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CHAPITRE .04

04

Zaïr : wAllah je sais pas Zëyhar, t’es pas comme les autres toi et je supporte pas quand tu t’approches comme ça d’un autre gars même si c’est mon frère ça me rend ouf !

À ces mots Zëyhar ouvre grand ses yeux, elle n’en revient pas de ce que Zaïr vient de lui dire car effectivement le jeune homme vient de lui avouer qu’il a de l’affection pour elle et qu’il en était même jaloux. Zaïr lâche ensuite la tête de cette dernière puis se lève soudainement.

Zëyhar : Qu’est-ce que tu viens de dire Zaïr, répète s’il te plaît ? Demande t-elle en se levant par la suite.

Zaïr : Rien Zëyhar ne fait pas attention ! Dit-il en avançant.

Zëyhar : Commença « ne fait pas attention » tu viens de me dire que…

Zaïr : Oublie j’ai dis bref rentrons il est tard !

Elle n’insiste pas et prend le chemin avec lui direction la maison.

Allonger dans son lui, Zaïr est rempli de remords car à son goût il en avait trop dit. Mais à présent il le sait, il tient à Zëyhar et il souhaite la garder rien que pour lui.

Le retour en France à était une étape très fatigante pour chaque membre de la famille Keïta ainsi que pour Zëyhar.

Depuis leur dernière discussion un froid glacial c’est installé entre Zaïr et Zëyhar, ils se parlent toujours mais il y a comme un obstacle entre eux, comme une sorte de gêne.

Arriver à la maison et une fois les retrouvailles avec Ayoub, Ibrahim et Aya, ils se retrouvent tous autour de la table à manger du salon.

Il est à présent temps que de les tenir au courant au sujet du plan diabolique des oncles de Zëyhar.

Tonton Ayoub : Quoi ! J’espère que vous êtes venue dans l’idée de me faire une blague Alima ?!

Tanti Alima : J’ai l’air de rigoler Ayoub ?

Ibrahim : Mais ils sont sérieux là ? Ils se prennent pour qui !

Tonton Ayoub : Ils n’ont aucun droit sur Zëyhar, ils ne sont même pas venue à son baptême et ils osent la réclamer !

Aya : Et je comprend pas, c’est qui ce Mamadou ?

Zaïr : Un batard qui a besoin des papiers français !

Tanti Alima : Ne parle pas comme ça Zaïr, c’est le fils de Bakary, dit-elle ensuite à Aya.

Ibrahim : Ils veulent la marier avec lui ?

Karim : Ouais mais on va pas les laisser faire.

Tonton Ayoub se lève subitement, je voyais des veines sortir de son front.

Tanti Alima : Où tu vas Ayoub ?

Tonton Ayoub : Je vais appeler Bakary, il est hors de question qu’il s’en sorte comme ça !

Tanti Alima : Non je te connais, tu vas crée des disputes et tout va s’empirer.

Tonton Ayoub : Alima ne parle pas avec moi, tu crois que je vais rester les bras croisés alors que ses chiens vous ont traitez comme des moins que rien !?

Tanti Alima : Ne me parle pas comme ça Ayoub, tu es énervé très bien, mais ne met pas tes nerfs sur moi !

Elle se lève à son tour et se dirige dans la cuisine.

Aya : Whouaa heureusement que je ne suis pas aller au bled moi, ça devais être grave tendu !

Karim : Non tranquille c’était pas si nul que ça, mais le dernier jour ils ont bien niquer notre voyage.

Lamia : Pire que niquer même tchip !

Ibrahim : On s’en fous d’eux frère, t’inquiète Zëyhar tu restes avec nous, il ne pourront pas te forcer.

- Je sais ça, mais j’ai pas envie de vous causer des problèmes.

Ibrahim : Quel problème ? Tu n’as rien fais de mal alors arrête de culpabiliser.

Lamia : « Culpabiliser » mot qui vient d’apprendre il y a moins de 48h et qu’il était impatient d’utiliser.

Nous : rire

Ibrahim lui lance un regard pire que glacial.

Lamia : C’est bon décompresse je rigole.

Ibrahim : Je sais pas si c’est le voyage qui ta donné des ailes Lamia mais redescend vite, j’suis pas ton pote !

Lamia : …

Aya : Arrête de rager Ibra, elle t’as terminée et c’est tout rire. 😂

Ibrahim : Alors toi crois pas que pendant ces quelques jours j’ai fais le gars zehma ami ami avec toi et ça y est ! C’était uniquement parce que les autres était pas là et que tu te sentais seul donc reste tranquille.

Zaïr : Je suis mort, comment ça ami ami ?

Ibrahim : Genre elle passait ses journées à me raconter sa vie inintéressante et elle voulait que je l’apprenne à jouer à fifa.

Karim : Jure ? rire Et le résultat ?

Ibrahim : 7 – 0 et encore elle a éteint la play.

Nous : rire

Aya : C’est parce que t’es un tricheur, tu m’as jamais dis que à la mi-temps on changer de côté !

Lamia : Mais tout le monde le sait ça !

- Bah oui, tu vois pas pendant les matchs ils le font ?

Aya : Pourquoi vous faites les meuf zehma connaisseuse de foot, alors que vous êtes plus nul que moi ?

Zaïr : Avec ton 7 – 0 t’as pas le droit de parler Aya !

Tonton Ayoub : Ma fille tu comptes faire quoi dans de ta vie ?

- Comment ça ?

Tonton Ayoub : Tu ne veux pas reprendre tes études ?

- Si mais ma fac est loin de chez vous.

Tonton Ayoub : C’est pas un problème ma fille, tu peux t’inscrire à une autre fac près de chez nous. Faut juste prendre rendez-vous.

- D’accord je demanderais à Aya de m’aider.

Je retrouve Aya dans sa chambre qui elle était posé devant sa coiffeuse. Elle était entrain de se mettre du rouge à lèvres, je la trouve très belle.

Aya : Tu as besoin de moi Zëyhar ?

- Je voulais savoir si tu pouvais m’aider à trouver une fac parce que je compte reprendre les cours.

Aya : Là maintenant je ne peux pas, je sors.

- Bon d’accord.

Je vais ensuite retrouver Ibrahim dans le salon puis lui demande :

- Tu peux m’aider s’il te plaît ? Je veux reprendre mes études, il faut que je trouve une fac.

Ibrahim : Ouais si tu veux mais pourquoi tu demandes pas à Aya ? Elle pourra mieux te renseigner.

- Elle vient de sortir.

Ibrahim : Encore !? Attend qu’elle rentre elle, on va limiter ses sorties, elle prend trop la confiance !

- Bon alors ?

Ibrahim : Azy ramène mon tel, on va téléphoner.

Proviseur : Nous avions pris en compte tout ce que vous nous avez dit au téléphone et étant donné que votre situation et compliqué et tragique je pense que cela le sera encore plus si ça empiète dans vos études.

- Oui

Proviseur : Vous rejoignez donc la classe de Licence1 de droit 3, j’espère que vous vous en sortirez. Votre ancienne fac nous on envoyé vos derniers résultats ce n’est pas mauvais du tout. Essayez de maintenir cela.

- …

Ibrahim : Elle peut reprendre quand ?

Proviseur : Le plus vite sera le mieux, donc demain.

Ibrahim : Très bien !

Proviseur : Si vous rencontrez des problèmes ou des perturbations nous avons une psychologue à l’écoute des élèves.

- Merci c’est gentil mais je ne pense pas que j’en aurais besoin.

Ibrahim : Bien merci monsieur, au moindre problème n’existez pas à nous contacter.

Proviseur : Oui et à se propos…

Ibrahim : Oui il y a un problème ?

Proviseur : Oui un petit je vous rassure mais j’espère que grâce à votre intervention il ne va pas s’empirer !

Ibrahim : Parlez, je vous écoute.

Proviseur : Nous avons constaté que il y a un problème d’absentéisme avec Aya.

Ibrahim : Commença ?

Proviseur : Elle a rater plusieurs heures de cours et sans excuse valable. Si cela ne cesse pas on va devoir sans séparer.

Ibrahim : Comment ça elle a rater plusieurs heures ?

Proviseur : Déjà 24h en moins d’un mois, écoutez il y a des gens qui aimerait être à sa place. Ici on ne force personne à travailler mais on préfère quand même laissez la place au plus motivé, en plus même aujourd’hui elle n’étais pas là !

Ibrahim : Je comprend. Pourquoi vous m’en avez pas parlé plus tôt ?

Proviseur : Parce qu’on considère que votre sœur et dans ses droits, elle est majeur et n’a plus de compte à vous rendre.

Ibrahim : Plus de comptes à me rendre ? rire nerveux vous ne connaissez pas les familles africaines, dit-il en se levant. 18 ans ou pas ? Ça veut rien dire chez nous ! Au revoir monsieur et merci.

Proviseur : Au revoir et à demain Zëyhar.

Pendant le trajet du retour Ibrahim est très énervé, il ne cesse de faire des monologues.

Ibrahim : Attend qu’on rentre je vais cogner cette conne d’Aya.

- …

Ibrahim : Elle veut me prend pour un con en me faisant croire qu’elle va en cours ? Elle va le regretter.

- …

Arriver à la maison Ibrahim demande directement après Aya mais heureusement pour elle elle n’était pas là.

Karim : Alors comment c’est passé ton rendez-vous ?

- Je reprend les cours demain.

Karim : Pour faire quoi ?

- Du droit.

Karim : Ah ouais ça blague pas !

- Rire.

Au même moment Aya fait son apparition dans le salon.

Aya : Ça va ?

Karim : Et toi ?

Ibrahim : C’EST QUUUI ? Cris t-il de la chambre.

- T’aurais dû rester là où tu étais, t’es finis Aya !

Aya : Hein ?

Ibrahim arrive précipitamment dans le salon, il a les points serrés et les veines qui ressorts.

Ibrahim : T’ÉTAIS OÙ TOI ENCORE ?

Aya : En cours.

Ibrahim : EN COURS ? TU TE FOUS DE MOI EN PLUS !

Karim : Wsh Ibra qu’est-ce t’as ?

Ibrahim : FERME LA KARIM ! ET TOI RÉPOND A MA QUESTION TU ÉTAIS OÙ PUTAIN !

Karim : Tchip

Aya : En… cours j’ai dis, dit-elle en bégayant.

Suite à sa réponse Ibrahim saisit ses long cheveux bruns et lui met une gifle par la suite.

Ibrahim : Je vais te le demander une dernière fois, tu étais où aujourd’hui Aya putain ?!

Aya : … au centre commercial avec des potes !

Ibrahim : Toute la journée ? Tu te fous de moi en plus !

Et bam ! Une deuxième gifle sur sa joue droite !

Ibrahim : Je vais te tuer Aya si tu continues à te foutre de moi !

Aya : …

Karim : Aya parle c’est mieux pour toi !

Aya : Je l’ai dis… j’étais avec des potes au centre…

Ibrahim lui laisse même pas le temps de finir et lui fout un énorme coup de point avant de la projeter en arrière. Elle tombe par terre et laisse pousser un cri en passant.

Ibrahim : T’AS UN MEC C’EST ÇA !?

Aya : N… non j’ai pas de…

Ibrahim : ARRÊTE DE MENTIR, ENVOI TON TEL !

Aya lui tend son téléphone qui lui arrache des mains.

Ibrahim : Je vais fouiller tout tes contacts et même les meuf ! Tu crois que je connais pas la technique zehma à ton mec tu lui mets un nom de meuf !?

Aya : …

Ibrahim : J’apprend que tu rates encore une seule fois les cours tu vas voir ! Et j’espère pour toi que t’as pas de mec Aya parce que si c’est le cas wAllah que je te défonce, c’est pas ici que tu vas jouer au pute !

Il s’en va avec son téléphone en main, Aya se lève les larmes aux yeux puis par dans sa chambre. Karim et moi, nous sommes choqué de la scène à la quelle nous venons d’assister.

Ibrahim : C’est bon on y est, vous finissez à quel heure ?

- 18h

Aya : 15h

Ibrahim : Envoi ton emploi du temps toi, je te fais pas assez confiance.

Elle sort son emploi du temps et il le prend en photo.

Ibrahim : À 15h Zaïr ou Karim viendrons te cherchez, j’apprend que t’as raté même 1min je te bute !

Aya : …

Ibrahim : Toi aussi Zëyhar à 18h et ne soit pas en retard, ok ?

- D’accord.

On descend ensuite de la voiture, une fois qu’Ibrahim démarre Aya tchip.

Aya : Il casse les couilles a faire le frère autoritaire !

- Comment ça se fait tu as rater toute ces heures ?

Aya : J’étais avec Moussa.

- Ce mec te pousse vers le bas au lieu de te soutenir, les études c’est importants Aya.

Aya : Commence pas Zëyhar ! Déjà Ibra m’a bien pris la tête hier alors commence même pas, je suis pas d’humeur !

- Je pense juste qu’il faut que ça cesse, sinon il vont te virer !

Aya : Ouais t’inquiète, azy je te laisse là ma salle est au second étages, tu vas t’en sortir ?

- Oui t’inquiète.

Elle me quitte ensuite pour retrouver sa salle, quand j’arrive dans la mienne je me présente au près du professeur et va directement m’installer, je suis dans un amphithéâtre avec plus de 100 élèves. Je suis choqué de voir que certains sont sur leur téléphone, d’autre discute avec leur pote puis il y a ceux qui écoutés, enfin qui essaye. À la fin du cour une personne m’interpelle, je me retourne et vois un jeune homme blond au yeux bleu, il devait sûrement avoir mon âge il faisait une tête de plus que moi.

? : Euh tu es nouvelle ?

- Euh… oui, oui je suis nouvelle.

? : Je m’appelle Cyril et toi ?

Il me tend sa main, puis on se salut.

- Zëyhar.

Cyril : Enchanté Zëyhar, pourquoi as-tu changé de fac en cours d’année ?

- Raison personnelle.

Cyril : Oh je vois, tu viens manger avec moi a la cafète ?

- Oui, c’est gentil de me proposer merci.

On va ensuite a la cafète, Cyril est très sympa et hyper sociable en plus.

Cyril : En faite je ne te l’ai pas dit mais je trouve ton prénom très original, tu es de quel origine ?

- Guinéenne et toi ?

Cyril : Et tu t’appelles Zëyhar ? C’est très bizarre.

- Rire Je sais, et toi alors ?

Cyril : Français.

- Je vois, et tu trouves la classe comment ?

Cyril : Il y a une minorité qui travaille et les autres je ne comprends pas pourquoi ils sont là sérieux.

- Moi aussi ! C’est ce que je me suis dis pendant tout le cours en plus.

Cyril : Ça m’exaspère, il me perturbe trop !

- Rire

Cyril : Qu’est-ce qu’il y a ?

- Rien c’est juste t’as façon de parler, j’ai pas l’habitude.

Cyril : Tu veux que je parle comme un mec de cité ? Wsh gros sa roule ?

- Rire, Sans façon tu en fais trop en plus le « ça roule » c’est limite mdrrr

? : Excusez nous on peut venir à votre table, il a plus de place ?

Cyril : Avec grand plaisir, sourire !

Les deux jeunes filles s’installent à nos côtés, nous sommes à présent 4 à table.

? : Vous êtes en première année de licence vous aussi ?

- Oui vous aussi ?

? : Oui et vous vous appelez comment ?

- Moi c’est Zëyhar.

Cyril : Et moi Cyril, et vous ?

? : Binta

? : Et moi c’est Azhar

Binta : Je vous avez jamais vu auparavant.

- Normal moi je viens d’arriver

Cyril : Moi je suis là depuis le début mais bon, la fac est tellement grande alors ça ne m’étonne pas.

 Azhar : Ouais c’est vrai.

La fin des cours arrive, et je connais à présent 3 personnes. Je trouve Cyril très sympa mais j’ai peur que Ibrahim, Zaïr ou Karim s’imagine des trucs car je suis sûre que pour eux l’amitié fille/garçon n’existe pas. En sortant de la fac je salut Cyril, Binta et Azhar et attend impatiemment Ibrahim, Karim ou même Zaïr.

Quelques minutes plus tard une voiture fit son apparition et c’est donc Zaïr qui est venue me prendre.

Zaïr : Ça va ?

- Oui et toi ?

Zaïr : Monte.

Je monte ensuite puis il démarre.

- Merci.

Zaïr : Pourquoi ?

- D’être venu me chercher.

Zaïr : Tranquille c’est rien frère, t’as faim ?

- Oui un peu.

Il roule jusqu’au mcdo d’à côté puis me demande de descendre, on entre au mcdo.

Zaïr : Tu prends quoi ?

- Je ne sais, prend moi ce que tu veux.

Zaïr : Va nous trouver une place, je te retrouve après.

Je m’exécute et va nous trouver une table près des fenêtres et m’installe, quelques minutes plus tard Zaïr arrive avec nos plateaux.

Zaïr : Je t’ai pris du coca, c’est bon ?

- Ouais tranquille merci.

Il s’installe ensuite et commence à manger. Un long silence s’installe entre nous je pense que ce malaise est encore dû à notre dernière conversation. Pendant qu’il mange je le regarde, je le trouve beau avec sa barbe et même si on a eu quelque différent au finale j’aime profiter de la présence de Zaïr, il est pas comme les autres je trouve.

Zaïr : Qu’est-ce t’as à me regarder ?

- Ri… rien… je

Zaïr : Arrête de bégayer, t’es cramé meuf !

- Je ne te regardais même pas !

Zaïr : Mytho.

- Pourquoi il y a un obstacle entre nous comme ça ?

Zaïr : Sérieux arrête avec ta philosophie là, hé c’est trop pour moi !

- Je veux dire, depuis notre dernière conversation on… s’évite on dirait.

Zaïr : Et alors ? Arrête de te prendre la tête pour des petits détails comme ça Zëyhar.

- Mais je…

? : Zaïr ?

Je lève ma tête et vois une grande blonde, belle mais en même temps bombardé de maquillage. Elle avait des talons haut qui quitté la France pour aller jusqu’à Dakar, un petit débardeur rouge et un legging noir et bien serré qui mettais en valeur ses formes. Zaïr ne semblait pas heureux de la voir et moi je vois bien que a la façon don elle le regard que ce ne sont pas de simple « pote ».

Zaïr : Tu me veux quoi Inès ?

Inès : Je t’ai vu au loin et je voulais juste te saluer. C’est ta petite sœur ?

Zaïr : C’est pas ton problème, bouge Inès.

Elle soupire avant de s’en aller. Je me demande qui est cette fille et comment Zaïr et elle se connaissent.

Elle soupire avant de s’en aller. Je me demande qui est cette fille et comment Zaïr et elle se connaissent.

- C’est qui elle ?

Zaïr : T’occupes.

- Tu sors avec elle c’est ça ?

Zaïr : sourire, en quoi c’est ton problème ?

- Je voulais juste savoir.

Zaïr : Pourquoi ?

- Comme ça, alors ?

Zaïr : rire, J’ai un truc pour toi attend.

Il sort une boîte de son sac, je la reconnaîtrais entre mille, tout le monde connait cette simple boite qui fait pourtant le bonheur de tous.

- Mais… c’est pour moi ?!

Zaïr : Non pour le voisin, vas-y ouvre !

J’ouvre cette boîte blanche et y trouve un iPhone, il était magnifique. Il sort ensuite quelques chose de sa poche puis me le tend.

Zaïr : Tiens ta puce.

- Oh merci Zaïr, whouaaaa je suis choqué.

Je me lève et le prend dans mes bras

Zaïr : Non c’est Ibrahim qu’il faudra remercier, moi je suis juste aller le chercher.

On entre ensuite à la maison, et bien sûr je suis directement aller voir Ibrahim pour le remercier.

[…]

Cyril : Tu as compris le cours du professeur ?

- J’essaye, mais c’est compliqué de suivre avec la classe.

Cyril : Oui, faut qu’on trouve un moyen, histoire de ne pas gâcher nôtre année, on peut se faire un récapitulatif de tout les cours de la journée à la bibliothèque ?

- Ouais si tu veux, on commence aujourd’hui ?

Cyril : Non aujourd’hui je ne peux pas, je dois aller voir ma copine.

- Ah ouais t’as une meuf ?

Cyril : Oui, donc demain ?

- D’accord si tu veux.

Au même moment Binta et Azhar arrive.

Binta : Alors les amoureux vous faite quoi ?

- Euh… on n’est pas ensemble.

Azhar : Je t’avais dis quoi Binta ? L’Amitié fille/garçon sa existe.

Binta : On va pas reprendre ce débat Azhar, parce que t’es vraiment chiante !

Azhar : Bref, ça vous dit de venir avec nous au centre commercial ?

Cyril : Moi je ne peux pas j’ai un imprévu.

Binta : « Un imprévu » wsh décompresse le babtou.

Nous : rire

Cyril : Pardonne moi de ne pas parler comme un banlieusard !

Binta : Oh c’est bon je rigole frère, bon et toi ? Me demande t-elle ensuite.

- Euh ouais si vous voulez

OMNISCIENT

Les 3 jeunes femmes s’en alla ainsi au centre commercial dans l’espoir de passer une agréable après-midi où elles pourront apprendre à mieux se connaître.

[…]

Pendant que sa sœur de cœur était allé au centre commercial avec ses nouvelles amies, Aya profite de l’absence de son professeur pour aller rejoindre Moussa dans son appartement.

Moussa : Comment tu as fais pour venir ?

Aya : J’ai 2h devant moi, mon prof n’est pas là et Karim va passer me prendre devant la fac donc dépêchons nous ! Dit-elle en stresse.

Moussa : 2h, dit-il en caressant son épaule c’est pas beaucoup.

Aya : C’est mieux que rien Moussa, mes frères commence à se douter de quelque chose !

Moussa : T’inquiète ils ne seront rien, viens.

Il la tire par le bras et l’emmène sur le canapé avant de l’embrasser.

[…]

Lamia : Alors c’est comment la fac ?

- Tranquille hein

Lamia : Tu t’es fais des potes ?

- Oui trois Binta, Azhar mais surtout Cyril.

Lamia : Cyril ? Oula bonne chance.

- Rire C’est juste un pote, il fait aussi une licence de droit donc t’inquiète il y a r.

Lamia : J’espère parce que t’as vu comment Ibrahim il est à fond sur Aya ?

- Ouais.

Lamia : Elle je lui laisse même pas 2 semaines pour se faire prendre.

- Je me demande comment elle fait pour aller voir Moussa elle a plus de téléphone et elle peut plus sortir.

Lamia : En plus les garçons viennent vous chercher non ?

- Moi c’est de temps en temps mais Aya c’est tout le temps.

Lamia : Ah ouais chaud.

Karim arrive au salon, le sourire aux lèvres avec des pizzas à la main.

Lamia : OOOUUUI KARIM JE T’AIME ! ❤️

Elle court vers lui et saisis les pizzas.

Karim : Dégage espèce de grosse, tu m’aimes que quand il y a de la bouffe.

- Rire, Mais déjà tu travailles même pas et le peux d’argent que tu gagnes tu le dépenses pour des pizzas. Que Dieu soit témoin de ta générosité ! Dis-je en explosant de rire.

Karim : Azy toi, je viens de trouver un travail et c’est mon boss qui m’a donné toute ces pizzas.

Lamia : Oh trop bien Baba il sera trop content, il dit tout le temps que tu fous rien à la maison avec Zaïr.

Karim : T’inquiète, t’inquiète et vous aurez des pizzas souvent en plus !

- Trop bien, t’es livreur c’est ça ?

Karim : Ouais et ils sont où les autres, il y a que vous ?

Lamia : Ouais, Ibrahim et aller chercher Aya et Zaïr je ne sais pas.

Quelques minutes après Aya et Ibrahim rentre.

Nous sommes tous autour de la table entrain de déguster les pizzas que Karim avait ramené. Tonton Ayoub est si fière que son fils a enfin trouvé un travail et même si ce n’est qu’un livreur de pizza ça ne change rien au fait qu’il a enfin trouvé une activité. À présent il n’attend plus que la même chose du côté de Zaïr, d’ailleurs ce dernier n’était toujours pas rentrée.

Tanti Alima : Où est passé votre imbécile de frère ?

Tonton Ayoub : Tu parles bien du vagabond qui nous sert de fils ?

Nous : rire

Ibrahim : Il commence à devenir comme Aya lui !

Aya : …

Tonton Ayoub : Qu’il continue je ne vais pas tarder à le mettre dehors, il croit quoi lui ? Qu’on est à l’hôtel ici !

Karim : On peut peut-être essayer de lui parler, non ?

Tonton Ayoub : Parler pourquoi ? Ça ne sert à rien.

Aya : Baba il a quand même perdu son pote.

Tonton Ayoub : Et on l’a pas soutenu ?

Ibrahim : J’avoue il faut qu’il arrête ses conneries, on va parler avec lui baba t’inquiète ! Ça fait 3 mois que son pote est mort il faut qu’il aille de l’avant.

- Il est mort de quoi ?

Lamia : Règlement de compte.

- Ah.

Karim : En attendant réjouissez vous de ma réussite, j’ai trouvé un taff putain !

Aya : Reste tranquille mec, t’es pas PDG d’une entreprise t’es livreur de pizza, donc calme.

Nous : rire.

Karim : Continue de faire la meuf toi, je vais te surveiller comme Ibrahim le fait, tu vas voir boufonne.

Tanti Alima : Laisse ma fille tranquille toi et Ibrahim rend lui son téléphone !

Ibrahim : Mama elle a séché 24h de cours, c’est mort.

Tanti Alima : Comment ça c’est mort ? Ayoub parle à ton fils avant que j’aille chercher le fouet !

Tonton Ayoub : Écoute ta mère et rend lui son portable, tu crois que je payes pour que tu confisques ?

Ibrahim : Azy je lui donne tout à l’heure tchiip !

Un immense sourire s’affiche sur le visage d’Aya tendit que Ibrahim la dévisage.

Ibrahim : Crois pas je viens quand même te chercher après les cours !

Tanti Alima : Ibrahim tu as 26 ans au lieu d’embêter mes bébés va te trouver une femme tchip.

Ibrahim : Moi je parle peu, quand ta fille elle va mal tourner là. Azy ça m’a vénère !

 Il se lève puis par dans sa chambre.

Après le dîner Aya récupère son téléphone et nargue Ibrahim avec ses sourires narquois qui lui se retiens de ne pas la cogner 😂👌🏾. Moi je suis dans le salon avec Karim, je le regarde jouer à la play, enfin je le déconcentre plutôt avec Lamia.

Les heures passent et tout le monde va se coucher mais Zaïr n’était toujours pas rentré.

ZAÏR

Nazim : Envoi.

Je lui tend le joint il tire un coup avant de me le passer.

Nazim : Putain c’est de la bonne, tu l’as eu où ?

- Désolé mais je ne dévoile pas mes sources gros.

Nazim : Batard se serai moi je te l’aurais dis !

- Rire

J’ouvre la fenêtre derrière nous puis jette le reste, lorsque je me retourne Nazim me tend un verre.

- Dégage moi ça, j’en veux pas.

Nazim : Tranquille mec décompresse.

- Vire je t’ai dis j’en veux pas ! La dernière fois je suis rentré tout flinguer chez moi !

Nazim : faible, dit-il en buvant une gorgée. Hey regarde il y a qui là bas, réplique t-il en me désignant un groupe de meuf.

- C’est pas Inès ?

Nazim : Je sais pas viens on va voir.

On s’avance est ouais c’était bien Inès avec son groupe de pote.

Inès : Je te vois trop toi en ce moment, dit-elle en se mordant la langue.

Je l’attrape et l’emmène un peu plus loin des autres avant de la plaquer contre le mur.

- Sale pute la dernière fois pourquoi t’es venue me parler !?

Inès : Pour prendre de tes nouvelles, lâche moi !

- C’est la dernière fois que tu fais ça, salope !

Inès : Bah quoi ? Tu veux pas que ta sœur elle sache que tu fréquentes des meufs de mon genre ? Elle doit se douter que t’es plus puceau. Dit-elle en caressant ma joue, emmène moi danser au lieu de jouer le mec dur.

Zaïr : Toi, dis-je en la lâchant. T’as intérêt à me faire rêver ce soir.

Inès : Pour l’instant on est dans la boite mais après qui te dit que je t’emmènerais dans mon lit, déclare t-elle toute souriante avant de me déposer un baiser aux coins des lèvres.

Je l’emmène dans la piste de danse et on commence a danser, Inès est très entrepreneuse, j’aime. Coller à moi elle faisait des mouvement lent et précis, qu’elle ne s’étonne pas si elle réveille le mini Zaïr 😈.

- Tu viens on bouge ? Chuchote-je a son oreille.

Inès : Déjà ? T’es pressé mdrr.

Elle s’arrête de danser et me tire par le bras jusqu’à la sortit de la boite, on monte ensuite dans ma voiture et on se dirige jusqu’à son appart. Arriver là bas c’était le bazar.

- T’es une meuf et c’est crade chez toi wsh.

Inès : J’ai pas eu le temps de ranger c’est les meufs elles ont…

Je lui laisse même pas le temps de finir et la plaque contre le mur puis l’embrasse sauvagement, on avance dans sa chambre tout en s’embrassant. Inès s’allonge sur son lit puis je me pose sur elle, ses mains sont très baladeuse, j’aime.

…🔞🍋

Le lendemain je me réveille au côté de la belle blonde, cette nuit je l’avais fais rêver je le sais, ça c’est entendu. Je me lève et va prendre ma douche, je connais les lieux car oui ce n’est pas la première fois que je m’aventure chez Inès. Une fois finis j’entre dans la chambre elle est toujours sur le lit, un drap couvre son corps nu et elle est entrain de fumer. Je m’installe au pied du lit.

Inès : Tu peux plus te passer de moi.

- T’es ma pute, on se passe pas d’une pute.

Inès : Parle moi bien aussi.

- Ferme ta grosse gueule, je te parle comme je veux.

Inès : Continue et on se verra plus.

- Je te fais tellement rêver ma belle que t’en voudras encore. Des Zaïr il y en a pas deux.

Inès : C’est vrai t’es pas mal mais prend pas la confiance aussi.

- Rire Je prend la confiance si je veux, la ferme.

Inès : Au lieu de m’insulter occupe toi de ta reus, j’entends des choses pas très catholique à son sujet.

- Laquelle ?

Inès : Aya.

- Azy déclare.

Inès : Je vais pas te faire un dessin, ta sœur est belle et certain mec la trouve bonne. Certain dise même que ça y est elle est passé à l’acte !

Je me lève et me retourne pour la faire face.

- Espèce de grosse salope que tu es, parle encore de ma sœur et je te défonce !

Inès : Arrête de faire le ouf, tu viens de me baiser, donc soit pas choquée si ta reus elle se fais baiser aussi !

- MET PAS MA REUS DANS LES MÊMES HISTOIRE QUE TOI ! TOI T’ES UNE PUTE FRÈRE DONC BOUGE.

Inès : rire nerveux, Ta sœur c’est une futur pute alors.

Je m’avance vers elle et lui fout un gros coup de poing au ventre, avant de sortir de son appart crade. Elle m’a vénère de malade et j’espère que tout ce qu’elle a dit sur Aya c’est de la grosse merde parce que sinon je vais faire un massacre.

Je rentre à la maison et encore une fois les darons m’ont cassée les couilles avec Ibra. Azy j’ai plus 6 ans qu’ils me lâchent aussi, je vais dans ma chambre le temps que ça se calme. Quand je ressors il y a plus personne, ils était tous sortie.

ZËYHAR

Je sors de la fac et rentre directement à la maison. Hier Zaïr n’était pas rentrée et je ne sais pas pourquoi au fond ça m’inquiète même si d’après Lamia et Aya il y a aucune raison de s’inquiéter car il fait toujours ça. Arriver à la maison quand mes yeux se posèrent sur lui c’est un immense sourire à se moment là qui apparaît sur mon visage. Je ne sais pas pourquoi mais le fais de le voir poser sur ce canapé à jouer à la play me soulage fortement.

- Zaïr !

Il met pause à la play et tourne sa tête vers moi.

Zaïr : Ah Zëyhar ça va ?

- Non Zaïr, tu étais où hier ?

Zaïr : rire nerveux, commence pas à me les casser Ibra et les darons mon déjà fais chié se matin.

- Arrête d’être égoïste comme ça Zaïr, tu penses qu’à toi ta mère hier elle…

Zaïr : FERMA TA GUEULE ZËYHAR, JE M’EN FOUS FRÈRE !

- Tu peux pas parler calmement !? T’es toujours obligé de crier !

Zaïr : PARCE QUE TU ME LES CASSES DONC BOUGE AVANT QUE JE TE DÉMONTE.

- Tchip.

Zaïr : Refais pour voir !?

- Tchip.

Zaïr : Tu veux vraiment que je te bute toi !?

- Tchip.

Il se lève précipitamment, je regrette déjà d’avoir fais la maligne avec lui 😫. Il m’attrape puis me plaque contre le mur, la tête serré et le regard noir je sens que c’est ma fin. Malgré le fais qu’il me faisait peur je ne voulais pas le montrer donc je le regarde droit dans les yeux.

Zaïr : Calme ton regard je vais pas blaguer longtemps.

- Lâche moi putain, tu me fais mal !

Zaïr : Maintenant ça sort des gros mots ? Eh bah, je l’avais pas connu comme ça la petite Zëyhar.

- Et moi le petit Zaïr je l’avais pas connu violant !

Zaïr : Je me retiens de ne pas te baffer donc ferme là Zëyhar ! FERME LÀ !

- Putain et dire que je me suis inquiétée pour toi durant toute la soirée !

Zaïr : Tu t’es quoi !?

- T’as bien entendu inquiétée, JE ME SUIS INQUIÉTÉE POUR TOI DURANT TOUTE LA SOIRÉE ET REGARDE COMMENT TU ME TRAITE.

Zaïr : CRIS PAS AUSSI !

- NON JE CRIS SI JE VEUX, QUAND JE T’AI VU ASSISE SUR LE CANAPÉ ENTRAIN DE JOUER À LA PLAY JE ME SUIS DIT AL HAMDOULILAH TU VAS BIEN. MAIS REGARDE COMMENT T’ES AVEC MOI TOI !

Il me lâche et m’attrape la tête.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Tu vas me frappé c’est ça ?!

Il s’approche de moi doucement, je le regarde droit dans les yeux et reste choquée par ce qu’il est entrain de faire. Nos souffle s’entremêlent, nos nez se touchent et nos lèvres se frôle. Mais au moment où celle-ci étaient sur le point de ce rencontrer Zaïr fit un pas en arrière, il me regarde un long moment avant de déclarer :

Zaïr : Merde.

Puis de s’en aller me laissant donc seul a l’appart. Je suis choquée par ce qu’il c’était passé. Zaïr l’homme que je n’arrive pas à cerner, celui que je devrais considérer comme mon frère, avait été a ça 👌🏾 de me faire goûter au plaisir d’un premier baiser.

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Merci 😘😘❤️️

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