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  Partie 2:

Je me suis précipitée vers elle. Une joie immense me prenait. Ma tante!... Ça faisait combien d'années que je ne l'avais pas vu?... Je me jetai dans ses bras.

Elle(me serrant): Mais tu as grandi ma fille.

Elle me fit des bises.

Moi: :)

Elle: Wooo...tournes d'abord?

Je le fis sans attendre.

Elle: Mais tu es devenue une femme.

Moi: Ihihih...tantine.:)

Elle: Non mais c'est vrai!... Regardes la poitrine tchoouuooo on dirait même pas que tu as 17 ans!

Moi: Ihihihih...

La femme là est folle.

...: Hum hum!

Je fis enfin attention à la personne qui était à côté d'elle. Je ne l'avais même pas vu. Il est très mignon, un beau teint claire chocolat. Hmmm c'est qui?

Elle( à lui): Ah mouf! Laisses-moi parler avec ma fille y a quoi?

Lui: Donc comme tu lui parles tu me mets à côté? Okay j'ai compris.

Elle: Tchup...Cécile je te présente Germain mon fils ainé.

Moi: 0_0...

J'étais stupéfaite, je savais qu'elle avait des enfants mais elle ne parlait pas trop d'eux et elle n'est jamais venu avec l'un d'entre eux ici. Il est grand hein.

Lui: Salut....maman parle tout le temps de toi.

Elle: Mais oui oh c'est ma fille y a quoi même?

Moi: :)

Lui: En tout cas...

Elle: Cécile ma fille on dit quoi?

Moi: Il n'y a pas grand chose à raconter au village.

...: Anne?...Anne!

C'était maman qui se trouvait devant la case qui nous sert de cuisine. Elle avait les yeux écarquillés qui finirent par se remplir de larmes. Elle était trop heureuse de voir sa soeur. Elle s'est précipitée vers elle en courant comme une fillette de 8 ans et l'a prise dans ses bras.

Maman: Ça fait longtemps Anne, bonne arrivée ma grande-soeur.

T.Anne: Pardon faut pas pleurer comme une gamine là hein...c'est pas à cause de ton mari et toi si j'ai mis si longtemps à venir.

Malgré ses remontrances, elle serra quand même sa soeur dans ses bras avant de la lacher, maman sécha ses larmes de joie.

T.Anne: Gislène je te présente ton fils ainé Germain.

Germain: Bonjour. :)

Il a fait un effort de sourire mais depuis que je l'observe il ne semble pas très à l'aise. Maman l'a pris dans ses bras.

Maman: Bienvenue mon fils.

Lui: Merci maman.

T.Anne: Aka donc nous sommmes là tu nous laisse dehors?

Maman: Non oh...tu es encore revenue hein. Ihihih...

Moi: Ihihih...

On dirait deux gamines pardon.

T.Anne(à moi): Pardon ma fille fait nous sortir des tabourets, il fait chaud.

Je me suis exécutée, on se retrouve très vite assis devant la case de la cuisine. J'ai aussi apporté de l'eau. Nous sommes entrain de discuter tranquillement mais Germain ne s'implique pas trop. Il préfère manipuler son....son....son téléphone. Voilà le mot m'avait échappé, faut dire qu'au village ici rare sont ceux qui en ont et en plus je ne vois pas les touches sur son téléphone juste l'écran. Ça doit être la technologie.

Moi: Tante Anne tu m'as apporté quelque chose de Libreville?

Elle: Oui beaucoup de vêtements et des chaussures pour toi. :)

Moi: Ça vient de ton magasin?

Elle: Oui oui...

Moi:  je doute que je pourrais porter ça hein...papa ne veut jamais. Mais merci quand même.:)

Elle: Laisses-moi les choses de ton père, il est aigrie.

Maman: Anne!

Elle: Je dis la vérité.

Maman aussi toujours entrain de défendre son mari. En tout cas moi je suis trop contente, j'ai retrouvé mon modèle, celle qui me soutient et me comprend, la femme à qui je veux ressembler plus tard.

Elle: Cécile sinon raconte qu'est-ce qu'il y a de nouveau?

Moi: Je passe en Terminale tantine. :)

Elle: 0_0...mais tu es très intelligent. Quand je t'ai laissé tu avais à peine10 ans et tu étais au CE1.

Moi: J'ai beaucoup travaillé.

Elle: Waouh;... Je suis fière de toi ma fille. Il manque juste le bac, Germain aussi le passe cette année.

Moi: Je suis content pour lui...il a au moins la chance de finir ses études.

Maman: Cécile...tu as de la vaisselle à faire.

Mais quoi? C'est maintenant tu te rapelles de ça? Laisses-moi parler.

Elle: Pourquoi tu parles comme ça ma fille?

Moi: Parce que papa et sa femme ont décidés que j'arrêtais d'apprendre.

Elle:0_0... Quoi?!

Je hochai la tête juste pour confirmer. Histoire que ça la mette plus en colère.

Elle: Gislène tu sais à quel point les études sont importantes?

Maman: Depuis quand une femme a besoin d'aller à l'école? Nous on y est pas allées Et en plus c'est son père qui ne veut plus qu'elle y aille.

Elle: Tu me choque là...et donc comme ton mari ne veut pas, tu ne peux pas lui parler?

Maman: Mon rôle est de lui obéïr tout simplement, de l'écouter.

Ellr: N'importe quoi tu te crois à quelle époque?

Maman: Anne.

Elle: Anne de quoi ?tu racontes n'importe quoi et ton mari et toi vous allez m'entendre.

Maman: Cécile va faire tes travaux!

Elle a fait comme ci elle n'écoutait pas tante Anne. C'est ce côté femme rebelle de ma tante que j'idôlatre tant. Elle est l'opposée de ma mère qui elle est soumise. Parfois je me demande pourquoi Dieu m'a collé une mère comme ça. Je me suis levée sans mot dire et j'ai pris les deux cuvettes d'assiettes que j'avais réuni.

T.Anne: Germain va t'accompagner.

Lui: Qu-quoi?

Elle: Tu m'as bien entendu. Quand nous sommes venus ici je t'ai bien dit que tu allais touché du doigt la vie au village. Vas maintenant!

Lui: Pfff...

Elle: Attrapes une de ses cuvettes, rends-toi utile.

Il parraissait encore plus agaçé. Je lui ai tendu la cuvette qu'il a pris volontier.

T.Anne: Moi j'attends ton père ici là.

Je sentais que ce soir ce serait insuportable pour mon père. Déjà il déteste quand une femme lui parle mais en plus de ça si c'est tante Anne ce sera grave. En tout cas je suis passée devant et Germain me suivait de très près. La rivière est à quelques 200, 250 m de la maison et pour moi qui suis habituée à parcourir ce chemin tous les jours chargée d'assiettes y a pas de problème mais Germain lui n'arrête pas de demander quand on arrive.

Lui: Nous y sommes presque?

Moi: Non.

Lui:...

Moi:....

Lui: C'est bon?

Moi: Tu veux bien arrêter de te plaindre?

Lui: Non mais attends tu me fais marcher tout ça avec de la charge. Il fallait me dire ça on aurait pris la voiture.

Moi: Pfff...on a pas besoin de ça. Ce n'est pas loin et arrêtes de te plaindre, je fais ce chemin tous les jours à pieds sans aide.

Lui: On a pas les même habitudes.

Moi: Tchup!

Idiot!...il m'énerve, c'est un incapable. Je me suis mise à marcher. Si il veut me suivre, qu'il le fasse. Nous avons fini par arriver à la rivière et comme j'ai pris du retard avec la visite surprise de tante Anne et tout, Astride est déjà là. Elle fait sa lessive. Je suis allée direct la saluer.

Moi: Bonjour ma copine.

Elle: Aujourd'hui tu es en retard qu'est-ce qui s'est passé?

Moi: Trop de choses pardon.

Elle: J'ai toujours du temps pour t'écouter. :)

Lui: Hum hum!

Il recommence.

Elle: Euh c'est qui lui?

Moi: Mon coussin il s'appelle Germain.

Elle: 0_0...tu as des coussins?

Moi: Oui non, les enfants de tante Anne.

Elle: Ah...okay. Donc elle est là?

Moi: Oui oui.:)

Lui: Sinon j'aimerais connaitre le nom de la jolie fille juste en face de moi.

Moi: Astride.

Lui: Ah...c'est pas commun.

Elle: Et puis? Que Germain c'est commun?

Lui: Mais oh...

Moi: Bon on se met au boulot Germain...

Je l'ai tiré un peu à l'écart d'elle. Faut savoir qu' Astride est toujours sur la défensive avec les garçons, on a l'impression qu'elle les hait. Le pire c'est Frédérick. Je ne sais pas pourquoi mais elle ne l'aime pas du tout même pour le saluer c'est dure. Bon c'est le moment de la vaisselle.

Lui: Hors de question que je me salisse.

Moi: Tante Anne a dit que...

Lui: Oui mais je considère qu'avoir marcher tout ça est suffissant pour aujourd'hui.

Je n'ai pas trop insisté...de toute fâçon il m'énerve un peu. Pendant que je lavais je remarquai qu'il jetait parfois des coups d'oeil sur Astride enfin quand il ne regardait pas son téléphone. Hmmmm...à surveiller de très près en tout cas.

On a pas mis trop de temps à la rivière, j'étais impatiente de revoir ma tante, de lui parler donc j'ai du abandonner Astride. Le retour était un peu plus silencieux que l'allée. Il ne s'est plus plaind.

Une fois à la maison on a trouvé tante Anne qui aidait maman à préparer.

Moi: Vous préparez aussi tôt?

T.Anne: Ah ma fille quand y a rien à faire au village.

Moi: Ihihih...

Germain et moi avons déposé les cuvettes d'assiettes propre. Après je les ai aidé du mmieux que j'ai pu. Même Germain était un peu plus ouvert à la discussion, il ne m'énervait plus autant. C'était comme ci le fait de voir Astride l'avait apaisé....ihihihih.:)

Après avoir fini de cuisiner, maman a retiré la part de papa et elle nous a servi. Au menu nkoumou au poisson fumé. C'est délicieux.

T.Anne: Ah Gislène vraiment merci, ça faisait longtemps.

Maman: Lol que tu ne sais plus cuisiner?

T.Anne: Non oh...je manque juste de temps.

Maman: J'espère que tu ne négliges pas mon mari et mes enfants hein?

T.Anne: Tchup je ne le néglige pas et surtout pas au détriment de mes enfants.

Aïe...ça ça faisait mal. C'était un gros reproche qu'elle lui faisait. Maman se contenta de porter sa cuillière à sa bouche. C'était silencieux tout d'un coup. On se contentait juste de manger.

Après le repas, l'ambiance ne fut toujours pas de retour, parfois je forçais un peu le dialogue mais ça n'a rien arrangé et c'est là que papa a fait son entrée dans la pièce. Le soleil se couchait déjà quand il est venu. Il a été surpris de voir tante Anne la.

T.Anne: Bonsoir Robert.

Lui(s'asseyant): Bonsoir Anne. Je ne t'attendais pas.

T.Anne: Je voulais faire une surprise.

Aussitôt papa assis, maman lui apporta le repas qu'elle avait caché pour lui.

Lui: Je vois...

T.Anne: Je te présente Germain mon fils ainé.

Lui: Ah okay...

Il se lava les mains avec l'eau que maman lui apporta et se mit à manger sans aucun respect pour les gens autour de lui.

T.Anne: Cécile laissez-nous je dois parler avec ton père.

Moi: D'accord.

T.Anne( à Germain): Faut l'aider à décharger les choses...

Lui: D'accord maman...(mmouack)

Première fois que je le voyais affectueux avec sa mère au cours de cette journée. Ils semblaient toujours se disputer. Nous sommes sortis laissant les grands parler. Je connais ma tante et je connais aussi mon père. Qu'importe ce qu'elle dira, il campera sur ces positions. Il est comme ça têtu! ...mais j'aime le fait qu'elle me soutienne autant.

Lui: Bon on va faire descendre ce que maman a emmener pour vous.

Moi: Ouuiii je veux voir mes vêtements. :)

Lui: C'est clair que tu dois changer de style vestimentaire.

Moi: Tchup!

 

On a commmençé à défaire les choses. J'en profitai pour avoir un apperçu des tenues que je ne porterai jamais. Elles sont belles. :)

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Il est là entrain de manger tranquillement sans même prêter attention aux autres. Cet homme est détestable. Déjà qu'il asservi complètement ma soeur, il veut aussi empêcher ma fille d'étudier? Au nom de quoi?... Ma soeur et moi n'avons pas eu une enfance facile. Le monde était en pleine expansion mais la tradition était encore très forte dans notre famille. Moi je refusais d'obéïr, je ne voulais pas être réduite à ça, épouser un homme, devenir une femme soumise et lui pondre plein d'enfants. Non je refusais catégoriquement ça. Ce qui m'a valu d'être constamment battu par mon père. À l'opposé Gislène était toujours calme, obéissante, elle acceptait tout, même petite elle était déjà comme ça. À force de me faire battre, Je fini par abandonner mes rêves de liberté et à être un peu plus sage. C'est là qu'on m'envoya en mariage, quand j'eu mes premières règles. La chance que j'ai eu c'est de tomber sur un homme qui a évolué en même temps que les idées. Mon mari m'a emmené à Libreville, m'a mise à l'école, m'a construit des magasins tout ça pour que je ne dépende pas de lui. William est plus vieux que moi de 15 ans mais il m'aime et je l'aime. Il a toujours tout fait pour me mettre à l'aise. Il ne m'a pas brusqué pour avoir des rapports avec lui et m'a toujours mise à l'aise. Quand je me suis rendu compte que j'étais heureuse, je suis revenue à Lwami prendre ma soeur pour finallement me rendre compte qu'elle avait attéri chez cette ignoble personne.

Moi: Pourquoi refuses-tu que Cécile continue ses études?

Lui: Ça ne te concerne en rien c'est ma fille.

Moi: Ce n'est pas parce que c'est ta fille que tu en fais ce que tu veux.

Lui: Anne je suis un homme quand tu m'adresses la parole c'est avec un peu plus de respect.

Moi: Respect de quoi? Tu ne mérites aucun respect.

Lui: Anne!

Je sentais qu'il était entrain de s'énerver mais et puis quoi? Moi aussi je peux m'énerver.

Elle: Robert stp...

Lui: La fermes femme!

Moi: Non mais oh tu te prends pour qui? Nous sommes au 21 eme siècle hein.

Elle: Anne...

Moi: Anne quoi! C'est toi qui est gentille avec lui.

Lui: Sors de chez moi Anne.

Moi: Écoutes Robert si tu ne veux pas t'occuper de ta fille, la faire instruire, donnes la moi. À Libreville avec moi elle aura un avenir.

Lui: Je n'ai pas besoin de ta charité.

Moi: Ce n'est pas de la charité...tu gaspilles le potentiel de ta fille.

Lui: Elle n'a de potentiel qu'en tant que femme.

Moi:...

J'allais lui en mettre une mais j'ai pensé à ma soeur et à Cécile.

Lui: Degages de chez moi et ne remets plus les pieds ici.

Moi: Avec plaisir.

Et ma soeur comme d'hab elle fait rien. Tchup!... Tout ce que j'emmène pour eux, il refuse. Je ne fais pas la charité, je donne à ma fille et à ma soeur ce qu'elles méritent. J'achète le téléphone pour qu'on reste en contact même ça il ne veut pas pfff...je suis tellement désolée pour Cécile mais c'est sa mère qui complique. On pouvait partir sans qu'il ne le sache mais je ne peux pas emmener Cécile et laissez Gislène sinon la prochaine fois que je viendrais ce sera pour l'enterrer. Pff... Ça me frustre. J'ai trouvé Germain et Cécile en train de rire contre la voiture. Ah on dirait qu'ils s'entendent bien. :)

Moi: Vous avez fini?

Lui: Oui oui maman.

Moi: Okay...Cécile on s'en va mais demain Germain revient.

Lui: Quoi? Mais maman.

Moi: Je t'ai bien dis que tu allais voir par toi même le village. Tu pensais que je blaguais?

Elle: Ihihih...

Lui:...

J'ai embrassé Cécile avant de monter dans la voiture et partir. Allez loin de cette maison...

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Je ne sais pas trop ce qui s'est passé dans la cuisine mais on les a entendu se disputer. Après les avoir dis au revoir je suis entrée dans la cuisine où j'ai surpris mon père et ma mère en pleine discution.

Lui: J'ai dis que je ne veux plus la revoir chez moi.

Elle: Mais Robert c'est ma soeur.

Lui: Moi je suis ton mari et ce que je dis tu fais...

Elle:...

Elle s'est tû.

Moi: Pourquoi elle ne devrait pas voir sa soeur?

Lui( se rendant compte de ma présence): Tiens d'ailleurs toi aussi je ne veux plus que tu la frêquentes.

Quoi? Là tu as tiré à terre hein!

Moi: Il en est hors de question.

Lui: Qu'est-ce que tu viens de me dire?

Il s'est approché de moi dangereusement mais j'étais loin d'avoir peur, je ne voulais absolument pas être soumise comme ma mère mais courageuse comme ma tante.

Moi: Tu m'as bien entendu papa. Tante Anne c'est ma tante et la soeur de maman. Elle n'a jamais rien fait de mal alors je ne vois pas pourquoi je la rejetterais.

Il m'a donné une gifle mais vraiment énorme.

Elle: 0_0...

Lui: Écoutes-moi bien Cécile, continues de t'opposer à moi, à ce que je dis et tu comprendras que tu dois te méfier de moi enfant impolie.

Il a dit ça après il est sorti. Je n'arrive pas à croire que mon père m'a giflé...il n'a jamais levé la main sur moi mais il faut dire aussi que je n'avais jamais osé lui parler de la sorte. 

Maman s'est précipitée vers moi, je me tiens la joue.

Elle: Cécile ça va?

Moi: Il m'a giflé maman...quand comprendras-tu que cet homme ne mérite pas ton respect?

Elle: Cécile arrêtes!... Tu l'as provoqué, tu sais très bien qu'il n'aime pas ça.

Moi: Ah donc c'est ma faute?...

Elle: Je n'ai pas dis ça.

Moi: Il faudra bien que tu choississes ton camp un jour.

Je suis sortie de la cuisine. Ma mère m'énerve, je déteste mon père. Je suis fatiguée, fatiguée.

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Cette fille devient de plus en plus irrespectueuse. Au début je me disais que c'était l'école et qu'en la retirant elle allait se reprendre, devenir la gentille petite-fille obéïssante mais non...elle va même encore plus loin en s'opposant à moi. Je déteste qu'une femme me manque de respect et ma fille encore plus. Je vais réfléchir à une solution pour la redresser, moi Ngoua je ne peux accepter ça...

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