Share

10

Chapitre 10 : les années lycée. 

-Cyrielle 

Le chauffeur me dépose en même temps que le père de Jasmine. Je descends de la voiture et me dirige vers eux pour les saluer. 

Tonton Bouba avec son accent que je kiff : princesse Cycy, bonjour. 

Il m’appelle ainsi en référence au dessin animé. 

Moi avec un large sourire : bonjour tonton Bouba. Comment tu vas ?

Tonton Bouba : je vais bien al hamdou-li-Llah. Et chez toi ?

Moi : tout le monde se porte bien par le Grâce de Dieu. 

Tonton Bouba : ah c’est bien. Il faut saluer tes parents pour moi. 

Jasmine impatiente : papa tu bloques la circulation. 

Tonton Bouba : eh pardon ! Bon bonne journée sous la protection du très Haut. 

Jasmine : amine !

Moi : amen !

Tonton Bouba et maman Maï sont l’un guinéen, l’autre malienne. Ils n’ont que Jasmine (15 ans) et Malick (9 ans). C’est ma famille ouest-africaine préférée. Ils sont trop cool et maman Maï est trop belle. Elle a super beau teint caramel et de très long cheveux, long jusqu’à ses hanches je vous assure, et surtout naturels. Son mari et elle aiment rirent du coup il y a toujours de la bonne humeur chez eux. Tonton Bouba lui est très grand et très noir, avec des dents toutes blanches. Jasmine a hérité du corps de mannequin de son père mais du teint de sa mère, elle n’a pas d’aussi long cheveux que sa maman mais est tout aussi jolie. 

Je chemine jusqu’en classe avec elle en parlant de tout et rien. C’est ma seule amie dans ce pays. Comme moi elle est très religieuse, avec elle je peux débattre des heures et des heures durant sur la religion dans le respect des différences bien entendu. C’est d’ailleurs ce qui intrigue autant les autres, comment peut-on débattre on se basant sur deux enseignements différents ? Pas si différent que ça. La vérité est que les Écritures et la compréhension humaine sont deux choses totalement différentes, quand tu te concentres uniquement sur les écritures en oubliant les croyances populaires, tu te rends compte que les principes sont plus ou moins les mêmes. Après on a pas la prétention de connaître parfaitement les Écritures, mais on apprend tous les jours. 

Jasmine : finalement je ferai une fête pour mon anniversaire. Peut-être que Nate y sera. 

Moi : comment tu fais pour être amoureuse d’un garçon aussi hautain, imbu de sa personne ?

Jasmine : c’est parce que tu ne le connais pas assez. J’ai appris avec lui l’année dernière, il s’asseyait juste derrière moi avec la clique à Arnaud. 

Moi : je ne l’apprécie pas beaucoup. Tu mérites mieux. 

Jasmine : je te promets que si tu lui prêtes plus attention tu verras que c’est un garçon bien. 

Moi pas convaincue : hum…

Nate sincèrement je ne l’apprécie pas. C’est le genre à vouloir rabaisser pour être élevé, le genre peste comme dans les films. Il se prend trop pour le centre de cette école. Tout ça à cause des filles qui lui tournent autour. 

Jasmine en est folle amoureuse depuis l’année scolaire précédente. Comme il était en couple avec Noëmie, elle a dû battre en retraite. Mais là c’est officiel, c’est fini entre eux. Sauf que Jasmine n’est pas la seule à fantasmer sur l’ex de la guadeloupéenne. Je me demande vraiment ce qu’elles lui trouvent toutes. Oui il est mignon mais sans plus quoi. Bref !

On a passé nos temps libres Jasmine et moi à planifier sa fête d’anniversaire. On avait le code vestimentaire : rose et blanc, la liste d’invités, mais on cherchait toujours une esquisse pour les cartes d’invitation. C’était vraiment important pour nous. 

Après les cours, le chauffeur dépose Jasmine à Mindoumbe 1 avant de me déposer à la Sablière. C’est certes un détour mais je ne vais quand même pas laisser ma meilleure amie galérer les taxis alors que j’ai un chauffeur. Les parents n’y voient aucun inconvénient alors…

M. Patrick (le chauffeur) : on va chercher le petit Gabriel. 

Moi : d’accord !

Mon petit frère vient de moins en moins à la maison, sa mère ne veut pas le laisser seul avec maman Yoyo car il est encore trop petit (3 ans). Papa a plusieurs fois menacé mais elle n’en fait qu’à sa tête. Mais bon… ce sont des histoires que je ne maîtrise pas vraiment. 

Une fois devant le portail de l’école primaire, on a appris que Gabriel était parti avec sa mère. Je sais que ce soir papa sera encore de mauvaise humeur mais bon. 

-Yolande 

Dès que j’ai su que le chauffeur n’avait pas pu prendre Gabriel, je me suis préparée psychologiquement à passer une soirée loin de Cyril. Parce que quand Patricia fait son désordre, ce sont les gens avec qui il vit qui en paient les frais. 

Après le boulot je suis allée faire quelques petites courses et je suis rentrée retrouver Cyrielle qui était devant la télé. Dès qu’elle m’a vue, elle l’a éteinte pour me suivre en cuisine. 

Moi : lave déjà la laitue, je vais me changer. 

Cyrielle : d’accord !

C’est difficile d’être une femme, à peine tu sors du boulot qu’il faut passer en cuisine. Et quand Monsieur OKOUMBA va rentrer, c’est pour jouer avec tes nerfs à cause de son ex. J’ai échangé mon tailleur africain pour une petite robe en pagne, bijoux retirés, babouches aux pieds et rasta relevé en chignon, je suis retournée à la cuisine. Cyrielle avait déjà apprêté tous les légumes, un vrai amour cet enfant. 

On a parlé de nos journées. Sa meilleure amie organise bientôt son anniversaire, elles sont tout excitées. C’est dans cette bonne humeur que Cyril nous a trouvées. 

Cyril le visage fermé : bonsoir. 

Nous : bonsoir. 

Cyril : Yolande tu peux venir s’il te plaît ?

Je n’en avais évidemment aucune envie mais bon. Je l’ai suivi dans la chambre. 

Cyril : tu vois ce que Patricia fait ?

Moi : …

Cyril : parce que c’est toi qui m’as demandé de la laisser faire. Tu vois ?

Moi : …

Cyril : tu ne parles plus ?

Moi : pour dire quoi ? Gabriel n’a que 3 ans, tu ne peux pas l’arracher à sa mère. C’est ce que je te dis depuis là et c’est ce que tu ne veux pas entendre. 

Cyril furax : mais elle elle peux m’empêcher de voir mon fils. 

Moi : …

Cyril : je te parle Yolande. 

Moi m’énervant : tu veux que je te dise quoi ? Fais ce que tu veux. 

Je me suis levée ouvrir la porte et sortir de cette pièce. Ça commence à bien faire cette histoire. 

Moi : Cyrielle va mettre des chaussures on va au cinéma. 

Je n’ai même pas terminé ma cuisson. Je préfère sortir de là avant de moi aussi péter un câble. Après le ciné on a traîné dehors histoire que je me calme complètement et nous sommes rentrées. 

Cyril : vous étiez où ?

Moi froidement : au cinéma. 

Cyril : vous avez mangé mais moi ?

Moi en retirant mes chaussures : demande à ton ex de venir te faire à manger. 

Cyril sourcils froncés : tu es jalouse ?

Moi me couchant : …

Il s’est allongé à côté de moi en posant sa paume sur mon ventre. 

Cyril : qu’est-ce qu’il y a ? Tu penses vraiment que je la vois toujours ?

Moi : non. Mais j’en ai vraiment par dessus la tête de devoir vivre selon ses humeurs, ses actions. J’en ai marre que son ombre traîne toujours dans cette maison. C’est la mère de ton fils et je sais combien tu aimes tes enfants, mais c’est insultant de toujours avoir à la subir. A chaque fois qu’elle est dans les parages tu es de mauvaise humeur et c’est moi qui en fais les frais. J’en ai ma claque. 

Cyril me faisant un bisou dans le cou : je suis désolé [un autre bisou] je n’avais pas réalisé que ça te mettait autant mal à l’aise [un autre bisou] tu me pardonnes ?

Moi : …

Cyril imitant la voix de sa fille : maman Yoyo ?

Moi éclatant de rire : tu es nul. Tu n’as vraiment rien mangé ?

Cyril : la laitue avec l’huile et le sel. 

Moi amusée : pitié !

On est descendu ensemble lui faire un steak et des frites en parlant de son boulot. 

Moi : tu veux mon avis ?

Cyril : je t’écoute. 

Moi : laisse la politique et investi. Ton frère est de plus en plus détesté à cause de sa mauvaise gestion. Ce qu’il fait n’est pas bien, et même si toi tu es une bonne personne, parce que c’est ton cousin et que vous travaillez ensemble, on vous mettra dans le même panier. Pourquoi tu n’ouvres pas ton usine comme tu le voulais avec ton ami ébéniste ?

Cyril : ce n’est pas une mauvaise idée. 

Moi : tu sais ce que je pense de ton cousin et de sa manière de gouverner le pays. Je te préférerais loin sa politique. 

Croyez le ou pas mais Cyril la ne possède que trois villas, avec tout l’argent qu’il a. 

Cyril : Casimir me propose des parts dans la compagnie nationale de pétrole. 

Moi : voilà déjà un investissement. 

Cyril : ça sera alors l’héritage du bébé qu’on aura. 

Moi ne sachant pas quoi dire : …

Cyril : je veux un bébé Yolande. 

-Janelle

Maman : non Janelle je ne t’achèterai pas ça. C’est normal l’acné à ton âge tu dois juste bien nettoyer ton visage. Tu fais un gommage miel-sel-citron, un masque à l’argile et tu hydrates bien ta peau. A la limite je peux t’acheter Eau précieuse, il parait que c’est efficace. 

Moi boudant : mais maman !

Maman : j’ai dit non. Tu es encore trop jeune pour tous ces produits. En plus ce ne sont que deux petits boutons sur le front. 

Elle ne comprend pas, elle ne comprend pas que j’ai une réputation à tenir au lycée. Je suis la tête d’un groupe de cinq. 

-Justine : c’est la plus parvenue de toutes. C’est son oncle qui est allé la ramasser au village pour qu’elle fasse un peu l’école. Elle a connu l’argent hier hier la, ses parents sont pauvres, mais il ne faut pas l’entendre parler aux gens. 

Justine est aussi mon alliée le plus sûr. Son oncle a beau avoir de l’argent, il ne lui donne que le strict minimum. C’est grâce à moi qu’elle a cette côte de popularité, qu’elle côtoie les grandes têtes de l’école. 

-Ariette : c’est la reine du groove, ma meilleure amie. Elle aime trop le show, c’est la personne sur qui compter pour organiser et se faire inviter aux fêtes les plus dingues. Elle est enfant unique comme moi, n’a que sa mère comme moi, et comme la mienne sa mère est jeune. Sauf que MD (la mère d’Ariette) est plus cool et fun. C’est elle qui nous met toujours au courant des dernières modes. 

-Doriane : elle c’est la matérialiste, profiteuse par définition. Plus chiche qu’elle tu meurs. En vrai elle nous colle pour pouvoir s’amuser sans dépenser et c’est la plus vielle de nous tous, elle a 14 ans alors qu’on a tous 12 ans. 

-et enfin Dan. On se connaît depuis la maternelle, et depuis la maternelle il est amoureux de moi. Mais pas moi. C’est le garçon de la troupe, notre protecteur. Les jaloux le traitent de pédé mais en secret rêvent d’être à sa place. 

Bref, c’est pour toutes ces raisons que ce n’est pas « juste » de l’acné. Je dois toujours être parfaite. 

Maman a fini par gagner, l’esthéticienne n’a utilisé que des produits naturels sur mon visage. On s’est ensuite occupé de mes cheveux et enfin de mes ongles. Je n’échangerais ma vie d’enfant unique pour rien au monde. Maman gagne bien sa vie et tout ce qu’elle a c’est pour moi, elle travaille pour moi (c’est elle-même qui le dit). J’ai presque toujours tout ce que je veux, elle est pas belle la vie ?

Ce lundi comme tous les jours je me suis levée à 6h. Un de mes six polos propres, un jean bleu, une paire de Vans, mon fourre tout et je descends prendre mon petit-déjeuner. Maman me dépose le matin et au retour je me débrouille. Ainsi je peux aisément me balader après les cours vu que maman ne rentre jamais avant la tombée de la nuit. 

Justine : la go il y a la nouveauté. 

Moi : raconte. 

Justine : il parait que Tom et Céline ont rompu. 

Moi intéressée : c’est faux !

Ariette nous rejoignant : vous êtes au courant ?

Moi : Tom et Céline ?

Ariette : tout le monde en parle. 

Moi fière : elle pensait vraiment qu’elle pouvait me voler mon mec comme ça ? J’ai marqué Tom au fer. 

Justine : paraît qu’il l’a trompée avec Sarah. 

Ariette et moi : Sarah ?!!

Wow ! Attendez, on va se calmer. Que Tom me quitte pour Céline, je veux bien. Mais ajouter Sarah sur le tableau, pas question ! Cette mocheté ? La meuf est juste ideuse ! Non mais oh !

On a décortiqué la nouvelle de toute la journée. Bien sûr je n’ai aucune de retourner avec Tom, mais comme j’ai une réputation à tenir. Je dois montrer à cette petite sotte qu’elle ne peut pas rivaliser avec moi. Et pour ce genre de conversation, je prends ma bestoune sur le côté pour en parler. 

Ariette : ça tombe bien, il y a une go de Blaise Pascal (lycée français de Libreville) qui fête son anniversaire samedi en 15. 

Moi dépassée : tu sais ça comment ?

Ariette : reste tranquille. La meuf a invité Arnaud (son copain) et Samuel (le grand frère de Tom) donc Tom y sera. Je ne voulais pas y aller parce que c’est une musulmane donc forcément il n’y aura pas d’alcool et donc pas intéressant pour moi. Mais on peut y aller, tu pourras te rapprocher de Tom. 

Moi : c’est un bon plan. 

Ariette : je dis alors à Arnaud qu’on vient. Mais bon, on s’est pris la tête donc je ne sais pas trop. 

Moi : qu’est-ce qu’il y a ?

Ariette : il me met la pression pour qu’on le fasse. 

Ah je ne vous l’ai pas dit. Ariette et moi nous sommes promises de rester vierges jusqu’à l’obtention de notre Bac. 

Ariette : et la dernière fois j’étais vraiment à ça de céder. 

Justine : qu’est-ce que vous faites ?

Putain ! Elle a le don de toujours débarquer au mauvais moment elle. On a dû changer de sujet. Pas question qu’elle sache pour l’anniversaire. 

-Inelle

Johnattan : tu n’en as pas marre de ce jeu ? On dirait deux adolescents. 

Moi après un soupir : ce n’est pas facile. 

Johnattan : en quoi ? En quoi Inelle ? Ça fait trois ans maintenant. Tu crois que je vais continuer ainsi jusqu’à quand ?

Moi : j’ai moi aussi envie de dormir et me lever avec toi John crois-moi. Mais je ne peux pas t’imposer comme ça dans la vie de ma fille. Je suis en train de la préparer doucement mais sûrement. J’ai déjà perdu une fille. 

Johnattan l’air désolé : oh ! Je ne savais pas. 

Moi en larmes : ma fille est en vie, dans cette ville mais son père m’interdit de l’approcher. J’ai pleuré, crié, fait le pied de grue devant sa maison… en vain. 

Johnattan révolté : mais pourquoi ?

Moi : il me puni pour mes erreurs passées. Je ne sais pas où apprend mon enfant, ce qu’elle aime ou pas. Alors s’il te plaît laisse-moi prendre mon temps avec Janelle. Je ne veux pas me retrouver à devoir choisir entre elle et toi. 

Johnattan : tu es son parent Inelle et non le contraire. Ça fait 3 ans que ça dure et je n’en peux plus, je n’ai plus seize ans. 

J’ai peur. Depuis l’épisode de JB j’ai peur de présenter un homme à Janelle. Johnattan est tellement bien Seigneur, je veux tellement que ça marche entre nous. J’ai peur de le perdre, que ça se passe mal avec ma fille. 

Je suis rentrée au alentours de 20h triste. Je vis tellement mal cette situation. Je n’en peux plus de la solitude, j’ai besoin de compagnie, d’un adulte avec qui discuter… de Johnattan. 

Janelle : j’ai fini mes devoirs et étudier mes leçons maman. 

Moi fière : c’est bien mon bébé. Doris a préparé ?

Janelle avec dégoût : en tout cas je n’ai pas mangé ça. J’ai bu un verre de lait.  

Moi : c’est bien. 

Janelle : maman ? Je peux aller à un anniversaire avec Ariette samedi de la semaine prochaine ?

Moi : l’anniversaire de qui ?

Janelle : une amie à Ariette. MD nous dépose. 

Moi : d’accord !

Janelle : merci mamounette. Bonne nuit. 

Là elle est partie pour toute la soirée. Je suis allée me coucher moi aussi. Sauf que je n’ai pas réussi à trouver le sommeil. 

Moi par messagerie « viens me retrouver s’il te plaît »

John après cinq minutes « exceptionnellement ce soir »

Moi « merci »

On a même pas couché, je voulais juste sentir sa présence. Ne pas dormir seule. Sophie dit que j’en fais trop, que je ne devrais pas attendre l’autorisation de Janelle car c’est moi la mère. Je ne crois pas à cette philosophie mais bon. 

John : bonjour. 

Moi : coucou. 

John : ta fille t’attend. 

Moi : elle prendra le taxi. 

J’ai mis un peignoir, mon portefeuille en main et je suis allée lui donner des sous pour le taxi. 

Janelle : le taxi le matin comme ça ? Si c’est pas la ceinture qui te salit ce sont les gens qui te collent avec leurs odeurs. 

Moi : je ne me sens pas bien. Et je te rappelle que c’est toi-même qui a congédié ton chauffeur. 

Janelle mécontente main tendue : l’argent. 

Je lui ai remis deux billets de dix mille pour qu’elle s’en aille enfin. Et j’ai rejoint John dans la chambre pour une grasse matinée bien méritée. 

-Cyrielle 

Je pense qu’on a bien travaillé, la fête sera parfaite. Il n’y aura aucun parents, que des jeunes. L’avantage d’avoir la confiance aveugle de ses parents. 

Maman Maï : donc c’est moi qui dois préparer votre fête pendant que vous êtes au salon de coiffure ? Fête à laquelle je ne suis même pas invitée. 

Nous en cœur : on t’aime. 

Maman Maï : deux vilaines comme ça qui veut votre amour ? J’y vais, je serai de retour à 20h pile. 

Jasmine : maman !

Maman Maï s’en allant : 20h tapante Jasmine BARRY. 

Jasmine déçue : pff ! On avait dit 21h. 

Moi : la fête sera belle même si elle rentre à 19h t’inquiète. 

On s’est mise dans les derniers préparatifs et à 15h les invités commençaient à venir timidement. 

*plus tard dans la soirée*

Moi : c’est qui les petites avec la bande à Arnaud ?

Jasmine : si seulement je pouvais savoir. Des petites filles comme ça regarde comment elles suivent les hommes, pitié hein. 

Moi : surtout la petite avec le jean blanc. 

Jasmine : bref viens m’aider avec le gâteau s’il te plaît. 

Une fois devant le gâteau nous nous sommes rendues compte qu’il n’y avait pas d’allumettes pour allumer les bougies. Je suis donc sortie en acheter. A mon retour la petite de tout à l’heure était devant la concession une cigarette à la bouche en larmes. 

Moi inquiète : ça va ?

Elle : oui t’inquiète. 

Le portail s’est ouvert brusquement et une autre petite en est sortie. 

La 2e fille : Janelle ? Qu’est-ce que tu fais là ?

Janelle : Tom est un gros con, je rentre. 

Donc c’est même une histoire de pipi ? Je suis retournée dans la concession avec ma boîte d’allumettes.

Jasmine excitée : fais vite avec les allumettes. 

Moi : j’arrive BARRY. Ou la la ! Je n’imagine même pas le jour de ton mariage.

Related chapter

Latest chapter

DMCA.com Protection Status