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CHAPITRE .02

02

Zaïr : Non Zëyhar ne me laisse pas, j’ai besoin de toi…

Mon prénom sortie de sa bouche me frissonne le corps. Au final je suis resté à ses côtés jusqu’à ce qu’il s’endorme, puis je suis aller chercher une couverture dans sa chambre pour le couvrir.

[…]

- Tu peux m’accompagner à l’hôpital ? Je veux voir ma mère.

Karim : Oui si tu veux on y va quand ?

- J’aimerais bien maintenant.

Il se lève est va se préparer dans sa chambre pendant ce temps là j’enfile mes chaussures et met ma veste. Quand on descend il y avait comme d’habitude les teneurs de murs , je baisse là tête car tous ces hommes autour de moi m’intimide. Mais un individu me bloque le passage, évidemment avec mes béquilles je ne pouvais pas avancer très vite. Je lève donc la tête et aperçoit Zaïr qui me fixe avec un regard interrogateur.

Zaïr : Où vous allez comme ça ?

- À l’hôpital.

Zaïr : À l’hôpital ? Et pour faire quoi au juste ?

Karim : Mais wsh Zaïr arrête de croire que t’es notre garde du corps, t’es là à nous saouler avec tes questions.

Zaïr : La dernière fois t’as pris la confiance avec moi, j’ai rien dis. Continue Karim et je te défonce.

Karim : rire tu crois que…

- On va a l’hôpital pour ma mère !

Zaïr : …

- Je veux la voir elle me manque maintenant laisse nous passer s’il te plaît Zaïr.

Il se dégage du passage et nous laisse partir, on avance jusqu’au parking puis je monte dans la voiture de Karim à ses côtés puis il démarre.

- Il est toujours comme ça ?

Karim : Qui ça ? Zaïr ?

- Oui.

Karim : Azy il casse les c*uilles en ce moment mais calcul pas.

- Qu’est-ce qu’il a ?

Karim : Il a perdu un être cher a ses yeux et maintenant il dérive.

- Ah je vois… mais ce n’est pas une raison.

Karim : Ouais il déconne complètement et mes darons vont pas tarder à le mettre dehors s’il continue.

[…]

Arriver à l’hôpital je monte dans la chambre de Mama avec Karim qui veut aussi la voir, je la contemplée, lui parlée, prier pour qu’elle se réveille un jour, ou devrais-je dire bientôt. Avec mes doigts je repassée le contour de son visage, pour ne pas oublier chaque détail. À la fin de la visite nous retournons dans la voiture.

Je remarque que Karim ne prend pas la même direction qu’à l’aller et cela m’intrigue.

- On va où ?

Karim : Au grec d’à côté, j’ai faim.

- Il y a à manger à la maison.

Karim : Oui mais j’ai faim de grec !

Arriver au grec on s’installe, Karim commande sans même me demander si j’en veux un. Puis il arrive avec nos plateaux.

- J’ai pas très faim, tu ne m’as même pas demandée si j’en voulais un avant de m’en prendre.

Karim : Tant pis j’ai quand même payé donc mange.

On mange dans le silence quand un mec qui a l’air d’avoir le même âge que Karim se pose à notre table en criant le nom de ce dernier. Il était bronzé et à sa tête on devine facilement que c’est un arabe.

? : Wsh Karim ça dit quoi ?

Karim : Tranquille Ilyess et toi ?

Ilyess : Oklm mon gars mais attend, Il me regarde avec un sourire au coin genre tu te tapes des têtes à têtes avec ta meuf rire

Karim : Il fronce les sourcils. C’est pas ma meuf i*béciles, c’est comme ma petite reus donc pèse tes mots !

Ilyess : Mais calme mec, Il me regarde toujours avec un sourire au coin des lèvres, mais vu que c’est pas ta meuf il y a moyen je…

Karim : Tu l’approches je te bute ta race Ilyess je rigole même pas !

Ilyess : rire Tranquille mon boug je déconne t’inquiète.

Karim : J’espère !

Ilyess : Bon azy je bouge.

Karim : Azy Ilyess.

Il s’en va ensuite et ma gêne disparu avec lui.

Karim : rire t’inquiète il est toujours comme ça.

- Il est trop direct

Karim : Oh si tu pense ça, sa veut dire que tu n’as pas encore connu de gars vraiment direct !

- Tu as finis ? Moi j’ai plus faim.

Karim : J’ai payé, tu manges.

- Mais j’ai plus…

Karim : Mange !

Je me force à manger la fin de mon grec et une fois que Karim était bien sûre que j’avais finis nous partons enfin.

Arriver à la maison tout le monde était là, je décide de poser mes béquilles car elle ne me servait plus trop. Je boîte légèrement mais je préfère ça que de m’encombrer les mains avec les béquilles.

Un peu plus tard dans la soirée j’étais entrain d’étendre le linge quand je sentis une présence derrière moi je me retour et vois Zaïr entrain de me regarder.

- Tu cherches un haut en particulier ? Parce que si c’est le cas rien n’est sec.

Zaïr : Non je voulais juste te remercier pour la nuit dernière… je suis pas un b*tard a rentré dans des états pareils mais azy j’ai pas fais gaffe.

- …

Zaïr : Si ma yemma m’aurait vu elle aurait encore pleurer pour ma g*eule et ça je supporte pas !

- Je ne serai pas toujours là Zaïr alors arrête de faire souffrir ta mère et ton père, se sont de bonnes personnes et ils ne méritent pas ça !

Zaïr : Commence pas avec ta science zehma philosophie, tu crois que je cherche à les faire souffrirent ?!

- J’ai pas dit ça mais tu ne fais rien pour arranger les choses en tout cas. Toi tu as la chance d’avoir un père qui se préoccupe de toi au moins donc profite

 Car un jour ça sera trop tard !

Zaïr : Azy ferme ta g*eule de m*rde, et ne me casse pas les c*uilles avec tes leçons de morale !

- Évite d’hausser le ton avec moi, j’ai pas le souvenir d’être ta sœur ou ta fille !

Zaïr : JE ME RETIENS DE PAS DE D*FONCER, TA GROSSE MÈRE LA BOUFONNE N*QUE BIEN TA RACE !

Il part ensuite énervé et me laissant sous le choque. Chacune de ses paroles m’avait blesser et parler de ma mère comme ça alors qu’elle est entre la vie et la mort je ne trouve pas ça correct du tout. Mes larmes se mis à coulées rien qu’en me remémorant ses violantes paroles concernant mama.

Le linge étendu je me dirige vers ma chambre, m’allonge sur mon lit et fixe le plafond. Quelques minutes plus tard Lamia entre dans la chambre.

Lamia : Tu vas bien Zëyhar ?

- Ma mère et mon père me manque.

Lamia : …

Elle s’assoit sur son lit à côté du mien, je me relève et m’assoit en tailleur. Nous sommes à présent face à face.

- Je ne comprend pas comment j’ai pus tout perdre en si peut de temps.

Lamia : Tu n’as pas tout perdu il y a des chances que ta mère se réveille, tu dois t’accrocher à cet espoir Zëyhar.

- Je sais mais j’ai si peur !

Lamia : Moi aussi j’ai peur, Yemma, Baba, Aya et mes frères on a eu très peur pour toi mais on c’est accrochés. Et maintenant on s’accroche pour ta mère et insh’Allah elle se réveillera et vous serez uni de nouveau.

- Insh’Allah.

Le soir arrive et je suis toujours dans la chambre avec Lamia qui me raconte des histoires en général avec ses amies et autres quand Aya arrive :

Aya : Lamia, Zëyhar il faut me couvrir !

Lamia : Encore ? Tu abuses Aya si Ibrahim nous crame…

Aya : Tu me chauffes à sortir les mêmes réplique h24, si Ibra, Zaïr ou Karim me crame t’inquiète je dirais que je suis la seul responsable et que toi tu es au courant de rien.

Lamia : …

- Mais tu comptes aller où comme ça ? Il est bientôt 23h.

Aya : Moussa m’invite au cinéma et je lui ai déjà dis non la semaine dernière, mais là il insiste trop !

- Mais ton « non » est justifié, si tes frère te chope tu seras fini.

Aya : Ça c’est mon problème mêlez vous de votre c*l.

Lamia : Parle mieux Aya on est pas tes bouffonnes. Tu veux sortir très bien c’est ton problème mais si les autres me demande où tu es qu’est-ce que je dis ?

Aya : Je vais mettre des coussins sous ma couette et tu leurs dira que je dors, je t’enverrai un message pour m’ouvrir la porte.

Zëyhar : Des coussins ? rire Tu te crois vraiment dans un film toi !

Aya : Même pas, c’est une bonne technique, bref Lamia reste debout jusqu’à ce que j’arrive.

Lamia : Tu as tes clés non ?

Aya : Imagine que au moment où j’ouvre la porte Karim décide d’aller au toilette ?

Lamia : Bon d’accord… mais rentre pas trop tard, je veux dormir moi !

Aya : Au pire si tu t’endors il y a Zëyhar, hein ? Dit-elle en se tournant vers moi.

- Oui oui t’inquiète.

Aya : Merci les filles vous gérer ! 😀

Lamia : Ouais c’est ça ramène nous des popcorns !

Elle sort ensuite de la chambre sans prendre en compte la demande de Lamia qui soupire par la suite.

OMNISCIENT

Ce soir là, la jeune est séduisante Aya sortie avec son bien aimé Moussa en direction du cinéma mais cette dernière ne se doutais pas que le bel homme ne voulais pas uniquement être assis à côté d’elle dans une pièce sombre à regarder un film. Non Moussa avait d’autre projet pour la ravissante Aya…

[…]

Les heures s’enchaînent et Aya n’est toujours pas rentrée, Lamia l’appela à plusieurs reprises mais à chaque essaie elle tomba sur le répondeur de sa sœur. Prise par le sommeil elle s’endormit au côté de Zëyhar qui elle avait été déjà emportée par Morphée depuis un bon moment.

ZËYHAR

Le lendemain je me réveille et prise de panique je cris aux oreilles de Lamia :

- Lamia, LAMIA RÉVEILLE TOI !

Lamia : Hum… mais il t’arrive quoi Zëyhar, laisse moi dormir.

- ON S’EST ENDORMIS ET ON A OUBLIÉ AYA !

Lamia : AH OUI elle se lève précipitamment, P*TAIN !

Elle alla dans la chambre de sa sœur mais elle n’y était pas.

Lamia : Zëyhar on est dans la merde elle est toujours pas rentrée !

- Tu as le numéro de Moussa ?

Lamia : Non ! Il faut prévenir les…

Elle fit couper par le bruit de la porte on se précipite devant la porte d’entrée et une fois ouverte elle laisse apparaître une Aya fatigué mais en bonne santé.

Aya : Depuis quand vous êtes levé à 8h vous ? P*tain vous m’avez foutu la trouille j’ai cru que c’était baba !

Lamia : C’est maintenant que tu rentres toi ? Le film il a duré 5h ou quoi ?!

Aya : Non mais après on est aller autre part, c’était bien.

Elle entre ensuite dans sa chambre, avec Lamia on la suit du regard puis s’avance jusqu’à l’encadrement de sa porte.

Lamia : Autre part ? C’est où ça ? Connais pas.

Aya : Lamia me casse pas la tête je suis fatigué.

Lamia : rire nerveux, je me suis inquiété pour toi Aya ! T’es pas rentré de la nuit et tu étais avec un mec.

Aya : Tchiip tu commence à me chauffer j’ai pas de compte a te rendre. Maintenant bougez avant que je m’énerve !

Lamia : Demain quand tu me demanderas de te couvrir pour aller voir Mamadou, Bakary ou Moustafa tu verras bien ce que je vais te répondre !

Aya : C’est ça, d*gage.

On bouge ensuite dans la cuisine, Lamia est très énervée. Moi je ne préfère rien dire c’est des disputes de sœurs, je ne m’en mêle pas. Mais n’empêche je me demande bien où Aya a passer la nuit mais je pense que je ne le saurais jamais.

[…]

Cette journée n’est pas comme les autres, a vrai dire il y a beaucoup de tension entre Lamia et Aya qui se regarde mal et moi qui essaye d’éviter Zaïr au maximum. Je ne risque pas d’oublier ses mots violants mais de toute façon que je l’ignore ou pas ça ne change strictement rien à sa vie car je l’importe peu. Nous sommes dans le salon avec Karim, Zaïr et Ibrahim quand soudain Zaïr demande :

Zaïr : Aya et Lamia vous avez quoi ?

Karim : Ouais je vous trouve grave bizarre aujourd’hui !

Lamia : Rien.

Karim : Toi déjà Aya t’étais ou hier ? On ne t’as pas vu de la soirée c’est chelou.

Aya : J’étais partis dormir, j’étais fatigué.

Ibrahim : Fatiguer de quoi tu fous rien ici avec Lamia. Heureusement que Zëyhar est là pour aider Mama parce que vous vous servez à rien.

Tanti Alima arrive dans le salon au même moment et s’assoit sur le fauteuil sans rien dire. Elle laisse tomber le téléphone qu’elle tenait dans ses mains et baisse la tête.

- Tanti qu’est-ce qu’il y a ?

Karim : Mama il t’arrive quoi ?!

Tanti Alima : C’est… ta mère Zëyhar…

- Qu’est-ce qu’il y a ? Elle s’est réveillée !? Dis-je en me levant le sourire aux lèvres.

Mais en voyant l’expression du visage de Tanti Alima je devine que ce n’est pas le cas.

Tanti Alima : Ma fille faut que tu sois forte et…

- Non tanti dis pas ça, NON !

Ibrahim m’enveloppe de ses gros bras, je m’agite pour lui montrer que je ne veux pas qu’il m’approche !

- LÂCHE MOI TOI ! OÙ EST MA MÈRE TANTI ALIMA ?! ELLE VA BIEN ?!

Elle baisse la tête et se mit à pleurer.

Tanti Alima : Allah y rahma…

C’était un choque, l’annonce de la mort de ma perle, ma vie, mon sang était bien trop fort pour que je tienne. Pire qu’un électrochoc je m’écroule par terre, mon cerveau n’était plus en connexion avec mon corps. Je les entends crier mon prénom mais ça ne sert à rien j’étais déjà loin…

Je les entends crier mon prénom mais ça ne sert à rien car je suis déjà loin…

Je me réveille, j’ai l’impression que je suis revenue en arrière j’étais encore dans ce lit d’hôpital avec cette fois ci un homme à mes côtés. C’est Zaïr !

- Ma mère… je veux la voir.

Zaïr : Repose toi Zëyhar, tu te fais du mal pour rien…

- Pourquoi t’es là toi ? Tu as insulté ma mère alors que je ne savais même pas si elle était morte ou en vie et maintenant tu fais genre tu te préoccupes de moi !

Zaïr : …

- J’ai pas besoin de ta pitié, appel un médecin et dit lui que je veux voir ma mère !

Il sort de ma chambre puis quelques minutes plus tard le médecin arrive accompagner de tanti Alima et de Lamia.

Médecin : Bonjour mademoiselle comment vous sentez-vous ?

- Je veux voir ma mère !

Médecin : Il est préférable que vous restiez dans votre chambre, vous avez besoin de repos car…

- ME PREND PAS LA TÊTE AVEC TES CONSEILS, MA MÈRE EST MORTE DONC JE VEUX LA VOIR UNE DERNIÈRE FOIS !

Tanti Alima : Calme toi ma fille, ça ne sert à rien de te faire du mal !

- Si vous ne me laissez pas lui dire un dernier au revoir je ne vous le pardonnerez jamais !

Lamia me saisis la main comme pour me montrer son soutient. Tanti Alima attend la réponse du médecin qui ce dernier semble avoir de la compassion.

Médecin : Bon d’accord, suivez moi.

Je me lève difficilement puis suit le médecin, il m’emmène dans une pièce mais n’entre pas avec moi. Je savais que c’était elle sous ce drap blanc et c’est pour cela que mes larmes se mit à couler. Je retire doucement le drap et m’arrête au niveau de son cou, je la contemple.

- Oh mama si tu savais comment tu vas me manquer, j’espère que là où tu te trouves tu es heureuse et épanouie avec baba. Qu’Allah vous accorde le paradis… Allah y Rahma.

Je dépose un dernier baiser sur son front, remet le drap sur sa tête puis m’éclipse. Quand je sors le médecin était là avec Tanti Alima, tonton Ayoub, Ibrahim, Zaïr, Karim, Aya et Lamia.

Médecin : Mademoiselle Sylla je sais que c’est une épreuve dur et éprouvante pour vous mais avez-vous réfléchis pour l’enterrement de Monsieur et Madame Sylla ?

- Je ne sais pas encore… je…

Tanti Sylla : Je pensais à les faire enterrer en Guinée, car c’était la volonté de ta mère.

- Oui à Conakry.

Tanti Sylla : J’ai appelé ta famille en Guinée pour leur prévenir de la mort de tes parents, et même s’ils ne s’entendaient plus ça leur a fait un choque.

Tonton Ayoub : On verra tout ça à la maison Alima, rentrons.

[…]

Cela faisait 3h que j’étais allongé sur mon lit a fixé le plafond, je pense avoir vidé tout le stock de larme dans mon corps car oui pendant ces 3 heures je n’avais pas pu m’empêcher de pleurer. La perte de mes parents m’a rendu faible et sans repaire et je me demande comment je vais bien pouvoir m’en sortir. Au fond de moi j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose, comme ci ils étaient partie avec mon cœur.

Aya me rejoint dans la chambre et me demande de venir car apparemment tanti et tonton veulent nous parler à tous.

Je m’installe autour de la table avec les autres tonton Ayoub prend la parole.

Tonton Ayoub : Zëyhar nous étions des très proches amis de tes parents et comme tu le sais ils n’étaient pas proche de leurs familles suite à divers raison. Ton père je le considérais comme mon frère et il m’a demandé de veiller sur toi s’il lui arrivait quelque chose. On a pas besoin de faire de procédure d’adoption car tu es majeur mais sache que dorénavant tu peux me voir comme un père et Alima comme une mère nous on te considère comme notre fille.

Tanti Alima : Pour moi il n’y a pas de doute tu es comme ma fille, la troisième que je n’est jamais eu et je veillerais sur toi comme une mère. Je veux aussi que Ibrahim, Karim, Aya, Lamia et Zaïr vous la soutenez dans cette dur épreuve et que vous la traitiez comme votre sœur.

Eux : Oui.

- Merci c’est gentil mais je ne voudrais pas être un poids pour vous !

Karim : Mais n’importe quoi, on a dit qu’on te voyais comme une petite sœur donc arrête avec tes histoires de poids.

- …

Tonton Ayoub : Et pour l’enterrement en Guinée j’ai pris les billets d’avion, vous serez 5 à partir…

Aya : Moi je veux y aller s’il te plaît Baba ! 🙏🏾

Tonton Ayoub : Toi ferme ta bouche et laisse moi finir, tu peux pas y aller t’as ton bts je te rappel, enfant bête tchip !

Aya : …

Karim : Bah qui bouge alors ?

Tanti Alima : Zëyhar, Lamia, Zaïr, toi et moi !

Aya : Mais pourquoi Lamia elle y va alors qu’elle a cours elle aussi !

Ibrahim : Mais ta g*ueule Aya, tu crois que rater quelque jours de cours au lycée c’est la mort ?

Tonton Ayoub : Oui en plus Lamia c’est vraiment à contre cœur mais c’est plus pour la compagnie de Zëyhar, Histoire qu’elle ne s’ennuies pas trop !

Karim : Et on pars quand ?

Tanti Alima : Dans deux jours préparer vos affaires !

Tout le monde pose des questions à propos du voyage, excepté Zaïr qui lui esquivé mon regard au maximum. Aya râle car elle aurait aimé être sélectionné pour y aller. Au fond de moi je pense que c’est un bon choix d’avoir choisis Lamia à Aya car j’aime beaucoup Aya mais je suis plus proche de Lamia. Mais par contre j’aurais aimé que Zaïr reste en France ça m’aurais fais des vacances de ne plus voir sa tête mais bon je n’y peux rien.

[…]

Nous étions à l’aéroport on dit une dernière fois au revoir a tonton, Ibrahim et Aya puis on embarque. Le voyage c’était très bien passé mais il y avait quand même de la tension entre Zaïr et moi car on s’évités.

Arriver en Guinée j’admire la vue, cela faisait longtemps que je n’y était pas retourné. On est accueilli par la sœur de tanti Alima, elle lui ressemble beaucoup avec un teint plus foncé. Elle s’appelle Safiatou et c’est elle qui va nous héberger pendant notre séjour, elle a une maison assez grande et espacé, elle nous montre la chambre dans laquelle avec Lamia nous allons dormir. On range nos affaires puis passe à table rapidement car Tanti Alima m’a dit que je dois aller voir mes oncles juste après pour parler de l’enterrement de mes parents.

Arriver chez mes oncles, sa me fait bizarre de les voir car je crois bien que c’était la première fois.

Les conversations sont en Soninké mais je préfère traduire directement.

Tonton Adama : Alors c’est toi la petite Zëyhar ?

- Oui.

Tonton Adama : Tu ressemble beaucoup à ta mère.

- …

Tonton Bakary : Zëyhar ? Mais c’est quoi encore ce prénom tchiip, tes parents on quitté la Guinée pour la France et c’est bon ils ont oublié d’où ils venaient ?

- …

Tonton Salim : Laisse l’enfant des gens tranquilles, tu crois que c’est elle qui a choisi son prénom ?

Tonton Bakary : Quitte là-bas toi ! Ils auraient dû l’appeler Fatoumata, ça c’est bien !

Tanti Alima : On peut commencer ? Nous venons juste d’arriver en Guinée et nous sommes fatiguées donc commençons !

Nous sommes donc tous aller au salon et nous avons déterminer l’endroit et le jour de l’enterrement qui sera dans deux jours. Un de mes oncles avait déjà prévenu un imam. La discussion close avec Tanti Alima on rentre chez sa sœur, Lamia, Zaïr et Karim avait été emporté par Morphée et moi j’allais pas tarder à l’être aussi.

[…]

- La Guinée c’est un pays vraiment beau.

Tanti Alima : Normal c’est notre pays rire !

- Rire

Tanti Alima : Mais j’ai l’impression que tu découvres les lieux, c’est la première fois que tu y vas ?

- Non mais la dernière fois que je suis y allé j’étais toute petite donc je ne m’en souviens pas beaucoup.

Tanti Alima : Tu veux pas aller visiter la ville, je sais qu’on est pas venue là pour s’amuser mais tu peux quand même profiter de ton voyage !

- D’accord si tu veux, tu me fais visiter ? dis-je en me levant du canapé.

Tanti Alima : Non moi j’ai un peu mal au dos je reste ici mais attend. ZAAAAÏR !!

Zaïr arrive toute de suite après.

Zaïr : Ouais yemma ?

Tanti Alima : Va faire visiter la ville à Zëyhar ça fait longtemps qu’elle n’est pas venue en Guinée et elle en garde un vague souvenir.

- Non c’est bon Tanti je n’est plus envie de sortir.

Tanti Alima : Mais qu’est-ce que tu racontes toi il y a deux minutes tu étais impatiente de sortir, va mettre tes chaussures !

- …

Zaïr : rire Je suis pas un guide touristique aussi !

Tanti Alima : Tais toi imbécile d’enfant ! Déjà soit content qu’on t’as ramené avec nous en Guinée et puis va vite mettre tes chaussures dans tes gros pieds moches tchip !

Zaïr s’en va énervé, dans ma tête je suis entrain de rigoler tellement que Tanti m’a fais rire. Je me prépare et enfile juste un pagne avec des claquettes puis je sors avec Zaïr. Je me demande bien comment aller se passer notre après midi vu qu’on ne se parle plus. Il se dirige devant la voiture puis monte, je monte à mon tour devant aussi puis avant de démarrer il me dit :

Zaïr : Bon je vais rouler doucement comme ça tu pourras regarder le paysage. Je suis pas un guide touristique pour faire zehma des promenades où je t’explique pourquoi l’arbre est planté dans la terre. Hessoul ça te va ?

- …

Il souffle pour montrer qu’il était agacé puis démarre. Dans la voiture il y a un vent glacial mais peut importe je suis uniquement là pour admirer la vue de mon sublime pays. Il a roulé longtemps pour quelqu’un qui ne voulait pas sortir dehors, il se gare ensuite je ne sais où. Je ne comprends pas a quoi il joue mais ce qui était sûr c’est que j’avais trop de rancœur pour lui demander.

Zaïr : Zëyhar ?

Un frisson glacial traverse mon corps à ce moment là.

Zaïr : Bon azy j’ai pas l’habitude de m’excuser mais je suis désolé pour ce que j’ai dis sur ta mère.

- …

Zaïr : Quand je suis dans les nerfs je contrôle pas mes paroles et sur le coup j’ai été un vrai b*tard.

- …

Zaïr : Zëyhar commence pas à me mettre des vents tahu je viens faire le p* qui s’excuse et tu continues à faire la meuf vénère !

- On peut rentrer ?

J’ai regretté ma question à la minute même, vu la façon don il m’a regardé j’en conclu que c’était un non. Un silence s’installe à présent et Zaïr me fixe droit dans les yeux. Il attend sûrement une réponse de ma part, le pire c’est que même en détournant le regard je le sens me fixer et ça me perturbe vraiment. On est resté comme ça pendant 5 minutes environ avant que je ne cède.

- Pourquoi Zaïr t’es comme ça ?

Zaïr : Comme ça de quoi ?

- Est-ce que je t’ai fais un truc de mal ?

Zaïr : Mais qu’est-ce que tu racontes toi ?!

- Je ne sais pas, je m’entend super bien avec tes frères et tes sœurs mais avec toi ça ne veut pas coller. Je ne comprends pas pourquoi.

Zaïr : Je ne suis pas Karim ou Ibrahim moi.

- … On va devoir s’entendre Zaïr parce que… je n’est plus de parent et à présent ma famille c’est… vous.

Zaïr : …

- Je sais que vous ne pourrez pas me considérer comme votre petite sœur instantanément mais…

Zaïr : C’est déjà le cas, ma mère et mon père te vois déjà comme leur fille, c’est pas des c*nneries ils t’ont vu grandir et ils kiffé tes darons.

- …

Zaïr : Et les autres te vois déjà comme leur sœur, ça se voit juste à la façon don ils parlent de toi.

- Et toi ?

Zaïr : Moi quoi ?

- Tu me vois aussi comme ta petite sœur ?

Zaïr : Je ne peux pas répondre à la question Zëyhar car wAllah moi-même je ne connais pas la réponse.

Voter et commenter s’il vous plaît, je veux vos avis à tous et à toute !

Merci 😘😘❤️️

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