❤#Ma_plus_belle_histoire_d_amour❤
Épisode 12
Je ne savais pas quoi dire à ma mère pour qu’elle cesse de pleurer, elle avait envie de me parler, de me raconter ce qui s’était passé mais je sentais comme un blocus, comme une crainte à chaque fois qu’elle commençait une phrase.
Moi : ça fait déjà plus d’une semaine que tu es dans le même état maman, pourquoi tu ne me parle pas ? Libère toi maman
Mama : j’avais demandé à ton père de quitter ce genre de vie avant que tout le monde n’en subisse les conséquences. J’étais sûr qu’un jour tout ça allait finir de cette manière
Quand j’entendais maman parler de cette manière, je repensais à Torres que je n’avais pas vu depuis
#illusion#Épisode_1Je vis au fond de moi-même. Je ne suis plus qu’une infirme partie de l’être que Dieu a créé au départ. J’ai réussi dans la vie, j’ai cette villa qui ressemble plus à un palais. J’ai des enfants adorables, je suis respecté, honoré et même vénéré par mes employés. Dans cette capitale politique et administre de la côte d’Ivoire qu’est Yamoussoukro, on ne parle que de Leila KONAKRE, la grande femme d’affaire. Celle-là qui a les plus grandes entreprises non seulement de la ville mais de tout le pays. La femme orgueilleuse, arrogante, méchante, influente, oui ! Je suis devenu cette femme que tout le monde craint. Ils m’ont déjà jugé et condamné mais ne peuvent se passer de moi. La question e savoir ce qui a rendu une jeune fil
#illusions#Épisode_2Dans cette immense foule, cette diversité d’hommes, de femmes et même d’animaux, je cherchais sans cesse ma mère. Comme d’habitude, le grand marché de la ville de Yamoussoukro était plus étroit qu’une boite de sardine et pire encore à la veille des fêtes de fin d’année. Ma mère et moi nous tenions la main pour ne pas s’égarer mais un groupe de sportif nous éloigna l’une de l’autre. Je regardais partout au même moment mais elle n’était nulle part. Je sentis à un moment une main chaude se poser sur mon épaule dont la nudité était exposée au soleil brulant de cette saison de l’année. J’eus un coup au cœur, un instant de peur et une seconde d’étonnement lorsque je me retournai mais ne vit personne d
#illusion#Épisode_3De ma maison au centre de formation bilingue, je n’avais que trente minutes de route à pied. Après avoir déposé Fatima à l’école, le chauffeur revenait me prendre. Avec lui j’étais au centre en moins de cinq minutes. Samira me coiffait toujours en boudant sur le fait que sa mère lui interdise les sorties. Une fois terminé, on descendit ensemble rejoindre maman au séjour. Elle avait déjà fait venir le décorateur pour les fêtes.Moi : Bonjour maman, je vois que tu ne blagues même pas cette annéeFatoum : non ma fille, ne parle pas comme ça. Il y’a une année où je blague ? Rentre vite du centre, tu vas m’aider. Et toi Samira, si tu n’as rien à faire tu n’as qu’à venir m’aider.&nbs
#illusion#Épisode_4Eli n’avait pas répondu à mon message, il était pourtant en ligne. Il ignorait mes appels. Ça me fendait en quelques milliers de morceaux. À chaque vibration de mon portable, j’avais le cœur qui battait la chandelle, j’espérais que ce soit lui mais à chaque fois j’étais dessus. J’avais marché toute seule jusqu’au jardin publique où je pris une place en attendant qu’Hamid vienne me chercher. Il en avait mis du temps mais il était finalement là. Samira était assise derrière à sourire tout bêtement. Je pouvais voir à travers son mince visage un aperçu de son bout de temps avec Hamid.Moi : j’espère que ce sourire ne cache pas de mauvaises choses.Samira : entre d’abord 
#illusion#Épisode_5Pantalon jeans, t-shirt noir et tennis aux pieds. J’étais prête pour aller passer un après-midi avec mon chéri. Je voulais lui montrer de nouvelles positions, je pensais qu’il fallait du renouveau dans notre relation. Il était ravi que je veuille passer la journée avec lui et m’attendait avec impatience. Tous mes doutes de la veille s’étaient dissipés. Fatima avait abandonné les décorations et visionnait. Hamid aidait Samira.Moi : je vous laisse, je vais chez EliFatima : quoi ??? Tu vas faire quoi chez Eli ?Moi : kieuuuu, je ne peux plus aller chez Eli ?Fatima : non j’ai mal entendu, ça va. Passe une bonne journée grande sœurElle rougissait de colère, je voyais son teint
#illusion#Épisode_6L’atmosphère était devenue tendue à la maison. Ma mère allait au travail à six heures et ne parlait plus avec son mari. Samira ne venait plus à la maison sauf pour le travail. Fatima volait de plus en plus mon téléphone et celui des autres pour causer avec je ne sais qui. Richard m’intimidait à chaque fois qu’on se croisait dans un couloir. Ce matin, il téléphonait en cachette. Je ne pouvais pas l’entendre mais je vins me placer juste devant lui. Il raccrocha de suite.Richard : tu as quoi à fouiner dans la vie des gens ? C’est ton travail ?Moi : mon travail c’est de m’assurer que tu ne fasses pas de mal à ma mère. Je ne comprends pas comment avec tous ce qu’elle fait pour toi tu ne vois pas. Tu oses la tromper jusqu’&agra
#illusion#Épisode_7Eli avait mis plus de dix minutes avant de revenir. Il était souriant et avait sur lui un parfum inconnu, ou plutôt qui n’était pas le sien mais m’était familier. On démarra pour le centre où on passa toute la matinée. Je ne parlais pas, ne souriais pas à ses blagues. Je m’étais rassuré mais j’avais toujours peur. Au fond je savais déjà ce qui se passait. Mon manque de concentration en salle se fit remarquer par l’enseignant.-Mademoiselle KONAKRE, je vous sens dispersé aujourd’hui, dois-je m’en inquiéter ?Moi : je suis désolé monsieur, juste quelques soucis mais ça va aller.Eli posa un regard sur moi, la main sur la mienne sous la table, il me chuchota, ‘’tu me caches quelqu
#illusion#Épisode_8Dans l’optique de remercier ses employés pour le dévouement à leur tâche le long de l’année, maman organisait toujours une grande fête chaque veuille du nouvel an dans son entreprise. On y passait toujours le réveillon. Cette année comme toutes les autres, elle avait engagé un grand service traiteur pour faire la cuisine à domicile. Elle aimait contrôler tout ce qui entrait dans ses marmites. Samira et moi passions cette journée à manger un peu de tout en bavardant. J’avais vraiment passé l’éponge sur ce qui s’était passé mais pas elle. En sortant de la cuisine après avoir pris un deuxième paquet de frites de plantains murs, elle rouvrit ce sujet. On était dans ma chambre et mangions en regardant des vidéos dans son portable.