" Dans quoi je me suis embarquée ?"
Rayan : t'es morte.
Moi : j'ai pas peur de toi, crois pas (en vrai si j'avais grave peur mais il ne fallait pas que je lui montre )
Rayan : ah ouais t'as pas peur ?
Il a freiné d'un coup. À déverrouiller les portes et est sorti de la voiture.
Je savais juste une chose : il fallait que je cours. J'ai enlevé la ceinture et je me suis mise à courir comme une folle. Je savais pas où je courais mais j'ai couru.
Je pensais trop qu'il allait me courir après mais non le mec il a fait demi-tour et il s'est barré en voiture..
J'y ai échappé belle. Sauf que je venais de me rendre compte que j'avais laissé mes affaires dans la voiture : téléphone clé de chez moi tout.
J'étais dans un endroit que je ne connaissais pas, une sorte de champs avec très peu d'habitation. Je savais pas comment j'allais faire pour rentrer.
J'attendais l'arrivée des voitures pour faire du stop. Je tenais pas à ma vie. Je psychotais genre ouais je vais tombée sur un fou il va me kidnappé et tout.
Je ne savais pas quelle heure il était mais je sais que j'ai attendu un long moment, je voyais aucune voiture passer.
Un homme en vélo est passé par là.
Moi : Bonjour. Excusez-moi, quel heure est-il ?
L'homme : Bonjour mademoiselle, il est - en regardant sa montre - 17h dans quelques minutes
Moi : merci beaucoup, et vous saurez si on est loin de ****** ?
L'homme : à 35-40 minutes en voiture
Moi : merci!
L'homme : je vous en pris. C'est dangereux d'être toute seule ici, surtout que presque personne ne passe par ici
Moi : oui je sais j'attends quelqu'un
Je l'ai remercié et j'ai attendu encore et encore... j'avais tellement les nerfs contre Rayan à ce moment là. Je me suis dit que j'allais passer la nuit dehors et que j'allais me faire fracasser par mes parents et mes frères surtout.
Une bonne heure après que l'homme soit parti, une voiture est arrivée. J'ai reconnu celle de Rayan. Il s'est garé à ma hauteur et a descendu sa fenêtre.
Rayan : vas y monte.
Moi : non c'est bon je suis bien là.
Rayan : fais pas la gamine, monte
Moi : pour me faire frapper?
Rayan : w'Allah je te touche pas
Moi : non mais même, mon frère arrive (petit mytho)
Lui : pourquoi tu mens ton téléphone c'est moi qui l'a, d'ailleurs t'as reçu un appel de ta mère.
Moi : ok.
J'avais aucune confiance mais je voulais tellement rentrer chez moi que je suis montée. J'ai pris mon téléphone et j'ai vu que j'avais un appel manqué de ma mère, je lui ai simplement envoyé un message pour la prévenir que j'étais sur la route pour rentrer.
Rayan : c'est bon t'es calmée?
Moi : c'est plutôt moi qui devrait te demander non?
Rayan : je suis calme moi.
Moi : cool ta vie.
Rayan : tu vas faire la gueule pour ça ?
Moi : tu m'as insulté de p*te donc oui.
Rayan : je le pensais pas. Tu crois j'ai dis quelques choses pour la gifle?
Moi : t'en veux une autre peut-être ?
Rayan : - rire - essaye et cette fois tu vas te prendre des droites et tu vas vraiment passer la nuit ici. Je suis calme là mais c'est la dernière fois que tu me gifles, j'suis pas ton dep ni ton pote.
Moi : bla-bla-bla , si on en est là c'est de ta faute.
Il n'a rien dit. Pendant au moins 10 minutes personne ne parlait, on entendait juste la musique. On sentais bien que c'était tendu.
Le mec il tentait des approches, il me touchait le visage mais je le recalais. Il persistait, il voulait pas lâcher l'affaire.
Moi : t'es chiant, laisse moi tranquille.
Rayan : fais-moi un bisou alors.
Moi : rêve et regarde la route là.
Rayan : mon bisous d'abord.
Moi : non je suis une p*te askip.
Rayan : tu vas rester bloquer sur ça longtemps.
Moi : ouais, c'est blessant.
Il m'a attrapé la tête et m'a fait un bisous.
Rayan : smeh t'es pas une p*te.
Moi : tu me saoules.
Rayan : tu me kiff arrête.
Moi : t'aimerai mais non.
Rayan : on fait la paix ?
Moi : t'es un gamin en faite.
Rayan : je me rabaisse à ton niveau.
Moi : t'insinue quoi là ?
Lui : que t'es une gamine.
Moi : et j'assume. J'ai passé une journée de merde à cause de toi.
Rayan : la prochaine fois tu feras moins la belle.
Son téléphone s'est mis a vibré, il venait de recevoir un message.
Rayan : vas y lis le message
Moi : genre tu me laisses toucher à ton téléphone ?
Lui : j'ai rien à caché
Je déverrouille son téléphone et clique sur le message.
<< gros coup ce soir >>
Moi : c'est écrit gros coup ce soir
Rayan : réponds ok appel quand c'est bon.
Je réponds au message. Je comptais pas regardé ses autres messages mais j'ai vu le nom de Sarah. J'ai juste vu le début du message qui disait " tu m'as lâché pour elle" du coup j'ai cliqué dessus.
<< tu m'as lâché pour elle après tout ce qui s'est passé, tu vas le regretter. Je vais tout faire pour niquer ton couple. Et elle je vais l'a balancé à ses frères elle fera moins la maline >>
Elle est sérieuse là.
Moi : c'est quoi ce message de Sarah là?
Rayan : - il s'est mis à rire - t'inquiètes elle fera rien j'ai réglé le truc.
Moi : elle veut encore se battre elle, et c'est quoi cette histoire encore tu sortais avec elle ?
Rayan : j'ai pas envie de parler d'elle, c'est une grosse folle. Calcule pas.
J'ai commencé à taper un message pour lui répondre.
_ C'est Sana. Je sais pas ce que tu cherches mais un conseil reste à ta place et fais ta vie. Rayan ne t'appartient pas.
Rayan : tu fais quoi là ?
Moi : Bah je lui réponds.
Rayan : je viens de te dire que j'ai déjà réglé le truc je suis parti la voir elle va rien faire elle a trop peur des dossiers qu'on a sur elle
Moi : je lui ai répondu, j'attends sa réponse. Quels dossiers?
Rayan : je peux pas en dire plus ça se fais pas.
Moi : à croire je vais aller poucave
Rayan : même c'est des bails sombres
On est arrivé au parc, on a parlé vite fait et j'ai pris ma voiture pour rentrer.
Samir : t'étais passé où toi?
Moi : je fais ma petite vie - en me dirigeant vers ma chambre -
Samir : je t'ai à l'œil toi, et attends revient, vient voir.
Je retourne et me pose à côté de lui.
Lui : on te laisse faire ce que tu veux sortir et tout mais si on apprends que t'as un mec t'es morte. Je t'ai à l'œil de toute façon
Moi : oui chef. Au lieu de me surveiller fais ta vie et marie toi
Lui : je me marierai après toi, je reste avec yemma c'est elle la femme de ma vie.
Moi : elle veux pas de toi, trouve toi une femme tu nous saouleras moins
Lui : trouve toi un mari d'abord
Moi : les aînés d'abord et parle pas de Selma ça compte pas
Lui : ça compte puis un mec et une meuf c'est pas pareil.
Moi : So il a une copine?
Lui : non et ça te regarde pas
Moi : donc moi ma vie vous intéresse mais je peux pas savoir ce que vous faites
Lui : c'est ça
Moi : gamin. Je sais il a quelqu'un ce con, je suis madame je sais tout, je vois tout.
Il m'a tordu le bras.
Lui : tu l'as vu venir ça ?
Il m'a martyrisé pendant un bon moment puis on a regardé son foot.
" tu vas le regretter..." On va passé une semaine, j'avais trouvé du travail du coup je sortais pas trop. Un soir en rentrant du travail, il y avait Moha en bas de chez moi tout seul.
" À chaque jour suffit sa peine. " J'ai marché jusqu'à chez ma sœur. J'ai eu le temps de réfléchir sur tout, sur ma vie, mes fréquentations, ma vie sentimentale, ma famille, je me suis beaucoup remise en question. Toutes les histoires qu'il y a eut n'étaient pas de ma faute certes, mais j'ai quand même envenimé les choses, j'aurai dû calmer le jeu. Je n'aurai jamais dû en venir aux mains ni avec Sarah, ni avec Leila.&nb
Finalement, j'étais restée chez moi le soir. Avec mon père on a eu une grande et longue discussion, il m'a fait une leçon de morale et m'a bien mis un coup de pression. Que c'était pas bien de se battre, que j'étais une fille, il m'a même fait peur en me disant que si il apprenait encore que je me suis battue il allait me marier avec un cousin du bled. Et quand mon frère dit un truc, il le fait donc je lui ai dis que j'allais plus me battre. &n
Tu sais pas ce qui t'attends Sana, au fond de moi j'espérais qu'une chose : qu'elle se rende compte de la douille, je peux pas lui faire ça, surtout pas à elle, mais il le faut! Mon plan commence bien, elle me lâche pas pour le moment, je vais l'a rendre folle, elle va rien voir venir... ✏️✏️✏️✏️✏️✏️<
On est arrivé et j'étais choqué : les fdp étaient armés jusqu'au cou. Couteau, batte de baseball, bâton , ils ont eu vent de notre descente, il y a une balance dans la bande. Rien à foutre, il faut que ça cogne, on est descendu, et là .....
Donc je disais je me suis faite enchaîner par Samir et Kaïs. Bah oui fallait bien qu'ils s'y mettent à deux. Je ripostais au début mais je les ai laissé me frapper et passer leur nerf. À quoi bon résister? À deux contre une en plus deux gars contre une meuf je faisais clairement pas le poids. Ce qui faisais le plus mal c'est pas les coups, c'est leurs insultes. Ils préféraient croire un gars qui voulait juste se
Moha : t'avais qu'à pas faire des bêtises. Moi : me cherche pas toi. Moha : tu vas faire quoi ?  
"la vengeance est un plat qui se mange froid" Ça a sonné, et il a fini par répondre. Lui : ouais c'est qui là ? Moi : c'est Sana. &nbs