#CHAPITRE_7
Nadia pleurait à chaudes larmes. Elle ne pouvait jamais imaginer Patrick lui faire une telle chose. Elle touche le gâteau et éclate encore en sanglots. Elle prit à nouveau son courage et sonna. Mais lorsque Patrick vint guetter à la fenêtre sans toutefois lui ouvrir, elle comprit qu’il n’avait pas mâché ses mots.
Elle se nettoya le visage et prit la route.
DAVID : Donc tu as été sérieux là tout à l’heure ?
PATRICK : Je n’ai jamais été aussi sérieux bro. Tu doutes ?
DAVID : Tu m’as étonné. Tu ne l’as même pas coupé une fois. C’est bien ça.
PATRICK : Aah laisse ça, laisse ça mon frère. J’ai compris la leçon. Ce ne sont que les fesses et pour Sandra n’est pas périmé. Je reste convaincu que tout ce que mes idioties m’ont appris est de bonne leçon.
DAVID : Je suis ravi pour toi !
Ils continuèrent la soirée jusqu’à aller finir au 50-50
Ce soir-là, Nadia était abattue. Elle n’avait pas pu diner avec sa famille et s’était couchée depuis 18h.
Rachelle inquiète de son état, se rapprocha d’elle.
RACHELLE : Comment tu vas ma puce ? Tu es malade ?
Elle répond non de la tête.
RACHELLE : Tu as quoi alors ?
NADIA : C’est rien. Je dois rattraper une matière.
RACHELLE : Et c’est ce qui fait que tu rentres tu te couches seulement et ne parles à personne ni ne manges ?
La larme qui avait glissé du coup sur le visage de Nadia la trahit.
RACHELLE : Je sais que ce n’est pas ça. Rattraper une matière ne t’a jamais fait autant pleurer. C’est lui ?
NADIA : Qui lui ?
RACHELLE : Ce gars dont tu me parlais avec tant d’enthousiasme.
Elle ne put répondre car les pleurs reprirent.
RACHELLE : Il t’a dit qu’il ne veut plus te revoir, que c’est fini ?
Les non réponses de Nadia et ses larmes permettaient à Rachelle de comprendre que c’était en fait ça.
RACHELLE : Si seulement je t’avais parlé et que tu avais écouté. Mais bon il fallait bien que tu vois de tes propres yeux. C’est passé et prochainement tu observeras mieux avant de juger. Calmes-toi…
Rachelle lui donna un peu d’espace et le sommeil la prit.
C’était le weekend, un samedi. Sandra arriva chez Patrick.
PATRICK : Bonjour ma reine. Comment tu vas ?
SANDRA : Je vais bien, et toi-même ?
PATRICK : Tu viens d’illuminer mon jour. Très content de te revoir.
Elle le regarde avec un léger sourire et lui, la regarde avec amour.
PATRICK : Tu m’as beaucoup manqué ces derniers jours. Je suis une fois de plus désolé de t’avoir fait de la peine.
SANDRA : J'ai entendu tes excuses et si je suis là, ce n’est plus pour en parler.
PATRICK : Merci chérie. Tu as un grand cœur.
SANDRA : Par contre il ne suffit pas de dire que tu es désolé. Mais que tu prouves ton désolément à travers les actes. J’ai espoir que tu peux changer. Alors prouves-moi que mon retour vaut de la peine.
PATRICK : On va arranger ça bb. Tout va rentrer dans l’ordre.
#PDV_PATRICK
J’avais déjà cimenté mon terrain et c’était le plus important. J’allais certes rectifier le tir avec Sandra, mais je n’avais pas encore fini avec Nadia. Je ne peux pas accepter finir comme ça. Ça jamais. Donc je vais la chercher à nouveau et on va bien se quitter. Je ne l’avais pas quand même abordé pour rien. Il fallait bien que j’achève ma mission. Ça serait peut-être difficile vu son cœur meurtri, mais je sais au fond de moi, que cette fille m’aime, et acceptera la fausse histoire que je lui raconterai. Ce qui me restait donc à faire était de réfléchir où et quand est-ce qu’on le fera. Chez David c’était mort.
#PDV_NADIA
On m’avait dit que les gars étaient des Salauds. Mais je n’avais pas vu venir Patrick. Il m’avait humilié et blessé devant son ami en plus. Qu’est-ce qui n’avait pas marché ? Où avais-je fauté ? Je ne pouvais pas imaginer une telle scène. J’aurai voulu lui écrire mais… la force et le courage s’étaient envolés. Il m’avait refroidi. Je le voyais pourtant en ligne. Je voulais lui parler mais la peur de faire le premier pas et qu’il m’humilie me déchirait. Alors j’eu une idée. Celle de poster une photo en statut. J’avais bloqué tout le monde sur ce statut car c’était lui seule ma cible. Et comme un verre de terre dans la mer, le poisson mordit.
LUI : Sublime ma princesse.
C’était son commentaire sur ma photo. Ça m’a fait un boom au cœur. J’ai souris. Mais en même temps j’étais furieuse. Je me demandais s’il était devenue fou ou quoi ? Il me largue et après deux jours commente tendrement ma photo comme si de rien n’était.
Je lu le message sans répondre. Je voulais voir jusqu’où il arriverait, même si entre temps je guettais tout le temps ses mouvements. Pour faire passer le temps et me distraire un peu, j’allais voir Jorik.
Il était à fond dans le travail. Il n’avait pas un répit. C’est même à peine qu’il m’avait salué.
Ce n’est que deux heures plus tard qu’il soufflait un peu.
JORIK : Voilà ! Je ne t’ai pas oublié hein bae (buvant de l’eau)
MOI : Je sais, je sais. Ne t’inquiètes pas.
JORIK : Tu es grippée ?
MOI : Non, pourquoi ?
JORIK : Ta voix. Elle est rauque.
MOI : Han…
JORIK : Et ta mine, elle est pâle. Tu as un souci ?
MOI : Moi ? Pas du tout.
JORIK : Un souci à la maison ? À l’école ?
MOI : À l’école. Je n’ai pas pu trouver le stage.
JORIK : Ah bon ? Tu m’as dit que c’était ok non ?
MOI : C’est ce que je croyais moi aussi. Mais non, je me suis trompé. C’était une fausse promesse de leur part.
JORIK : OK ok, je vais voir si la place que je demandais est toujours libre.
MOI : D'accord chéri.
JORIK : Mais tu continues de déposer dans d’autres entreprises non ?
MOI : Oui oui.
JORIK : Très bien.
Même si je prenais Jorik pour mon pompier, je savais au fond qu’il m’aimait.il était prêt à faire tout son possible pour moi. Mais mon cœur lui, était coincé ailleurs. Je ne pouvais pas imaginer que ce soit fini aussi vite avec Patrick. J’entends à l’heure actuelle ses mots doux, je ressens la présence de ses lèvres sur les miennes et la larme coule.
JORIK : Princesse… je te prends quelque chose à boire ?
Je racle ma gorge et essuie discrètement les larmes.
MOI : Euh… orijin
Il voulait sortir mais je le stoppais.
MOI : Attends, je vais moi-même acheté, comme tu es occupé.
J’avais besoin de prendre l’air en même temps.
Cette bière, je n’avais pas tardé à toute avaler. Plus je pensais à Patrick, à nos moments et plus je soulevais le coude et mon corps qui réclamait.
J’avais encore attendu 5 autres jours, avec ce même espoir que Patrick me rappele. Mais non. Il ne m’avait pas fait signe.
Alors là j’avais compris. Il était clair avec moi. Peut-être avait-il une copine ?
Pour ne pas me morfondre, il fallait que je donne cette chance toujours voulue à JORIK.
Je l’avais surpris un jour en venant chez lui, un dimanche après le culte. J’ai gardé sa friandise préférée (maïs arachide) et il était très content.
JORIK : Merci d’avoir pensé à moi chérie.
MOI : Je pense toujours à toi Jorik.
Je me dévêtis pour ne rester qu’en caleçon et lança un de ses hauts sur moi.
JORIK : Regarde comment elle est courte là-bas… mon t-shirt c’est sa robe
MOI : Ahahaha didonc mieux de toi tu es long.
JORIK : Taille avantageuse.
J’étais aussi arrivé avec la nourriture cru pour cuisiner. Je voulais vraiment lui faire plaisir et c’était réussi. Plantain mûr avec le rôti de viande dans la saute tomate. Il ne s’attendait pas à un tel acte. Il n’avait cessé de me rappeler comment il a une chance de m’avoir à ses côtés.
J’étais dans sa cuisine entrain de ranger les couverts utilisés et il m’aidait.
JORIK : Je suis trop content de t’avoir pour copine.
MOI : Oooorr bb…
Il me porte et me dépose sur la paillasse. J’étais assise, et lui face à moi.
JORIK : Tu sais comment je nous vois bb ?
MOI : Dis-moi.
JORIK : Devant le maire un de ces quatre en train de s’engager.
MOI : Ahahaha ah bon ?
JORIK : Bien sûr. Je me suis déjà engagé dans la tête. Il ne manque plus que les formalités.
MOI : Ahahaha waaar
JORIK : Ce n’est pas ça ?
Il me regarde et attends une réponse.
JORIK : Tu ne veux pas être ma femme bb ?
C’était déjà sérieux.
MOI : Euh… je… (je soupire) écoute bb, n’allons pas vite en besogne. Vivons notre relation et …
JORIK : Et ???
MOI : Et ce qui arrive arrivera…
JORIK : Tu me fais peur là… comment tu peux dire ça ?
MOI : Dire quoi ?
JORIK : Tu parles là comme si notre relation est temporaire.
MOI : Je n’ai jamais évoqué cela bb. Je ne veux juste pas être trop sûre et puis un jour…. Tu me lâches.
JORIK : Comment tu peux penser une telle chose ?
MOI : Ce sont les choses qui arrivent. Dans ce cas je ferais comment ?
JORIK : On t’a déjà fait une telle chose ?
MOI : Euh… pas du tout. Mais à mes copines, si.
JORIK : Elles ont misé sur de mauvais chevaux. J’espère que tu n’as pas oublié le proverbe qui dit, à force de dessiner le diable au mur il finit par entrer dans la maison. Quand l’amour est vrai, le meilleur peut arriver. D’accord BB ?
MOI : D’accord.
JORIK : Pour moi tu es ma femme. Ma reine, ma princesse.
MOI : Et toi mon futur, mon roi, mon lion
Un sourire radieux se dessine sur ses lèvres. Il me fait un bisou sur la cuisse. Et je caresse sa tête.
Ce bisou me fait penser à cette fameuse pratique. Dieu seul sait combien j’en redemande encore. Mais comment faire savoir à Jorik que j’en ai envie ?
Quand je le regardais, il n’avait aucune intention de me toucher. Je ne voulais non plus lui exprimer mon désir. Comment lui dire sans parler que j’ai envie qu’il me touche ? Je m’étais mis à jouer avec ses pectoraux, à lui faire des guilis guilis mais il ne me comprenait pas.
Il n’était qu’en short, et je pouvais voir sa bosse à travers. Même si je n’aimais pas Jorik amoureusement, il avait quand même un corps à désirer. Je ne sais pas ce qui m’animait, mais je voulais me lâcher, être léchée, sucée et pourquoi ne pas arriver à la pénétration ? J’avais besoin d’amour, de FAIRE l’amour. Si seulement il m’avait caressé sensuellement, j’aurais sauté sur l’occasion. Mais Il ne m’avait même pas embrassé pour m’ouvrir le passage.
J’étais encore plus choqué lorsqu’il m’a dit :
JORIK : Bb, et si on allait voir visionner ? J’ai de nouveaux films et c’est sûr que tu vas adorer.
Ce n’était pas la malchance que c’est quoi ?
À SUIVRE…
#Larrime
#EcrireCestHurlerEnSilence
#CHAPITRE_8J’étais encore plus choquée lorsqu’il m’a dit :JORIK : Bb, et si on allait visionner ? J’ai de nouveaux films et c’est sûr que tu vas adorer.Ce n’était pas la malchance que c’est quoi ?Il était sérieux qu’il ne puisse lire en moi le désir ? C’est sûr que si c’était Patrick,Il aurait deviné et plus on n’en serait plus là. J’accepte quand même.MOI : D'accord bb. C’est un film de quoi déjà ?JORIK : D’action.MOI : Attends non mais tu es sérieux là ? Ta copine vient à la maison et c’est le film d’action que tu vois que tu vas mettre ?&
#CHAPITRE_9MOI : si tu ne crois pas en ce que je te dis, tu croiras en quoi donc ? Tu crois vraiment que si j’étais conscient j’allais te chasser et te rechercher ? Pour ta gouverne, quand je jette je ne suis plus sur ça. Alors si tu ne veux pas me croire je ne vois pas ce que tu fais là. Je suis désolé de m’être excusé. (J’enlève mon haut et m’allonge sur le lit. Tandis que ses yeux suivent mon torse) les clés sont sur la porte. Si tu ne me crois pas, je ne te retiens pas. Je n’aime pas trop bavarder quand j’ai raison.Je parle ainsi et me tourne dos à elle. Je sens son visage me fouetter le corps.Je resserrais mes mâchoires. Si elle sortait, cela voudrait dire qu’elle a compris mon petit jeu.Je suis comment elle se lève tout doucement et arrive
#CHAPITRE_10--- : tu es malade ??? Tu oses gifler mon fiancé ? Toi c’est qui ?Quel courage ! je ne l’avais pas vu venir. Elle m’avait limé la joue. J’étais dans tous mes états. Je ne savais quoi faire à présent, entre lui rendre et entrer dans la bagarre ou alors m’avouer perdante et m’en aller.Elle par contre arrêtait encore bien le bras de Patrick pour continuer la route.MOI : Patrick ! Tu as osé me faire ça ? Tu me trompe avec une autre ? Tu m’avais promis le sérieux pourtant.Il ne me calculait pas. Tout ce qu’il voulait sans doute était de disparaitre. Elle, elle était perdue. Elle me regardait comme une folle et regardait Patrick en attendant qu’il dise quelque chose. Il restait bouch
#CHAPITRE_11JORIK : tu déménage ?ELLE : pour une autre ville. (En le traversant. Puis elle se retourne) et stp, ne me cherche plus.Comment vous expliquer le choque qu’avait ressenti Jorik ? Elle ne lui avait pas laissé le temps de s’exprimer. Elle avait été très stricte, très direct, t même frustrante. Rachelle était sorti. Elle le salua et l’invita à entrer.Il était juste dépassé. Il n’avait pas dire un seul mot depuis l’intérieur. Rachelle l’avait servi à manger, mais il n’osa point toucher.RACHELLE : Jorik.Il lève les yeux et la regarde.RACHELLE : tu ne vas donc pas manger ?JORIK : je venais juste pour
#CHAPITRE_12Monsieur mon collègue était revenue me voir. Mais cette fois ci il m’avait bien calculé. C’était en fin de journée. Net l’heure à laquelle j’étais censé rentrer.--- : toujours occupé ?MOI : Andrew !ANDREW : je veux juste une minute.MOI : Tu en as déjà pris 30 secondes.ANDREW : pas ici… je t’invite prendre un verre.Il avait assez ronronné dans mes oreilles. Pour couper court, j’acceptais son invitation.ANDREW : dis-moi, on a un problème ?MOI : Humm.ANDREW : j’attends une réponse concrète stp.MOI : non.&
#CHAPITE_13#PDV_EXTERNENadia se réveillait peu à peu. Elle essaie de bouger ses pieds mais n’y arrive pas.NADIA : Mon…mon pied… Mon piedL’infirmière qui était près d’elles fit appel au Docteur. Ce dernier vint aussitôt.DOCTEUR : Comment tu te sens ?NADIA : Mais… qui êtes-vous ? Je suis sensé être chez mes parents.DOCTEUR : Calmez-vous.NADIA : Pourquoi vous avez bandé mes pieds ? Laissez-moi partir.A l’instant Rachelle entre sans que l’infirmière ne puisse la retenir.RACHELLE : Tu t’es réveillée ? Enfin !NADIA : Enfin ? Qu’est-ce
#CHAPITRE_14Gabriel demandait de temps à autre son père. Sandra, confuse, le tournait à chaque fois. Elle était toute de même consciente que le petit n’avait rien à voir dans leur affaire de couple. Alors elle décidait d’amener le petit, mais à une seule condition.SANDRA : il ne dort pas ici. Tu passes la journée et je viens le chercher.PATRICK : comment ça ? Mais Sandra !SANDRA : c’est comme j’ai dit là.PATRICK : je te rappelle que c’est mon enfant aussi hein ?SANDRA : tu sais prendre soin de l’enfant ? Ne cherche même pas à discuter. Réjouis-toi du fait que je ne t’ai pas fait passer pour un mort auprès de lui.PATRICK : tu serais capable de faire &
#CHAPITRE_15#PDV_JORIKKelane avait raison. Je ne lui avais pas donné l’amour qu’elle méritait. Nadia avait mon cœur dans sa pomme de main. Je l’aimais toujours malgré tout. Les paroles de Kelane étaient comme une libération pour moi. Elle m’avait en quelque sorte pardonné et me donner ainsi la liberté d’esprit, de pouvoir aimer tranquillement une autre. Nadia. Ma douce et belle fille de mon cœur. Elle était comme une énigme. J’aurais aimé mieux comprendre ce qui se passe des fois dans sa tête lorsqu’elle me regarde. Kelane avait dit qu’elle me regardait avec des yeux. Mais était-ce des yeux d’amour ?Je m’étais promis ce tour de rester calme, de ne rien forcer, de ne rien tenter. S’il s’avérait qu’elle