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  Partie 5:

Germain descend de la voiture, ouvre le grand portail et nous fait pénétrer dans l'enceinte de la maison. Une fois garée, nous descendons de la voiture. Je suis émerveillée par ce que je vois tellement que je ne bouge pas, je me contente juste d'attraper mon seul bagage.

Elle: Restes pas là Cécile, on y va. :)

Je m'avance assez intimidé. Nous sommes à la maison de Tante Anne, celle qu'elle a fait construire ici. C'est vers la route donc très éloignée du village. Il faut environ 30 à 45 min pour s'y rendre en voiture alors à pied c'est encore plus dur. Je n'avais jamais vu cette maison, non seulement elle est très loin mais en plus papa ne m'a jamais permis d'y mettre pied. 

L'extérieur me plaind déjà. Il y a une terasse, la maison est en dur et de couleur beige. Au village voir une maison en dur et en plus peinte c'est rare. Et en plus il y a de magnifiques carreaux au sol.

Moi: C'est beau. :)

Lui: Tu n'as même pas encore vu l'intérieur....ahahah.

On pénètre dans la maison et là s'est juste la total quoi! C'est trop beau, trop bien décoré!... Je suis juste sous le charme de la maison. En plus il y a l'électricité. :'(

Elle: c'est ici qu'on va passer la nuit et demain on se mettra en route pour Franceville.

Moi: D'accord. :)

Elle( à Germain): Prends ses affaires et mets les dans sa chambre.

Lui: Okay.

Il est venu prendre mon sachet, moi je regardais juste autour de moi pour découvrir des choses que je ne connaissais pas. J'étais à la fois excitée et intimidée d'être ici. J'avais envie de courir partout, de sauter, de tout voir mais en même temps je me retenais.

Elle: Fais comme chez toi hmm?

Moi: D'accord tante Anne. :)

Elle: :)

Moi: Je peux voir où je vais dormir?

Elle: Bien sûr euh...suis Germain.

À peine avait-elle dit ça que je me précipitai en courant vers Germain. Je vous l'ai dit j'étais excitée. Quand j'atteignis presque son niveau je me suis sentie perdre l'équilibre. J'ai glissé sur les carreaux et ai attéri sur les fesses. Ça fait MAL!

Lui( se retournant): Ahahahaahahah...

J'étais juste là assise comme une idiote au sol alors qu'il se moquait de moi.

Lui: Ahahahahah...non là c'est trop. Ahahah

Elle: Oh ma chérie...

Elle est arrivée à mon niveau et m'a aidé à me lever. J'avais énormement mal aux fesses.

Elle( à son fils): Imbécile au lieu de l'aider tu te moques?

Lui: Ahahahahah...c'est pas de ma faute si c'est drôle. Elle aussi quelle idée de courir sur des carreaux?

Elle( à moi): C'est très glissant faut faire attention. Hmmm?

J'ai bougé ma tête en signe de oui. J'avais trop honte pour répondre et les rires de Germain n'arrangeaient rien. Il continuait de se moquer...

Elle( à lui): Donnes-moi ça incapable!

Lui: Ahahah...

Elle lui arrache mon sachet.

Elle: Moi même je vais te montrer ta chambre.

Elle prit ma main et me guida.

Lui: Attention à ne pas tomber devant hein. (rire)

Celui là! Il ne perd rien pour attendre. Tchup!

Elle me conduit dans ma chambre. Elle était grande et magnifique elle aussi. J'étais trop contente d'être là, d'être dans un environnement différent. Ici je me sens à l'aise comme si j'aurais dû être la depuis. :)

Elle a posé mes affaires sur le lit. Oh Mon Dieu je vais dormir sur un lit, un vrai lit confortable....:D

Elle: C'est ici que tu vas dormir. Ça te va?

Moi: Mais oui, c'est parfait. Moi j'ai jamais eu tout ça. :D

Elle: C'est bien ma fille, j'aime voir ce beau sourire dessiné sur tes lèvres. Ça me rejouie.

Moi: Merci tantine pour tout. :)

Elle:  Ne me remercie pas. 

Moi: :D... 

Elle:...bon je vais te laisser te familiariser avec le lieu.

Moi: Tantine?

Elle: Oui.

Moi: Je veux prendre une douche...je peux...

Elle: Ah oui...où avais-je la tête?.... Euh viens voir la salle de bain.

Elle a ouvert une porte qui se trouvait dans la chambre. Je suis restée que les yeux grands ouverts. Entre la douche ou je me lave au village et celle-ci y a vraiment pas photo.

Elle: Tu peux prendre une douche ici.

Elle m'a montré la sovonette, le gratte-corps, la patte dentifrice, je tiens à préciser qu'au village je me brosse les dents hein mais avec du sel. Après ça elle m'a montré comment utiliser la douche, il faut tourner le truc qui ressemble à un robinet pour que l'eau coule. Mamo la technologie oh!

Et enfin elle m'a emmené une serviette propre avant de sortir définitivement et me laisser prendre ma douche. Je me suis deshabillée et suis entrée dans la cabine de douche. Au moment de laisser couler l'eau sur mon corps, je me rends compte qu'il y a deux petits robinets tante Anne ne m'a pas parlé de ça!... Il y a un qui a un truc rouge et l'autre un truc bleu. Bon je vais pas encore la déranger, je vais me débrouiller. Et puis les deux doivent avoir la même utilité.

Je me decidai enfin à faire comme elle m'avait dit. J'ai tourné le robinet rouge. Ne me demandez pas pourquoi j'ai choisi celui-ci, la couleur m'attirait.

Quand l'eau a seulement glissé sur mon corps je me suis mise à crier et je suis sortie du jet. L'eau est trop chaude. :'( ... J'ai commençé à pleurer tellement ça me faisait mal...ça m'a brulé le haut du dos. :'(

Suremment alerté par mon cri Tante Anne a debarqué dans la salle de bain. Elle m'a trouvé entrain de pleurer un peu à l'écart de l'eau qui coulait.

Elle: Oh ma fille c'est comment?

Moi: L'eau est trop chaude. :'(

Elle: Oh mais?... 

Elle a mit sa main pour toucher l'eau et s'est aussi rendu compte de la température.

Elle: Tu as tourné le rouge hein?

J'ai bougé ma tête en signe de oui.

Elle: C'est de ma faute, j'aurais dû mieux t'expliquer.

Elle a tourné le petit robinet bleu tout en touchant à chaque fois l'eau.

Elle: La c'est bon tu peux te doucher.

J'étais hésitante, je ne voulais plus aller sous cette eau, elle m'avait trop fait mal! :'(...je ne voulais plus me brûler.

Elle: Tu peux me faire confiance vas-y... Approches petit à petit. :)

Je me suis décidée à sécher mes larmes et a entré sous l'eau. C'est toute hésitante que j'y ai d'abord mis une main, puis deux ensuite j'ai plongé tout mon corps. Elle était à la température idéale, ça m'a apaisé.

Elle: Voilà! Quand tu finis, tu me retrouves au salon je vais t'appliquer un baume sur les brûlures.

Moi: D'accord.

Elle est sortie juste après. Un baume? C'est quoi ça encore?... J'ai mouillé mon corps tranquillement, quand il fallait frotté la savonnette je l'ai d'abord prise dans ma main et l'ai senti. Ça sentait trop bon! Moi aussi je voulais avoir ce parfum sur mon corps! Je me suis mise à l'appliquer partout! Faut me comprendre, au village on a que BF donc...

C'est dans cette ambiance trop heureuse que j'ai pris ma douche et enfilai une robe de nuit avant de retrouver tante Anne au salon.

Elle: Ça va ma fille?

Moi: Oui.

Elle: Tu t'es brulée oú?

Moi: Vers le haut du dos, au niveau des homoplates.

Elle: Assois-toi.

Elle m'a indiqué le sol donc je me suis assise. Elle m'a demandé de baisser ma robe où j'ai mal et c'est ce que j'ai fais. Ça me chauffait encore un peu jusqu'à ce qu'elle y pose ses mains. Il y avait un liquide assez fluide dessus en tout cas ça m'apaisait. C'est donc ça un baume?...

...: Vous aussi, prenez un peu ma personne en compte. Allez faire ça dans la chambre.

Germain a debarqué de je ne sais où, en pyjama. Il devait surement prendre une douche aussi.

Elle: Que tu vas faire quoi? C'est ta cousine. Et puis d'abord même personne ne te force à regarder, tu fais le bruit.

Ils vont encore recommencer? Oh...

Lui( à moi): Cécile tu as faim?

Moi: Oui bien sur...

Lui: C'est vrai qu'on a rien mangé de la journée.

Tante Anne venait de finir d'appliquer son baume donc j'ai fais monter ma robe.

Lui: Suis-moi on va un peu grignoter.

Moi: Ok...

Je me suis levée et l'ai suivi jusqu'à la cuisine. C'est grand et comme toutes les autres pièces c'est beau.

Lui: Tu as laissé ton impolitesse à Lwami?

Moi: Tchup faut pas m'énerver hein...

Lui: Ahahah...je te préfère comme ça. :)

Moi: En fait je me sens un peu intimidée c'est la raison pour laquelle je ne parle pas trop.

Lui: Non t'as pas besoin de l'être, sois relax.

Moi: Hein?

Lui: Ahahah...sois calme, tranquille quoi.

Moi: Ah ok.

Il a ouvert un appareil là...je le connais mais j'ai oublié le nom ça sert à conserver les aliments comme ça. C'est en métal et c'est grand enfin chez le boutiquier du village où j'ai vu ça c'est petit.

Il y a fait sorti des paquets de biscuits et une brique de jus. Choses qu'on mange très rarement la-bas...

Lui: Je parlais bien de grignoter parce qu'à vrai dire il se fait tard et on ne cuisine pas à l'heure là.

Moi: Oui...dis-moi comment s'appelle cette machine?

Lui: 0_0... Tu me fais peur là.

Moi: Mais quoi?...j'ai oublié le nom.

Lui: C'est un frigérateur ou frigo en plus court...ça sert à...

Moi( lui coupant la parole): Je sais à quoi ça sert.

Lui: Ok heureusement.

Moi: Tchup!

Il a mis les biscuits dans une assiette.

Lui: Sers-toi...

Moi:...

Je ne me suis pas faites prier, ça fait des années que j'ai pas manger de biscuit mais en plus j'aime bien ça. J'ai mis un biscuit dans ma bouche et là j'ai bien cru que j'allais mourir. Rien avoir avec ce que je mangeais avant mais vraiment ils ont décidé de me tuer ici!

Moi: Ça c'est quel biscuit?

Lui: Des cookies et pas n'importe lesquels des Granola.

Moi: Hmmm

Je n'oublierais jamais le nom de ces cookies. Granola est figé dans ma tête tandis que je les dévore sans gêne.

Lui: Ahahahah tu me fais rire mais c'est vrai que c'est bon.

Moi: Non c'est pas bon, c'est délicieux. :D

Lui: Lol regardes le sourire. :)

Moi: Ihihih...

J'étais juste au paradis avec ces biscuits mais alors quand il a ajouté le jus de fruit c'était la total...merci à Germain. :)

Moi: Au fait...

Lui: Oui?

Moi: Pourquoi tu as embrassé Astride?

Lui: Lol donc elle t'a dit?

Moi: Mais oui c'est ma copine franchement...

Lui: Parce que je voulais le faire et puis à voir sa réaction c'était drôle. Ahahah.....

Moi: Ihihihih...oui c'est vrai, j'avoue. :)

Attends pourquoi je souris moi? Tchup

Moi: Mais une minute, qu'est-ce que tu attends d'elle exactement? 

Lui: Bonne question...

Moi: Ya pas de bonne question là...de toute fâçon elle ne t'aime pas.

Lui: Oui je sais...

Moi: Mais alors pourquoi forçer?

...: Forçer quoi?

Lui: Rien du tout maman...

Elle: Hmmm... Vous devriez allez vous coucher demain c'est très tôt qu'on part d'ici et on a une longue route à faire.

Nous: D'accord.

On a rangé notre désordre et nous sommes allés nous coucher. Je n'arrivais pas à fermer l'oeil ce n'était pas par peur mais je n'arrivais pas à dormir. J'ai entendu quelqu'un entrer dans ma chambre, c'est Tante Anne.

Elle: Ah...tu ne dors pas encore?

Moi: Toi non plus...

Elle: :)... Je suis venue vérifier si tout allait bien. 

Elle s'est assise sur le lit, près de moi.

Moi: Je n'arrive pas à dormir.

Elle: C'est peut-être le fait d'être ailleurs que chez toi.

Moi: Hmmm...

Elle: À la maison tu dors habituellement comment?

Moi: Hmmmm...tu peux éteindre la lumière stp y a pas le courant au village et entrouvrir la fenêtre pour que je puisse voir le ciel.

Elle: Oui bien sur. :)

Elle l'a fais et c'est vrai que je me sentis tout de suite mieux après.

Elle: Bonne nuit ma chérie. :)

Moi: Bonne nuit tante Anne. :)

Elle est sortie refermant la porte derrière elle et tout de suite après j'ai pas compris mais je me suis endormie paisiblement.

#######

Lui: Écoutes-moi bien Cécile, continues de t'opposer à moi, à ce que je dis et tu comprendras que tu dois te méfier de moi enfant impolie.

Moi: Papa?...

J'entends sa voix mais je ne le vois nulle part. D'ailleurs comment le voir? Il fait si noir ici, je ne vois rien. La seule chose que j'entends c'est sa voix menaçante qui résonne comme un écho dans toute la pièce...j'ai peur, très peur.

Lui: CONTINUES....AHAHAHAH...CONTINUES DE T'OPPOSER À MOI MA FILLE....AHAAHAA....CONTINUES!

Tout à coup son visage est apparu devant moi sans que je ne m'y attende, j'ai poussé un cri d'effroie.

Moi: AAAAAAHHHHHHHHHHH!!

########

Je me réveille en sursaut, je transpire à grosse goutte pourtant il y a le ventilateur qui fait son boulot. J'essaie de reprendre mon souffle mais j'ai du mal à le faire. Pourquoi ce rêve persiste-il?

Et là c'était plus intense que les autres. Le peur, l'inquiétude et l'angoisse se ressentait plus. Je ne voyais pas son visage au début mais son rire était si diabolique. Oh Mon Dieu pourquoi je n'arrive pas à me calmer? Qu'est-ce que mon père est allé faire dans cette fôret durant tout ce temps? Je m'évertue à reprendre mon souffle...quand j'ai regardé par la fenêtre j'ai encore vu la lune dans le ciel il doit être 3 ou 4 heure.

Je finis par reprendre mon souffle mais je ne parvenais plus à dormir, en plus j'entends du bruit au salon peut-être que les autres aussi sont réveillés. Je me suis levée et y suis allée. J'ai vu Germain assis devant la télé. La télé, ça aussi j'ai jamais suivi.

Je me suis approchée de lui et ai posé ma main sur son épaule, j'étais juste derrière.

Moi: Donc tu es début?

Lui( en se tournant): Merde! Tu m'as fais peur!

Moi: Merde?

Lui: Non rien du tout, ne retiens pas ce mot stp.

Moi: Hmmmm

Lui: J'arrivais pas à dormir donc je suis venu voir ce qu'il y avait à suivre. Et toi?

Moi: J'ai entendu du bruit au salon

Lui: Désolé si je t'ai réveillé.

Moi: Non pas du tout je me suis réveillée depuis.

Lui: Tu as encore sommeil?

J'ai fais non de la tête.

Lui: Alors joinds-toi à moi. Je vais te faire le baptême de la télévision. :)

Moi: Lol.

Lui: C'est bien...prends les expressions ma fille.

Moi: Ihihihih...

Il est trop bête l'enfant là. Je me suis assise près de lui sur le canapé.

Lui: Déjà la télévision c'est...

Moi: Eh ne commences pas, je ne suis pas ignorante à ce point. Je sais ce que c'est...

Lui: Ok mais tu n'es pas ignorante mais villageoise. Deux choses différentes.

Moi: Tchup!

Lui: Ahahahah...bon pour ton baptême on va commencer par les dessins-animés. Tu sais ce que c'est?

Moi: Non...

Lui: Kiee y a du chemin à faire...c'est...non c'est dur à définir, suis seulement.

Il a changé de chaine m'a-t'il dit et a mis des dessins-animés enfin je sais ce que c'est un dessin et ça y ressemble donc...on a commençé à suivre. C'était très drole...j'aime déjà la télé. On arretait pas de rire. C'etait un moment privilégié.

...: Hum hum bonjour.

Nou nous sommes tournés vers tante Anne.

Nous: Bonjour.

Elle: Bien dormi Cécile?

Moi: Oui...:)

Je n'allais pas l'inquiéter à cause d'un rêve.

Lui: Ah maman et moi?

Elle: Toi je m'en fou.

Lui: Ah...comme tu as déjà retrouvé ta fille là c'est bien

Moi: Lol...ihihih...

Elle: Roohh je plaisante mon bébé, tu as bien dormi aussi?

Lui: Oui merci. :)

Elle: Bon très bien. Je vous prie de bien vouloir mettre un truc dans vos ventres, on va bientot partir pour Franceville.

Nous: D'accord.

J'ai hâte d'être en ville pour de vrai.

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Quand je pense que cette femme m'a eu! Elle a réussi à me trainer jusqu'ici, jusqu'à Franceville. Pfff!

****** quelques mois plus tôt *******

Je klaxonne et le gardien après m'avoir brièvement reconnu, ouvre le portail. Je gare ma voiture et je descends. Tout en m'avançant vers l'entrée de la maison, je vois déjà ma mère le sourire aux lèvres entrain de se précipiter vers moi.

Elle: Edward mon fils oh! :)

À peine arrivé à l'entrée qu'elle se jette sur moi et me fait des bisous.

Moi: Bonjour maman, comment vas-tu?

Elle: Tchup! D'abord même ne m'embrasses pas.

Moi: Oh mais c'est toi qui m'embrasses là.

Elle: Tchup! Mauvais! Tu fais des années sans venir nous voir.

Moi: Aka tu ne trouves pas que tu abuses toi aussi! Des années?...

Elle: Balhat Edward! Tu parles comme ça à qui? À moi ta mère?

Moi: Bon excuses...

Elle: Tchup! Y a pas d'excuses là...d'abord même je m'en fou de toi, ma belle-fille est où?

Moi: Quand tu m'as vu me garer là je ne suis pas le seul à être sortie de la voiture?

Elle: Kieee impoli! Mais tu attends quoi pour te trouver une femme hein mon fils?...

Moi: Maman je ne suis même pas encore assis que tu commences.

Elle: Mon fils je suis sérieuse tu as une situation stable, tu travailles, tu as une maison, une voiture...tout il est temps que tu te trouves une femme.

Sans faire attention à ce qu'elle dit je me suis avançé dans la maison et ai pris place suivi d'elle. Ça fait dejà quelques semaines qu'elle me bassine avec cette histoire de mariage. Elle ne comprend pas que ce n'est pas le moment pour ça. 

Moi: Comment va papa?

Elle: Ah c'est ton père, il va toujours bien.

Moi: Et dis-moi tu as des nouvelles de Julie?

Elle: Non...

Elle a affiché tout de suite une mine triste.

Elle: Depuis que Cécilia est morte, elle n'a plus essayé de prendre contact avec nous. Elle déprime...

Moi: Oui ça se comprend.

Julie c'est ma petite-soeur de quelques années. Il y a deux mois environ elle a perdu sa fille, ma nièce Cécilia. Elle était la joie de vivre de toute la famille, le premier petit-enfant de mes parents. Elle avait à peine 3 ans et elle nous a laissé. Ça nous a tous attristé mais ma soeur a été la plus touchée par le deuil. Après l'enterrement elle a coupé les ponts avec nous je la comprend, elle a une manière différente de la notre de faire son deuil. Moi je l'ai fais en mettant la personne responsable de sa mort sous les barreaux vu que je suis avocat. Ma nièce a été renversée par une voiture, personne ne sait comment elle s'est retrouvée sur cette route mais la personne qui l'a renversé aurait du voir l'enfant devant lui mais il n'a rien fait. Bref c'est un peu ce qui s'est passé....

Elle: Kiee mon fils tu n'es pas avocat pour rien je jure. Tu as détourné le sujet facilement tchup...

Moi: Mdr...:)... J'ai rien fais.

Elle: Tchup reparlons de ma belle-fille.

Moi: Je t'ai déjà dis qu'il n'y en a pas.

Elle: Mon fils tu sais une femme c'est important pour l'harmonie de l'homme. Tu as déjà tout il te manque juste ça.

Moi: Maman je suis d'accord avec toi mais ce n'est pas le moment pour en chercher une. Ça fait juste un an que je travaille, j'ai à peine 26 ans donc...

Elle: C'est quoi? Tu es gay?

Moi: 0_0... Ça va pas non!

Elle: Mais alors? D'arrêter de me chercher excuses!

Moi: Maman j'ai pas le temps d'en chercher une.

Elle: Si c'est ça la laisses-moi faire mon fils. De toute fâçon je ne te fais pas confiance pour me choisir une bonne belle-fille.

Moi: Oh...

Elle: Oui et puis je ne veux pas une librevilloise...non elles font trop les chichis.

Moi: Oh...

Elle: Moi je vais aller te chercher une fille au village, une fille rien que pour toi seule.

Moi: Lol donc ici je ne peux pas en trouver quoi?

Elle: Non c'est pareil. La villageoise elle n'ira pas voir ailleurs parce que c'est toi qui va l'éduquer.

Moi: Mdr...ahahah... Are you serious mom? ( es-tu sérieuse maman)

Elle: Oui et puis il te faut une fille comme moi parce que tu es trop sauvage comme ton père. Et tu sais que ton père et moi on a grandi au village.

Moi: Maman tu me fais trop rire pardon...fais comme tu veux. De toute fâçon quand tu as une idée en tête impossible de te faire changer d'avis.

Ma mère est comme ça...même si je dis non elle ne va pas m'écouter. Moi je prèfère attendre qu'elle se rende compte de la bêtise qu'elle dit. Aller me chercher une femme au village?... Mdrr... Elle a déjà organisé le mariage de ma soeur maintenant c'est mon tour?...ahahaha...c'est vrai que grâce à elle Julie a trouvé l'amour de sa vie mais je suis pas Julie. Bref...

Elle: Oui tu as raison. Quand tu as du temps libre, dis-moi on ira à Lwami.

Lwami c'est notre village natal. Enfin c'est la-bas où papa et maman sont nés et ont grandis. Plus tard ils sont venus s'installer ici à libreville et ont reussi dans la vie.

Moi: Je n'y manquerais pas maman.

****** aujourd'hui ******

En fait jusqu'à me retrouver ici à Franceville sur le point d'aller à Lwami je pensais que ma mère blaguait. Je lui ai accordé une semaine pour la décourager, c'est impossible de trouver une femme pour ton fils en une semaine. Et puis d'ailleurs je travaille trop donc meme lui céder ces une semaine c'était difficile. Mais bon maintenant nous sommes à Franceville, demain normalement on doit se diriger à Lwami où maman et papa ont une maison.

Là je me balade un peu dans les rues de franceville histoire de faire passer le temps. Je trouve la ville belle, c' est tellement plus naturel que Libreville. En tout cas c'est vraiment beau. J'étais en train de marcher tranquillement quand quelqu'un m'a percuté de plein fouet. La personne s'est retrouvée au sol...au moment où je voulais lui demander où elle avait mis ses yeux je me suis rendu compte que c'était une fille. Elle était magnifique je vous assure...je suis restée là quelques secondes à l'admirer au sol. Un magnifique teint chocolat, de petits yeux marrons, un petit nez, une petite bouche. Tout était petit sur son visage, on aurait dit une poupée. Elle portait un jean et un pull et tentait de ramasser ses nombreux paquets éparpillés au sol à cause de la collision.

Je me décidai à l'aider....

Moi: Excusez-moi...

Elle: Mais non c'est à moi de m'excuser je courrais et j'ai pas vu où j'allais.

Jusqu'à lors elle ne m'avait pas vu, trop occupée à prendre ramasser ces paquets. Quand elle a enfin posé ses yeux sur moi, elle commença à être intimidée.

Moi( lui tendant le reste de ses paquets): Vos paquets...:)

Elle: Mer...merci. 

Elle m'a fait un léger sourire.

Moi: Vous êtes vraiment magnifique. :)

Elle: Euh...merci.

Elle paraissait vraiment gênée.

Moi: Ça vous dirait de me tenir compagnie durant ma balade? Vous me donnez l'impression de mieux connaitre la ville que moi.

Elle: Euh...en fait...

...( criant): Cécile qu'est-ce que tu fais?!!

Elle( à la personne qui a crié): J'arrive!!

Moi: Cécilia?

Elle: Euh non non Cécile...désolée mais je peux pas, en plus je connais pas la ville.

Tout de suite après elle a filé. Cécile hein?... Comme les noms sont un peu proches j'ai confondu avec celui de ma nièce. En tout cas elle était très belle cette fille. J'ai repris ma balade comme si de rien n'était, je dois profiter de ce temps libre.

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J'arrive à peine à son niveau et je reprends mon souffle.

Lui: Qu'est-ce que tu faisais avec ce type?

Moi: Je l'ai bousculé sans faire exprès, il m'aidait juste à ramasser mes paquets.

Lui: Hmmmm

Moi: Tout ça c'est à cause de toi! Tu vas trop vite comme si y avait la guerre. Tu ne prends même pas la peine de m'attendre non tu fonces. Tchup!

Lui: Mais toi aussi tu sais que tu as beaucoup à voir et pas assez de temps pour le faire donc tu dois te dépêcher.

Mine de rien Germain n'a pas tort. Je ne suis pas là pour durer je dois être à Lwami avant le retour de papa sinon moi même. Depuis le matin Germain et moi on tourne dans Franceville.. J'ai eu le temps de me faire coiffer pas quelque chose de trop grandoise sinon mon père allait soupçonner. J'ai juste fais des couettes mais avec mes cheveux c'est trop beau. J'ai vu plein d'appareils que je ne connaissais pas et Franceville c'est trop beau! Donc c'est ça une ville c'est mieux que dans mes rêves. Je suis trop contente d'avoir pu voir tout ça. :)

Moi: J'ai faim...

Lui: Tchup faut pas m'énerver hein...déjà que c'est à moi de t'accompagner tout visiter alors que moi même je ne connais pas bien faut pas en rajouter.

Moi: Ne te fâches pas oh mais j'ai faim.

Faut le comprendre le pauvre. Tante Anne a dit qu'il devait me faire tout voir donc là il est fatigué.

Lui: Bon on va rentrer manger à l'hôtel.

Moi: Ouuuiiiii! :)

Magnifique journée. :)

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Tout au long de mon voyage pour rencontrer le Bwiti, j'ai vu et ressenti beaucoup de choses.

Au début de mon périple mes visions étaient floues, incohérentes, je voyais des êtres aux formes animales dont la forme changeait à chaque fois puis les visions ce sont éclairées, elle sont devenues plus normatives. J'ai senti un souffle me transporter et des voix me parler,  les voix de mes ancêtres et de ma "mère" qui m'accompagnent le long de mon voyage. Elles me disaient que j'étais sur la bonne voie, que je devais continuer et très vite je me suis retrouvé immobilisé devant deux êtres, je sus à ce moment là que j'avais ma solution. :)

L'un: Bienvenue dans le village Bwiti...mon nom est Nzamba-Kana, le père du genre humain, premier homme sur la terre.

L'autre :  mon nom est Disumba, la mère du genre humain (femme de Nzamba-Kana) et la première femme sur la terre.

Moi: Je connais déjà tout ça je ne suis pas là pour ça.

L'un: Tu es déjà venu ici Ngoua et ce n'est pas le moment de ta mort. Sais-tu que ce que tu viens de faire est très dangereux?

Moi: Oui mais j'avais besoin de vous voir en personne pour vous soumettre un problème.

L'autre: Nous savons déjà ce que tu es venu faire ici.

Moi: Je m'adresse à l'homme et pas à sa femme.

L'un: Ngoua sais-tu que la femme est la moitié de l'homme. S'adresser à elle c'est s'adresser à moi. Elle c'est moi.

Moi:...

L'un: Revenons à ce que t'emmène ici...Tu ne dois rien faire à ta fille.

Moi: 0_0... Quoi?!

L'un: Et dès lors que tu auras mis les pieds hors d'ici commences à la traiter avec le respect qu'elle mérite.

Moi: Mais non!

L'autre: Tu voulais une solution, la voici.

Quoi! Donc j'ai risqué ma vie c'est pour venir entendre le Bwiti me dire de ne rien faire? Ah ça non! Peut être ne se rend-t-il pas compte de l'offense qu' elle me fait subir à moi et à mes ancêtres.

L'un: Tu aimes dominer sur tes proches mais si tu essaies de la dominer elle tu cours à ta perte.

L'autre: Ce que tu décideras de faire pour avoir son respect ou pour la punir ce retournera contre toi et tu perdras la vie.

Moi: Baliverne!

L'un: Ce qui est dit est dit, persistes et tu verras...

Sans me laisser répliquer à nouveau des étincelles recouvrirent le village Bwiti. Les deux êtres disparrurent et le tonnere se fit entendre.

Je me remets peu à peu de ma vision, je sors de mon état comateux. Je me sens atrocement mal...mais ce qui me fait le plus mal c'est le fait que le Bwiti ne puisse rien pour moi.

Lui: Comment tu vas?

Je n'ai rien dit, je ne me sens pas encore en état de faire quoi que ce soit.

Lui: Que t'a-t-il dit?

Moi( voix affaiblie): Il m'a...dit de ne rien faire.

Lui: Alors ne fais rien tout simplement.

Mon visage se froissa encore plus. Je ne peux pas la laisser comme ça...elle doit apprendre à respecter les hommes, apprendre à respecter son père.

Lui: Le Bwiti a toujours raison.

Je devrais rester encore un jour ici pour me rétablir avant de rentrer chez moi. Si le Bwiti n'a pas pu m'aider je vais me débrouiller. Ce qui est sur c'est que je n'abandonne pas mon idée. Personne ne peut savoir ce que c'est de se faire manquer de respect par sa fille. Tu vas apprendre à me respecter Cécile, que tu le veuilles ou non.

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