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BRAVOURE EN PUBLIC

Quelques jours avant le dernier examen Blanc, il y’eu une conférence à l’université de Douala qui était ouverte à tout le public. David qui n’était pas très loin de cet université, a résolu y aller avec son voisin qui était étudiant dans cette université. Pour lui c’était un moyen de se reposer après cette longue journée de révision. La salle était plein de public et les conférenciers étaient bien installer. Recteur comme Professeurs et docteurs. Ils ont projeté le thème ou mieux la question du jour sur le mur qui était celle de savoir que choisirait chacun s’il était face au choix entre Avoir raison et être gentil ? Les avis sortaient de part et d’autres. Les membres du public cherchaient à répondre, chacun donnait son avis. David qui essayait réfléchissait à la question, a été choisi par le Recteur après avoir soulevé son doigt pour répondre à la question. David tremblait un peu face au public. Un public de plus de 1500 personnes. Un micro lui a été offert pour qu’il répondre.

DAVID : Je vous remercie de m’avoir passé le micro. Euhh s’il faut que je donne mon avis face à ce sujet, je crois que personnellement je choisirai la gentillesse. Chacun ici parmi nous a le pouvoir de rendre le monde plus doux et moins violent. Vous me demanderez comment ? Mais surement en redécouvrant les vertus de la gentillesse. Il est frappant de constater à quel point cette qualité de cœur essentielle est dépréciée, parfois même méprisée. Par quelle malice, l’attribue-t-on a de la faiblesse, voire de la bêtise ? Pourtant qui ici ne se souvient pas d’une parole gentille venue à point nommé nous réconforter ?D’une main tendue qui nous a secourus au cœur de l’adversité ? D’un regard compatissant qui nous réchauffe le cœur ? Et pour cause ! La gentillesse est un rempart contre l’indifférence et l’égoïsme. Il est donc temps de lui donner ses lettres de noblesse et de la pratiquer tous les jours. Il est temps de déposer les armes. Car la gentillesse est tout simple. Elle se niche dans un sourire, une attention aux autres, un regard indulgent, dans notre capacité à lâcher prise et à pardonner. La recherche de la raison n’est pas à exclure. Chercher à avoir raison c’est désirer avoir beaucoup plus d’estime envers la personne à qui nous nous expliquons. Mais n’oublions pas que lorsque l’on cherche à avoir raison, le plus souvent dans les discutions entre amis, entre couple, plus on s’explique pour gagner la confiance d’autrui plus on perd notre valeur devant la personne sans le savoir. La gentillesse est comme le fondement de tous. Quand nous sommes plus doux et plus gentils, tout change et s’adoucit comme par enchantement. Merci à Vous !

Toute la salle s’est levée pour applaudir David. L’avis le plus long et le mieux expliqué. David souriait quand ses proches lui tendaient la main en signe de félicitation. Puis le Recteur lui a demandé quelle filière il faisait. Grande a été sa surprise lorsque David leur a dit qu’il n’était qu’un élève de la Terminale D.

David ce jour n’est pas rentré à la maison sans la sommes de 70 mille offerte par différents conférenciers en salle. Qu’allait-il faire de cet argent ? Il est rentré tout expliquer à sa mère. Elle était si joyeuse qu’elle a coulé les larmes. David lui a remis 50 mille

DAVID : Maman avec cet argent s’il te plait je ne veux plus que tu ailles souffrir sous le soleil au marché avec ta maladie qui ne te laisse pas là. Nous sommes dans un grand quartier et je ne vois pas petit restaurant ici. L’espace qui est devant la cours de Ma’a Gisèle là, demande ça, tu ouvres un mini restaurant, tu prépares et tu vends. Tu peux faire les Beignets haricots bouillie le matin avec le café en journée tu vends la nourriture. Si tu as le temps même le soir tu peux encore faire les Beignets. Avec ça tu verras que tu seras un peu à l’aise.

SA MERE : Tu as raison Le Grand, avec le marché qui est loin là... c’est vrai. C’est une bonne initiative. Et 50 mille si est un très bon capital. Je vais même faire 5 différents mets. Merci beaucoup mon fils. Warr Merci

DAVID : (Prenant sa mère dans ses bras) C’est toujours pour nous Mama, c’est juste que quand je vois ta santé et le marché qui devient compliqué là, c’est mieux de rester à la maison et faire ton petit commerce. Si ça marche petit à petit tu peux agrandir. Tu pourras Commencer maintenant à faire les œufs. Après la salade, après ajouter les chaises… plus tard tu auras un vrai restaurant, puis tu commenceras le service traiteur… Tu vas te construire, avoir ta voiture… (Souriant)

SA MERE : Regarde comment tu me fais pleurer Le Grand, werr c’est Dieu qui avait fait que je t’accouche.

DAVID : Bon il me reste 20 mille comme je compose bientôt là il faut que je me concentre, donc je n’irai plus au camp arachide. Il manque même 3 jours les Alain finissent l’école. Donc ils n’auront plus de ration.

SA MERE : Donc ôh tchôh jöuh Mbêh Poisson peuh laâh liâh weêrh ? (Donc tu n’achètes même pas le poisson on prépare aujourd’hui ? (souriant))

DAVID : Euill Tchäng tche Mmôh Wë… Alain Mbêh hôh ? (Euilll il n’ya pas de problème. Alain est même où ?)

Sa mère était tout pour lui. Il l’aimait comme le seigneur Jésus avait demandé qu’on aime son prochain. Il a appelé Son petit frère Alain et lui a donné l’argent pour aller acheter le poisson puis il est allé dans sa chambre. Il avait laissé son portable en charge avant d’aller à cette conférence. Alors lorsqu’il prit, Nanou lui avait laissé de tonnes de messages d’inquiétude. Il a préféré l’appeler pour lui expliquer les raisons de son silence depuis 2 heures. Elle était très contente de la manière dont il a géré cet argent. Car David lui avait tout dis. Les deux n’avaient pas de secret entre eux.

Le lendemain David est allé dans la salle de Nanou lui rendre visite.

DAVID : Comment tu vas Nanou ?

NANOU : Très bien et toi ?

DAVID : La forme est là, tiens voilà un paquet

NANOU : Waouh. Humm on dirait tu lis les pensées. Je t’assure j’avais vraiment envie de manger du gâteau crème et voilà c’est exactement ça que tu m’apportes.

DAVID : Quand on aime une personne, même nos esprits s’aiment et sont liés. (Souriant). Alors quoi de neuf ?

NANOU : Rien rien juste que j’ai envie de passer un moment seul avec toi David. J’aimerai qu’on se ballade encore. J’aimerai qu’on prenne un pot ensemble. J’aimerai qu’on aille prendre des photos ensemble. Qu’on aille explorer la terre. Juste toi et moi.

DAVID : Abon hein, attend quand j’aurai mon jet Privé hein… on ira partout

NANOU : Dans combien de siècle mon chéri

DAVID : Très bientôt mon amour. (Souriant). Bon bref moi aussi j’aimerai bien faire tout cela avec toi mais tu vois que là maintenant nous avons la corde au cou. Les examens ici et là, d’ici lundi on commence les examens blancs, après cela, on ira faire deux semaine ou 3 et oupss je commence le Bac. Tu vois que ce n’est pas facile.

NANOU : Oui tu as raison. Mais au moins pour la promenade nor s’il te plait s’il te plait s’il te plait… (Arrêtant le bras de David)

DAVID : ok à vous l’honneur madame (souriant)

NANOU : Madame qui ?

DAVID : Euhhhh Madame Nanou nor (riant)

NANOU : Ahahaha… Maff fou ! Moi c’est Madame POKAM, Epouse deMonsieur POKAM David. Future Milliardaire camerounais et père de 4 enfants

Tous les deux se sont mis à rire, c’était si beau de les voir ainsi. Bien que certains jaloux et jalouse se mordaient le doigt les voyant ainsi. La salle était presque vide. La plupart des élèves était restée réviser à la maison. Aucun enseignant n’était venu depuis le matin. Ils avaient donc préférer s’assoir au fond de la salle. Rien ne les dérangeait, rien ne les empêchait de passer du bon temps

NANOU : (adossée sur l’épaule de David) On joue à un jeu ?

DAVID : Humm Lequel ?

NANOU : Simple ! Action ou vérité ! Chacun à son tour de poser une question.

Et l’autre répond sans mentir.

DAVID : (souriant) Ok commences.

NANOU : Action ou vérité ?

DAVID : Euh… Vérité

NANOU : Euh As-tu déjà pensé que tu peux m’épouser un jour ? Depuis que nous sommes ensemble déjà ?

DAVID : Ehh baaaah ! Euchh les filles ! En fait oui cela m’a déjà traversé l’esprit deux ou trois fois. Mais penser réellement à cela jusqu’à faire de cela un sujet de réflexion non !

NANOU : Humm ok. Je choisie Action

DAVID : Tu as le cœur hein. Ok je veux un bon poème romantique (riant)

NANOU : (Souriant) Avec toi je n’ai jamais froid. Tu le réchauffes de tes bras. Je me blottis contre toi mon Prince. Je suis bien avec toi. Les moments de tendresse, de douceur que tu me donnes par tes gestes, je les aime. J’adore nos moments, nos instants. Rien ne nous échappe. Tout est notre partage. C’est toi, c’est moi, c’est nous. Chaque secondes, chaque minute, chaque heure, tu me manques et je ne cesse de penser à toi. L’homme que j’aime, celui qui me comble de bonheur et qui réchauffe mon cœur, ma vie, c’est toi ! Ma vie sans toi je n’y pense même pas car au fond de moi c’est toi et rien que toi. Tant de plaisir et de désir nous prennent. Tu es mien et moi je serais toujours tienne. Je t’aime.

DAVID : öpeuuutahh ! Tu t’attendais seulement ? Kieuuuh !

NANOU : (riant) Pourquoi ? J’ai mal dit ?

DAVID : Non tu as gagné le jeu. Mince ! Je transpirais déjà. Et tu parles doucement tu me fixe, tu me perds, je ne avais plus ou j’en suis. Waouhh…

NANOU : Merci. Ne considère pas cela comme un jeu simplement, c’est une vérité. Bon je crois que je dois rentrer. J’ai répétition à 15h et je n’ai même pas encore fait mes exercices.

DAVID : Ok courage

Ils se sont levés elle a pris son sac et ils sont sortis. David l’a raccompagné jusqu’à ce qu’elle prenne la moto. Car son chauffeur n’était pas encore venu. David est retourné dans sa salle.

Les semaines sont passées, David avait réussi à l’examen blanc. Il ne manquait plus que 3 jours pour l’examen final de l’année. Le Baccalauréat. Nous sommes Vendredi qui précède le jour de l’examen. David est allé chercher sa carte scolaire et regarder déjà dans quelle salle il composera. Sa camarade de classe Edwige est venu le voir

DAVID : Oui oui Edwige comment tu vas ?

EDWIGE : Gars l’examen me stresse

DAVID : Comment ça, tu n’es pas prête ?

EDWIGE : Pas ça, juste que je ne sais pas j’ai une peur là...

DAVID : Tu dois tenir ferme, ai confiance en toi-même. Restes positive dis-toi que tu as fait ton travaille et tu verras. Moi j’ai étudié ce que je pouvais, je vais composer lundi. Seul dieu pourra m’aider. Mais je n’ai pas peur d’affronter l’examen. Tu devras faire pareil.

EDWIGE : Merci tu es très cool David. Merci Bien.

Ils se sont séparés après que David ait reçu sa carte scolaire puis il est rentré à la maison. Il fallait qu’il passe en revue les matières de lundi.

Dimanche, le dimanche qui précède le lundi jour d’examen du Baccalauréat, David avait décidé ce jour ne pas étudier. Juste se reposer et prier pour le bon déroulement de l’examen. Sa mère avait déjà commencé son petit business. David passait cette journée à cheval entre le mini restaurant de sa mère et le lit pour se reposer. Nanou ne cessait de l’écrire quand elle avait du temps. Question de lui souhaiter les meilleurs vœux possible. Ce soir ils se sont réuni lui et sa mère pour recommander la semaine d’évaluation entre les mains du seigneur. Lundi arrivé, le jour de l’examen, David s’est levé de bonne humeur ce matin-là, il s’est nettoyé puis il est allé au centre d’examen. Mais ce jour David eu la chance de sa vie. Il y’avait deux surveillant dans sa salle. L’un de ces surveillants est passé vérifier les identités des élèves. Malheureusement David venait de constater que le sien était resté sur le lit. Il avait oublié de le prendre. Qu’allait-il faire ? Il devait sans doute être considéré comme un fraudeur.

Pendant qu’il essayait en vain de s’expliquer devant le surveillant de salle qui menaçait de le livrer au chargé de mission qui sillonnait dans les couloir le chef de salle est venu le secourir. Quand il a vu son nom, Pokam il lui a demandé s’il était le fils de monsieur Pokam décédé il y’a quelques années. Quand il a répondu par l’affirmation, le chef de salle lui a demandé de rentrer s’assoir et de ne plus oublier sa carte la prochaine fois. Ce surveillant chef de salle avait autrefois été sorti d’une situation compliquée par Monsieur Pokam, père de David.

Un bienfait n’est jamais oublié. Quoique nous fassions un jour ce bien sera utile.

Même si nous ne mangeons pas les fruits nos enfants profiteront. Continuer à faire du bien, c’est continuer à semer pour moissonner au moment opportun. David eu la chance de sa vie. Cette première épreuve se déroula dans les bonnes conditions. Ainsi que la deuxième. Mais selon David, la 3ème épreuve n’était pas très bien. Il est rentré ce soir épuisé. Il s’est lavé, manger et a causé quelques minutes avec Nanou avant d’éteindre son portable

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