Chapitre 6

#LE_POIDS_DE_MON_CHOIX

#EPISODE_6

Dans la maison d'Ashley, Richard avait terminé son stage militaire. Il voulait passer tout son congé avec sa femme et depuis 3 jours qu'il était là déjà, Kenzo n'avait pas dormi à la maison une seule fois.

Richard : tu vis même comment avec ton petit frère ici ? Ça fait trois jours déjà que je suis dans cette maison et il n'a passé aucune nuit ici.

Ashley : C'est comme ça qu'il est depuis un moment, il passe toutes ses nuits en boite et quand je veux parler il dit qu'il a les bonnes notes à l'école.

Richard : c'est ton petit frère il faut discuter avec lui parce que si c'est moi encore, ta famille viendra dire ici que je suis sorcier etc...

Ashley : j'ai compris chéri et oublie l'autre là. Le plus important est que je n'ai pas le même avis qu'eux

Richard : je ne blague pas. S'il a décidé de placer sa vie en danger il ne doit pas faire de même avec celle des autres. En rentrant d'une de ses soirées, les agresseurs peuvent le suivre jusqu'ici et on te fait du mal.

Ashley : oui chérie tu as raison.

Richard : En passant il prend l'argent même où pour faire la fête chaque jour ?

Ashley : j'ai demandé ça ici fatiguée. Tous les jours on m'a invité. Même si on t'invite tous les jours tu vas inviter aussi un jour.

Richard : stp le matin dès qu'il rentre tu parles avec lui.

Pour avoir la 9eme fille, Magloire avait organisé une fête en système appartement et tout s’était bien passé. Aucune fille ne se rendait compte qu'ils trafiquaient autres choses dans leur dos. D'ailleurs, ils payaient toujours bien, pour quoi poser des questions alors qu'on les satisfaisait financièrement.

Le jour qui suivait ils étaient dans l'une des plus grandes boîtes de la capitale économique avec tout le groupe, ils félicitaient Kenzo comme il était en avance sur sa mission. C'était un record pour eux, personne n'avait jamais fait mieux.

Magloire : tu vas terminer ta mission aujourd'hui ?

Kenzo : non j'étais trop en activité cette semaine, comme j'ai encore deux jours devant moi, je vais me reposer aujourd'hui et terminer la mission Demain.

Magloire : le professionnel alors.

Tout leur groupe avait commencé à rire 

Magloire : Kenzo regarde sur la table-là, voilà Manuella celle qui vit dans le même quartier que Blandine.

- Blandine la petite fille qui le faisait pleurer en début d'année ?

Magloire : oui elle-même, mon ami a trop souffert à cause d'elle, il était comme son chien de chasse

Kenzo : malgré tout ça, elle a eu le courage de me barrer. Les gars c'est vrai que les filles ont le cœur

Plus il parlait, plus les autres se moquaient de lui, la situation le mettait mal à l'aise

Kenzo : pour finir, je vais terminer ma mission aujourd'hui. Cette Manuella est ma seule cible de la soirée

Magloire : gars doucement ne soit pas pressé, je vois que tu veux seulement te venger et ce n'est jamais un bon signe. Ton 6eme sens t'a demandé tout à l'heure de la terminer ta mission demain, moi je trouve que le mieux c'est de l'écouter.

Kenzo : je vais montrer à Cette Blandine qu'elle n'est rien, en couchant avec sa copine. Comme les filles parlent beaucoup elle va être au courant.

L'alcool plus la jalousie n'étaient pas un bon mélange pour Kenzo ce soir-là.

Pour avoir son attention, il avait offert une bouteille de whisky coûteuse par l'intermédiaire d'une serveuse à Manuella. En moins de 5 minutes, elle s'était invitée seule à leur table.

Manuella : c'est toi le Gars qui marchait avec Blandine ?

Kenzo : oui c'est moi

Manuella : et tu veux me draguer avec une bouteille de whisky ? je peux m'offrir une moi-même si j'ai besoin

Kenzo regarda à gauche et à droite avant de répondre

Kenzo : je ne vois la drague nulle part. J'ai vu une personne que je connaissais dans un autre milieu que celui dans lequel j'ai l'habitude de la rencontrer et je voulais qu'on s'amuse bien. Stp ne prends pas ça mal et rejoint notre table, tu ne vas pas regretter cette soirée, on va bien s'amuser.

Manuella : sérieusement juste s'amuser ?

Kenzo : regarde-moi dans les yeux et dis-moi si tu vois autre chose que la joie de vivre

Manuella : amusons-nous donc...

Après les présentations, ils s'amusaient tous dans une ambiance extrêmement familiale, Manuella était une fille très ouverte, ce qui facilitait les choses.

Magloire : invite cette fille à danser, depuis c'est seulement ça qu'elle attend.

Kenzo : gars l'homme c'est son modèle, elle voulait mimba au début et je vais la prendre dans son propre jeu.

Magloire : propre mon frère.

Il avait compris qu'elle voulait juste jouer à la fille difficile pourtant elle était intéressée.

Kenzo avait finalement invité Manuella à danser. Le fait qu'il la dépassait en taille lui permettait d'avoir le contrôle sur elle et dans les mouvements de danse, ses mains se baladaient tout au long de son corps.

À un moment la salle se vidait petit à petit et les amis de Kenzo rentraient aussi.

Kenzo : avec tous les agresseurs qui sont dans ton quartier là tu vas rentrer à l'heure si ?

Manuella : non, je vais attendre que le jour se lève

Kenzo : Cette maison dispose des chambres, l'idéal serait qu'on prenne une et le matin je pars t'accompagner moi-même comme le vrai gentleman que je suis

Manuella : humm si tu me promets qu'on va juste dormir et rien d'autre, je suis d'accord

Kenzo : je te promets qu'on va dormir et je vais respecter ton corps

Dans la chambre il n'avait pas eu beaucoup de difficultés à la convaincre et Ils avaient bien fait l'amour

Il avait accompli sa mission et après l'acte il dormait pour que les esprits passent récupérer le liquide de la fille.

Quant à Manuella elle avait un sommeil plutôt agité 

À un moment elle avait ouvert les yeux, avant d'apercevoir un homme avec une robe de couleur blanc cassé avec une capuche qui cachait son front. Il n'avait ni œil ni nez. Ses pieds ne touchaient pas sol, il planait au-dessus. De sa bouche, il laissait pendre sa langue qui était formée comme celle d'un serpent.

Effrayée elle avait lancé un violent cri de détresse qui avait réveillé Kenzo. Il voyait la même chose qu'elle, et rapidement il avait compris ce qui pouvait être entrain de se passer.Il faisait aussi les efforts pour garder son sang-froid, malgré son cœur qui battait à une vitesse éclair

Kenzo : c'est quoi avec les bruits ?

Manuella : tu ne vois pas le monstre qui est dans la chambre ?

Kenzo : de quel monstre parles-tu ? Quand vous entrez dans vos choses il ne faut pas déranger les gens hein, je ne vois rien

Kenzo s'était levé en faisant semblant de fouiller la chambre

Manuella pleurait et s'était levé en prenant la direction de la porte voulant l'ouvrir pour s'enfuir de la chambre, mais le monstre sans se déplacer avait envoyé un coup de vent qui l'avait porté et balancé sur le lit encore.

Elle avait les pieds et deux mains écartés chacun à l'opposé de l'autre, elle s'agitait et criait mais sa voix ne sortait plus, parce que le monstre l'avait déjà pris.

Son thorax plus abdomen bougeaient et ses quatre membres étaient immobiles comme s'ils étaient attachés par des chaînes invisibles

 Le monstre l'avait pénétré totalement par la bouche comme une sorte de fumée. Manuella ne respirait plus. En moins d'une minute son corps avait séché et était raide comme celui d'un poisson qu'on avait fumé. Tout ça sur le regard impuissant de Kenzo.

Lui il ne bougeait pas de sa place jusqu'au moment où le monstre était ressorti du corps de Manuella et s'était évaporé par la fenêtre de la chambre.

Sans tarder il avait appelé Magloire pour qu'il vienne le secourir.

Même Magloire tremblait devant l'état du corps de Manuella et ne comprenait pas d'où Kenzo tirait son courage

Magloire : Tu as fait comment pour garder ton sang-froid comme ça devant lui ? Moi la première fois qu'un esprit m'était apparu J'avais fui...

Kenzo : dans mon village à Mbakou J'avais déjà vu pire que ça.

Magloire : Elle a vu ce qu'elle ne devait pas voir, c'est pour ça qu'elle est morte.

Kenzo : et maintenant on fait comment du corps ?

Magloire : rien on va laisser ici Le grand maître connaît le propriétaire des lieux il va nous couvrir lors des enquêtes des policiers.

La découverte de son corps avait créé une tempête sur les réseaux sociaux dans tout le pays.

« Sorcière ! après avoir traité les pactes avec le diable vous venez faire la fête à boîte de nuit voilà le retour, », « Manuella tu avais fait ton choix maintenant tu as assumé les conséquences. »

C'est des commentaires du genre qu'on pouvait lire sous des postes.

Temps que rien ne liait directement nos amis au corps, ils n'avaient pas de problème.

Une semaine plus tard ils étaient à la réunion avec Tcham

Tcham : AUM SHAKROM

Tous en chœur : AUMMM...

Tcham : Kenzo tu as réussi ta première mission dans notre famille et les esprits ont beaucoup apprécié l’attitude que tu as eu dernièrement. Ils ont même dit que c'est des personnes comme toi qu'ils avaient besoin ici. Bientôt tu auras plus de responsabilité et bien-sûr plus d'avantages. À la maison tu vas voir ton petit cadeau dans ton portefeuille et plus encore HAHAHA 

Tous en Chœur : AUMMM...

Tcham : la séance d'aujourd'hui va juste me permettre de vous confier votre prochaine mission. Pour augmenter nos pouvoirs et garantir votre sécurité, nous avons besoin de sacrifice de femmes.

Chacun d’entre vous devra se débrouiller pour me ramener deux filles ici à la prochaine assise.

Tcham : AUM SHAKROM

Tous en Chœur : AUMMM...

Tcham : c'était tout pour aujourd'hui 

Chacun était retourné chez lui et le Lendemain Blandine avait fait la demande à Kenzo de le rencontrer si c'était possible.

Sans chercher à connaître les raisons, il n'avait pas hésité à accepter sa demande

Blandine : Bonjour comment tu vas ?

Kenzo : je vais bien et toi ?

Blandine : je vais bien. Tu es au courant de ce qui est arrivé à ma voisine du quartier ?

Il savait exactement de quoi elle parlait mais il voulait d'abord jouer à l'ignorant.

Kenzo : laquelle ?

Blandine : celle qui est morte, que ses photos défilent sur les réseaux sociaux depuis des jours

Kenzo : ah oui j'ai aussi vu ça. C'est pour me parler d'elle que tu m'as appelé ?

Blandine : oui je veux que tu m'expliques ce qui lui est arrivé ?

Kenzo : comment je pourrais savoir ! Est-ce qu'on marchait ensemble elle et moi ? 

Blandine : justement c'est tout ça que je veux que tu m’explique. La dernière fois que j'ai vu ses statuts, elle était avec toi et les Magloire... Attends j'avais même fait des captures d'écran Voici ça...

À suivre...