So : - en me faisant un câlin - on rigole c'est bon. Tu sais que je suis fier de toi, tu deviens une femme maintenant. Mabrouk.
Moi : merci, ça me touche venant du gars fier.
So : profite première et dernière fois.
Moi : répète, je crois j'ai mal entendu, t'es quoi?
Lui : vas-y barre ta gueule.
Mon b-p : comme tout le monde est réuni, j'ai quelque chose à vous annoncez aussi.
On était tous là attentif, qu'est-ce qu'il allait nous dire?
Mon b-p : destresssez, c'est une bonne nouvelle.
On a tous soufflé un bon coup.
Mon b-p : bon, déjà pour commencer, je retourne le mois prochain au pays pour quelques temps. Et aussi, on est une grande famille maintenant donc je me dois de vous avertir des choses importantes qui se passent dans la famille. J'ai reçu un appel d'un homme, je ne le connais pas. Et cet appel était au sujet d'Hafsa. Son fils, veut la main de notre Hafsa. Comme je leur ai dis, je peux pas donné de réponse, ma réponse sera celle d'Hafsa mais je donne pas non plus ma fille à n'importe qui. J'ai dis à l'homme de dire à son fils que j'allais mené mes enquêtes de mon côté et que je reviendrai vers eux. J'avais donc parlé de l'affaire à Idriss, je voulais son avis et il m'a dit qu'il avait déjà rencontré le garçon plusieurs fois. J'ai pris en compte les informations que j'ai eu sur le garçon du coup ils viennent à la maison la semaine prochaine.
Ma mère : Youyouyou.
Ma b-m: enfin quelqu'un veut d'elle.
Hafsa: dis que je suis moche.
Moi : bah t'es moche t'es moche cousine.
Hafsa : toi je te déteste. J'espère t'auras des triplés pour la peine.
Moi : insha'Allah ça me dérangerait pas, quadruplés même si tu veux .
Idriss : qu'est-ce tu racontes toi.. Elle est folle elle. Me crée pas des problèmes supplémentaires.
Moi : j'ai déjà un bébé à la maison, un ou deux de plus c'est pareil.
Idriss : moi je suis un bébé? Tu tiens pas à ta vie toi. Et comme j'ai dis à baba, j'ai rien entendu sur lui, donc j'ai rien à dire de plus c'est Hafsa qui prend sa décision maintenant.
Mon b-p : t'as entendu ton frère.
Hafsa : pour une fois il dit rien, t'as vu ça baba.
Mon b-p : il a murit qu'est-ce tu veux!
Avec Hafsa on est parti en cuisine pour amener le plat.
Moi : je suis trop contente pour toi.
Elle : je suis contente aussi, mon père va enfin le rencontrer, ça va vraiment devenir sérieux là, mais comment je suis grave stressée tu sais pas toi.
Moi : ça va bien se passer t'inquiète pas, laisse faire les choses.
Elle : imagine mon père l'aime pas? Qu'il le trouve pas bien?
Moi : tu pars loin toi. Ils vont se rencontrés pour apprendre à se connaître. Je pense pas que ton père soit là dans l'optique de le casser, c'est pas son genre. Ton père il aime tout le monde, il voit le bon en tout le monde et franchement entre lui et Faress niveau caractère ça va coller. Donc fou pas la pression à ton futur mari et arrête de stressée pour rien tu vas tout gâché.
Elle : t'as raison.
Moi : et on va fêter tes fiançailles et ton mariage comme il se doit Hafsa.
Elle : une petite soirée entre meufs?
Moi : ton enterrement de vie de jeune fille et ma baby shower en même temps, ça va chauffer.
Elle : pas bête, on va prévoir ça très très vite.
Idriss : toz. Jamais!
On s'est retourné d'un coup.
Moi : qu'est-ce tu veux toi à écouter aux portes. Et quoi toz!
Idriss : oublie ta soirée. Tu vas même pas sortir un pied d'ici.
Moi : on verra.
Hafsa est sortie de la cuisine, je me suis retrouvée seule avec lui.
Il m'a regardé tellement méchamment.
Moi : - en le regardant de travers - regarde moi bien aussi.
Lui : attend qu'ils partent toi, tu fais un peu trop la ouf.
Moi : moi aussi je t'aime.
Lui : ça marche pas avec moi ça, oublie votre soirée.
Moi : ouais ouais.
On est retourné dans le salon avec les autres.
On a passé une bonne soirée tous ensemble. Il y avait une bonne ambiance.
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Une fois tout le monde parti, je me suis retrouvée seule avec Idriss dans le salon; moi entrain de ranger et de nettoyer et lui devant la play.
Moi : tu sers à rien toi enfaite.
Lui : je sers à entretenir financièrement cet endroit, c'est comme si...
Moi : - en le coupant - c'est comme si rien du tout et en plus t'es pas le seul à participer pour entretenir la baraque, t'es un peu mythomane toi. Je suis enceinte, un peu de compassion non?
Lui : t'es enceinte comme tu dis, pas malade.
Moi : t'es vraiment une belle enflure toi.
Lui : c'est la vérité, tiens nettoie ici y'a une tache - en me montrant la tache -
Moi : - en lui balançant l'éponge - nettoie tout seul, y'a pas écrit counchita sur mon front.
Lui : t'es sûre?
Moi : mais va te faire.
Lui : je rigole c'est bon. Vient t'asseoir tqt je ferai le reste du nettoyage demain.
Moi : là j'ai bien, tu sers un peu à quelque chose.
Lui : tu crois j'ai oublié vos plans en douce avec Hafsa toi. Je rigolais pas tout à l'heure, y'a pas de baby shouwer.
Moi : - morte de rire - je suis morte shouwer. C'est shower Et pourquoi?
Lui : tg c'est pareil.
Moi : rien du tout, t'es vraiment nul.
Lui : je t'emmerde.
Moi : non sérieusement pourquoi non? On va juste faire une soirée entre fille à la maison?
Lui : donc moi je dois dégager ?
Moi : ouais comme toi quand t'es avec tes potes.
Lui : on verra, je vais réfléchir.
Moi : c'est tout réfléchi si tu veux pas dormir sur le canapé.
Lui : t'es sérieuse tu me fais du chantage à moi?
Moi : appel ça comme tu veux.
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Deux mois après, on avait l'échographie du 5ème mois demain pour connaître le sexe du bébé.
J'étais tranquillement entrain de dormir, il devait être minuit quand j'ai eu une envie de mangé.
Moi : Idriss?
Lui : ....
Moi : Idriss? - en le secouant -
Lui : hm, je travaille demain.
Moi : j'ai faim.
Lui : bah va mangé frère, qu'est-ce tu saoules.
Moi : je veux manger un mcdo.
Lui : ...
Moi : Idriss?
Lui : quoi ptn? - en se levant - je travaille demain fais pas chier. Tout les jours c'est la même avec toi.. lève ton cul et va t'acheter ton truc.
Moi : ok je te demande plus rien alors.
En vrai, j'abusais grave. Je le réveillais en pleine nuit pour des envies de merde alors qu'il travaillait le lendemain, je lui demandais toujours des choses, j'étais grave chiante mais je m'en rendais pas compte. Sa réflexion là m'a grave vexé pourtant il avait complément raison.
Idriss : ouais demande rien. Tu casses les ***** en vrai w'Allah- en se recouchant -
Je me suis recouchée et je me suis mise à pleurer parce que je venais de réaliser qu'il avait raison.
Lui : vas-y qu'est-ce que tu veux manger ?
Moi : rien recouche-toi c'est bon.
Lui : elle va me rendre ouf celle-là. Je suis déjà zehef m'énerve pas plus, tu veux quoi ?
Moi : j'ai plus faim.
Lui : pourquoi tu pleures alors?
Moi : tu parles trop mal.
Lui : c'est toi t'es chiante, w'Allah depuis le début je me contiens. Tu chiales pour un rien, tu m'envoies à des kilomètres acheter des vieux trucs, tu me fais des réflexions et je dis rien parce que c'est les hormones mais w'Allah là tu rends ouf.
Lui : c'est toi t'es chiante, w'Allah depuis le début je me contiens. Tu chiales pour rien, tu m'envoies à des kilomètres acheter des vieux trucs, tu me fais des réflexions et je dis rien parce que c'est les hormones mais w'Allah là tu rends ouf. Moi : - en sortant de la chambre coussin et couverture à la main - &
Tout le monde s'est préparé. Hafsa a fini par venir s'excuser. Je pardonne mais j'oublie pas. On était toutes prêtes pour la mairie. Idriss est venu me récupérer. Je vous passe les détails de la mairie, Faress et Hafsa se sont dit oui. C'était assez mignon. On passait une bonne après-midi. Je suis allée en avance à la salle pour préparer la soirée. J'étais en cuisine entrain de ranger les sachets et de sortir les décos pour les mettre en salle quand je tombe nez à nez avec Rayan, comment vous dire après tout ce temps j'étais
Moi : me mens pas Idriss, je le sens d'ici. Lui : j'ai pas fumé je te dis. Moi : donc je suis folle ? Lui : ouais t'es folle. Moi :
Il doutait clairement de moi. Il remettait en question toute notre histoire, tout notre mariage. C'était trop pour moi, j'ai craqué. Moi : t'as pas le droit de douter de mes sentiments. T'as pas le droit de penser que je suis pas sincère. Tout le monde mais pas toi, - en essuyant mes larmes - Soit en colère si tu veux, ignore-moi, mais ne doute jamais de mes sentiments. - en partant en pleurs dans la chambre -
Passons quelques jours, il n'y avait rien d'intéressant. Hafsa est revenue de son voyage de noce et on était tous invité ce soir chez ses parentsJe me suis préparée et j'ai attendu Idriss qui n'était toujours pas prêt. Moi : dépêche-toi il est 21h Lui : chut
Deux semaines que nous sommes rentrés avec Adel. J'étais tellement heureuse d'avoir mon fils, mon mari et ma petite famille que tout les petits soucis de la vie quotidienne n'était que futilité à mes yeux. En deux semaines, on a eu la visite de toute la famille, les amis avec pleins de cadeaux pour le petit prince. C'est fou comment il grandit vite et ressemble de plus en plus à son père. Depuis notre retour à la maison franchement je n'ai pas à me plaindre. Tout le monde me disait tu vas galerer, bonjour les nuits blanches et compagnie mais j'ai eu la chance, Adel dormait bien la