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Chapitre 5

#illusion

#Épisode_5

Pantalon jeans, t-shirt noir et tennis aux pieds. J’étais prête pour aller passer un après-midi avec mon chéri. Je voulais lui montrer de nouvelles positions, je pensais qu’il fallait du renouveau dans notre relation. Il était ravi que je veuille passer la journée avec lui et m’attendait avec impatience. Tous mes doutes de la veille s’étaient dissipés. Fatima avait abandonné les décorations et visionnait. Hamid aidait Samira.

Moi : je vous laisse, je vais chez Eli

Fatima : quoi ??? Tu vas faire quoi chez Eli ?

Moi : kieuuuu, je ne peux plus aller chez Eli ? 

Fatima : non j’ai mal entendu, ça va. Passe une bonne journée grande sœur 

Elle rougissait de colère, je voyais son teint jaune, héritage de son père, devenir progressivement rouge. Je comptais avoir une conversation avec elle dès mon retour pour comprendre ce qui n’allait pas dans sa tête. Je n’avais pas besoin qu’Hamid m’accompagne, je pouvais y aller toute seule. Eli vivait un peu plus éloigné de la ville, dans une cité estudiantine. À mon arrivée, il faisait la cuisine. 

Moi : ça sent bon dey, je vais me régaler c’est sûr.

Eli : si tu durais encore un peu, je devais envoyer quelqu’un te chercher. 

Moi : il y’a quoi au menu ?

On passa un bout de temps à parler de sujet divers jusqu’à ce que ce que je commence à parler du futur.

Moi : j’imagine déjà le style de maison dans laquelle on va vivre un jour avec nos enfants. On…

Eli : et moi je vois le genre de chambre dans laquelle tu me laisse vivre alors que tu peux parler avec ta mère pour qu’elle me trouve même un petit studio dans un beau quartier comme le vôtre. Cesse de me parler de demain alors qu’on n’a encore rien réaliser pour aujourd’hui.

Il venait de tuer toutes mes envies de parler. J’étais glacé devant ses propos, s’il m’avait fait cette demande tout calmement j’en aurais parlé à maman depuis longtemps. J’allai me coucher pendant qu’il nettoyait sa cuisinière.

Eli : une fille qui ne peut même pas m’aider à travailler, tsuipppp

J’avais éclaté en sanglot. Il n’avait jamais fait allusion à ce côté car il connaissait ma situation en famille. Je pleurais silencieusement mais dès qu’il sortit pour un moment, je me vis en train de pleurer à chaude larme. Que ce passait-il ? Ce comportement était tout nouveau. En me trouvant dans cet état, je sentis de la désolation dans ce regard qui me cachait des choses. Il s’approcha de moi et me releva le visage.

Eli : excuse-moi ma chérie, j’ai quelques soucis en ce moment et je parle sans réfléchir. Je suis vraiment désolé

Moi : parle-moi Eli, s’il y’a un problème on peut régler ça ensemble comme toujours

Eli : je ne veux plus vivre dans ce quartier boueux et crasseux, tu n’as pas souvent honte de venir me voir ici ? 

Moi : on va te trouver un beau studio dans mon quartier, à part ça il y’a encore quel problème ?

Eli : je n’ai plus de vêtements, plus de chaussure, en fait je suis complètement à sec. On m’a même viré de mon petit job que je ne voulais même plus faire. Je suis avec toi depuis trois années et je me sens complétement misérable alors que tu es pleine aux as.

Moi : si je comprends bien c’est un problème d’argent qui fait que tu me parles mal comme ça ? Vraiment c’est décevant.

Eli : je suis désolé ma chérie, c’est juste que je n’aime pas beaucoup te demander de l’argent mais là…

Pendant qu’il parlait je lui faisais un transfert d’argent depuis mon portable. Mon amour pour cet homme était purement aveugle et inestimable. Je pouvais ruiner ma famille pour lui. Je trouvais normal de l’aider en cas de besoin et ceux depuis notre rencontre. Connaissant sa situation financière, je n’exigeais rien venant de lui. 

Moi : regarde ton téléphone

Il fut tellement ému qu’il me releva du lit et me serra contre lui.

Moi : dès demain tu vas quitter ce quartier. J’ai déjà demandé (par message) à Hamid de chercher un studio non loin de chez nous.

Eli : tu es formidable ma chérie, et pour nos papier ? Ta mère dit quoi ? Mon type de l’immigration n’attend plus que l’argent pour finaliser les choses.

Moi : ne t’en fait pas, maman va tout gérer seule. 

Eli : comment ça ? On avait convenu que tu prennes l’argent et que tu viennes me donner je gère non ? Je veux aussi servir à quelque chose. On a l’impression que je bouffe seulement derrière vous.

Moi : mais où est le problème si ma mère finalise les choses et on part seulement ? Dans six mois tout sera fin prêt jusqu’à notre logement là-bas et l’école où nous allons continuer. Je ne te comprends pas.

Eli : si tu ne veux pas amener l’argent là pour que moi-même j’arrange les choses alors tu partiras seule et tu continueras cette relation seule aussi. Je n’aime pas le manque de confiance et de respect

Moi : d’accord, c’est compris ne te fâche pas mon chéri. Maman va s’occuper de notre arrivé et toi tu vas gérer les papiers. Je lui en parle dès que je rentre.

Eli : voilà c’est beaucoup mieux

Moi : j’espère qu’on n’a plus aucun souci maintenant

Eli : on a encore un gros souci

Moi : quoi encore ? 

Eli : tu as mis quoi dans ton pantalon ? Je veux voir

Il s’amusait déjà à envoyer sa main entre mes jambes pour masser à travers mon pantalon. 

Eli : j’espère que les voisins ne sont pas là hein. Je compte te faire hurler de plaisir aujourd’hui. Prochainement tu viens avec le pantalon je te chasse, je n’aime pas le double travail.

Moi : il n’y a rien en dessous chérie

Je supportais les frottements presque blessant du pantalon rien que pour faire plaisir à mon homme. 

Eli : aaaaa j’aime ça…

Il alla me plaquer contre le mur. On avait cette façon brutale de se consommer. Ses baisers étaient brulants, surtout lorsqu’il quittait mes lèvres pour parcourir mon corps jusqu’à s’arrêter dans mon intimité. Il fouillait de sa langue jusqu’à ce que j’aie envie d’uriner. Toujours collé au mur, j’avais un pied soulevé et une main sur sa tête. Plus en entrait, moins j’avais envie qu’il en ressorte. Il me broutait tellement bien que j’en arrivais à jouir à cet instant. Il remonta avec ce trop-plein de lubrifiant qu’il embauma sur mes seins avant de rejoindre mes lèvres en changeant de position. Il avait pris ma place au mur. À mon tour je descendis jusqu’à son membre déjà en feu. Je le pris dans ma bouche. Je faisais ces vas et viens qui le rendait malade de plaisir. Il pouvait gémir comme une fille. Il tenait ma tête pour me donner son rythme, je n’aimais pas beaucoup ça mais c’était pour son plaisir du coup ça m’excitait aussi. 

Le rythme augmentait, je sentais qu’il allait jouir alors je me retirai rapidement et reçu son sperme sur ma poitrine. Il se contracta tout le corps en respirant fortement jusqu’à ce que cesse la jouissance. Le temps de me nettoyer, il était déjà prêt à entrer. 

Eli : on le fait debout aujourd’hui

Moi : comme tu veux mon bébé

Il me mit en levrette, mains sur le mur je sentais son membre se frotter sur mes petites fesses, entrer doucement jusqu’à me perforer complètement. Un hurlement sorti de ma bouche et il s’en suivit des cris. Des tapettes sur mes fesses avec une main en me tirant les cheveux avec l’autre main. Il y allait au rythme d’une fusée. On commençait à transpirer, ça glissait. ‘’Ne t’arrête pas bébé, Vas-y, j’aime ça’’, criais-je à répétition chaque seconde. Le rythme était de plus en plus rapide, je le sentais arriver à son terme. Il m’arrêta le derrière avec les deux mains en me serrant jusqu’à ce que je l’entende crier. Il se bloqua contre moi un bout de temps avant de se retirer en douceur. Il me releva et m’amena au lit avec une série de bisous sur la bouche. On s’assoupit sous l’effet de la fatigue. 

À mon réveil, il était toujours endormi. Son téléphone ne cessait de vibrer alors je décidai d’y jeter un coup d’œil. Il n’avait jamais trouvé de mal à ce que je manipule son portable. Un numéro inconnu envoyait des messages sans arrêts sur W******p. ‘’Bébé tu es en train de le faire avec elle n’est-ce pas ? Si tu couches avec elle c’est fini entre nous’’. En voyant ce message, je déposai rapidement son portable. Mon cœur battait fortement, il ne pouvait pas être en train de me tromper. C’était impossible. Je ramassai à nouveau le téléphone pour mieux comprendre. Un autre message arriva sur le champ. ‘’J’ai aimé la soirée d’hier mon cœur, on recommence quand ? Surtout ne baise pas avec cette putain de fille hein, elle est partie tout à l’heure en souriant que ooo elle part te voir’’. J’allais devenir folle. La photo de profil, je courus la regarder.

Moi : mai c’est… Nooonn ce n’est pas possible…

Eli se réveilla en m’entendant crier. Il m’arracha le téléphone et commença à lire les messages.

Moi : Eli tu me trompes ? Dis-moi que je lis mal Eli s’il te plait

Eli : ne dit pas de bêtise. Tu vois j’étais avec elle hier soir ? Elle n’est pas allée voir Hamid pour sa surprise ? Vous êtes rentré ensemble non ? 

Moi : mais…

Eli : mais quoi ? Ça fait un bout de temps qu’elle me harcelle comme ça. Elle veut juste coucher avec moi. Comme c’est ta meilleure amie je ne voulais pas vous causer de problème

Moi : Non Samira ne peut pas me faire ça, c’est ma meilleure amie. Elle connaît tout sur moi et elle a un gar. Elle ne peut pas me poignarder comme ça.

Eli : tu vois bien que c’est ça photo de profil et c’est son numéro non ? C’est même bien comme tu es tombé sur ça, là ça m’épargne la conversation que je voulais avoir avec toi pour t’expliquer. Ce n’est pas une bonne amie je t’assure. Eloigne-toi d’elle.

Moi : je veux qu’elle me dise ça elle-même, cette sorcière doit me dire comment elle fait pour draguer mon homme sans aucun scrupule. Elle… 

Eli : viens là ma chérie… Ne pleure pas pour cette idiote. Je vais tout de suite répondre à ses messages hideux et l’envoyer là où elle doit être. Ne pleure pas mon bébé.

Moi : non pas la peine de se rabaisser à lui répondre, je vais rentrer lui parler.

Eli : surtout pas, tu vas te salir pour ça ? Je t’interdis de parler avec elle à ce propos. Fais comme si de rien n’était et sois moins proche d’elle. Ignore là c’est tout. 

Moi : pourquoi elle m’a fait ça ? Pourquoi tant de méchanceté ? Pour elle je raconte même souvent des mensonges pour qu’elle sorte. Voilà comment elle me remercie. 

Eli : vraiment c’est la vie ma chérie. Les gens sur lesquelles on compte finissent toujours par nous trahir. Heureusement que je n’aime que toi

Moi : merci mon chéri, j’ai eu peur que tu me sois infidèle

Eli : je ne le serai jamais, c’est toi seule que mon cœur a choisi

J’avais comme une boule dans la poitrine, Samira draguait mon petit ami sur mon dos. Je voulais lui arracher les cheveux et faire en sorte qu’elle soit renvoyée mais je n’étais pas méchante. J’étais triste de voir qu’une amie d’enfance puisse me trahir avec une telle facilité. Je rentrai ce jour toute triste malgré le réconfort d’Eli. J’avais vraiment pitié de voir à quel point elle trompait Hamid. En entrant au salon, je voulais qu’elle constate qu’effectivement j’avais passé un bon moment dans les bras d’Eli, elle devait comprendre qu’elle n’avait aucune chance de me le prendre. 

Moi : ha quelle belle soirée ! Je suis aux anges ce soir

Samira : je sens comment les choses se sont passées, attends je termine ça je viens tu me racontes tout dans les détails.

Moi : humm un autre jour, je suis trop épuisé. Je vais me coucher

Fatima arriva en furie.

Fatima : tu es fatigué et puis on danse ? Tu es allé écarter tes jambes chez un homme jusqu’à tu viens ici parler. Dévergondé 

Moi : Fatima on a un problème ? Pourquoi tu m’insultes ?

Fatima : vous avez fait l’amour n’est-ce pas ? Salle chienne, en pleurant, je vous emmerde tous les deux.

Je ne comprenais pas ce comportement mais je lui donnai une gifle qui la propulsa. Pour la première fois ma petite sœur se leva et me rendit la claque. On engagea une bagarre qui m’arracha la coiffure. Samira vint nous séparer et j’en profitai pour lui donner les coups que j’avais en réserve. Hamid vint nous séparer et les parents sortirent de leur chambre. 

Fatoum : une bagarre dans ma maison ? Vous avez dérangé. Depuis quand est-ce que ce genre de chose arrive dans ma maison ? 

Moi : parlez à Fatima, dites-lui de me respecter sinon prochainement elle va finir à l’hôpital.

Samira : et moi, tu m’as frappé pourquoi ?

Moi : idiote va, ne me parle plus jamais tu suis non ? 

Richard : mais parles bien aux gens Leila

Moi : toi aussi tais-toi. Tu passes des jours à l’hôtel et tu fais croire à maman que tu es en mission. Tous des menteurs, tsuipppp

Je voulais voler la joie de tout le monde sur un excès de colère. Je cherchais à comprendre l’épisode que j’avais raté mais rien. Pourquoi Fatima devenait une tigresse avec moi ? Pourquoi je n’arrivais pas pleinement à condamner Samira dans cet acte de trahison ? Comment Eli pouvait être innocent à tous les coups ? Mon amour pour lui m’empêchait d’ouvrir grand mes yeux.

À suivre…

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