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Fatidique coïncidence
Fatidique coïncidence
Auteur: Koumondji

Bruits bizarres

FATIDIQUE COÏNCIDENCE

AFATODJI Amélé Djifa, usuellement Djifa, dame de vingt-cinq ans, très belle, toujours radieuse et joviale, surprend son fiancé GOLO Kokou Dopénou, usuellement Dodo, supposé être en voyage, dans le lit avec une autre femme à sa maison à trois semaines de leur mariage.

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L'INCONNU

BRUITS BIZARRES

Une voiture, couleur blanche ; une Renault Clio, vient à garer devant un portail dans le quartier Adéwi à Lomé. Descend du volant, une jeune femme. Habillée est-elle en chemise blanche sur un pantalon Jean noir, avec de tennis blancs aux pieds. Elle agrippe un sac de course féminin. Portière refermée, elle va au portail qu’elle ouvre en sortant la clef de son sac. Elle entre dans la maison, et referme le portail derrière elle mais, sans clef. Elle vient d’arriver dans la maison de son fiancé. Leur maison.

Encore plus joviale cet après-midi de dimanche, que Djifa va, fredonnant joyeusement à voix douce une chanson sur laquelle elle se dandine. À la porte du séjour, elle sort de nouveau sa clef du sac pour ouvrir. Une fois à l'intérieur, elle jette le sac dans le salon, et se dirige vers la cuisine. Soudainement, elle entend des bruits venant de la chambre principale de son fiancé Dodo qui sera dans trois semaines, son époux, légalement. Elle s'arrête du coup. De sang-froid, elle va à pas mesurés vers la porte pour se rassurer de ce qu'elle croit entendre.

Et elle se rapproche plus de la porte. Des gémissements de femme venant effectivement de la chambre lui parviennent plus clairs aux oreilles. « Mais, c'est quoi ces gémissements ! », se demande-t-elle étonnée. « Des fantômes, des génies de la brousse ici ou quoi ! Je viens d'ouvrir ce salon moi-même. Et alors ! De plus, Dodo n'est pas là. Il a voyagé avant hier nuit seulement, et il en a pour une semaine. Il y a quoi qui se passe ici ? Et Dodo ! Même s'il était là, il ne serait quand même pas capable de me faire une chose pareille ! »

Elle s'apprête à ouvrir la porte pour découvrir ce mystère, mais, elle se ressaisit encore, pour se taper la tête légèrement avec ses deux mains en marmottant : « non, non, non ! Djifa, calme-toi ! Calme-toi, ce ne pas ce que tu crois. Tu hallucines, calme-toi ! Oui, tu hallucines, calme-toi ! »

Elle retourne, et va à la cuisine ouvrir le frigo prendre une bouteille d'eau. Elle en consomme un verre pour se calmer, remet la bouteille à sa place et revient au séjour s'asseoir dans le salon à côté de son sac.

LA DÉCEPTION DE DJIFA

Les gémissements deviennent de plus en plus intenses : une jouissance inouïe, et qui fait trembler les murs dans la tête de Djifa, avec des grognements ; consumant tout son être.

N'en pouvant plus, elle se lève et va à la porte qu'elle pousse vigoureusement. La porte, même pas fermée à clef, et juste maintenue légèrement, s'ouvre brutalement en allant cogner l'autre côté du mur, renvoyant presque Djifa à terre à l'intérieur : une Djifa très confiante et sûre, qui tombe complètement brusquée et abasourdie sur son fiancé qu'elle croit en voyage, en pleins ébats sexuels olympiques de toute sa fougue avec une autre femme, tel un étalon dopé.

Aucun des deux athlètes olympiques au lit en pleine compétition, ne l'a entendue venir. Ils étaient très occupés par ce championnat extatique du septième ciel. C'est à cette ouverture inopportune et fracassante, qu'ils sursautent tous les deux, faisant un retour sur terre dans un atterrissage subit, sans pourvoir profiter de ce nirvana qu'ils touchaient fougueusement du doigt déjà. Quel dommage !

Avec un visage surpris en flagrant délit par sa fiancée, Dodo s'exclame : « Djifa ! »

Et, Djifa qui ouvre, d'étonnement, sa bouche qu'elle cache avec ses deux mains pour hurler. Mais, seul un petit son d'affliction s’en échappe, laissant place aux yeux de couler des fleuves de larmes qui s'extravasent déjà sans être sollicitées sur ses joues et les inondent en flux jusqu'aux larges de son buste. Son cœur est en lambeaux, sa gorge est nouée.

La haquenée de Dodo se tire dans le même temps aussi, le drap, pour se couvrir le corps jusqu'au-dessus de ses seins.

Djifa perd tous les mots, ou, sa voix. Sa bouche toujours ouverte reste couverte par ses mains qui tremblent, de même que tout son corps. Elle reste tétanisée.

Dodo secoue indolemment la tête comme pour dire : « ce n'est pas ce que tu crois, mon amour. Laisse-moi t'expliquer, je t'en prie ! »

Ne pouvant plus tenir quelques secondes de plus face à eux à les regarder, Djifa trouve la force de courir et de sortir de la chambre après avoir enlevé d'abord la bague de fiançailles qu'elle leur jette sur le lit. Elle arrive au salon, tire rageusement son sac et sort de la maison larmoyante en courant. Sa voiture garée à la devanture, elle monte précipitamment au volant et s'en va...

À sa sortie, l'étalon Dodo, son fiancé, intime à sa compagne de jument dans ce périple devenu une odyssée fatale :

-Toi, rhabille-toi et sors d'ici tout de suite !

Faisant de mine, celle-ci veut aussi jouer à l'intéressante.

-Parce que quoi ?

-Je te dis de sortir d'ici et laisse-moi seul avant que je ne t'étrangle, crie-t-il nerveux sur elle.

Prise de peur par cette réaction, elle ramasse ses habits par terre, se cache ses seins et ses parties intimes avec, puis, court et sort de la chambre pour aller se rhabiller au séjour.

Dodo se prend le visage dans les mains comme aux remords.

LA BOUTEILLE DE CAMPARI.

Djifa, un peu plus tard, est assise sous un arbre devant le palais des congrès, face au monument de l'indépendance. Elle y est, et noie sa bile dans de l'alcool, frénétiquement ; elle vide dans son ventre à gorgées répétées, une bouteille de Campari qu'elle porte à la bouche. Et dans sa tête, la scène à laquelle elle venait d'assister chez son fiancé, tourbillonne.

Subito, une main inattendue lui prend la main par derrière alors qu'elle envoie une fois de plus, la bouteille à la bouche. Une voix inconnue lui parle doucement à l'oreille gauche :

-Tu en as consommé de trop déjà et ça suffit. Veux-tu te tuer ? L'alcool n'a pas de profondeur, mais, il a de ces abîmes !

Elle tourne son regard sinistre avec lenteur sur cet inconnu.

-Qui êtes-vous et de quel droit me prenez-vous la main ? bredouille-t-elle.

-Je te prends la main du droit de t'arrêter, pour ne pas continuer de commettre de la bêtise avec ta vie si précieuse.

-Je n'ai point de vie, et qui soit en plus précieuse. Et vous, vous parlez de ce que vous ignorez. Vous ne savez rien de moi. Alors, laissez-moi tranquille. Foutez-moi la paix !

Elle porte encore la bouteille à sa bouche. L'inconnu, toujours derrière elle, la lui retire de la main maintenant, d'un réflexe en la grondant :

-Maintenant arrête, et c'est un ordre !

Il vient là, s'accroupir devant elle, et calmement, essuie de ses mains en la consolant, les larmes qui coulent de ses yeux tous rouges :

-Écoute-moi, beauté, une Princesse comme toi ne doit pas se permettre ce que tu fais ; à vouloir noyer tes soucis dans l'alcool. Il y a une issue à tout. Et quelques soient tes soucis, tes douleurs, l'alcool n'est aucunement pas la solution.

Djifa essaie de parler mais, hélas ! Elle ne murmure que des choses incompréhensibles, tapant faiblement le sol avec sa main droite. L'inconnu jette un coup d'œil à sa montre.

-L'alcool prend déjà contrôle de toi et il faut vite l'arrêter. Viens !

-Viens ! On va où, vous et moi ? Je ne vous connais pas et je ne suis jamais des inconnus.

Sans même accorder une infirme attention à son prestigieux principe évoqué, l'inconnu prend Djifa par son bras gauche qu'il pose à son cou, l'entoure par la taille de son bras droit, pour la remettre sur ses pieds.

-Ne crains rien, Princesse, tu es sous bonne escorte. Viens seulement ! lui dit-il posément.

-Vous m'emmenez où, s'il vous plaît ?

-Où nous pouvons stopper le plus tôt, les effets de l'alcool sur toi.

Il la traîne, très attentionné, jusqu'à sa voiture garée à quelques mètres. Ouvrant l’autre portière de la cabine, il la met sur le siège soigneusement, referme la portière et va à son tour prendre le volant.

La sonnerie du portail retentit dans la maison. Une jeune fille : Abla ; la petite sœur de Djifa sort ouvrir. Elle tombe sur Dodo, avec sa BMW noire garée à quelques mètres seulement de l'entrée. Il est environ dix-sept heures quarante minutes.

-Ah ! Beau-frère, tu as écourté ton voyage ? Tu es de retour depuis quand ? lui demande-t-elle surprise. Rentre, et bon arrivé !

Dodo surpris que sa belle-sœur ne soit encore au courant de ce qui s'était passé chez lui cette après-midi même avec sa sœur, se demande intérieurement : « quoi ! Ils ne sont pas encore au courant à la maison ? Djifa essaie donc de garder secret ce qu'elle a vu ? Et comment elle a fait pour que la maison ne s'en rende compte ? Ou bien, elle n'est pas encore rentrée ? »

Abla ne comprend rien à l'attitude de son beau-frère qui boude et reste muet.

-Mais beau-frère, il y a quoi ? Il faut entrer non !

Plutôt perdu dans ses réflexions, Dodo s'éveille.

-Oh ! Excuse-moi, Abla. Djifa est à la maison ?

-Non, elle est sortie dans l'après-midi et elle n'est pas encore rentrée.

Déboussolé et apeuré, il marmonne : « ah bon ! Et son portable qui ne sonne pas non plus ! » Il se retourne et va à sa voiture pour repartir sans même dire un petit au revoir à la belle-sœur.

-Tu repars déjà sans même entrer ? lui demande-t-elle encore confuse.

-Je repasse, ne t'en fais pas !

Il est déjà à la portière qu'il ouvre, reprend place au volant pour redémarrer et s'en aller. Abla referme son portail et retourne aussi.

L'inconnu emmène Djifa dans un restaurant de Lomé ce soir-là dans les environs de dix-sept heures quarante minutes ; le même moment où Dodo cherche Djifa à la maison chez ses parents. Il l'installe délicatement dans une chaise en plastique à une table et prend place dans une autre chaise aussi en face d'elle.

Une serveuse vient pour prendre leurs commandes.

-Soyez les bienvenus !

-Merci mademoiselle. Vous avez du foufou avec de la sauce bien chaude ? De la sauce blanche un peu épicée, répond et demande à la serveuse, l'inconnu en compagnie de Djifa.

-Oui, il y en a, comme toujours chez nous ici tant que c'est ouvert.

-Très bien ! Il faut nous en servir deux plats. Du bon foufou pour xxx francs avec sauce blanche aux poissons fumés pour xxx francs. De l'aubergine dans la soupe, si possible !

-Vous voulez de la boisson aussi ?

-Donne-moi un vin blanc sans alcool.

La serveuse retourne pour le service. Tout ce temps, Djifa une fois assise, tient la tête posée sur la table.

Arrêté au bord d'une rue, Dodo tente encore vainement le numéro de Djifa ; elle est toujours injoignable, absente sur les réseaux sociaux. Désespéré, il lance ses amies qu'il connaît voir si elle se retrouverait chez l'une d'elles. Et toujours, pareil : nul n'a les nouvelles de Djifa à lui donner. Il tourne anxieux sur lui-même dans la rue près de sa voiture sans se soucier des autres usagers de la voie : piétons, motos, voitures...

Au restaurant, la serveuse, quelques instants après, apporte à Djifa et son inconnu accompagnateur, leur plat. Elle les leur pose sur la table et va, leur apporter de l'eau pour se laver les mains, du savon liquide dans un mini bidon, du déodorant et de papiers torchon, ainsi que du verre, pour boisson commandée, avant de se retirer en leur souhaitant, dans un sourire bienveillant, « un bon appétit à vous ! » L'inconnu avec un petit sourire aimable en un coin de ses lèvres aussi : « merci beaucoup, c'est gentil ! »

Toujours la tête sur la table, Djifa est irréfutablement très faible. Son ami, l'inconnu, s'occupe d'elle, l'emmenant à se laver les mains pour manger. Avec ses dernières forces qui lui restent, elle essaie de se les laver. Mais péniblement, elle y parvient. L'inconnu lui prend les mains puis les lui lave.

Il veille maintenant à ce qu'elle avale ce foufou dans l'assiette et boive la sauce chaude et épicée dessus, histoire d'atténuer l'alcool.

Djifa ne parvient pas à envoyer les boules à la bouche d'elle-même. Convenablement. D'ailleurs, elle tient à peine. Et son inconnu la traite maintenant avec tant de sensibilité comme un fœtus. Il se charge de lui mettre la nourriture dans la bouche. Et il la chouchoute.

-Vas-y, ouvre la bouche et avale ça. Ça va te faire du bien, Princesse. Oui voilà ! Vas-y, prends encore ! la cajole-t-il.

Il en fait autant et avec tant de délicatesse pour l'amener à ouvrir la bouche et à prendre la nourriture. Les autres clients du restaurant portent leurs yeux rivés sur eux. Mais, il en fait carrément fi. Il va juste à sa besogne. Et Djifa aussi est bonne enfant qui se laisse aller sans se faire prier de trop.

Les clients sont ahuris par ce spectacle inédit. Pour certains, c'est du beau. Que d'amour ! Un gentleman qui prend bien soins de sa femme ou de sa fiancée sûrement, malgré l'état dans lequel elle s'est mise. Et ils s'y émerveillent. Pour d'autres, c'est du scandale, de la vulgarité, du dégoût avec un tel spectacle en pleine ville dans un tel restaurant au milieu de tout un monde. Une femme de peu de mœurs. « Comme quoi, chaque individu évalue ou apprécie toute situation selon son niveau élevé et son raffinement. Il y a ceux qui voient du mal partout, il y a ceux qui voient du beau en tout. Et tout ceci fait la vie ! »

Et tout ce monde autour d'eux avec leurs pensées n'existent pas pour le bienfaiteur de Djifa.

-Ça va maintenant, je n'en peux plus, s'il vous plaît, dit finalement Djifa au monsieur après avoir ingurgité pas mal de boules qui lui sont données.

-D'accord, tu as fait d'efforts. Mais, prends ceci d'abord et bois ensuite la sauce dessus, Princesse !

Elle ouvre la bouche et prend encore la boule que lui donne l'inconnu, ce qui fait un grand plaisir à ce dernier et l'émerveille.

-Voilà, gentille et douce Princesse ! Maintenant bois cette merveilleuse soupe pour tout amortir !

-Je n'en peux pas, s'il vous plaît !

-Si, tu peux. Moi-même, je vais t'aider.

Sans se soucier de qui que ce soit, il hurle aux serveuses :

-Serveuses ! Une cuiller à manger, s'il vous plaît !

Des regards se tournent encore sur eux et le bonhomme s'en moque éperdument toujours.

Le père de Djifa est dans le salon devant le petit écran. Sa seconde fille, Abla, sort de la cuisine servir le dîner. Mais, une fois encore, en retard. Elle dépose le repas sur la table, puis, s'en retourne. « Abla ! », l’appelle-t-il.

-Oui, papa !

-Encore de la nourriture servie aujourd'hui en retard, n'est-ce pas ?

-Désolée, papa !

-Comme si je m'attendais à autre excuse de toi que ton tube des Awards !

Avec un peu de sourire plaisant pour l’amuser, elle lui dit :

-Ah, papa ! C'est mes devoirs, et les toilettes que j'ai entretenues qui m'ont tardée.

-Ah, je vois. C'est moi qui ai tort alors !

-Non oooo papa ! Je n'ai pas dit ça ! [Rire...]

-Et ta sœur, je ne sens pas sa présence dans la maison depuis mon retour. Elle est sortie ?

-Oui, elle est sortie, et je ne sais où elle est allée !

-Comment ça, tu ne sais pas ? Tu n'étais pas à la maison quand elle partait ?

-Si, j'étais là. Mais, je m'étais enfermée dans ma chambre, traitant mes devoirs. Et peut-être, comme à son habitude, elle n'avait pas voulu me perturber en me sachant occupée avec mes devoirs. Surtout si elle ne pensait pas durer aussi au dehors.

-Et pourquoi elle n'a pas appelé comme d'habitude aussi jusqu'à cette heure-ci ? Ma Djifa ne reste jamais au dehors à pareil moment ! Dodo a voyagé aussi non ? Elle ne peut pas être chez lui toute seule à pareille heure, sans appeler ! Quelque chose doit être en train de clocher quelque part avec ma fille !

-Papa, beau-frère était ici ce soir, juste avant que tu ne rentrasses, et il était très bizarre. Il n'avait même pas fait son entrée dans la maison. J'étais surprise de le voir. Et il ne m'avait pas répondu à la question de savoir depuis quand il était de retour.

-Quoi ! Dodo ici ? Et il voulait quoi pour ne pas entrer ?

-Il cherchait dagan et s'était arrêté à la devanture pour repartir avec un air flou, on dirait un perdu dans son esprit !

-Ah bon ! Donne-moi mon portable...!

AU RESTAURANT

Quelques secondes seulement, la même serveuse qui avait servi, est là. Avec la cuiller, dans un papier enroulé, sur un petit plat de table. L'inconnu s'en saisit. Il puise la soupe et la tend à Djifa :

-Voilà Princesse, ouvre la bouche et aspire-moi cette merveille !

Djifa à son tour ne se laisse pas prier un seul instant. Elle boit la sauce telle que la lui donne son inconnu, jusqu'à vider complètement l'assiette.

Quelques bonnes minutes plus tard, la tête encore posée sur la table en somnambule alcoolique, et cet inconnu de nulle part qui garde son sang-froid à l'espérer et à veiller sur elle sereinement, Djifa se réveille. Elle revient encore un peu en elle et s'éveille sur l'ambiance autour d'elle et le milieu dans lequel elle se retrouve.

-Comment te sens-tu maintenant, Princesse ? lui demande l'inconnu, quand elle lève la tête.

Djifa est d'un air ébahi à cette appellation « Princesse » qui lui est attribuée par l'homme en face d'elle et qu'elle ne connaît même pas.

-Princesse ! murmure-t-elle.

-Oui, Princesse ! C'est ça ! Seules les princesses ont une telle beauté et dotées de tant de charmes comme toi.

-[Soupir...]

-Comment tu te sens maintenant ?

-Ça va beaucoup mieux. Merci beaucoup à vous ! Mais qui êtes-vous, s'il vous plaît, monsieur ? Et comment je me suis retrouvée ici ? cherche-t-elle à savoir, promenant le regard autour d'elle.

-Maintenant que l'on peut discuter calmement, plus de vous, plus de monsieur. Tu me tutoies, je te tutoie !

-D'accord, pas de souci !

-AZIANYO-DUMADEY Comlan Agbévidé est ma désignation civile. Mais, tu peux m'appeler tout simplement Agbé ; le diminutif d'Agbévidé, comme tout le monde.

-Djifa. AFATODJI Amélé Djifa !

-Djifa : cœur paisible ou cœur quiet ! Magnifique nom, tout comme ta majestueuse beauté. Tu te demandes qui je suis et tu as hâte que je te le dise, n'est-ce pas ? C'est sous ma voiture tu as tutoyé la mort peinarde aujourd'hui, non loin du lycée de Tokoin !

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