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Partie 6

AMOUR INCONDITIONNEL

Partie 6

     Je n'ai pas hésité à couler quelques larmes. Les dits d'Alain m'ont fait mal, mais peut-être qu'il a raison . Je prends mon haut et mon soutien et je les porte l'un après l'autre. Je suis descendu du lit et je me suis dirigé vers le salon. Il était là, Alain était là avec sa mine, il était là en train de regarder un match de foot . Je me suis assise à ses côtés, il m'a pas calculé, ses yeux étaient toujours fixés sur l'écran . Je lui ai fait un bisou sur la joue mais il n'a pas réagi. 

         Je me suis levée et je me suis dirigée vers la cuisine. Je veux préparer quelque chose pour qu'on puisse manger. J'ai d'abord pensé à lui faire des chips. Alors j'ai mis un peu d'huile sur le feu et j'ai fait les chips. Je suis partie au salon lui remettre ça , il m'a regardée bizarrement. Je suis retournée à la cuisine.

 J'ai mis de sur le feu, je veux préparer du riz aux pommes de terre sautées . J'étais en train d'éplucher les pommes quand l'eau qui était sur le feu à mijoter . J'ai laissé d'abord les pommes de terre et je me suis occupée du riz . Après quelques minutes le riz est cuit et j'ai commencé à sauter les pommes de terre après avoir enlevé le riz du feu .

Quand tout était prêt , je suis allée au salon. J'ai constaté qu'il avait mangé les chips, j'ai souri puis je suis allée près de lui.

-Chéri, dis-je

      Il a tourné la tête vers mon regard.

-Oui mon amour ?dit il

-Je lui ai fait à manger. C'est du riz aux pommes de terre sautées.

J'ai vu un large sourire se dessiner sur son visage . Il s'est levé,il est parti à la salle à manger, il a tiré une chaise et s'est assis dessus . Je lui ai servi .

                   **ALICE**

     J'étais déjà fatiguée mais je ne pouvais pas m'arrêter. Je rassemble toutes les forces que je procédais pour finir les quelques heures qui restent. C'est avec ce job que je vais payer nos dettes. Quand je pense à ma famille je me remets encore au travail. Il y a monsieur Éric qui me donne le sourire quand mes yeux se posent sur lui.

      Le soleil est en train de se préparer pour coucher, je suis contente puisque je vais rentrer bientôt. J'ai commencé à ranger les matériels, je les ai fait entrer un à un dans le magasin , j'ai fermé et j'ai remis la clé à monsieur Romain. J'ai dit '' à demain'' à monsieur Éric et à monsieur Romain.Tout le monde rentrait déjà à la maison . J'ai pris mon sac et j'ai pressé les pas pour aller vers la route. Je veux prendre zem pour vite regagner la maison. Je vis un zem qui venait de déposer un client. Dès qu'il m'a vu , il se précipite à ma rencontre . Je lui ai indiqué l'endroit où je vais , nous avons discuté du prix et je monte sur la moto. Il démarre en faisant vomir son moteur. Je manque d'écraser mon front contre son dos. Après environ dix minutes, je suis arrivée à la maison avec la fatigue . Ma petite sœur était dans la cour assise sur un tabouret en train de réviser son cours . 

-Ines, dis-je , tu es déjà rentré ? Et la composition ?

-Oui je suis déjà rentrée . Ça a été , je rends grâce. Papa aussi est rentré, il est dans sa chambre .

-Ah bon ?

      J'étais étonnée puisque mon père ne rentre pas d'aussi tôt à la maison . Je me suis dirigé rapidement dans sa chambre . Il était couché sur la natte en faisant dos à l'entrée.

-Papa tu es là ? dis-je . Je suis déjà rentré.

      Personne ne m'a répondu. Je me suis dit qu'il dormait parce qu'il était fatigué . Je voulais me retourner quand mon instinct m'a dit d'aller vers lui. Je suis allée vers lui, et j'ai dit plusieurs fois papa jusqu'à le toucher mais il n'a pas réagi . J'ai commencé à crier le nom de ma sœur.

-Inès, Inès, Inès !

    Celle-ci courut pour venir me rejoindre dans la chambre de papa .

-Qu'est-ce qui se passe ici grande sœur ? me demanda-elle.

Je lui ai dit que papa ne réagit pas.

-Amenons le vite à l'hôpital grande sœur.

    On l'a tiré parce qu'on avait pas de force pour le prendre jusqu'au salon, ma sœur est partie chercher un zem. Elle a trouvé le zem et on l'a transporté à l'hôpital.

-S'il vous plaît docteur , sauvez le , sauvez le je vous en prie.

-Calmez-vous mademoiselle, asseyez vous là .

        Il nous a indiqué un banc. Deux infirmières sont venues et l'ont fait entrer dans une salle puis le docteur les a suivies. Ma sœur et moi, l'une dans les bras de l'autre, pleuraient . Il y a aussi des gens qui sont assis sur le banc et nous jettent de temps en temps des coups d'œil. Après quelques minutes, le docteur est sorti de la salle. Moi suivi de ma sœur, on s'est précipité vers le docteur pour avoir des nouvelles de papa.

-Votre père ,dit-il, votre père est hors de danger . C'est une baisse du taux de glycémie. Vous avez bien fait de vite le conduire à l'hôpital.

On était très contentes . Ma sœur m'a pris dans ses bras. 

-On peut le voir ? demande-je au docteur.

-Oui, vous pouvez le voir mais il ne s'est pas encore réveillé.

L'une de vous doit me suivre dans mon bureau pour prendre l'ordonnance des médicaments à acheter .

        Ma sœur a décidé de suivre le docteur et moi je suis partie dans la salle de mon père . 

Lorsque je l'ai vu, je n'ai pas hésité à couler quelques larmes, j'ai tiré une chaise pour s'asseoir à côté de lui. Je me suis mis à parler seul :<< Papa , tu nous as fait peur . Et si je n'était pas arrivé dans ta chambre ? Et si on ne t'avait pas vite conduit ici ? Tu nous aurais quitter comme maman l'avait fait, tu serais mort comme maman ou bien ...>> Je parlais encore quand ma sœur a fait son entrée. Elle m'a remis l'ordonnance .

-Où trouverons-nous de l'argent pour acheter les médicaments ? demande-t-elle.

-Très belle question ! dis-je . Il faut au moins dix mille pour acheter quelqu'un et j'ai seulement trois mille cinq cent sur moi . Comment allons-nous faire ?

      Sur ces mots, j'ai laissé ma sœur et je suis partie à la maison. Il faisait noir puisqu'il était déjà vingt heures. J'ai pris zem dans les cinq cents . J'ai commencé par fouiller la chambre de mon père, je cherche ses économies . J'en ai trouvé trois mille dans la poche de l'un de ses pantalons et deux mille dans un sac.

Ça fait cinq mille plus les trois mille que j'ai sur moi. J'ai rassemblé les huits mille et je suis partie à la pharmacie . J'ai acheté les quatre premiers médicaments qui sont sur l'ordonnance . J'ai donné les huit mille et ils m'ont remis quinze francs comme reliquat . Je suis sortie de la pharmacie et j'ai pris la direction de l'hôpital .

          Je suis fatiguée, tout mon corps me faisait mal malgré ça avance dans mes pas . Je marchais, je courais parfois .

Enfin, je suis venue à l'hôpital . Mon père s'est déjà réveillé avant mon arrivée. J'ai couru pour le prendre dans mes bras mais c'est lui qui m'a finalement pris dans ses bras.

-Papa tu nous as fait peur , dis-je en essuyant mes larmes.

-Mes filles, dit mon père, je vous aime. Je ne vais pas vous quitter d'aussi tôt mes chéries .

     Il a pris les médicaments, la dose prescrite par le docteur . Le docteur a dit qu'il sortira de l'hôpital demain dans la journée. 

Je voulais prendre le cahier de ma sœur lorsque j'étais à la maison mais j'ai oublié. Elle a dit que c'est pas grave qu'elle va vite se réveiller pour aller à maison. 

On a passé la nuit à l'hôpital . Je n'ai pas dormi de la nuit , je réfléchis à comment payer les frais de l'hospitalité de mon père. Il sonnait six quand ma sœur est rentrée et elle a encore passé à l'hôpital pour apporter de la bouillie à papa .

Le docteur a dit qu'il libérait mon à treize heures.

Comment je payerai les frais de l'hospitalité de mon père ?

Dois-je emprunter de l'argent à monsieur Éric ou à monsieur Romain ? Je ne vais pas abuser de leur gentillesse.

                       **ÉRIC**

         Je suis en route pour le chantier .

La circulation n'est pas facile mais je m'en sors quand même. Je pense encore à cette fille. Je voulais la déposer hier mais Romain m'a demandé de la déposer à la maison parce que sa voiture est en panne.

Je suis enfin arrivée . Je n'ai pas vu Alice sur le chantier. Je regarde ma montre et il est déjà huit heures trente minutes. Pourquoi n'est-elle pas encore arrivée ? Je voulais ignorer cette question mais je n'ai pas pu. Je suis allée prendre la liste des ouvriers. Je n'ai pas vu son nom sur la première page ni sur la deuxième . J'ai finalement vu sur la troisième page. Je sors mon portable ,j'ai composé son numéro puis je l'ai lancé .

Elle a décroché l'appel à la deuxième sonnerie.

-Allô monsieur Éric , dit-elle.

-Comment tu vas Alice ? Pourquoi tu n'es pas arrivé sur le chantier ?

-Je vais bien monsieur Éric.Je suis à l'hôpital avec mon père. Je serai sur le chantier avant quinze heures.

-Tu es à quel hôpital ?

   

 J'ai raccroché après qu'elle m'ait dit le nom de l'hôpital. Je connais où se trouve l'hôpital donc j'ai pris ma voiture et je suis partie.

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