s’il a été arrêté, c’est qu’il a fait quelque chose de mal.

Bertin : non, ce qui est arrivé était un accident.

Isabelle : qu’est-ce qui est arrivé ?

Bertin : il a été arrêté alors qu’il essayait simplement d’avoir un peu d’argent pour me soigner. Il va être jugé dans une semaine et je vais empêcher cela.

Isabelle : il doit payer pour ce qu’il a fait. Laissez tomber sinon vous aussi serez arrêté à votre tour.

Bertin : tu ne devrais pas t’inquiéter pour moi mais te demander si ton mari fera ce que je lui demanderai de faire. Aller, enfermez-la dans la chambre.

(Ils l’enfermèrent dans la chambre).

*QG du BEST.

(Un officier s’approcha de Krist).

Officier : lieutenant, le patron a besoin de vous.

Krist : d’accord, on arrive.

(Krist et John se rendirent dans le bureau du patron, le chef de l’unité, le commandant Samuel).

Krist : bonjour patron.

Samuel : bonjour Krist, John.

John : bonjour patron.

Samuel : asseyez-vous, j’ai une mission pour vous.

Krist : quelle est la mission ?

Samuel : vous devez assurer la sécurité d’un prisonnier.

Krist : qui est-ce ?

Samuel : Thomas.

John : Thomas, le trafiquant de drogue arrêté il y’a un an ?

Samuel : oui.

Krist : il est en prison alors assurer sa sécurité comment ?

Samuel : il a été gravement blessé en prison et il est amené à l’hôpital. Nous pensons que les autres cartels veulent l’éliminer et j’ai besoin que mes meilleurs hommes assurent sa protection.

Krist : ok, il est dans quel hôpital ?

Samuel : à l’hôpital central.

Krist : très bien, on s’y met.

(Krist et John se rendirent à l’hôpital pour assurer la protection du prisonnier. Ils restèrent jusqu’à midi).

Krist : John, excuses-moi une minute, je dois aller chercher ma fille à l’école.

John : d’accord, vas-y !

(Krist monta dans sa voiture pour partir à l’école).

*Ecole primaire la voie de la réussite.

(A midi 30, l’école d’Estelle finit et Martin s’approcha d’elle pendant qu’elle attendait son père).

Martin : bonjour Estelle.

Estelle : bonjour monsieur.

Martin : tu as déjà fini les cours ?

Estelle : oui j’ai fini.

Martin : tu attends ton papa ?

Estelle : oui.

Martin : viens avec moi, ton papa m’a dit de te ramener parce qu’il est occupé.

Estelle : non, je veux attendre mon papa.

Martin : il est occupé et il m’a demandé de te ramener à la maison, aller viens, je suis un ami de ton papa !

Estelle : je ne vous connais as.

Martin : c’est vrai mais je travaille avec ton père, il est en mission et il m’a chargé de venir te chercher. Viens !

(Estelle fut obligée de suivre Martin. Il la porta et sortit de l’école. Krist arriva à l’instant et ne vit pas sa fille. Martin prit un taxi et s’en alla. Krist commença à chercher sa fille partout dans l’école. Il demanda à sa maitresse, à ses amis, mais personne ne la vit. Il commença à s’inquiéter).

*Chez Bertin.

(Martin amena Estelle à Bertin).

Bertin : bonjour ma puce.

Estelle : qui êtes-vous ?

Bertin : je suis un ami de ton papa.

Estelle : vous mentez, je connais les amis de papa. Où est-ce que je suis ?

Bertin : tu es chez moi, ta maman est là aussi. Amenez sa mère !

(Hassan amena Isabelle).

Isabelle : ma fille, est-ce que cava, tu vas bien ?

Estelle : je vais bien maman. Qui sont ces gens ?

Isabelle : ils vont demander à papa de faire quelque chose pour eux et nous allons rentrer.

Bertin : appelez votre mari madame Isabelle.

(Isabelle appela Krist. Pendant que le téléphone sonna, Bertin le prit. Krist décrocha).

Krist : allo chérie !

Bertin : vous avez une très belle femme lieutenant.

Krist : qui êtes-vous ?

Bertin : vous ne tarderez pas à me connaitre.  Mais pour l’instant, tout ce que vous avez besoin de savoir, c’est que je détiens votre femme et votre fille.

Krist : si vous touchez à un seul cheveu de ma femme ou de ma fille, vous le regretterez sévèrement.

Bertin : épargnez-moi vos menaces lieutenant. Et écoutez-moi bien !

Krist : qu’est-ce que vous voulez ?

Bertin : je veux que vous fassiez quelques courses pour moi.

Krist : je veux parlez à ma femme et ma fille.

Bertin : un instant !

(Il passa le téléphone à Isabelle).

Isabelle : chéri !

Krist : mon amour, est-ce que cava, ils t’ont fait du mal ?

Isabelle : non cava, je vais bien.

Krist : je vais vous sortir de là d’accord ?

Isabelle : d’accord.

Krist : passes-moi ma princesse !

Isabelle : Estelle, c’est ton papa.

Estelle : papa, tu vas venir nous chercher ?

Krist : bien sûr ma puce, je serai là bientôt.

Estelle : d’accord, fais vite papa, j’aime pas ces gens.

Krist : je sais, je serai là.

(Bertin reprit le téléphone).

Bertin : maintenant, voilà ce que je vous demande.

Krist : je vous écoute.

Bertin : vous vous souvenez de Paulin ?

Krist : bien sûr, le meurtrier arrêté il y’a un mois.

Bertin : c’était mon frère et ce qui s’était passé n’était qu’un accident, il ne mérite pas ça.

Krist : accident ou pas, il a tué un homme. C’est à la justice de décider de sa culpabilité ou de son innocence.  Il va être jugé dans une semaine.

Bertin : vous ferez en sorte que ce jugement n’ait pas lieu. Ou plutôt, qu’il soit sans issue.

Krist : je ne peux pas faire ça.

Bertin : oh que si, vous le ferez ! A moins que votre famille ne compte pas assez à vos yeux. Ou alors vous oubliez que je la détienne, lieutenant. Vous avez une très belle femme et une magnifique petite fille. Que serez-vous prêt à faire pour elle ?

Krist : que voulez-vous que je fasse ?

Bertin : voici votre première mission. Prenez l’arme qui serve de preuve contre mon frère et apportez-la-moi.

Krist : je n’ai pas accès à ça.

Bertin : je m’en fiche complètement. Il me faut cette arme alors débrouillez-vous pour m’apporter cette preuve ou c’est ta famille qui en souffrira.

Krist : bon d’accord, je vais voir ce que je peux faire. Ne touchez pas à ma famille monsieur, je vous préviens, vous le regretterez.

Bertin : vous avez 24h. Et au fait, si vous parlez à la police ou à un ami, je tue ta famille. As-tu une préférence entre les deux ?

Krist : ne jouez pas à ça avec moi.

Bertin : très bien, je commencerai par ta fille, pour que ta femme puisse voir que tu n’as pas pu sauver votre fille unique, ensuite ça sera elle.

Krist : vous regretterez le jour où vous avez mis la main sur ma famille, je vous le promets.

Bertin : le compte à rebours commence. Je te rappelle demain à la même heure et j’espère que tu auras de bonnes nouvelles pour moi.

(Il raccrocha).

Krist : merde !

(Il monta dans sa voiture pour rentrer oubliant complètement qu’il devait garder un prisonnier à l’hôpital).

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