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Chapitre 4

Épisode 4

 Anna: t'es pas sérieux là ? 

Il avait éclaté de rire. 

Charles : t’inquiète, je plaisante juste

 J’avais fini par déguster tout mon plat. 

Anna : où allons-nous maintenant ? Pas chez toi en tout cas

Charles : je ne mange pas les gens Chez moi ma belle.

 Anna: je suis d'abord indigestible.

 On avait échangé sur beaucoup de point mais il parlait rarement de lui. Je savais juste qu'il était divorcé depuis deux ans et qu'il cherchait une nouvelle femme. Il se chargea de me ramener à la maison après un coup de fil reçu. 

Nadine m'avait longuement attendu. 

 Nadine : j'ai cru que tu allais y passer la nuit.  

Anna: pour une fois que c'est toi qui attends il ne faut pas te plaindre. C'était trop chouette (en me jetant sur le lit). 

Nadine: j'espère que tu n'es pas du genre à aimer avec tout ton cœur. Il a l'air d'un type bien mais l'homme a toujours une multitude de faces.

 Anna: je prie qu'il ne soit pas de ce genre. Même si tel est le cas je vais le changer tu vas voir. Tu vas comprendre qu'une femme soumise peu avoir tous les hommes qu'elle souhaite et qu'ils lui seront fidèles. 

Nadine : je suis prête à faire le pari que même s'il est doux aujourd'hui demain tu ne vas pas le reconnaitre.  

Anna: tu vas bien voir.

 Charles n'avait pas l'aire d'un homme difficile à amadouer alors je n'avais pas beaucoup à m'en faire. Je voyais de loin qu’il allait se produire quelque chose entre nous. C'était mon souhait. Au couché, j'entendis mon téléphone sonner, c'était lui. 

Charles: je suis vraiment désolé de t'avoir laissé à la hâte ma belle. Je vais me battre pour rattraper cela.

 Anna: ce n'est pas grave, je comprends que les obligations soient plus importantes.  

Charles : tu deviendras certainement plus importante que ces obligations. 

Mon sourire avait presque déformé mon visage ce soir. On avait passé plus de deux heures au téléphone, Nadine dû se mettre en colère pour qu'on décide de raccrocher. 

Nadine: si je dors en cours demain vous allez payer les taxes. Prenez un autre rendez-vous et si tu veux tu dors une fois là-bas mais laissez-moi dormir. 

Anna: ne te fâche pas ma princesse, fait moi plutôt une petite place.

 Nadine : ne te laisse pas trop emporté par ses mots d'amour. L'homme est de nature menteur alors fais très attention. 

Anna: je n'y manquerai pas ma puce. C'est promis.

Les choses avançaient, il me cherchait de plus en plus, j'étais de moins en moins à la maison. Nadine était contente de me voir amoureuse, elle me soutenait et me mettait en garde. Charles appréciait le respect que je lui accordais bien que n'ayant pas encore accepté une relation avec lui. Je voulais être sûr d'être tombé sur la bonne personne. Un soir chez lui, il me demanda pour une énième fois si je voulais être sa copine. Comment pouvais-je encore refuser?

 Je l'aimais déjà tellement. On laissa le temps passer, l'amour nous submergeait mais Nadine était de plus en plus contre cette relation. 

Nadine : si je te dis que cet homme ne m'inspire pas confiance c'est que je ne me trompe pas. Tu ne seras pas heureuse avec lui.

 Anna: pourquoi me l'avoir présenté alors ? Pourquoi tu me fais ça ?  

Nadine: je ne sais quoi te répondre mon ami. Je sais juste que cet homme va te faire saigner des yeux et j'en ai mal.

 Anna: j'espère que tu n'es juste pas jalouse de moi.

 J'étais sorti ce jour en lui claquant la porte. Je n’avais pas deux directions à prendre. En un laps de temps, j'étais chez Charles attendant qu'il rentre. J'avais un double de ses clés. Mes paupières s'étaient alourdies un moment, je m’étais endormi. Soudain je sentis comme un chat qui miaulait tantôt un chien qui aboyait. Prise de panique je Sautai rapidement du canapé, Il était assis là. Il regardait une vidéo sur son portable. C'est ce qui m'avait réveillé. 

 Charles : désolé ma belle je n'ai pas voulu te réveiller

Anna: ça va chéri, t'inquiète.  

Charles : tu en fais une de ces têtes. C'est quoi le problème ?  

Anna: c'est Nadine, elle veut que je mette un terme à notre relation. 

Charles : je pense que tu devrais mettre un terme à votre amitié. Si réellement elle voulait ton bien elle te soutiendrait.

 Anna : pourquoi elle me fait ça ?

 Charles : l'hypocrisie et la jalousie font bon ménage ma belle. Prends tes affaires et aménage avec moi s'il te plaît bébé. 

 Anna: ma famille ne te connaît même pas encore. 

Charles : on va les voir demain si ce n'est que ça. 

Anna: merci mon chéri, c'est sûr qu'après ça Nadine changera d'avis. 

Ma joie était débordante, c'était un vrai homme. Ce soir il s'approcha de moi et me souffla tout doucement à l'oreille. ''Je te désire ma belle''. J'étais encore toute vierge, je voulais que ma virginité me soit prise par mon mari.

 Anna: on en a déjà parlé Charles, je tiens à rester vierge. 

Charles : Tu ne m'aimes donc pas si je comprends bien. Je suis prêt à devenir ton mari dans les jours qui suivent mais ne me laisse dans ses états. Mon amour pour toi n'est pas une garantie que je ne te quitterai jamais ?  

Anna: c'est juste que... 

Charles : okay si tu le prends comme ça alors va-t’en et ne revient que lorsque tu seras sûr de tes sentiments pour moi. Tu exagères. 

Il était allé dans sa chambre et m'avait laissé toute seule. J'avais mal au cœur. Je ne pouvais pas m'en aller et le laisser dans cet état. Assise sur son canapé. Je ne savais quelle décision prendre. Mon téléphone sonna, c'était Nadine. 

Nadine: j'appelle pour m'excuser Anna. J'ai peur qu'il t'arrive malheur car mon pressentiment à l'égard de ce garçon est vraiment mauvais.

  Anna: prends la peine de chercher à le connaitre. Il est gentil doux attentionné et non comme tu penses. 

Nadine: vu la façon dont tu es folle de lui je vais juste te dire de faire attention. Sache qu'il y'aura toujours mon épaule pour que tu puisses pleurer dessus. 

Anna: tu me souhait le pire alors. 

 Nadine: je te mets en garde mais tu refuses de m'écouter.  

Anna: okay tu n’aurais pas dû appeler. 

 J'avais raccroché en me disant qu'elle ne racontait rien de bon. Après avoir jeté mon téléphone sur la table, Charles passa devant moi pour se rendre dans la cuisine en faisant mine de ne pas me voir. Je le suivais.  

Anna: on doit parler chéri.

 Charles : si on parle j'aurai encore mal. Je ne suis pas en état de t'écouter. 

Anna: je ne sais même pas comment m'y prendre.  

Charles : il faudrait d'abords que tu le veuilles.

Il m’avait tiré contre lui et s’était mis à m’embrasser. Lentement, je sentis la fermeture Éclair de ma robe descendre. Il m’ôta de mes vêtements des siens en remarquant que j’avais honte de le faire. Il me fit lentement et tendrement l’amour puis on s’endormir. 

À mon réveil ce matin, je me sentais comblé. Charles ne cessait de regarder son téléphone et de rire aux éclats. 

 Anna : qu'est-ce qui te fait rigoler de la sorte monsieur ? 

Charles : rien de bien important. Je suppose que tu as cours aujourd'hui alors apprête-toi je te dépose chez toi. 

Anna: je veux passer la journée ici. 

 Charles: ce n'est pas possible, je vais rentrer tard et je préfère que ma maison soit fermée. Tu pourras venir lorsque je te ferais signe. 

Anna : c'est compris mon bébé

Nadine avait raison sur toute la ligne, faire l'amour était très plaisant. J'avais encore les jambes en feux mais je voulais recommencer. À la maison, Nadine m'attendait en colère. 

Nadine : tu y vas un peu fort Anna. Tu passes la nuit dehors sans me prévenir ? C'est quoi ce comportement ? 

Anna: tu n'es aucun de mes parents pour me dire ce que je dois faire ou pas. Je vais d'ailleurs aménager chez Charles. Il a dit qu'on irait au village bientôt.

 Nadine : et je suppose qu'en ce moment il était en pleine érection. Vous avez donc fait l'amour.  

Anna: c'était vraiment super. 

Nadine : comment tu as pu te laisser emporter de cette façon ? Vous vous êtes au moins protégé ?  

Anna: oui ne t'en fait pas. Il y avait des préservatifs dans sa chambre. 

Nadine: j'ai mal que tu ne veuilles pas m'écouter.

 Anna: tu ne me donnes aucune raison de le faire. Je vais appeler maman pour l'informer de notre arrivé.

J’étais émerveillé pendant toute cette journée, pour moi la journée ne pouvait qu’être parfaite. À midi, j’appelai maman pour lui faire savoir que je viendrai les rendre visite dans les jours prochains avec mon homme. Elle avait mal pris la nouvelle, elle pensait comme Nadine.

Maman : je ne sais pas ma chérie mais ce Charles ne m’inspire pas du tout confiance.

Anna : je ne vous comprends même plus, c’est son prénom qui ne vous plait pas ou quoi ?

Maman : en tout cas ton père va le voir et te dire. Il a l’œil pour ce genre de chose. Fais juste très attention.

Je me demandais pourquoi les deux personnes dont le soutien m’était important réagissaient de la sorte. Pendant que Nadine révisait ses cours, je me préparai pour me rendre au campus histoire de prendre les cours du matin que j’avais raté. Elle voulut me parler à nouveau.

Nadine : je sais que je perds mon temps mais arrête cette relation avant qu’il ne te brise le cœur. Ce n’est pas un type bien, il ne t’aime pas.

Anna : tu as entendu quoi sur lui ?

Nadine : j’ai découvert qu’il n’est pas comptable mais c’est un nouvel enseignant dans notre faculté. Si déjà il ment sur sa profession ça veut dire qu’il nous mène en bateau à tous les niveaux.

Anna : hummm je vais lui demander

Nadine : ma parole n’est donc plus crédible à ce point ? Je m’en lave les mains. Vas même vivre avec lui tant que j’y suis.

Elle s’était vraiment mise en colère, au fond je la croyais mais je devais me convaincre que mon homme n’était pas celui qu’elle décrivait. Il ne pouvait pas mentir sans raison encore moins à moi. Prête à sortir, je m’en allai sans dire un mot à ma sœur. À quelques mètres de route le moto-taximan s’arrêta, gara et se tourna vers moi.

-ne dormez plus avec des disputes, cela ne vous convient pas du tout. JE n’aime pas votre nouvelle façon de vivre.

Cette voix n’était pas celle d’un homme, j’avais l’impression de rêver. JE descendis brusquement et il reprit :

-tu me demande de te déposer au campus et on arrive ici tu descends ? Je veux la totalité de mon argent.

Je devais être en train d’halluciner. Je continuai à pied par peur de revivre la même scène. Une fois en salle, je fis rapidement ce qui m’amenai et repris le chemin du retour. J’eus envie d’aller chez Charles. J’avais encore le double de ses clés alors je voulus lui faire une surprise. À l’entrée de son appartement il y avait plus de deux paires de chaussures de tailles différentes. Je m’approchai pour mieux entendre ceux dont parlai mon amoureux avec ses amis.

Charles : si non les filles sont vraiment naïves. Je lui dis même qu’on va aller voir ses parents elle est seulement dedans. Je lui ai fait ça dure hier. Toute la nuit j’ai touché la petite fille là.

Je sentais comme une boule dans mon ventre, je n’arrivais plus à respirer. Ce que j’entendais devait être une erreur.

-tu es fort, tu as gagné le pari. Je ne savais pas que tu allais toucher la sainte vierge d’Anna l'aussi simplement. (Lança cette voix grave inconnue)

Charles : met seulement mon argent sur la table, je l’ai mérité. Maintenant je dois trouver un moyen pour me débarrasser d’elle. Elle risque devenir trop collante.

J’avais porté mes jambes au cou. Je me sentais meurtrie, trahie. Pourquoi m’avait-il fait ça ? Pour quelques billets d’agents. Je voulais mourir. Je réveillais petit à petit ce que Maria avait semé en nous.

À suivre...

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