Il a poussé un grand cri, le genre de cri qu’on entend dans les films américains qui se passent en pleine forêt puis, la porte s’est ouverte brusquement et Idriss a été comme aspiré à l’extérieur et ensuite, la porte s’est refermée.
Idriss était allongé par terre, tout pâle et presque mourant. Il avait fait quatre mois sans vraiment manger ni boire et il n’avait pas dormi normalement.
Il était couché là, tout blanc comme un cadavre rempli de poudre blanche qu’on met sur les bébés et que les femmes utilisent pour se maquiller.
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Il n’a pas fallu longtemps à Idriss pour savoir où était Adam car Noura l’a appelé quelques jours après pour le lui dire.— NOURA : Enfin, tu décroches! Non mais où étais-tu passé?— IDRISS : J’avais fait un long voyage et là je suis de retour. Mais j’ai un gros souci, ça fait plusieurs jours que je ne vois plus mon frère.— NOURA : Justement, je t’appelais comme ça pour te parler de lui. Dernièrement j’étais chez Maya et il était avec elle mais, dans un état vraiment pitoyable putain!
C’était un dimanche soir et Noura était à l’hôpital avec maman Tina pour accoucher.Le déclenchement avait commencé 1h et 30 minutes auparavant quand les deux femmes étaient à la maison en train de manger le riz sauté puisqu’il n’y avait plus assez d’argent pour manger le poulet rôti comme la plupart du temps.Soudain, elle a commencé à avoir mal au ventre et au vagin.Maman Tina a porté la valise du bébé qui était un garçon car l’échographie avait été faite plutôt et, elles sont allées à l’hôpital.
#AMOUREUSE_D_UN_FOU.Partie 24.FIN.— MAYA : Oui, Oui c’est moi… Attends, tu…Elle a commencé à ouvrir grand sa bouche pour marquer son étonnement…— MAYA : Non, non j’y crois paaaas! Ô merci Jésuuuuus!Elle s’est mise à genoux et elle a tenu le t-shirt d’Adam. Elle a posé ses pieds sur ses jambes et elle a commencé à pleurer en priant.— MAYA : Ô merci Seigneur, t
#AMOUREUSE_D’UN_FOU.Partie_1.— NOURA : Maman je t’ai déjà dit qu’elle ne va jamais changer! Moi je ne la comprends pas, depuis l’année dernière que j’insiste pour qu’elle vienne vivre la même vie que moi en ville elle refuse. On peut être bête comme ça?— MAMAN TINA : Je sais moi? C’est quel genre d’enfant que j’ai accouché comme ça? En tout cas, je vais encore lui parler.— NOURA : D’accord maman! Bon, il faut que je te laisse! J’ai rendez-vous avec le ministre oh ma mère chérie!
C’est aux environs de 7h30 que Noura est arrivée à Mbouda.Elle avait teint ses cheveux en bong et avait mis des lunettes alors qu’elle n’avait pas de problème de vue. Elle l’avait fait car les filles à lunettes étaient considérées comme étant les plus belles, attirantes et sexy.En ce qui concerne son habillement, elle avait porté un démembré et un pantalon jean slim avec des talons. C’était très sexy et ça allait bien avec sa corpulence.Elle est arrivée avec un sac et quelques produits à l’intérieur pour sa mère.
Maya était scandalisée. Elle ne comprenait pas comment on pouvait être méchant en laissant son frère dans un état pareil.— MAYA : Je comprends qu’il est fou et qu’on l’enchaîne pour éviter qu’il fasse des bêtises mais pourquoi ne pas l’habiller et le mettre dans une chambre? Je ne sais pas mais un endroit approprié quoi! C’est quand même votre frère!Idriss était étonné. Il croyait avoir à faire à une villageoise naïve qui observe tout sans mot dire mais dommage, Maya savait parler quand ça n’allait pas.— IDR
— NOURA : Ah bah voilà, tu as bien parlé! N’est-ce pas Idriss?— IDRISS : Oui oui, c’est bien ça! Mais j’aimerais bien savoir ce qui l’a poussé à me donner une réponse aussitôt?Maya ne se voyait pas en train de dire «En faite c’est parce que j’ai eu de la peine pour votre petite frère du coup j’ai décidé de travailler pour m’occuper de lui» bref elle ne voulait pas qu’on dise que son acte est bizarre du coup elle a dit:— MAYA : Ma sœur a raison en fait, il me faut saisir cette opportunité car les opportunités ne courent pas les rues!
Elle s’est levée et elle a soulevé son bras pour atteindre le point de fermeture de la cellule et elle a réussi à l’ouvrir bien que c’était difficile.En effet, c’était une chaîne qu’on avait nouée. Il était possible de la défaire depuis l’intérieur de la cellule mais le fou n’avait pas tous ses sens donc, il ne l’a pas fait car ne sachant pas s’y prendre.Quand il est sorti, il a souri. On aurait dit qu’on venait de le libérer d’une prison où il avait passé des centaines d’années.