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Chapitre 2

#LE_POIDS_DE_MON_CHOIX

#EPISODE_2

Loïc : Tonton Kenzo tu vois tout ce qu'on a révisé hier soir ? c'est ça qui est venu à l'examen aujourd'hui

Kenzo : tu as bien composé alors j'espère 

Loïc : oui très bien, les réponses coulaient comme l'eau, je suis sûr d'avoir la première note en cette matière. Stp viens encore m'aider à réviser les matières de demain.

Ils avaient une très bonne relation oncle-neveu. Entre les moments de blagues et ceux du sérieux, le mot respect trouvait toujours sa place parmi les deux.

Après les études, Kenzo avait accordé un petit moment de détente à Loïc. L'ADN de la passion pour le football avait déjà été injecté à Loïc par son oncle

Le match venait à peine de commencer qu'Ashley faisait déjà son retour du boulot.

Ashley : bonsoir mes hommes j'espère que votre journée a été ? 

Kenzo : oui grande sœur, on venait de terminer les révisions et maintenant on veut voir un match 

Ashley : pardon mes bouts de choux c'est déjà l'heure de ma série, s'il vous plaît, soyez galant et laissez-moi d'abord regarder. Vous allez voir votre match après.

Loïc : je dois bientôt me coucher et avant la fin de ta série, le match sera déjà fini... C'est bon je pars même dormir.

Ashley : bonne nuit mes amours et demain avant d'aller à l'école passez dans ma chambre prendre votre argent du mois. Désormais cava être comme ça. Vous allez apprendre la responsabilité.

C'était presque toujours comme ça à la maison. Il n’y avait presque jamais de tension et Ashley traitait son petit frère comme s'il était son fils. Si un étranger entrait dans leur maison, il allait penser qu'elle avait deux fils.

Kenzo s'était réveillé un peu tard et ça l'avait causé un retard à l'école. Il était placé devant le portail, à attendre la pause qu'on ouvre le portail, lorsque Magloire était arrivé avec toute sa bande.

Ils ne passaient jamais inaperçus au campus. À leur passage, ils avaient l'attention de tout le monde, surtout des filles. Ce matin encore, ils m'avaient prouvé qu'ils étaient des étudiants différents des autres, grâce au privilège que le personnel de l'université leur accordait.

Après avoir parlé 30 secondes de discussion avec le Virgile, il leur avait ouvert le portail.

Magloire : tu fais quoi là-bas Kenzo ? Viens avec nous.

Au moment où il avait prononcé son prénom, tout le monde cherchait à savoir qui était Kenzo. Il était sorti de la foule avec un style vestimentaire différent de la bande.

Pour la première fois depuis son arrivée, Kenzo se sentait important, il avait tous les regards braqués sur lui.

Magloire : Le soir tu m'appelles, je vais te donner certains vêtements.

En salle de classe, son nom était à la une. Tout le Monde parlait du service que Magloire lui avait rendu à l'extérieur.

L'incident avait eu lieu juste quelques minutes avant et toute la classe était déjà informée. 

Blandine avait changé de place et pendant tout le cours, elle n'avait pas son temps.

L'heure de la pause était arrivée et Kenzo était allé vers Blandine

Kenzo : bonjour Blandine, pourquoi as-tu changé de place ? 

Blandine : depuis l'année passée je fais des efforts pour ne rien à voir avec la bande des Magloire et ce n'est pas toi qui vas venir nous lier.

Kenzo : tu parles de quoi ? Je ne te comprends pas 

Blandine : tu ne comprends pas hein c'est bien. Voilà déjà ça que tout le monde parle de toi en classe.

D'ailleurs laisse-moi aller manger avant la fin de la pause.

Kenzo : d'accord allons ensemble moi je dois prendre quelque chose à la cantine.

Blandine : non je ne veux pas marcher avec toi. (En laissant Kenzo sur place)

Il voulait la suivre mais Magloire l'avait appelé.

Magloire : La fille là te menace comme ça pour quoi ?

Kenzo : non elle ne me menace pas, on causait juste.

Magloire : d'accord si tu le dis. Je voulais te rappeler que tu as match tout à l'heure avec l'équipe de l'université, n'oublie pas.

Kenzo : je suis venu avec mes équipements, je ne peux pas oublier. Parle-moi plutôt des investissements que tu fais avec tes amis, je veux être riche et populaire comme vous.

Magloire : les investissements que nous faisons impliquent certaines grandes personnalités du pays et tout le monde ne peut pas être au courant de ça. Pour le moment mes amis disent qu'ils ne peuvent pas faire confiance à une personne qui est contrôlée par une fille et je crois que tu connais bien de qui on parle là.

Kenzo : d'accord j'ai compris, je vais régler le problème. À tout à l'heure pour le match.

En classe pendant que le professeur donnait cours Kenzo pensait à toutes les filles et l'argent qu'il allait avoir s'il arrêtait de Marcher avec Blandine.

Kenzo : Blandine là c'est même qui ? Elle peut me donner l'argent que mes amis vont me donner ? Quand je vais être pauvre elle va être la première à se moquer de moi.

Blandine : tu dis déjà que je suis qui, il faut assumer ton choix demain seulement.

Kenzo : stp laisse les bruits et viens on rentre.

Sur le chemin du retour ils avaient croisé Loïc qui rentrait avec ses amis également.

Kenzo : Loïc tu fais quoi de l'autre côté de la route ? Viens on part à la maison.

En voulant traverser la route, un camion était sorti de nulle part et avait renversé Loïc. Il était mort sur place.

Kenzo pleurait à chaudes larmes et Blandine l'accusait.

Blandine : Kenzo tu es le coupable de la mort de Loïc et tu dois assumer ton choix.

Kenzo : Comment peux-tu m'accuser alors que tu as tout vu ?

Blandine : c'est toi le seul coupable assume ton choix

Kenzo : Non ce n'est pas ma faute.

Magloire : Kenzo tu dors quoi ? Réveille-toi c'est l'heure du match

Kenzo : non, non ce n'est pas moi.

Magloire : ce n'est pas toi quoi ? Je te dis que c'est l'heure du match.

Il venait de se rendre compte qu'il avait dormi en classe et que tout ça n'était qu'un mauvais rêve, mais il ne voulait parler de ça à personne.

Kenzo : d'accord allons au stade.

Sur le terrain Kenzo avait son talent qui était inné. Les deux buts qu'il avait marqués ce jour lui offraient un passeport pour l'équipe de l'université directement.

Magloire : félicitations mon pro, tu as montré à tout le monde que tu es le joueur même du blanc.

Kenzo : Magloire laisse d'abord l'autre là ce n'est pas important. Je veux être l'un des vôtres.

Magloire : pour faire des investissements comme...

Kenzo : je t'ai demandé de laisser le côté-là. Je sais que tu ne connais pas, mais je vais être direct avec toi. Je suis née dans la sorcellerie à Mbakou donc lorsque je vois quelque chose qui n'est pas très clair, je connais directement. Je sais que vous avez fait des sacrifices pour avoir votre argent, et je suis prêt à faire les mêmes. Montre juste ce que je dois faire.

Magloire : d'accord je connais Mbakou et ses histoires. Tu peux faire tout ce qu'on va te demander ?

Kenzo : lorsque j'ai un objectif, je suis déterminé à tout faire pour l'atteindre.

Magloire : tu peux dormir au cimetière toute une nuit ?

Kenzo : oui je peux.

Le téléphone de Magloire les avait interrompus en sonnant.

Magloire : oui allô Monsieur Tcham, s'il vous plaît donnez-moi deux minutes, le temps pour moi de m'isoler pour mieux communiquer avec vous.

Magloire : bon Kenzo comme tu vois là, je viens de recevoir un appel important et je dois rappeler la personne. Concernant ta demande, j'estime que tu n'es pas encore prêt. Tiens les 20.000 FCFA ci le soir je vais t'appeler, il y a une soirée organisée pour la victoire d'aujourd'hui.

5 MOIS PLUS TARD 

Ashley : Depuis que tu es arrivé dans cette maison, Loïc est très performant à l'école. Il est toujours parmi les 5 premiers de sa classe et c'est grâce à toi. Vraiment merci.

Kenzo : grande sœur il n’y a pas de quoi, je ne fais que ce qui est normal.

Ashley : mais les sorties que tu fais tous les jours vont être notre vrai problème Kenzo.

Kenzo : en parlant de ça, je dois même sortir encore Aujourd'hui, j'ai mérité celle-là avec les bonnes notes que j'ai grande sœur.

Ashley : ta chance est que tu as une bonne excuse. En passant ton petit frère n'est pas encore rentré de l'école 

Kenzo : il va arriver d'un moment à l'autre, il ne tarde pas souvent comme ça.

Kenzo était allé se changer pour rejoindre sa bande d'amis et en sortant, il avait trouvé Ashley qui avait l'air inquiète au Salon.

Kenzo : grande sœur arrête de t'inquiéter, il va bientôt rentrer. Comme aujourd'hui c'est vendredi, sûrement il fait une partie de football avec ses amis.

Ashley : mais d'habitude il prévient

Kenzo : il a sûrement oublié cette fois-ci.

Ashley : si d'ici une heure il n'est pas je pars à la police.

Kenzo : d'accord 

Il était allé à sa soirée. Avec la bande c'était le même scénario, ils cassaient les bouteilles de champagne dans toutes les boîtes de nuits où ils se trouvaient et le DJ ne chantait que leurs noms toutes la soirée.

Il s'amusait bien avant d'apercevoir Blandine dans la salle.

Blandine : s'il te plaît sortons un peu je veux te dire quelque chose

Kenzo : tu es qui pour me demander cette faveur, tu m'avais barré je crois.

Blandine : s'il te plaît Kenzo, si ce n'était pas important, c'est que je n'allais pas venir vers toi. Et je ne peux pas te parler ici, la musique est très forte

Kenzo : d'accord allons dehors, j'espère que c'est vraiment important.

Ils avaient regagné l'extérieur loin des bruits

Blandine : ton téléphone est où ?

Kenzo : C'est dans ma poche et c'est déchargé. C'est pour me demander ça que tu me fais quitter ma fête ?

Blandine : non. Ta grande sœur essayée de te joindre depuis sans succès, elle a trouvé mon numéro dans l'un de tes cahiers avant de m'appeler pour m'informer qu'on a retrouvé le corps de ton petit frère sans vie aujourd'hui. Connaissant où tu étais, je suis directement venu.

Kenzo : Quel petit frère ? Loïc ? Non ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui s’est passé

Blandine : je ne sais pas c'est pour ça que je suis passée te cherche. C'est à la maison qu'on va mieux comprendre

Les loveurs qu'est-ce qui s'est vraiment passé pendant les 5 mois ? ….

À suivre...

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