Chapitre 6

#VIE_DE_SECTE

#EPISODE_6

Dans un premier temps, Il avait refusé d'aller à la cave pour rencontrer Michaël parce qu'il croyait au miracle médical. Malgré cette première démonstration de force ,Michaël n'avait pas assez effrayé Frank.

Sa femme avait fait son examen de sang et on n'avait détecté aucun problème qui pouvait l'empêcher de donner son sang à son fils. Elle attendait juste le signal du Docteur pour le prélèvement.

Dans la foulée des évènements, ils avaient complètement oublié leur deuxième fille a l'école. Frank étant celui qui avait l'air d'être le plus calme des deux, avait décidé d'aller chercher l'enfant.

L'heure de la sortie des cours était passée depuis, sa fille était la seule élevé à l'école. Heureusement qu'une maîtresse était restée pour la surveiller, connaissant ce qui s'était passé avec son grand frère plus tôt.

Elle n'avait que 4 ans et ne pouvant pas la laisser seule à la maison, il avait décidé de faire chemin avec elle. Après avoir emmené sa fille manger, il était de retour à l'hôpital toujours avec elle.

Frank : personne n’est venue te donner de nouvelles depuis mon départ ?

Astrid : si ! un médecin était là tout à l'heure, il m'a dit qu'ils ont réussi leur première intervention mais que ce n'est pas la seule que Christian devait recevoir.

Frank : et ils attendent quoi pour continuer ?

Astrid : qu'il est actuellement trop faible et qu'ils n'ont pas assez de matériel ici. Ils vont le transférer dans un autre hôpital qui est spécialisé dans ce genre de cas.

Frank : en attendant on peut le voir ?

Astrid : le docteur a dit qu'il va nous faire signe dès que ça va être possible. Voici aussi les factures qu'il m'a donnée, qu'on doit les régler avant le transfert.

Les chiffres sur cette facture étaient au-dessus des moyens de Frank. Il allait prendre l'argent où pour régler tout ça ? Même le taxi qu'il faisait avant, il avait déjà démissionné.

Frank : tu n'as rien mangé depuis que tu es là, viens on part au cafétéria prendre quelque chose.

Astrid : non, je n'ai pas d'appétit actuellement, j'attends juste que le médecin autorise les visites pour voir mon enfant.

Frank : mais en attendant tu dois manger quelque chose, si tu tombes malade aussi, ça ne va nous aider en rien.

Astrid : j'ai dit que je n'avais pas d'appétit.

Frank : ok c'est comme tu veux, reste avec l'enfant en attendant, moi je vais aller chercher l'argent pour payer cette facture.

Il était sorti de l'hôpital avec son téléphone en main, sur l’écran, le numéro de Michaël avait déjà été composé. Il réfléchissait pour savoir si lancer l'appel était une bonne idée.

Il s'était finalement décidé.

Au téléphone

Michaël : oui allô depuis que je t'attends, tu viens toujours ou pas ?

Frank : je suis déjà en chemin, donne-moi 20 minutes pour y être.

Il était arrivé à la cave et contrairement aux autres jours où il l'avait l'habitude de venir, cette cave était fermée.

Frank : mais c'est ici que le gars-ci m'a demandé de le retrouver ou j'ai mal compris ? Et depuis quand même la cave si est fermée à cette heure ? Je lui fais un message.

Frank : tu as demandé que je te retrouve où ? Parce que je suis devant la cave et elle est fermée.

Michaël : je suis à l'intérieur, attend sur place je viens te chercher.

En moins d'une minute Michaël l'avait retrouvé.

Frank : tu sors d'où encore ?

Michaël : j'étais à l'intérieur, il y a une autre sortie par derrière, et les jours comme celui-ci nous l'utilisons. Viens suis moi

Avant d'entrer dans la cave, Frank l'avait stoppé.

Frank : je ne veux pas être long, si je suis là, c'est parce que l'état mon fils est critique actuellement et c'est vous qui êtes derrière tout ça. Je sais que j'ai dit que je n'ai pas envie de faire partir de votre famille, mais si je signe le contrat dont tu me parles est-ce que vous allez laisser ma famille tranquille ?

Michaël : oui, tout ce qu'on attend présentement est que tu signes.

Frank : mais j'aurais besoin que tu me donnes un peu d'argent après ça, pour aller payer la facture d'hôpital.

Michaël : ça ne va pas être un problème, viens d'abord signer ton contrat.

Ils étaient entrés, à la différence des autres jours, la salle était éclairée par des bougies rouges. Il ne se croyait pas dans la même cave où il buvait chaque jour. Il avait eu froid au dos et sa sensation était la même que le jour où Tcham avait apparu dans la voiture.

Michaël lui avait demandé de retirer ses chaussures et d'aller s'assoir sur une chaise qu'il lui avait montré en attendant l'arrivée du contrat. 

Quant à Michaël, il s'était placé devant, avant de faire un appel à son grand maître.

Le grand maître Tcham avait apparu au milieu de la salle. Pris de panique, Frank voulait se lever pour fuir, mais son voisin l'en avait empêché.

Tcham : Michaël tu as finalement réussi à ta mission ?

Il s'était prosterné devant lui avant de répondre.

Michaël : oui grand maître.

Tcham : alors Frank mon nouveau née, lors de notre dernière rencontre, tu montrais ta détermination à ne pas vouloir rejoindre notre famille, aujourd'hui es-tu prêt à signer ton contrat ?

Frank s'était retourné pour regarder Michaël qui lui avait fait signe de répondre par l'affirmative.

Frank : j'ai changé d'avis, je veux signer.

Tcham : alors approche.

Tcham avait fait apparaître sur la table le contrat, le stylo, la clé de la cave et une boîte dont on ne pouvait voir le contenu.

Tcham : alors signe donc.

Il avait pris le stylo et au moment de la signature, il se rendait compte que l'encre du stylo était lourde, avec un rouge sombre qui tendait plus à la couleur du sang qu'à celui d'un stylo. À la fin de la signature, le contrat avait disparu de la table.

Frank tremblait et savait qu'il était mal parti, son seul souci à ce moment était de ne pas mourir et de sauver la vie de son fils.

Tout le monde l'avait acclamé et était venu l'embrasser pour le féliciter.

Tcham : Frank voici les clés de ta cave, tous tes frères seront à l'ouverture, pour t'encourager et t'apporter leur soutien.

Il avait remis la clé à Frank avant de prendre la petite boîte qui était posée sur la table. De là il avait fait sortir une bague et l'avait remis à Frank.

Tcham : voici ton premier cadeau que tu dois garder affectueusement et à chaque fois que je vais te demander de l'utiliser, tu vas le faire. 

Frank avait regardé la bague et avait remarqué le même logo de la tête de lion était floqué dessus.

Tcham : toi Michaël aujourd'hui encore tu as prouvé ton attachement à cette famille en allant au bout de cette mission et tu auras ton cadeau pour te montrer ma reconnaissance. C'est terminé pour aujourd'hui.

Le grand maître était parti et les autres avaient ordonné la cave avant de l'ouvrir. Frank voulait directement aller rejoindre sa famille à l'hôpital mais les autres l'avaient convaincu de rester prendre au moins un verre avec eux, pour fêter son contrat et il l'avait fait.

Frank : comme je suis dans l'urgence, je vais devoir vous laisser, ma femme m'attend à l'hôpital. Michaël je peux te voir à l'extérieur un instant ?

Michaël : d'accord allons-y 

Frank : gars tu as oublié que je t'ai dit tout à l'heure que j'avais besoin d'argent pour régler les factures à l'hôpital ?

Michaël : mon frère je ne vais pas te tourner, tu peux déjà parler de ton fils au passé. Toutes les dépenses que vous allez effectuer présentement là-bas, vont juste être pour remplir les formalités.

Frank : comment ça ?

Michaël : ton fils est déjà parti, il faut juste aller à l'hôpital assister ta femme pour qu'elle ne suspecte rien.

Après ça, Frank était tombé sur ses deux genoux avec les mains sur la tête. Et son téléphone avait sonné au moment.

Frank : oui allô chérie

Astrid : Christian est mort.

Frank : j'arrive à l'instant.

Il avait raccroché, et s'était retourné vers son ami.

Frank : Pourquoi tu m'as fait ça Michaël ? 

Sans chercher à écouter son ami, il s'était levé et était parti en refusant aussi l’assistance de Michaël qui souhaitait l'accompagner.

Frank était abattu. Que devait être là suite de sa vie après cet événement ?

Il s'était rendu à l'hôpital, pour prendre le corps de son fils et le placer à la morgue... Avant d'aller consoler sa femme qui était déjà noyée dans ses lames.

À suivre...