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BLIND LOVE
BLIND LOVE
Auteur: kadrina slam officiel

BLIND LOVE

#CHAPITRE_1

Il faisait un de ces froids, en ces temps de décembre. Ce jour il avait plu. 

NADIA : mais comment ça se fait qu’il pleuve en Décembre mon frère… 

JORIK : cette histoire me dépasse. 

NADIA : Notre pays est toujours un genre ich. 

JORIK : est-ce que c’est alors une histoire de pays ? Ce n’est pas la nature ? 

NADIA : peu importe. Mais là j’ai très froid. On procède comment ? 

Jorik et Nadia étaient sorti aux environs de 17h, histoire de se détendre et passer un bon moment ensemble. Seulement, une pluie torride déclencha alors qu’ils étaient dans le taxi. Ils décident de s’abriter dans un coin du carrefour le temps que ça cesse. Elle vêtait un haut échancré, avec une jupe moulante au niveau du genou. Si seulement on lui avait annoncé le genre de pluie qui s’abattrait sur elle, elle aurait mieux choisi ses vêtements. 

Elle était assise, jambes joint, coudes sur les cuisses et les pommes de mains aux joues. De temps en temps, Jorik frottait ses mains pour tempérer les oreilles de sa charmante copine. 

JORIK : j’ai une idée ! Et si on commandait le poisson braisé ? 

NADIA : sous la pluie ? 

JORIK : comment ça sous la pluie ? Il y’a un mini bar là-bas et je vois une femme qui braise. 

Durant la dégustation, la pluie s’escamotait peu à peu. Les vêtements de Nadia étaient redevenus secs. 

JORIK : la pluie est fini on fait quoi ? On continue notre marche ou bien ? 

Elle regarda l’heure et d’un geste de la tête, elle décline son offre. Il était déjà 20h. 

NADIA : j’ai promis à Rachelle de ne pas mettre long tu sais… 

JORIK : tu n’as pas dit que tu étais avec moi ? 

NADIA : oui mais… c’est que… 

Il passe son bras sur le long de ses épaules. 

JORIK : mais quoi bb ? Dis-moi, qu’est-ce qui te préoccupe ? j’ai prévu autre chose pour toi. Tu vas adorer. 

NADIA : j’allais oublier ! J’ai une tâche très importante à faire demain matin. Donc, je vais me reposer et… 

JORIK : d’accord d’accord. Je te raccompagne alors. 

NADIA : je peux rentrer seule hein… 

JORIK : depuis quand princesse ? Je t’ai toujours accompagné. 

NADIA : c’est vrai mais en même temps je ne suis plus la petite Nadine, je peux me débrouiller seule et puis… 

JORIK : tu as ta carte sur toi ? 

NADIA : euh…  

Elle fouille son sac et ne trouve pas.

NADIA : Non non… 

JORIK : une raison de plus pour ne pas te laisser seule. Comment est-ce que tu te défendrais face à la police. Ce sont les temps de fête et le contrôle est pointu. 

Cette fois ci elle ne pouvait plus s’éclipser. Il la prit par la main et stoppait le taxi. 

Jorik et Nadia, étaient des amis d’enfance. 10 plus tôt, ils habitaient un même quartier. JORIK était un enfant de la maison. Ils ont joué ensemble, sous la pluie en caleçon, le ndorchi babouche, le cache-cache et tous ces jeux d’enfants dont vous pouvez imaginer. C’est d’ailleurs ensemble qu’ils ont eu leur premier baiser. 

Arrivé à l’entrée de chez elle, ils s’arrêtèrent. 

JORIK : j’aurais aimé que notre sorti se passe autrement tu sais... 

NADIA : tu n’as pas aimé ?

JORIK : je n’ai pas de soucis mais je crains que toi si,

NADIA : aah non ! Ne t’inquiète pas. C’est vrai que ça aurait été mieux mais bon… c’est pas comme s’il y’avait dess formalités entre nous…

JORIK : on se refait une vraie sortie demain alors ? 

NADIA : demain ? 

JORIK : ça ne t’arrange pas ? Dis-moi alors ton jour. 

NADIA : par message

JORIK : d’accord, tu passes une bonne nuit bé (caressant son bras) 

NADIA : tu me fais signe des que tu arrives. 

JORIK : d’accord. 

Il l’embrasse et s’en va. 

Nadia avait un comportement étrange. Jorik n’avais pas vraiment ressenti le baisé. 

D’un air pressé, Nadia entre à la maison et trouve sa grande sœur. 

RACHELLE : euil, tu es déjà rentré ? 

NADIA : non non. Je ressors 

RACHELLE : j’ai cru entendre la voix de Jorik 

NADIA : il était là tout à l’heure et s’en est allé. Bon il a plu sur moi et je suis venue me changer pour repartir.

RACHELLE : hum et lui il est où ? 

NADIA : il m’attend. 

Elle parlait en se hâtant. Elle prit une douche et se refis à nouveau. 

Rachelle trouvait son comportement douteux. Seulement elle ne pouvait parler car elle-même avait prévu une sortie où elle allait d’ailleurs y passer la nuit. 

RACHELLE : ne rentre passe tard stp, tu n’as pas oublié que je sors à 22h j’espère.

NADIA : je ne dure pas, promis. 

Elle avait appelé Jorik pour se rassurer de son arrivé chez lui, et effectivement il était déjà arrivé. 

Elle manipulait son téléphone, vérifiait ses messages w******p, et considérait chaque signe de notification.

Un peu anxieuse, elle regardait de gauche à droite, toutes les voitures qui passaient. Nadia avait un rendez-vous qu’elle attendait impatiemment. Une heure passée, elle était toujours sur la même position. Elle s’était crispé et finalement décidait de rentrer. Sans dire mots à sa sœur, elle alla se coucher toute nerveuse. 

Patrick était la cause de sa nervosité. Elle avait ébréchée une relation parallèle avec lui il y’a quelques semaines et mettait vraiment du sien. Elle aurait aimé savoir pourquoi leur rendez-vous a loupé mais hélas, elle ne pouvait communiquer avec lui. 

#du_côté_de_Patrick 

PATRICK : pourquoi tu aimes me déranger comme ça quand j’ai besoin de toi nor Sandra ? 

SANDRA : ah parce que tu trouves vraiment que je te dérange ? 

PATRICK : toi-même tu vois comment ? Toujours quand on veut passer à l’acte, tu me pose des problèmes de ceci cela. C’est une condition ? 

SANDRA : ce n’est pas une question de condition. Mais je veux que ton comportement change. Je ne suis pas un objet sexuel où tu ne me cherche que lorsque tu as tes envies. 

PATRICK : mais c’est quelle histoire ça ? 

SANDRA : nous sommes dans une relation sérieuse ou nous ne le sommes pas ? Ton amour pour moi ne devrait pas se résumer à « j’ai envie de toi » mais aussi à « bb tu as besoin de quoi ? » Tu as vu ma tête Patrick ? tu es content de me voir avec les mêmes coiffures et chaussures tous les jours ? 

PATRICK : ooorrr sandra ! Sandra ! C’est pour ce genre de détails que tu m’humilie comme ça ? Regarde comment je me suis refroidi (regardant son pénis) . Je t’ai dit, c’est un peu chaud sur moi, la semaine prochaine je vais voir ce que je peux faire pour arranger ça. Ne t’inquiète pas, j’ai un argent-là qui va tomber. 

SANDRA : tu as déjà dit la semaine prochaine combien de fois ? L’argent là va quitter d’où pour tomber ? tu es toujours comme ça. 

PATRICK : eh ! Sandra (fronçant les sourcils) tu veux déjà faire les choses des filles que je vois dehors là hein… tu es une wolowoss ? Est-ce que tu es une bordelle pour que je te donne de l’argent après t’avoir fait l’amour ? 

Elle le regarde de travers. 

PATRICK : il faut chasser ce comportement-là hein. Je vais te dire quelque chose, si un gar te donne l’argent après t’avoir fait l’amour, sache qu’il est entrain de te payer. Oui, il te prend pour une vendeuse de piment. Tu ne vas pas me dire que c’est le cas pour nous…. 

SANDRA : arrête de médire ce que je dis. 

PATRICK : D’ailleurs même tu es très belle naturellement, pas les filles djansanté. Et tes vêtements ? Ils te vont toujours à merveille. ce n’est pas ça bébé ? Tu es ma copine, je t’aime tu m’aimes. Pourquoi mette de l’argent au-devant ? 

SANDRA : on va finir de Niass et puis quoi ? L’amour s’arrête là ? 

PATRICK : si ta copine t’a dit que son gars lui donne l’argent lorsqu’ils finissent de niass, sache qu’elle est un chat. Les vraies filles ne demandent pas l’argent. 

PATRICK : elles ne demandent pas parce que leurs gars donnent sans attendre qu’elles demandent. 

PATRICk : ok ok, j’ai compris. Tu ne vas pas quand même me traiter de faux gars pour l’argent. Mais sandra sache que tous est vanité. la semaine prochaine on va voir ça. D’accord ? (bisou au cou) 

SANDRA : lundi je te rappelle. 

PATRICK : sans souci ma princesse san san. 

Il l’embrassa et elle céda. Il lui fit l’amour toute la nuit sous positions différentes… des coups qui s’enchaînaient, des rounds qui se succédaient. 

Patrick était un jeune homme de 24, un peu frivole. Il pouvait mettre qui il veut dans son lit, sans oublier ses aînées. D’ailleurs sa première fois était avec une fille âge de 5 ans de plus que lui. 

C’était le genre de garçon mignon que toutes les filles veulent avoir, malgré son bad side. Patrick aimait les femmes ! 

Le matin venue, Nadia était toujours déçue qu’à son couché. Elle n’avait pas eu de message, ni d’appel venant de Patrick. 

RACHELLE : c’est quoi cette mine depuis ? On dirait quelque chose ne va pas ? 

NADIA : …

RACHELLE : Ta soirée ne s’est pas passé comme convenue ou bien ? Moi tout s’est très bien passé. Viens voir les photos du mariage. 

NADIA : Rachelle, tu as le crédit stp ? Orange, je veux appeler. 

#PDV_NADIA 

Je n’avais rencontré Patrick que trois mois plus tôt et déjà j’étais attaché. On causait plus au téléphone qu’on ne se voyait. Notre sortie d’hier avait été programmée pendant deux semaines. Mais malheureusement il y’a eu un empêchement. Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer, je l’ai rappelé encore et encore sans succès. Découragé, j’ai éteint mon téléphone et je suis restée calme.

J’avais 20 ans et déjà en 3ème année. Ma vie sentimentale n’était jamais allée au-delà de Jorik. Je l’ai aimé durant toute mon enfance jusqu’à ce que Patrick mette l’œil sur moi et que j’accepte ses avances d’amitiés. 

Trois jours plus tard, ce dernier m’a recontacté et me donné rendez-vous dans un glacier. J’avais chauffé au téléphone, lui faire part de mon mécontentement, mais il me rassurait de tout m’expliquer une fois en face. 

PATRICK : je sais que tu es très fâchée, mais je suis désolé, pardon. 

MOI : pourquoi ton numéro ne passait plus ? Je t’ai appelé sans succès. 

PATRICK : j’ai eu un souci avec mon téléphone en fait. 

MOI : et le téléphone du call box était aussi gâté nor ? 

PATRICK : c’est vrai que j’aurais dû t’appeler au moins, mais désolé, j’étais vraiment préoccupé. 

MOI : humm ok. 

PATRICK : ne fais pas cette tête stp, je vais me rattraper. Commande alors un truc… tu ne prends rien ? 

Il commanda des glaces pour nous deux. 

PATRICK : tu sais… ces trois jours aussi m’ont fait penser à beaucoup de choses. (Il me regarde)

MOI : à quoi ? 

PATRICK : j’avoue que ça me fais bizarre de le dire, vraiment c’est pas mon habitude. 

MOI : et pourquoi irais tu au-delà de tes habitudes ? 

PATRICK : parce que c’est plus fort que moi. 

NADIA : je doute de te comprendre. 

PATRICK : bon voilà. (Il soupire) je sais que nous ne sommes qu’ami, et crois moi, j’aime bien ta compagnie. Mais seulement depuis quelques jours je ne ressens plus la même chose. Comment dire ? Mes sentiments sont passés à une étape supérieure. Je ne pense qu’à toi, ton regard, sourire, tes gestes. Tout ceci me fait penser à autre chose. Ces trois jours sans vouloir te blaser, tu m’as gravement manqué. 

MOI : il y avait un moyen de m’appeler pourtant. 

PATRICK : c’est vrai mais j’avais peur de paraître faible devant toi. 

MOI : comment ça ? 

PATRICK : je suis amoureux de toi. 

Je ne me suis pas étonné, car j’attendais ce moment au fond de moi. 

MOI : mais tu as une copine non ? 

PATRICK : c’est différent (fixant la table)

MOI : et comment ? 

PATRICK : avec elle, nous ne sommes allés sous aucune base, aucun engagement. Je n’ai pas pour Habitude de faire la cour à une fille, c’est le contraire généralement. Mais là… tu as véritablement changé ma façon de voir. 

J’étais si contente de l’entendre. Parce que s’agissant de moi, il me plaisait avant il avait fallu qu’il m’admette ses sentiments à lui pour que tout se concrétise. 

PATRICK : et toi ? Tu as un copain ? 

MOI : copain, copain, copain, non non… pas vraiment. 

PATRICK : pas vraiment ? C’est-à-dire ? 

MOI : juste un ami et dont nous sommes très proches. 

PATRICK : hum ok… 

Il prit mes deux mains et baisa le dos de l’une après l’autre. 

PATRICK : je peux donc déjà t’appeler, Mon amour ? 

MOI : ahaha, pas si vite Patrick stp. Laissons le temps faire les choses. Ce n’est pas des trucs que l’on programme. Ça vient tout seul. 

PATRICK : oui oui… ahaha désolé de mon indélicatesse… je… 

Il était un peu gêné. Je ne pouvais non plus accepter cette appellation si hâtivement. Il allait me prendre pour une fille facile s’il se trouve. 

Nous continuons la conversation, apprenions à mieux se connaître. C’était notre première vraie rencontre. 

Nous avions fait une autre sortie, et puis une autre encore. Il était très ouvert. 

Patrick était mon genre d’homme, intelligent, respectueux, bosseur, relaxe. Il travaillait dans l’une des entreprises de son tuteur. J’aimais sa façon de parler, son air blagueur et aussi sa posture.

Jorik m’avait fait une remarque. Celle selon laquelle je suis devenue rare, tant à la maison qu’à l’école. Il voulait savoir ce qui se passe. 

Je savais qu’il m’aimait, que ça le blesserait de savoir que je de quelconques sentiments pour quelqu’un d’autre, mais il le fallait. Il fallait je lui parle de ma nouvelle relation. J’avais peur mais en même temps… J’ai grandi avec Jorik et C’est plutôt comme mon frère non ? 

Je réfléchissais plus d’une fois jusqu’à arrêter une solution, celle d’en parler d’abord avec Rachelle pour voir ce qu’elle en pense. 

À SUIVRE…

#Larrime

#EcrireCestHurlerEnSilence

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