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Chapitre 2

#VIE_DE_SECTE

#EPISODE_2

Astrid : on ne sait jamais, part au moins l'écouter.

Frank : tu n'as pas suivi tout à l'heure comme je disais que je ne voulais plus de fausse promesse ?

Astrid : pour savoir si c'est une fausse promesse qu'il va te faire, il va falloir que tu te rendes d'abord à son rendez-vous.

Frank : d'accord, je vais aller... Mais sache que c'est seulement parce que tu as insisté. Je n'ai pas envie d'écouter la phrase "si tu avais fait ce que je t'ai demandé" tous les jours dans mes oreilles.

Astrid : sans problème.

Il s'était rendu à l'hôtel en question avec le visage froissé, il voulait que Michaël remarque qu'il n'était pas contant de lui.

Michaël : gars je sais que tu es fâché, mais si tu me donnes deux minutes, tu vas me comprendre.

Frank : c'est pour ça que je suis là, juste pour t'écouter et après rentrer.

Michaël : comme la dernière fois, je t'avais dit que j'allais en Chine pour une marchandise qui est bloquée là-bas. Sur les lieux, on a remarqué que certains de nos comptes avaient été piratés grâce à l'aide d'un petit qui gère mes affaires. Ils utilisaient nos numéros depuis pour détourner les marchandises chez nos fournisseurs.

Frank : jusque là je ne vois pas le rapport avec moi, j'écoute juste et après je vais rentrer.

Michaël : pour récupérer mes fournisseurs, mon chargé de la communication a dû faire une mise à jour de nos comptes et modifier tous nos numéros. Ce qui fait que c'était impossible pour toi de me joindre.

Frank : j'ai essayé plusieurs fois.

Michaël : je sais, moi même j'ai essayé de te chercher partout, et comme toi-même tu m'avais dit que tu n'étais pas en contact avec nos anciens camarades, ce n'était pas évident. C'est aujourd'hui que je suis arrivé ici et on m'a dit que tu étais là et demandais après moi, avant que j'ai pris ton numéro pour t'appeler. J'avais complètement oublié que je pouvais avoir ton contact ici.

Frank : pourtant tu aurais dû penser à ça, parce que c'est ici qu'on s'est vu pour la première fois.

Michaël : quand tu as autant d'affaires à gérer, ta tête ne s'occupe pas des détails.

Frank : d'accord, je suis donc là tu as prévu quoi pour moi.

Malgré toutes ces explications, Frank voulait aller droit au but et répondait durement à son ami

Michaël : en attendant te présenter à certains gars avec qui tu peux travailler, tu vas d'abord m'accompagner pour effectuer certaines courses. Tu es libre j'espère ?

Frank : j'avais prévu allé tacler dans l'après midi

Michaël : allons ensemble, si faut payer ta journée, je vais payer.

À l'extérieur Frank pensais que Michaël voulait qu'il le conduise en taxi. Il était allé l'attendre devant sa voiture.

Michaël : ne me dis pas que tu as cru que; je voulais que tu sois mon chauffeur de la journée ?

Frank : si ! Pourquoi ?

Michaël : je veux juste passer la journée avec toi, pour profiter en te présentant certaines personnes avec lesquelles je travaille. C'est une opportunité que j'ai envie de te donner.

Frank : et on va à pied ou avec quel véhicule ?

Michaël : le mien, le voilà garé de l'autre côté de la route.

Il avait déverrouillé à distance et Frank ne croyait pas ses yeux, c'était une Mercedes GL.

Ils faisaient le tour de la ville et s'arrêtaient à des destinations bien précises. Devant un hôtel, un restaurant, un snack. À chaque fois Michaël allait seul, il demandait à Frank de l'attendre dans la voiture. Dans certains endroits il rencontrait une personne à l'extérieur et après quelques causeries, accompagné d'une poignée de main, ils se séparaient. Dans d'autres lieux c'était à l'intérieur et Frank ne savait pas ce qu'il pouvait traiter ensemble.

Michaël : Celui-ci était le dernier pour la journée.

Frank : ouff enfin, elle était vraiment longue comme journée.

Michaël : oui il y a des journées comme celle-ci. Tous les gens que tu as vues, on travaille en chaîne, je passais pour donner les dernières directives.

Frank : et ceux que tu as dit que j'allais rencontrer, tu ne l'as plus fait.

Michaël : c'est là qu'on va aller présentement. C'est à un Afterwork dans la cave d'un de nos collaborateurs.

Il avait démarré la voiture pour prendre la direction de la cave. Elle était située dans le quartier Bonamoussadi.

À l'entrée de la cave, le logo avait attiré l'attention de Frank. C'était une tête de lion, et il était sûr de l'avoir déjà vu ce même logo quelque part mais il ne savait pas où.

Dès qu'ils sont entrés, tout le monde se levait pour venir embrasser Michaël.

- c'est ton ami dont tu parlais ici ?

Avait demandé l'un des messieurs présents.

Michaël : oui c'est lui.

Frank ne savait pas que les autres avaient déjà entendu parler de lui.

Ils étaient assis autour d'une table. Tous les sujets qu'ils évoquaient, Frank n'avait aucun mot à placer. Il buvait juste son vin en attendant l'heure de la séparation.

Quand ce fût le cas, il était très heureux de pouvoir rentrer.

Michaël : je vais te laisser où tu as garé aujourd'hui, tu es encore à mesure de conduire norr ?

Frank : bien-sûr ! j'ai bu quoi aujourd'hui ?

Michaël : d'accord. Comment tu as trouvé mes amis ?

Frank : ils étaient cool, seulement que je ne sentais pas dans mon milieu avec eux.

Michaël : c'est normal parce que tu n'es pas encore l'un des nôtres.

Pendant que Michaël parlait, la gourmette qu’il avait sur son poignet avait attiré l'attention de Frank. Elle Avait le même logo que celui à la cave d'où il sortait. La fameuse tête de lion.

Michaël : tu es comme un frère pour moi, on a galéré au lycée ensemble. Quand tu m'as dit que tu voulais un emploi, j'ai trouvé ça drôle.

Frank : et pourquoi ?

Michaël : parce que tu n'es pas assez ambitieux. Quand tu me vois tu penses que c'est un emploi qui ma rendu riche ? J'ai plus 1000 employés, te trouver travail un ne me coûterait aucun effort, mais je veux plus que ça pour toi. Je veux que tu réussisses comme moi plutôt en ayant ta propre affaire.

Frank : mais je n'ai pas d'argent pour monter une comme toi.

Michaël : je peux te prêter et tu me rembourses quand tu veux. Je ne peux pas être dans l'eau et mon frère à soif.

Il était resté bouche bée face la générosité de son ami.

Michaël : comment trouves tu la caves où nous étions tout à lheure ?

Frank : elle est très jolie.

Michaël : je possédais une identique comme celle là, je peux te vendre à crédit, et toi tu payes ça le jour que tu as les moyens.

Frank : sérieusement ?

Michaël : oui, elle ne me sert à rien présentement.

Frank : sérieusement je ne saurais comment te remercier.

Michaël : non ce n'est rien. D'ici demain je vais demander qu'on lance de petits travaux, pour la remettre à jour. Quand ça sera prêt, j'appelle mes collaborateurs pour que tu signes les papiers et elle est à toi.

Frank : tes collaborateurs ont quoi avoir avec ça ?

Michaël : je t'ai dit qu'on travaillait tous en chaîne et cette cave est aussi dans la chaîne. C'est grâce à eux que tu auras plusieurs clients.

Frank : d'accord.

Michaël : bientôt tu vas laisser ce vieux taxi, pour avoir une vraie voiture.

Ils étaient au lieu où le taxi de Frank était garé et se sont dit au revoir.

En rentrant, Frank avait porté un client qui allait dans sa direction, une fois à destination, le client était sorti sans payer et avait pris la fuite...

Il s'était lancé à poursuite de son bandit mais après plusieurs mètres, il ne savait plus dans quelle direction celui-ci était allé.

Obligé d'abandonner, il avait repris le chemin inverse pour retrouver son taxi. Pendant qu'il marchait avec les nerfs, il avait remarqué une sacoche qui avait l'air plutôt neuve au sol. La curiosité l'avait fait ramasser et à l'intérieur il avait plusieurs coupures de 10.000f.

Il s'était mis à paniquer, pris de peur, il avait vite regagné son taxi pour quitter les lieux.

C'est devant la maison qui avait effectué les comptes et au total le sac possédait 3 millions. 

Il avait tellement la pression qu'il ne savait pas quoi faire de cet argent. Il avait surtout peur qu'il pouvait attraper une malédiction ou qu'il pouvait aller en prison si il en parlait aux gens. Il s'était débarrassé du sac après l'avoir vidé au préalable, avant de rejoindre sa maison, où sa femme l'attendait pendant que les enfants dormaient.

Astrid : depuis que tu es sorti ? Qu'est-ce qui s'est passé là-bas?

Il avait expliqué la proposition que son ami lui avait faite.

Astrid : ton ami n'a pas de famille ?

Frank : si, pourquoi ?

Astrid : je ne comprends pas juste comment une personne qui a une famille peut dire qu'il ne faisait rien avec une cave. Il ne pouvait donner à l'un de ses frères ?

Frank : madame sache qu'il y a des amis qui dépassent même les frères.

Astrid : tu ne vois rien de bizarre ?

Frank : les problèmes que tu veux commencer là vont réveiller les enfants, pourtant ils ont cours demain.

Astrid : c'est toujours comme ça avec toi, dès qu'on veut parler tu vois les problèmes.

Frank : moi même je suis fatigué, laisse-moi dormir s'il te plaît.

Le matin avant que sa femme ne se réveille, il avait bien caché l'argent qu’il avait ramassé avant de sortir.

En journée pendant qu'il travaillait, il n'arrêtait pas de penser à cet argent là. Il avait appelé Michaël pour qu'il lui prodigue des conseils. Ils avaient donc pris rendez-vous à la même cave de la veille

Michaël : tu dis bien que tu as ramassé c'est ça ?

Frank : oui exactement 

Michaël : et tu as peur de quoi ? Tu es juste chanceux, personne ne peut t'arrêter.

Avec ses phrases, Michaël avait rassuré Frank. Il était retourné pour travailler après avoir bu quelques verres avec les amis de Michaël et lui-même.

À peine en route, il avait porté un client en dépôt pour l'aéroport.

Quelques minutes après avoir déposé le client, il s'était rendu compte que le client avait oublié un de ses sacs dans son taxi. 

En fouillant le sac pour voir si possédait un numéro pour joindre le propriétaire, il avait plutôt trouvé une importante somme d'argent.

À suivre...

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