Chapitre 3 : Patricia ANGUILLET.
-Inelle
Anastasie : asseyez-vous. Je vous sers quelque chose à boire ?
Maman : un jus s’il te plaît. Orange si tu en as.
Anastasie : ok ! Jocelyn ? Inelle ?
Papa : la même chose que ma femme.
Moi : c’est bon pour moi.
Elle est allée dans la cuisine et est revenue avec un plateau contenant les verres, la bouteille de jus, les glaçons et les amuse-gueules.
Ils ont commencé par prendre des nouvelles, parler de choses inutiles avant de rentrer dans le vif du sujet.
Anastasie : je vais d’abord poser une question à Inelle. Pourquoi tu veux revenir dans la vie de cet enfant aujourd’hui ?
Moi : parce que c’est mon enfant.
Anastasie outrée : ah bon ? Et c’est tout ? Donc dans ta logique un enfant tu prends quand tu veux, tu jettes quand tu veux ? Comme une paire de chaussure ou un jouet. Un matin tu décides de l’abandonner et un autre tu décides de la récupérer. Mais je comprends mieux la décision de mon fils. Tu es égoïste.
Bref, Cyrielle n’est pas mon enfant, je ne suis que la grand-mère. C’est avec Cyril qu’il faut régler ça.
Maman : Anastasie toi aussi, ne le prends pas ainsi. C’est le cœur d’une mère qui parle, elle était jeune, immature. Mais aujourd’hui elle est plus sage et son enfant lui manque. On ne sait même pas où elle est, à quoi elle ressemble.
Anastasie : le coeur de la mère ? Bref, c’est Cyrielle la grosse photo derrière vous.
Nous nous sommes tous retournés et mes yeux ne pouvaient se détacher de cette photo. Mon Dieu c’est Cyrielle qui a grandi comme ça ? C’est mon bébé qui est sur cette photo ? Je me suis mise à couler des larmes inconsciemment. Elle était tellement mimi avec ses Mickey décorés de ruban, sa petite robe bleu marin, ses chaussures et longues chaussettes à dentelles blanches. On aurait dit un ange. Je me suis mise à analyser chaque détails de son corps, de son visage. Mon enfant Seigneur.
Maman : nous sommes venus vers toi parce que tu es une mère, tu es plus à même de nous comprendre. Si tu parles à ton fils il t’écoutera.
Anastasie : pour lui dire quoi ? Si encore Inelle montrait une quelconque forme de regret, mais rien. Je suis désolée Marie mais je ne peux pas vous aider.
Moi éclatant en sanglots : je veux mon enfant, donnez-moi mon enfant. Rendez-moi mon enfant.
Maman suppliant : Anastasie ce sont les erreurs de jeunesse.
Anastasie s’énervant : sept ans Marie ? Sept ans ? Un an ou deux, je veux bien comprendre, mais sept ans.
Mon coeur saignait de savoir que mon enfant avait grandi loin de moi, quand je repense à toutes ces choses que j’ai ratées. Seigneur, j’ai mal. Ma fille, mon premier enfant. Que les OKOUMBA me rendent mon enfant.
[Bruit de porte]
Mes pleures se sont stoppés net en voyant Cyril et une femme entrer. Il a demandé à cette dernière d’aller attendre dans la cuisine et elle a exécuté sans rechigner.
Cyril : bonjour.
Eux : bonjour.
Cyril : il y a un problème ?
Moi me remettant à pleurer : je veux mon enfant Cyril, c’est mon enfant. Tu peux changer son acte de naissance mais pas son sang, pas ses gènes. Cyril je veux mon enfant.
Cyril : tu as bien passé sept années loin d’elle, tu peux bien attendre quelque année encore.
Maman : Cyril ne laisse pas la colère t’aveugler.
Cyril : non hein maman, je ne suis pas en colère. Ni contre Inelle, ni contre personne d’autre. Je pense tout simplement aux intérêts de ma fille, à son bien-être et sa santé mentale. Mais ça c’est quelque chose qu’Inelle ne connaît pas.
Moi en hurlant : nous deux c’est fini, fais-toi une raison.
Cyril calmement : c’est ça le problème, tu penses que le monde tourne autour de toi. Je le sais que c’est fini entre nous et ce depuis sept ans et pour ta gouverne j’ai refait ma vie et je vais bientôt me marier. Alors arrête de penser que j’agis en fonction de toi parce que si je t’ai aimé plus que de raison, aujourd’hui je ne ressens absolument plus rien pour toi. Colère, amour, rancoeur… absolument rien du tout.
Papa, maman (mes parents). Je suis désolé mais c’est moi qui ai éduqué Cyrielle et qui sait ce qui est bien pour elle ou pas et je refuse de la laisser près d’Inelle. Bonne décision ou pas, seule l’histoire me donnera raison… ou pas.
Je me suis jetée sur le fauteuil. Je ne sais plus quelle langue parler, quelle larme verser. Et avec ça on me demande d’être patiente, d’essayer de leur parler. Mais est-ce qu’ils comprennent. A chaque fois que mes yeux se posaient sur la photo de Cyrielle mon coeur saignait, elle aurait pu passer dans la rue je ne l’aurais pas reconnue. Oh Seigneur !
Moi à bout de force et déshydratée : Cyril laisse-moi voir mon enfant.
-Patricia
J’étais derrière la porte à écouter tout ce qui se disait. Donc c’est elle Inelle, son ex. Bernadette m’a expliqué toute l’histoire. Certaines filles sont d’une bêtise ! Un OKOUMBA te donne son coeur sur un plateau de diamant et tu fais le malin. En tout cas moi je ne ferai pas cette erreur.
Depuis petite ma mère m’a préparée à être la femme d’un grand type. Ma mère m’a eue très tôt, à 16 ans, avec un garçon qui a pris ses jambes à son cou en entendant le mot « retard ».
C’est avec ses petits bricoles et tontines, qu’elle m’a mise dans les établissements français de Libreville, j’étais toujours habillée à la dernière mode. Depuis petite j’ai toujours été éduquée pour fréquenter les grands endroits de la capitale, être amie aux enfants des riches. Maman disait toujours que j’étais son plus grand investissement, tout l’argent qu’elle avait était pour moi.
Elle fabriquait mes crèmes elle-même à base de produits naturels et me faisait dormir au climatiseur, j’avais un chauffeur pour ne pas cramer sous le soleil. Enfant de prolétaire, j‘étais inscrite à un club de sport et tous les samedis maman me massait.
Bien sûr elle a dû coucher avec deux ou trois personnes pour que cela soit possible mais moi j’avais interdiction de coucher à gauche à droite. Même quand je suis allée étudier aux Etats-Unis, elle veillait toujours au grain. Mon entre jambe ce n’est pas pour les pauvres. Et les hommes n’aiment pas les dossiers qui ont trop tourné donc…
Cette sorcière de Bernadette, quand maman Anastasie lui a dit qu’elle cherchait une femme pour son fils, même pas penser à moi hein. Mais comme Dieu m’aime, c’était la période où j’avais des soucis avec mon appartement et Bernadette avait accepté de m’héberger. Ma belle-mère a vu d’elle-même que j’étais un bon parti et la suite on la connaît.
Cyril n’est pas un vilain garçon, je ne vois aucun inconvénient à l’épouser, bien au contraire. Mon seul problème c’est sa fille : Cyrielle. Déjà je n’ai que 28 ans, trop jeune pour les responsabilités de la maternité. Je veux vivre, enjoy l’argent de mon homme. Ensuite, elle a trop d’influence sur son père a seulement 9 ans et je n’aime pas ça. Et pour finir, je ne me suis jamais vue dans le rôle de belle-mère. En tout cas on verra bien. Comme elle est déjà à l’internat c’est un bon début. Je verrais comment gérer le reste.
Quand l’ex et sa famille sont partis, je suis allée m’assoir sur la table à manger de la cuisine devant mon verre d’eau. Que Cyril laisse la petite aller chez sa mère pardon.
Cyril nerveux : on y va ?
Moi : à la maison ?
Cyril : oui.
Je n’ai même pas cherché à riposter. J’ai pris mon sac et je l’ai suivi.
Belle maman : vous partez ?
Moi : oui.
Belle maman : mais pourquoi ?
Cyril : j’ai des choses à faire.
Belle maman : mais laisse Patricia ici, tu viendras la chercher plus tard. Ou j’enverrai quelqu’un la déposer.
Cyril s’en allant : c’est comme elle veut, c’est une adulte.
On a attendu qu’il s’en aille pour commencer à décortiquer son ex.
Belle maman : c’est Cyril lui-même qui l’a rendue ainsi. Cette petite n’avait rien, aujourd’hui c’est elle qui prend les gens de haut. J’ai seulement mal pour ma petite-fille.
Moi regardant la photo de la petite : elle a l’air tellement gentille.
Belle maman triste : elle l’est Patricia, un vrai amour. Tellement adorable. Patricia il faut bien t’occuper de l’enfant la oh, elle n’embête pas. C’est pas le genre qui va te donner les maux de tête.
Moi lui souriant : ne t’inquiète pas pour ça maman.
Belle maman soucieuse : et il y a des femmes qui pleurent les enfants dehors.
On a passé tout l’après-midi à papoter avant qu’elle ne délègue quelqu’un pour aller me déposer. Je suis directement passée en cuisine réchauffer le plat que maman a cuisiné la veille et j’ai fait la table. On a dîné en silence et il est monté se coucher après m’avoir souhaité bonne nuit.
Je suis allée prendre une douche, une touche de parfum, mes cheveux relevés en chignon et c’est à poils que je l’ai rejoint dans sa chambre. Je ne suis pas venue ici pour être sa boniche.
Quand il m’a vue il n’a émis aucun commentaire. Je suis allée retirer la couette de ses genoux et m’y suis installée à califourchon. Cyril n’a émis aucune résistance. Il m’a laissée faire sans rien dire en me fixant.
Ce soir j’ai utilisé toutes les bottes de mon répertoire, cassé le dos comme jamais, qu’est-ce que je n’ai pas fait ? Mais le bon monsieur ne venait pas. J’avais la foufoune en feu, je ne mouillais plus, mais pas question de rester sur une défaite.
Cyril me fixant : tu vas te blesser.
Moi essoufflée : mais tu n’as pas joui.
Cyril : tu n’as pas envie de me faire jouir Patricia.
Il m’a gentiment poussé sur le côté avant de se coucher sur le ventre. J’avais mal à la foufoune, elle chauffait. C’est quelle histoire ça ? J’ai mal dormi cette nuit, je voulais le relancer dans la nuit mais je savais que là-bas ça ne suivrait pas. Alors j’ai dormi avec ma frustration toute la nuit.
—
Ça fait deux mois que je suis chez Cyril. Tout se passe bien si ce n’est cette histoire de jouissance. Je prends pourtant mon pied, je ne comprends pas le problème. A part ça la relation évolue lentement mais sûrement.
Bref, je me rends sur son lieu de travail. C’est mon égo qui prend un coup. Que je ne sais pas satisfaire mon homme ? On a vu ça où ?
La réceptionniste m’a annoncée et j’ai rejoint Cyril dans son bureau. Une fois la porte fermée j’ai commencé à me déshabiller.
Cyril sévèrement : pas ici !
Mais est-ce que je l’écoutais ? Peut-être que c’est ce qu’il lui fait. Le goût du danger. Tu parles ! Rien de chez rien. La frustration était à son comble quand je suis sortie de son bureau. C’est quoi son problème ?
Cyril furax : tu te crois dans un film américain ? C’est quoi ce comportement ?
Moi : je veux savoir pourquoi tu ne jouis pas ?
Il m’a brusquement saisie par le bras en me disant « viens je vais te montrer ». J’avais déjà un peu peur.
Il m’a attachée au lit, les yeux bandés et le visage contre le matelas.
Cyril : je ne pourrai jouir que si je peux ressentir ta souffrance. Les blancs appellent ça le « sadisme sexuel ».
Je n’ai pas compris sur le coup. Ce sont les coups de fouets, les pinces, les pénétrations à sec qui m’ont fait comprendre. Sans parler des injures, des mots déplacés. Ça n’avait rien de plaisant, c’était très douloureux, mais au bout de quelques secondes il versait sur mes fesses. C’est quand il m’a détachée que je me suis mise à pleurer. Il est sorti de la chambre sans un mot.
Cyril dans mon dos : depuis ma rupture avec Inelle ce n’est que comme ça que je prends du plaisir pendant l’acte.
Moi en pleurant : il va falloir te faire suivre parce que je n’ai pas l’intention de subir ça. Tu m’as fait mal, regarde mes bras.
Cyril : tu voulais me faire jouir, je t’ai montré comment faire.
C’est quelle histoire encore ! Dans quoi est-ce que je suis allée me mettre encore ? Si c’est ça le prix alors il ne jouira pas.
Moi inspectant mon corps : et il me laisse même des bleus.
***Juin***
C’est cet après-midi que la petite Inelle arrive, du coup j’ai regagné la chambre d’amis. Je ne devrais pas lui dire que je suis sa belle-mère car son père a peur de la brusquer. Elle n’est même pas encore là que déjà ça me fait chier. Pas elle, je n’ai rien contre cette petite, c’est tout le protocole autour qui m’agace. Elle n’est pas en porcelaine que je sache.
Dès que j’ai entendu le portail je suis allée me mettre devant la porte. La petite la n’est pas jolie hein, non pas qu’elle soit vilaine mais avec une mère comme Inelle vraiment…
Moi toutes mes dents dehors : bonjour Cyrielle.
Cyrielle timidement : bonjour.
Moi : tu as fait bon voyage ?
Cyrielle fixant son père : …
Cyril : viens je vais t’installer. C’est tata Patricia, elle va rester avec nous pendant un bon bout de temps.
Cyrielle : d’accord !
—
En réalité avoir l’amour de cet enfant est tout ce qu’il y a de plus facile. Du haut de ses dix ans, elle a vite compris que son retour dans le pays dépend entièrement de la relation entre son père et moi. C’est encore plus facile que je ne le pensais.
Ensuite il ne me restera qu’à essayer de convaincre Cyril de l’envoyer chez sa mère et le tour sera jouer. Ne vous méprenez pas hein, je n’ai aucun problème contre cette petite, mais je veux profiter de mes 28 ans, de mon mariage nouveau et surtout de notre argent. Cyrielle pourra revenir plus tard.
Avant la fin des vacances, avec maman, on a monté une histoire pour que la petite retourne en France. J’ai dit à Cyril que je devais accompagner maman se faire soigner à l’indigénat au village et que ça pouvait nous prendre trois mois voire plus. Il a juste répondu « ok », et le tour était joué, la petite retournait en France et moi j’avais gagné le mariage car elle m’avait « validée ». 🙄🙄🙄
-Cyril
Je n’ai pas à me plaindre de Patricia, elle s’occupe parfaitement bien de moi et de la maison. Elle s’entend très bien avec ma famille, vraiment rien à redire sur son comportement. J’appréhendais un peu la rencontre avec Cyrielle mais tout c’est superbement bien passé.
Cyrielle est timide donc on ne va pas dire que ce sont de super copines qui se tapent des barres, mais quand je lui ai demandé, elle m’a répondu :
« Elle est gentille, je l’aime bien. »
Moi-même j’ai observé comment les deux se comportaient quand elles étaient ensemble. Je pense qu’elle a marqué tous les points. Je me marie pour ma fille et Patricia saura en prendre très grand soin.
—
J’ai accompagné ma fille en France. Je l’espère ça sera la dernière année qu’elle passera loin de moi. Nous sommes allés à la fête foraine nous amuser comme des fous et c’est assis sur le banc près du stand de barbe-à-papa que je l’ai mise sur mes genoux.
Moi : cette année est la dernière année à l’internat. Juin prochain quand je viendrai te chercher tu resteras avec moi. Je te le promets.
Cyrielle : d’accord papa.
Je le voyais bien qu’elle était triste derrière son sourire. Je ferai tout ce qu’il faut pour que tu sois heureuse mon amour, tu es plus importante que ma vie Cyrielle.
Moi : on y va ?
Cyrielle : d’accord.
Je l’ai laissée devant son école le coeur gros.
Moi : je serai là à Noël, et cette fois je ne serai pas en retard.
Elle m’a envoyé un bisou de la main avant de prendre la main de la soeur Veronique. Au moins je sais qu’un ange veille sur ma fille dans cette école.
Chapitre 4 : on change-Patricia*Juin*Enfin nous y sommes, le jour de mon mariage. Enfin je fais mon entrée dans la famille OKOUMBA. Moi ANGUILLET, le Président va assister à mon mariage.Le matin encore maman s’appliquait sur mon corps, je devais briller de milles feux comme l’étoile que je suis. C’est aujourd’hui mon mariage coutumier et demain le civil. Il ne faut pas voir mes robes. 3 pour le coutumier et 4 pour le civil. Les robes traditionnelles sont des créations exclusives d’Olga O. et les robes blanches sont de Vera Wang et Dior. C’est mon heure de gloire ou pas ?Moi : et si on l’attachait ?Maman : pour faire quoi ? Je t’ai donné tous les secrets pour rendre Cyril fou de toi, tu n’as pas besoin de feuilles.Moi : mais ça fait combien de temps déjà ? 6 mois et toujours rien.
Chapitre 5 : Yolande ANGUEMANE-PatriciaCyril : je voulais te parler de quelque chose.Moi : oui.Cyril : je veux qu’on change de régime matrimonial pour la polygamie.J’ai bondi de mon siège venir me placer devant lui.Moi : tu dis quoi Cyril ?Cyril me regardant : …Moi : répète un peu pour voir. Mais tu me prends pour qui ? Pourquoi il y a huit mois devant le maire tu n’as pas dit que tu voulais le régime polygame ? Pourquoi c’est huit mois après que tu viens me parler de ça ? Tu as rencontré quelqu’un d’autre c’est ça ?Cyril : …Son regard, son silence, j’étais à deux doigts de péter le câble.Moi : j’ai déjà accepté la séparation des biens mais la polygamie tu peux toujours courir.
Chapitre 6 : rivalités-YolandeLa polygamie ? C’est quelque chose qui ne m’a jamais intéressée. Je suis assez possessive et jalouse en relation, je ne me vois pas partager mon homme. Non.Surtout qu’apparemment c’est une tendance chez eux, 79% des hommes de sa famille sont polygames. Il y a même un qui a 5 femmes. Pardon, on dit que deux appelle trois. Sa femme ne lui a rien fait mais il veut une deuxième épouse. Non merci.J’ai repris ma vie là où je l’ai laissée. Ce matin j’ai un entretien d’embauche, interprète dans un cabinet juridique. Si seulement ils me prennent, ça sera un grand soulagement pour moi car je suis vraiment serrée financièrement.—J’ai été retenue au cabinet. Merci Seigneur ! Je n’en pouvais plus de manger les pâtes. Je va
Chapitre 7 : next-YolandeTu te dis pourquoi pas, tu te dis qu’après tout tu ne fais rien de mal vu qu’elle ne le rend pas heureux, tu veux croire en cette histoire, tu veux croire que le prince est venu chercher sa cendrillon dans le village… mais la réalité te rattrape.Je ne l’ai peut-être pas vécu, mais je l’ai vu. Ma cousine rencontre un homme, il est marié à la coutume mais selon lui ça ne va pas entre sa femme et lui. Selon ses dires, elle veut diviser sa famille, c’est une femme querelleuse. Ils se mettent ensemble, elle tombe amoureuse. Vient leur première fille, la deuxième et enfin le garçon. Après sept ans, ma cousine découvre que le monsieur a une vie de famille parfaite et qu’il a marié sa femme à l’état civil il y a trois ans. Sept ans à vivre dans le mensonge, à tout d
Chapitre 8 : une part de vérité.-CyrilJe descends au Gabon régler une bonne fois pour toute le problème de Patricia. Six mois que je n’ai pas vu mon fils, que je ne sais pas où elle est, qu’elle est injoignable. Mais mon argent, elle continue de l’utiliser. C’est pour mon fils et uniquement pour lui que je continuais d’alimenter son compte, mais tout va rentrer dans l’ordre.Moi : c’est bon ? On peut y aller ?Yolande : oui c’est bon.On a tous les trois pris un taxi en direction de l’aéroport. J’ai hâte d’y être, de régler cette histoire une bonne fois pour toute..Maman : je ne comprends pas ta vie Cyril. Sincèrement je ne comprends pas. Qu’est-ce qui se passe avec Patricia ? Tout allait pourtant bien entre vous non ?Moi : en apparence. Patricia est mauvaise ju
Chapitre 9 : Madame OKOUMBA-PatriciaCyril : elle ne bouge pas de là. Si tu ne veux pas parler devant elle tu peux toujours partir.Le même scénario de tous les jours, j’ai préféré les laisser en tête-à-tête parler de je ne sais quoi. De toutes les façons j’ai du rangement à faire.Je suis montée dans la chambre finir de classer mes papiers. C’est à ce moment que je me suis rappelée que Cyril m’a demandé de vérifier que tous nos papiers soient à jour car on voyage en décembre et on profitera à faire un total check-up.Cyrielle : tu fais quoi ?Moi : je cherche un papier.Cyrielle : c’est mon acte de naissance ?Moi préoccupée par mes recherches : oui.[Silence]Eh Seigneur ! Où sont les carnets de va
Chapitre 10 : les années lycée.-CyrielleLe chauffeur me dépose en même temps que le père de Jasmine. Je descends de la voiture et me dirige vers eux pour les saluer.Tonton Bouba avec son accent que je kiff : princesse Cycy, bonjour.Il m’appelle ainsi en référence au dessin animé.Moi avec un large sourire : bonjour tonton Bouba. Comment tu vas ?Tonton Bouba : je vais bien al hamdou-li-Llah. Et chez toi ?Moi : tout le monde se porte bien par le Grâce de Dieu.Tonton Bouba : ah c’est bien. Il faut saluer tes parents pour moi.Jasmine impatiente : papa tu bloques la circulation.Tonton Bouba : eh pardon ! Bon bonne journée sous la protection du très Haut.Jasmine : amine !Moi : amen !Tonton Bouba et maman Maï sont l’un guinéen, l&rs
Chapitre 11 : les garçons-YolandeCyril est rentré tard ce soir là, le boulot. Il me croyait sûrement endormie vu comment il se débattait pour faire le moins de bruit possible. Il n’a toujours pas compris que sans sa paume chaude sur mon ventre, mon sommeil est léger. Et dire qu’au début je trouvais ça étrange, il pouvait soulever ma chemise de nuit pour sentir le contact avec ma peau. Aujourd’hui je suis habituée.Cyril : tu ne dors pas ?Moi : non.Cyril : j’ai travaillé tard ce soir désolé. Ça va ?Moi : oui. Et toi ?Cyril : on en reparle demain. Et oui j’ai mangé.J’ai éclaté de rire.Cyril : et pour le bébé ?Moi : on en reparle demain.Il m’a attirée vers lui et nous nous sommes endormi