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Chapitre 6.

6.

     Ils sont arrivés à la maison. Ils se sont douchés,  ils ont mangé et ils sont allés étudier avant de rejoindre leurs parents au salon qui étaient en train de suivre des slows français. 

--PÈRE : Racontez-moi votre journée. 

--BRENDA : Ah c'était là hein. La maîtresse m'a choisie pour que je lise un bout de papier à l'église jeudi.

--PAPA : Quelle église ?

--BRENDA : L'Église catholique qui est à coté de l'école.  Pourtant je suis suis pas catholique hein, je préfère aller à l'église qui est près de la maison. 

--BELLE-MÈRE : Hum j'espère que ce n'est pas pour t'initier dans la sorcellerie hein. Pourquoi elle n'a pas choisi les autres ?

-- BRENDA : Elle a choisi les deux premiers de la classe de l'année, comme quoi nous sommes brillants.

--PÈRE : Et qu'est-ce tu en dis?

--BRENDA : Ah, je vais le faire. Après tout c'est pour DIEU donc…

--PÈRE : D'accord ma fille.  Et toi Noé ?

--NOÉ : J'ai joué au foot avec mes amis. On a marqué 2-0.

--BELLE-MÈRE : L'enfant ci et le foot hein.

Ils se sont mis à  rire…

     Joël et Sandrine étaient en train de réviser quand leur mère est arrivée. Leur mère était une femme très gentille et très méfiante aussi.  Elle n'aimait pas les problèmes. Elle était toujours à l'écoute des gens et accueillait les amis de ses enfants avec bonté. Toutefois, si elle remarquait que ses enfants traînaient avec des gens pas biens, elle se fâchait et interdisait cette union. C'était une femme travailleuse qui avait réussi sa vie. Elle avait un mari aimable et des enfants obéissants. Elle avait une grande maison et tous ses enfants étaient avancés à l'école bien que pas très intelligents, mais très sages.

--JOËL et SANDRINE : Bonsoir maa.

--MÈRE : Bonsoir les enfants.  Votre sœur est là ?

--JOËL : Non maa. Quand je rentrais elle faisait encore cours.

--MÈRE : D'accord.  Bon je vais voir une amie là,  elle est gravement malade. Restez sages okey? Je pars m'échanger. 

--JOËL et SANDRINE : Okey maa.

Elle a fini de s'apprêter et elle est partie.

    Joël a abordé le sujet de dimanche avec sa sœur…

--JOËL : Je ne t'ai même pas dit. Brenda m'a vu dimanche avec Pélagie.

--SANDRINE : Haha jure!!

--JOËL : Ne ris pas, je suis sérieux… Depuis là je ne l'ai plus vue. Même si je la vois je vais m'expliquer comment ?

--SANDRINE : En même tant ce n'est pas ta go hein. Tu l'aimes seulement et c'est tout.

--JOËL : Tu as raison mais mes chances avec elle vont diminuer. 

--SANDRINE : Pélagie est là nor…

--JOËL : En parlant même d'elle,  elle m'intéresse déjà hein…

--SANDRINE : Hummm bonne chance. Bon je m'en vais chez les Noé. 

Sandrine est allée chez les Noé et elle a toqué comme d'habitude sauf qu'on a interdit à Noé et Brenda d'ouvrir car la famille voulait être seule.

      Les jours sont passés et c'était vendredi… Joël se rapprochait de plus en plus de Pélagie et s'éloignait de plus en plus de Brenda. Il ne s'étaient même pas revus.

Sandrine et Noé s'éloignaient de plus en plus car les vraies choses se passaient désormais à l'école. 

Brenda avait réussi à unir les deux camps par la force.

Elle était maintenant au milieu des deux. Les filles ne s'entendaient pas vraiment et avaient du mal à s'adapter aux autres.

C'est comme ça que pendant la pause, Brenda a réuni le groupe pour parler…

--BRENDA : Apparemment d'adaptation est difficile mais faites des efforts quand même. 

--CHANELLE : On avait refusé mais tu as forcé,  voilà les conséquences. 

--BRENDA : Les conséquences ? Ça vous coûte quoi d'accepter mes amies?

--ANGE : Nous sommes déjà au nombre de 5 et tu veux encore ajouter?

--BRENDA : Je te rappelle qu'au début tu étais avec Chanelle seulement.  Et au fur et mesure le groupe s'est agrandi. Acceptez définitivement mes amies et on ajoutera plus personne.  Si vous m'aimez vraiment comme vous le dîtes, pourquoi détestez vous alors mes amies?

--UNE FILLE DU GROUPE : Ce n'est pas qu'on les déteste,  c'est juste que 7 c'est trop.

--UNE AUTRE FILLE : Je te rappelle que tu es la dernière à avoir intégré le groupe. Donc avant de dire que 5 c'est beaucoup,  n'oublie pas qu'on t'a acceptée. 

--BRENDA : Très bien parlé.  On fait comment alors?

--LINDA : Ah Bren si elles ne veulent pas tu laisses hein…

--MARTICIA : En vrai. On ne force personne. 

--BRENDA : Moi je force. Vous êtes mes deux bandes et je vous aime. Et je sais qu'ensemble ça ira. On fera de très bonnes choses…

--ANGE : (s'adressant à Chanelle) Accepte alors…

--CHANELLE : Ah okey. Mais nous devons établir de nouvelles règles hein…

--LINDA : Oui mais on fera ça une autre fois. Allons d'abord manger, on va bientôt sonner…

Les filles sont allées manger et l'ambiance était mieux qu'avant.  Elles commençaient à causer paisiblement…

    À la sortie, Noé a décidé de jouer au foot avec ses amis avant de rentrer.  Brenda a décidé de l'attendre. Ses amies quant-à-elles sont rentrées. 

Fotso, Dimitrie, Noé,  Beryl, Ledou, Oscar, Gustave, Signe, Parfait et d'autres gars étaient en train de jouer. 

Brenda était assise en train de les regarder, avec quelques rares élèves bien sûr.

     Elle regardait Dimitri avec joie car c'était un garçon très intelligent. Elle le voyait jouer et elle se disait : 'Mais fait-il pour être sérieux en cours alors qu’il ne l’est pas en dehors des cours? Il est doué ce mec.’

     Elle regardait aussi son meilleur pote Oscar, celui qui était son voisin de banc en classe : Il était très drôle et il aimait beaucoup jouer. C'était un garçon simple et tout le monde l'appréciait…

     Ses yeux se penchaient aussi vers Ledou : Un garçon qu'elle aimait bien taquinait et lui il aimait ça.  Il la considérait comme sa petite sœur. Noé aussi aimait trop le déranger. Sa sœur et lui avaient même sorti une danse à son nom, avec une petite chanson pour accompagner leurs pas quand ils marchaient: . "C'est Ledou, dou, dou dou, c'est Ledou, dou, dou, dou."

     Ses yeux se sont penchés sur Beryl : le fils d'une enseignante à l'école.  Il était brun et très mignon. C'était le plus jeune de tous ces garçons, voire même des deux CM1. Les petites filles de l'école aimaient bien jouer avec lui. Et certaines personnes quand il faisait des erreurs, l'insulaient en disant qu'il le faisait parce que sa mère était enseignante,  chose qui le blessait beaucoup. Sa mère était brune, elle était d'une beauté mais vraiment de ouf. Même les enfants fantasmaient sur elle. Sans oublier Fotso qui était un bon blagueur. Il aimait bien saboter les filles quand elles refusaient de parler avec lui etc. Mais sinon c'était un bon ami fidèle. Il aimait vraiment ses potes et était même prêt à se battre pour eux.

    

Bref l'équipe de Noé a gagné comme d'habitude et ils sont rentrés.  Noé était fatigué et avait faim, de même pour sa sœur. Alors quand ils ont croisé leur père qui était en train de causer avec un ami, ils en ont profité pour le lui dire…

Du coup les deux jeunes gens sont passés à la boutique d'un bon ami de famille et ils ont acheté du pain chocolat +beurre…

Ils ont croisé Joël au carrefour, accompagné de la Pélagie.

Joël a laissé cette dernière et il a traversé la route pourrez voir...

--NOÉ : Hum c'est encore qui là-bas ?

--JOËL : Ah une amie. Ça dit quoi?

--BRENDA : Hum je vous ai vus ensemble dernièrement.  En tout cas merci pour le mensonge. 

--JOËL : Quel mensonge ?

--BRENDA : Je croyais que tu partais récupérer certains documents…

--NOÉ : Et Sandrine l'a même aidé dans son mensonge hein…

Joël est resté figé sans rien dire jusqu'à ce que Pélagie est venue se joindre à eux…

--PÉLAGIE : Béé depuis là ?(s'adressant à Joël.)

Noé et Brenda se sont regardés car ils étaient étonnés.

  

     Joël avait fini par céder.  Il avait envie d'avoir une copine comme tous les jeunes garçons. Il a trouvé mieux de donner une chance à celle qui l'aime plutôt que de courir derrière celle qu'il aime. Alors il a accepté les avances de Pélagie, mais au mauvais moment.  Il était loin d'imaginer ce que cette dernière préparait contre lui.

     Pélagie était une fille plutôt belle, un peu grande de taille. Elle était dotée d'un teint un peu clair. Cette dernière venait d'une famille plutôt aisée mais très stricte.

Mais malgré la sévérité de sa famille,  elle continuait avec sa vie de débauche qu'elle seule et quelques de ses amis connaissaient. Elle n'avait pas seulement Joël comme copain, non. Joël était juste un canal par lequel elle passait pour cacher ses bêtises car Joël était un garçon sérieux et c'est ce genre qu'elle voulait présenter à ses parents.

  --JOËL : Je voulais juste saluer mes amis, ceux dont je t'avais parlés. Allons-y alors Pélagie.

--NOÉ : Joël tu ne nous présentes pas  ta go?

--PÉLAGIE : Donc il ne vous a jamais parlé de moi?

--JOËL : Non ce n'est pas ça. Allons-y alors! Si j'arrive en retard tes parents vont se …

Brenda lui a lancé un regard plein de terreurs.

Elle a arrêté la main de son frère et elle l'a tiré pour qu'ils rentrent à la maison. 

     Joël est resté muet jusqu'à ce qu'ils arrivent chez les parents de sa copine. Elle lui parlait durant le trajet mais ses pensées étaient ailleurs.  On ose croire qu'il regrettait déjà son choix. Il était tellement obsédé par le fait d'avoir une copine qu'il a accepté Pélagie et de sur quoi au mauvais moment puisqu’il aimait Brenda davantage.

Ils sont arrivés et dès que sa copine a ouvert la porte, son grand-frère s'est acharné sur Joël en disant "Donc c'est toi?" Et les parents ont suivi le rythme. 

Joël était perdu, il ne comprenait rien mais il essayait tant bien que mal de se débattre. 

     Noé et sa sœur étaient déjà à la maison et s'apprêtaient à aller voir Sandrine. Noé était remonté contre elle. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait menti pour sauver son frère et comment elle avait pu cacher les manigances de ce dernier. 

Ils sont arrivés et elle était en train de dormir.  Ils ont supplié Aurélie pour la réveiller en vain.

--AURÉLIE : Laissez la dormir ekier. Vous pouvez attendre nor?

--BRENDA : C'est urgent Aurélie s'il te plaît. 

--NOÉ : Donne nous seulement deux minutes s'il…

Sandrine ayant entendu leurs voix, s'est réveillée et s'est rendue à l'entrée où ils étaient. 

Aurélie a remarqué le silence de Noé qui, avait les yeux rivés derrière elle et elle s'est retournée et a vu Sandrine.

Toute furieuse et en colère,  elle s'est approchée d'elle et lui a dit quelques mots.

--AURÉLIE : Tu ne pouvais pas continuer ton sommeil ? Après ils vont croire que je suis méchante. 

--SANDRINE : Je suis désolée Aurélie. 

--AURÉLIE : Trop tard! Tu es déjà devenue têtue et je suis sûre que c'est à cause d'eux car avant tu n'étais pas comme ça. 

--SANDRINE : C'est faux Aurélie,  c'est faux!

--AURÉLIE : Eh tu la fermes! Va les voir mais n'oublie pas que je parlerai de  cette attitude à mama.

Sandrine a supplié sa sœur qui ne voulait rien comprendre,  avant de rejoindre ses amis qui étaient en train de causer…

--SANDRINE : Je suis désolée,  je dormais. 

--NOÉ : On s'en fout. Tu pourquoi nous avoir mentis?

--SANDRINE : Mais Noé,  calme toi.

Elle était perdue et ne comprenait pas ce qui se passait…

--BRENDA : Tu m'as dit dernièrement que Joël allait chercher certains documents nor? Les documents là c'était Pélagie?

--SANDRINE : Non ce n'est pas…

--NOÉ : Non quoi Sandrine? Tu me déçois ! Je croyais que tu considérais ma sœur mais hélas ! De là à savoir que ton frère est avec une autre tout en continuant de raconter à ma sœur qu'il l'aime, c’est vraiment déplorable!

--SANDRINE : Mais laissez moi parler aussi nor wair (en criant.)

--BRENDA : Parle!

Noé est parti et il a laissé les deux filles,  toujours à l'entrée de la porte.

Sandra est devenue toute triste et pâle.  C'est vrai qu'elle avait caché le jeu de son frère mais avant tout c'était son frère ! Un frère passe avant les amis. Elle n'allait pas quand le dénoncer non! Mais le conseiller, mais elle ne l'avait pas fait. 

--SANDRINE : Dis à ton frère qu'il faut qu'on parle s'il te plaît. 

--BRENDA : Et moi alors? Tu n'as rien à me dire?

--SANDRINE : De toutes les façons, tu n'aimais pas Joël.  Je ne vois pas pourquoi vous vous emportez.

--BRENDA : J'aime Joël,  mais je ne suis pas amoureuse de lui. Il y a une différence. Joël était devenu mon confident,  mon meilleur ami. Il me disait tout le temps qu'il était amoureux de moi et tu confirmait ses dires pourtant tu savais qu'il disait la même chose à une autre.

--SANDRINE : Ça fait seulement quelques jours qu'ils sont ensemble…

--BRENDA : Je m'en fous. Tu aurais dû me dire la vérité point final. Bon bye, j'ai mieux à faire…

--SANDRINE : N'oublie pas de dire à ton frère que je veux lui parler s'il te plaît. 

--BRENDA : J'espère que dans ton rêve il acceptera de le faire…

     Pour une raison que Joël ignorait, les parents de sa copine ont appelé les policiers et ont ligoté ses mains,  ainsi que celles de sa copine. Personne n'avait le droit de parler et de riposter. 

Joël ne faisait que regarder Pélagie sans rien comprendre.

Cette dernière quant-à-elle était plutôt calme et posée,  ce qui surprenait Joël de plus en plus. 

C'est quand le policier leur a demandé d'entrer dans la voiture qu'il a réalisé l'ampleur des choses. Il ne pouvait pas parler car sa bouche était scotchée. 

La famille de sa copine ne faisait que pleurer en disant : "Enfin, on le tient, j'espère que ses parents assumeront tout ça/ Comment a-t-il pu?/ Ce n'est qu'un gamin/ etc."

   Pélagie qui connaissait bien où vivait Joël a indiqué sa maison aux policiers. Ses parents lui reprochaient d'être une sorcière car malgré toute les menaces et pressions qu'elle endurait, elle restait zène et sans émotions! C'est le pauvre Joël qui était troublé. 

Ses proches sont entrés dans la deuxième voiture des policiers et les ont suivis. 

     Noé et sa sœur étaient assis sur la véranda quand ils ont entendu des sirènes qui s'approchaient de plus en plus.

Ils ont eu peur et ils sont entrés dans leur demeure. 

Quelques minutes après,  ça s'est arrêté. Ils sont sortis et ils ont vu deux voitures de police garées devant le portail des Joël. 

Sandrine et Aurélie sont sorties au même moment pour observer la scène.  Subitement, on a vu Joël sortir de la voiture, avec les mains menottées.

Les Noé et les Sandrine se sont regardés,  tellement ils étaient choqués. Il y avait aussi quelques gens du quartier qui étaient là,  par curiosité. 

Au même moment, leur mère est arrivée.

     

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