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Chapitre 5.

     Tonton Moyo nous a demandé de nous mettre à genoux.

Chacun avec un seau d'eau et un cailloux posés devant lui.

Tonton Moyo était assis sur la véranda; Il nous regardait. 

--TONTON MOYO : Je veux bien vous punir mais la violence ne résout pas tout. J'ai quelque chose à vous proposer.  Que chacun de vous me dise la matière qu'il n'aime pas à l'école. 

--TRÉSOR : Je n'aime pas l'anglais tonton.

--ROSINE : Je n'aime pas la science. 

--NOÉ : Je n'aime pas les maths.

     J'ai compris que c'était un piège. 

Tonton voulait nous questionner sur les matières où on était nuls. Comme le français était la matière où je m'en sortais le mieux, je me suis dit qu'en lui disant que c'était ma faiblesse, il allait me questionner dessus.

--MOI : Je n'aime pas le français tonton. 

     Les autres savaient bien que c'était ma matière préférée, raison pour laquelle ils étaient étonnés. 

Mais ce que j'avais oublié c'est que mon oncle était comme les virgiles des enquêtes impossibles. Ils suffisaient juste qu'il regarde une personne pour savoir s'il elle ment ou pas.

--TONTON MOYO : Une personne parmi vous a menti. Que la personne se lève. La personne a 5 secondes. 

 Je me suis levée sans broncher.

--TONTON MOYO : Je sais que tu es faible en maths Brenda. Trésor,  va me prendre ton cahier de maths de l'année dernière. 

J'ai commencé à trembler. Je ne sentais plus mon corps.

Trésor est parti et il est revenu les mains vides.

--TRÉSOR : Je n'ai pas trouvé tonton.

--TONTON MOYO : D'accord.  Comme vous voulez montrer que vous êtes sages, je vais prendre le cahier d'histoire de Majolie, de la classe de cinquième.

Il est allé chercher le cahier…

--On part au CM2 hein. L'histoire de la cinquième n'est pas notre niveau. 

--NOÉ : Tu as d'abord menti pourquoi ?

--Je croyais qu'il allait nous questionner sur nos matières faibles. C'est pourquoi j'ai choisi le français comme ça au cas où il nous questionnait, je trouveais toutes les réponses. 

--ROSINE : Toujours en train de jouer à l'intelligente.  Voilà ça que ça a cuit.

--TRÉSOR : Rattrape toi en nous aidant en histoire. 

J'avais alors la pression!

Qu'allais-je faire ?

Tonton Moyo est revenu quelques minutes après. 

--TONTON MOYO : J'ai 10 questions à vous poser.  Ne vous inquiétez pas, vous allez travailler ensemble.  Si vous répondez au moins à 7 questions, je vais vous laisser. Au cas contraire, chacun portera lui-même son seau d'eau pour verser sur lui. Ensuite chacun tiendra  sa part de cailloux entre les mains, tout en levant les bras. Et tout ça pendant 1h de temps. Vous êtes d'accord ? Arrangez ça entre vous. 

--TRÉSOR : Mieux on choisit les questions.  On ne sait jamais, on peut trouver.

--Nous sommes obligés de passer par les questions. 

--ROSINE : Tu es sûre ?

--On perd quoi en essayant? Il n'y a aucun choix à faire. Nous sommes obligés de passer par les questions. 

--NOÉ : C'est pour la cinquième hein?

--Okey laissons alors qu'on verse l'eau sur nous, qu'on porte les cailloux en tendant les bras vers le ciel. Tout ça pendant 1h.

--ROSINE : Mieux les questions…

--NOUS : Tonton , on préfère les questions. 

--TONTON MOYO : Sachez que si vous avez moins de 7 sur 10, ça sera grave. Allons-y…

Pour finir, nous avons eu 8 sur 10.

On dit souvent que l'union fait fait la force. J'ai confirmé ça ce jour là. 

--TONTON MOYO : Vous êtes chanceux!

--NOUS : Merci tonton.

Il nous a donné quelques conseils et il est parti. 

Nous sommes allés nous coucher.

     Nous nous sommes réveillés le lendemain à 12h car on avait tout nettoyé la veille. 

Nadine, Junior et Nidèle n'étaient toujours pas là. 

Nous sommes allés voir mamy.

--NOUS : Bonjour mamy.

--MAMY : Je n'ai pas du tout apprécié ce qui s'est passé hier, les enfants. 

    Mamy était fâchée et nous lui avons promis de ne plus recommencer. 

--NOUS : Où sont les autres mamy?

--MAMY : Votre oncle est venu vous chercher hier pour que vous alliez chez lui mais comme vous n'étiez pas là,  il est parti avec Nidèle, Junior et Nadine.

Mon cœur a fait "Bammm".

Nous nous sommes regardés.  Nous étions abasourdis. 

On avait passé des minutes et des minutes à chercher la bonne dame pourtant elle était rentrée. 

Toute cette panique pour rien.

--NOUS : Ils vont revenir quand Mamy?

--MAMY : Demain. 

Nous sommes allés nous doucher et nous sommes allés au champ qui était près de la maison pour cueillir les légumes pour préparer. 

--MAMY : Pas besoin,  j'ai déjà fait le pilé (pommes de terre + haricots.  Le tout pilé avec l'huile rouge.)

Nous avons sauté sur elle, tellement on était contents. 

Nous sommes allés manger.

--TRÉSOR : Donc si je mourrai hier c'est que je n'allais pas manger le bon pilé ci.

--Parlons d'abord de Nadine. Pourquoi elle a fait ça ? Elle est quand même bizarre hein…

--ROSINE : C'est aujourd'hui que tu sais ça ? C'est pourquoi je ne voulais pas qu'on aille avec elle mais tu as insisté. 

--NOÉ : Si je la vois je vais briser ses os, je jure…

--Jusqu'à la go a dit que nous sommes allés nager mince!

--ROSINE : Allah que si je veux encore sortir et qu'elle veut venir hein, vous allez partir seuls. Je ne serai plus là. 

     On a fini de manger et nous sommes allés à la véranda.  Majolie y était, en train de faire ses ongles. Au même moment, Adriel, Issa et Luc-Rich sont arrivés. 

--LUC-RICH : I say hein récé (Je dis hein grande sœur) ça dit quoi? (en s’adressant à Majolie.)

--MAJOLIE : Je suis là.  Sauf que tes amis me fatiguent. Ils sont trop têtus.

--ISSA : Quand tu étais comme eux tu étais aussi têtue non?

--MAJO : Oui mais pas comme ça.  En tout cas je sors, je vous laisse.

Elle est partie.

Nous sommes restés faire le kongossa/commérage.

--LUC-RICH : Vous êtes toujours en vie? (en riant)

--Non, nous sommes morts.

--LUC-RICH : Je vais manger les arachides le jour de la veillée.

--Haha tu es fou Luc-Rich! La comédie coule dans tes veines.

J'ai commencé à papoter avec Luc-Rich pendant que les autres causaient en eux.

          _____________ADRIEL___________

    Je voyais Brenda causer avec Luc-Rich et ça me mettait mal à l'aise. C'était mon pote et je le connaissais. Quand il aimait une fille, il sortait sa carte. Il devenait encore plus drôle,  pour l'attirer.

Brenda riait à toutes ses blagues et ça m'énervait. 

Alors, je suis rentré chez moi pour éviter d'assister à ce genre de scène. 

___________________________________

   Quand Adriel est parti, je l'ai suivi et j'ai arrêté sa main…

--Hey, qu'est-ce qui ne va pas ?

--ADRIEL : Tout va bien t'inquiète.  Va causer avec Luc-Rich. 

--Dis moi d'aller causer avec les autres tout simplement. 

--ADRIEL : C'est avec Luc-Rich que tu causais n'est-ce pas ?

--Calme toi. Viens on part alors.

--ADRIEL : Pas envie. Vas-y…

--Si tu ne viens pas je vais rester ici.

--ADRIEL : C'est ce qu'on va voir…

     Il est entré chez lui et il a fermé la porte. 

J'a frappé mais rien.

Je suis même devant sa fenêtre pour m'excuser mais rien, il l'a fermée.

Je suis restée là pendant un bon moment mais toujours rien.

     Je suis retournée là où j’étais. Les autres m'ont questionné sur le départ d'Adriel mais je n'ai rien dit. Je ne voulais surtout pas frustrer Luc-Rich. 

--LUC-RICH : Brenda apparemment Nadine vous a fait ça dur!! Elle vous a même ratés hein.

--Haha oui.

     Je suis entrée et je les ai laissés dehors. 

J'étais triste à cause d'Adriel.Je suis encore allée là-bas le soir mais rien.

     Le lendemain,  Nadine, Nidèle et Junior sont rentrés.

Quand Nadine nous a vus, elle s'est mise à rigoler, et à se moquer de nous. Elle avait un carton en main. 

--NADINE : Je vous ai gardé le gâteau. 

--NOUS : Traîtresse. Mange ça seule.

--TRÉSOR : Moi je vais manger hein…

--NOÉ : Moi aussi. 

--ROSINE : Stuip Brenda viens on part.

     Nous sommes allés voir Adriel et j'ai expliqué à Rosine qu'il était remonté contre moi. Elle a promis de m’aider sauf que quand nous sommes arrivés là-bas,  sa mère nous a fait savoir qu'il était au carrefour.

Au même moment, Luc-Rich et Issa sont venus.

Pendant qu'on attendait Adriel,  Issa et Rosine se sont éloignés pour causer. Je suis restée avec Luc-Rich.

--LUC-RICH : Ça dit quoi Bren?

--Ah je suis là et toi? (Avec un visage pâle).

--LUC-RICH : Non. J'ai vu ce qui s'est passé hier et je n'ai pas voulu parler parce qu'on était pas seuls.

--Qu'est-ce que tu as vu?

--LUC-RICH : Adriel est rentré chez lui parce qu'il nous a vu causer ensemble. 

     Je n’ai rien dit.

--LUC-RICH : C'est quand même bizarre tu ne trouves pas?

--Qu'est-ce qui est bizarre là ?

--LUC-RICH : Mince donc pour lui je ne dois pas te parler c'est ça ?

--Je ne sais pas hein. Tu parleras de ça avec lui.

--LUC-RICH : Wouerrr l'amour est bien hein, mais ça fait aussi mal.

Je me suis mise à rire aux éclats, Luc-Rich aussi. 

Adriel nous a vus de loin. Au lieu de venir vers nous, il s'est tourné et il est parti. 

Rosine, ayant observé la scène, a laissé Issa pour venir me voir.

Issa de son côté a tiré Luc-Rich pour causer avec lui.

--J'ai encore tout gâché (J'étais triste).

--ROSINE : Non ne t'inquiète pas. Ça prouve même qu'il t'aime.  Il est jaloux parce qu'il t'aime.

--Mais je n'aime pas le voir comme ça. Je déteste quand il m'ignore. Il me manque, tu ne peux pas savoir à quel point.

--ROSINE : Le voilà même qui vient. Je vais parler avec lui.

Adriel est venu, il a salué tout le monde sauf moi et il est allé à l’intérieur.

Je me suis sentie très mal et je suis rentrée à la maison. Rosine m'a suivie.

    « Il est 23h, la pluie vient tout juste de commencer. 

Je suis dans la chambre avec les autres. Nous sommes en train de causer comme d'habitude.  Chacun est content, chacun rit, chacun sourit.

Mais moi je me sens un peu mal. Mal parce que Adriel est fâché contre moi et il me manque déjà. Il a passé tout une journée à m'ignorer... »

     J'étais en train d'écrire ça sur un bout de papier, pour me  vider car j'étais vraiment triste et en colère contre Adriel. Le truc c'est que celui pour qui j'étais en colère était mon seul remède,  lui seul pouvait chasser cette colère. 

J'ai laissé mes cousins et je suis sortie, malgré la pluie.

Je suis allée me placer devant la fenêtre de sa chambre et j'ai crié "Adriel je t'aime".

Il a ouvert sa fenêtre et il a arrêté les barreaux comme un prisonnier devant les barreaux de sa cellule.

Nous nous sommes regardés dans les yeux pendant un bon moment…

--ADRIEL : Brenda il pleut sur toi. S'il te plaît rentre à la maison. 

--Je te jure que si tu ne sors pas pour qu'on discute, je vais rester ici. Et si je tombe malade hum… Et si je meurs hum… Tu..

Je n'ai même pas fini de parler qu'il s'est dépêché de sortir…

Comme toujours,  il a pris mes deux joues entre ses mains,  et a approché mon visage vers le sien...

--ADRIEL : Hey, tu ne tomberas pas malade, tu ne mourras pas. 

--Si tu ne sortais pas tu allais confirmer.

--ADRIEL : Brenda tu sais que je t'aime n'est-ce pas ?

--Hum, tu m'aimes et tu m'ignores?

--ADRIEL : Justement ! C'est parce que je n'ai pas aimé le fait que tu sois si proche de Luc-Rich. J'ai vu comment tu riais avec lui et je n'ai pas apprécié. 

--Pourquoi quand je ris avec Issa tu ne te fâches pas?

--ADRIEL : Issa est un gars responsable. C'est mon ami de confiance et jamais il n'aura un regard un peu osé sur toi. Et il est même déjà avec Rosine.

--Luc-Rich n'a aucun regard osé sur moi et c'est vice-versa. 

--ADRIEL : Haha je le connais,  mais toi non. Tu lui plais énormément. 

     J'étais choquée hein…

--Hein? Je lui plais que je lui quoi?

--ADRIEL : C'est bon, changeons de sujet! 

--MOI : Okey. Mais sache que tu es le seul que j'aime.  Je n'ai d'yeux que pour toi et personne d'autre. Tu es le seul qui est encré en moi.

--ADRIEL : Si tu pouvais savoir…

     Comme il pleuvait sur nous, il a demandé à ce qu'on aille à la cuisine. On a allumé le feu pour se réchauffer…

--ADRIEL : Si on pouvait aller sur une autre planète,  rien que nous deux…

--Haha c'est vrai. Tu me suffis tellement. Avec toi, j'ai tout ce dont j'ai besoin.  Tu es mon tout Adriel. 

--ADRIEL : Je t'aime Brenda.

     Nous nous sommes levés et il m'a prise dans ses bras. 

Nous sommes restés là à causer pendant un bon moment…

________________ROSINE_________-

     Nous étions en train de causer quand Brenda est sortie. J'ai su qu'elle partait voir son amoureux. 

J'ai attendu pendant un bon moment et elle n'était toujours pas rentrée. Alors je suis allée la voir. Je les ai trouvés, Adriel et elle, à la cuisine. Ces deux enfants s'aimaient tellement. Je n'avais jamais vu deux personnes s'aimer autant. C'est pour cette raison que je défendais souvent leur couple. Oui,  certaines personnes disaient qu'ils étaient très jeunes pour être ensemble,  voire même pour s'aimer. Mais j'étais le témoin vivant de leur amour. Comme il n'y a pas de A sans B, il n'y avait pas de Adriel sans Brenda et vice-versa.  L'amour se dégageait entre ces deux enfants. Même les adultes qui m'entouraient ne s'aimaient pas comme ça. J'ai décidé de les protéger des regards négatifs car ils étaient mes deux Trésors à moi et je voulais qu'ils vivent leur amour sans être gênés par les gens. D'ailleurs,  ce que disaient les gens ne les décourageait même pas. Leur amour était plus fort que tout.

____________________________________

            J'ai vu Rosine arriver avec un sourire aux lèvres. 

--ROSINE : Enfin,  ça va entre vous!

--Il avait d'abord le choix?

--ADRIEL : Ah bon? Descends même sur moi.

--MOI : Wair non ça va alors. (enriant).

     Nous étions au nombre de trois. Il manque une personne pour remplir le puzzle : Issa.

--ADRIEL : J'arrive. Donnez-moi 10 minutes,  pas plus. 

Il est sorti en courant…

--ROSINE : Adriel ci est courageux hein. Il part où dans la nuit?

--Je sais où il est parti. 

--ROSINE : Ça ne m'étonne pas. Vous vous connaissez tellement. Dis moi alors…

--Tu as combien ?

--ROSINE : Brenda tu me fais ça ?

--Haha c'est une surprise. 

     On a causé comment ça pendant un bon moment. 

Adriel est revenu, mais pas seul. Issa était aussi là. Rosine a couru dans ses bras…

--ROSINE : Waouh tu es là. 

--ADRIEL : Le puzzle est complet. 

--ROSINE : Merci Adriiii.

        On a passé une très belle soirée.  Une soirée magique, mémorable,  et unique. Issa et Rosine étaient toujours autant amoureux. Plus de deux ans de relations ? Waouh.  Adriel et moi étions fous l'un de l'autre. 

Nous avons passé la soirée à dire comment on voulait finir nos jours ensemble...

--ADRIEL : Il faut qu'on réfléchisse déjà sur les noms de nos enfants. 

--Je suis d'accord.  On leur dira comment nous nous sommes rencontrés,  ash.

--ISSA : Je serai le témoin le jour du mariage oh.

--ROSINE : Moi aussi. 

--ADRIEL & MOI : Bien sûr.  Et vice-versa hein…

     Plusieurs semaines sont passées.  Il ne restait plus que trois semaines de vacances.  Mon amour pour Adriel grandissait de plus en plus et je ne me voyais plus en train de quitter le village. J'étais bien là-bas, auprès de mes deux familles et de mon amoureux. 

     Je commençais déjà à apprécier Luc-Rich, amicalement.

Mon sang collait déjà avec le sien, donc je ne le détestait plus.

C'était un garçon drôle et sympa. Oui, il avait ses défauts,  mais comme tout le monde! 

     Nadine et Nidèle passaient leur temps ensemble. On avait essayé de former une équipe mais à chaque fois ça tournait mal.

Rosine et moi nous étions toujours proches.  C'était ma cousine de cœur, et moi la sienne. Sa relation avec Issa était toujours autant magnifique. 

     Adriel et moi on profitait au maximum car j'allais bientôt partir.

Trésor était impatient que l'école recommence vite, pour revoir Shakira.

Noé quant-à-lui se plaisait bien au village et il voulait que ça dure. Il espérait aussi trouver sa part de Sandrillon.

Majolie était là,  toujours dans son coin, avec le petit Junior qui l'aimait beaucoup. Il passait son temps avec ses amis du quartier. 

Ce village était plein d'amour. Les habitants se connaissaient. L'entraide était énorme. 

       C'était un jour spécial. Maman avait appelé et nous avait demandé de choisir ce qu'on voulait comme cadeau de vacances.

       __Au téléphone__

--NOÉ & Moi : Maman tu nous manques hein. Tu reviens même quand ?

--MAMAN : Oh mes enfants.  Vous me manquez aussi.  Je viendrai m'installer au pays pendant un bon moment,  pour être avec vous okey?

--NOUS : Okey maman. 

     Elle a causé avec tout le monde et chacun a dit ce qu'il voulait. 

Nadine, Majolie, Nidèle et Junior ont préféré de l'argent cash.

Rosine, Trésor,  Noé et moi avons choisi le nôtre : Chacun voulait un vélo. 

Le lendemain matin,  nous sommes allés acheter nos cadeaux avec mamy et tonton Moyo.

Nous sommes allés dans la ville voisine acheter les vélos 

Nadine et ceux qui avaient choisi le cash se sont arrêtés en rentrant, pour faire les courses et nous sommes allés à la maison. 

--ROSINE : Bon, moi je go pédaler. 

--Moi aussi,  on part alors.

--NADINE : Si je savais je choisissais aussi le vélo. 

--NOÉ : Si je savais vient toujours tard. Tu vas manger l'argent et ça finir. 

--TRÉSOR : Nous on aura nos vélos pendant longtemps.

— NADINE : Je veux pédaler, pardon.

--TRÉSOR : Tu as ta part et tu veux encore pour nous? Donne nous d'abord un petit quelque chose.

--ROSINE : Hum...

      Heureusement que j'avais appris à pédaler auparavant, quand j’étais dans la ville de mon père. Mon ami Jöel m’avait appris à pédaler en moins de deux semaines donc, je n'avais pas de problème.  Pour Trésor et Noé,  c'était okey. Rosine avait un peu du mal à pédaler mais après quelques tours, tout allait bien.

Les enfants du quartier se sont alors réunis pour pédaler aussi. 

Nous étions nombreux pour 4 vélos. Alors, on a décidé de faire plusieurs groupes de deux personnes. 

J'étais avec Adriel.  Il est monté sur le vélo et moi je suis montée derrière(où on met les bagages.)

--ADRIEL : Tiens moi au niveau des hanches et sers moi moi.

--D'accord.  Je te fais confiance hein…

--ADRIEL : T'inquiète!

     Nous sommes partis. L'atmosphère était génial. J'avais collé ma tête sur son dos. C'était magnifique.  On causait en partant. Je le chatouillais même de temps en temps. 

--ADRIEL : Orrr Brenda haha, hihihi

--Pardon concentre toi. Ne nous fais pas tomber.

--ADRIEL : Haha hihi houhouhou

     Quelques minutes après,  nous étions de retour. 

     À un moment donné,  on a fait des échanges.

Adriel était censé porter Nadine  et Luc-Rich était censé me porter. Issa a porté une fille de quartier. Noé a porté Trésor,  Rosine est restée.

     J'ai d'abord pris Adriel à part pour parler avec lui.

--Hum je ne suis pas d'accord. Après tu vas encore me bouder.

--ADRIEL : T’inquiète! Je sais que tu m'aimes et moi aussi je t'aime. Je te fais confiance. 

— D'accord.  Je te fais aussi confiance. 

J'ai donc accepté. Nous sommes allés voir les autres. 

--ADRIEL : Nadine tu es prête ?

--NADI : Oui Adriiii. On part alors.

     Elle l'avait arrêté au niveau des hanches hum. Et le Adriiii qui sonnait comme chériiii dans ma tête hum.

    Nous sommes tous allés sur la même direction. Sauf qu'à un moment donné,  Luc-Rich a commencé à ralentir…

Je n'ai trouvé aucun problème à ce changement de cadence jusqu'à ce qu'il a prenne une autre direction.

--Mais Luc-Rich qu'est-ce que tu fais ?

--LUC-RICH : Ne t'inquiète pas. On ne fait que prendre la direction là depuis  changeons un peu non?

--Mais il fallait me prévenir. Je n'aime pas ça. 

     Il s'est mis à pédaler rapidement et j'ai eu peur. 

--Ralentis s'il te plaît,  je ne veux pas qu'on tombe.

--LUC-RICH : Tu es avec moi et tu as peur?

     J'étais furieuse mais il faisait tout pour me calmer. Je ne comprenais pas toujours pourquoi il avait fait ça. 

On était déjà loin, dans un endroit un peu isolé, pas loin de la source. Il a garé le vélo…

--LUC-RICH : C'est bon, descendons!

             À suivre…

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