On ne pouvait imaginer la suite de l’histoire entre Melania et Mickael. Il s’agissait surement d’un plan du diable. Mélania, une jeune fille aux grandes ambitions et prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut. Dotée d’une intelligence sans pareil, elle n’avait pas froid aux yeux. D’autre part, Mickael enfant du mal sans le savoir. Il portait en lui des pouvoirs qui pouvaient bouleverser la vie de plusieurs personnes. Mélania : dis-moi Mickael, tu ne fréquentes pas alors ? Mickael : j’ai abandonné l’école très jeune Mélania : très jeune que tu as d’abord quel âge ? Mickael : quinze ans et toi ? Mélania : quatorze Mickael : iki ma petite sœur Mélania : mec, ne prends pas confiance comme ça. Respecte la fille devant toi Mickael : O.K. ! Mélania : j’ai dit quoi ? Mickael : désolé j’ai zappé Mélania : tu es vraiment un mafieux ? Mickael : je suis dans le domaine depuis fort longtemps Mélania : tu n’as pas de parents ? Mickael : non Mélania : ma question a l’air de t’embêter Mickael : rien ne peut m’embêter Mélania : tes parents sont donc où ? Mickael : je n’ai jamais connu ma mère quant à mon père, il est mort à mes sept ans Mélania : oh je suis désolé. Mais pour ta mère c’est chelou Mickael : elle m’a abandonné Mélania : c’est faux Mickael : puisque je te le dis Mélania : et moi je te dis que c’est faux Mickael : pourquoi es-tu aussi sûre de toi ? Mélania : je vois que tu es troublé et ta mère encore plus Mickael : tu es une sorcière ? Mélania : le sorcier ici c’est toi Mickael : tu es vraiment étrange comme fille Mélania : je rigole, ne fais pas cette tête Mickael : tu m’as vraiment fait peur Mélania : tu sais quoi, aucune chose n’arrive pour rien Mickael : alors, je suis un dealer pourquoi ? Mélania : parceque tu as choisi ce chemin Mickael : et pourquoi je l’ai choisi ? Mélania : à cause de quelque chose qui te perturbe surement. Je suis intello mais je n’ai pas réponse à tout hein Mickael : putain tu te la pètes. Tu es sympathique. Personne ne discuterai avec un dealer Mélania : normal, chacun préserve sa vie. Les dealers sont dangereux Mickael : et toi, tu ne préserves pas la tienne ? Mélania : j’accepte juste chacun comme il est Mickael : tu as une drôle de façon de voir les choses Mélania : peut être parceque je suis bizarre de base Mickael : ou simplement incroyable. Tu es sûre d’avoir quatorze ans ? Mélania : va demander à ma mère. Bon je dois te laisser Mickael : dommage. A une prochaine alors Mélanie : aha ! Elle n’avait rien rajouté à cette discussion. On avait confirmation, cette jeune fille n’avait peur de rien. De son côté, Naomie avait reçu une nouvelle infirmière. Elle était enfermée dans cette clinique depuis plusieurs années. Sa nouvelle infirmière arrivait dans la clinique. Elle était nouvelle dans l’équipe et c’est le psychiatre qui s’était chargé des présentations. Psychiatre : bonjour Infirmière : bonjour Psychiatre : alors, vous avez la forme ? Infirmière : oui de toute façon avons-nous le choix Ils rigolèrent. Psychiatre : vous allez principalement vous occuper de Naomie Infirmière : à ce que j’ai compris, son cas est compliqué Psychiatre : j’ai l’impression que la science a été dépassée Infirmière : la science ne peut pas toujours gagner Monsieur Psychiatre : rien ne dépasse la science Infirmière : vous connaissez le surnaturel ? Psychiatre : vous croyez à toutes ses futilités ? Infirmière : il ne s’agit pas ici de futilité. Croyez-vous au mal et au bien ? Psychiatre : bien sur Infirmière : alors vous n’êtes pas loin du chemin Psychiatre : si je donne à manger à quelqu’un dans la rue c’est du bien en revanche si je tue quelqu’un c’est mal. Il ne faut pas forcément croire à toutes vos choses mystiques Infirmière : ah, c’est aussi vrai Psychiatre : ne tardons pas. Vous devez la voir. Là, elle est calme Infirmière : j’appréhende toujours ce moment Psychiatre : eh oui chaque patient à son caractère Infirmière : je vous l’accorde encore Le psychiatre était entré dans la chambre de Naomie. Elle était assise sur son lit. Elle le fixa et ne disait rien. Cependant, quand l’infirmière était entré , elle commença à crier. Le psychiatre avait fait signe à l’infirmière de sortir. Elle exécuta sans riposter. Quand cette dernière était à l’extérieur de la chambre, Naomie se calma de nouveau. Le psychiatre avait donc rejoint l’infirmière. Psychiatre : ça ne va pas être facile Infirmière : pas du tout Psychiatre : il y a quelque chose d’étrange que je dois rajouter dans mon rapport Infirmière : je ne vois pas ce que vous voulez dire Psychiatre : elle a pour habitude de crier par crise. Quand elle aperçoit de nouveaux visages, elle crie en les fixant dans les yeux. Elle devient statique mais crie Infirmière : oui c’est normal non Psychiatre : c’est la première fois en quinze ans qu’elle crie en cachant son visage et en se retournant dans tous les sens Infirmière : ah ! Psychiatre : on va étudier cela sur votre première semaine ici Infirmière : d’accord boss Psychiatre : on revient pour son repas. Vous pouvez en profiter pour visiter les lieux Infirmière : les murs de la terreur Psychiatre : oh on fait ce qu’on peut L’infirmière était sortie et cherchait à donner son aide aux autres. Ils étaient revenus pour le repas de Naomie. Comme le matin, c’est d »abord le psychiatre qui était entré puis l’infirmière. Naomie avait eu la même réaction. Le lendemain, ils avaient répété le même processus et elle avait réagi pareil. Les jours d’après c’était la même chose. Le psychiatre avait profité pour faire entrer des infirmières qua Naomie ne connaissait pas afin de voir ses réactions. Elle réagissait autrement face à sa nouvelle infirmière. Le psychiatre avait été dans l’obligation de changer d’infirmière. Psychiatre : je pense que vous ne pourrez pas s’occuper d’elle Infirmière : laissez-moi une chance Psychiatre : elle crie après vous sans cesse. Vous avez vu qu’avec les autres elle ne réagit pas comme ça Infirmière : oui. Laissez-moi deux jours Psychiatre : bon vous avez encore la chance d’essayer mais je ne crois pas à grand-chose Infirmière : vous ne serez pas déçu L’infirmière était rentrée chez elle et se dirigea vers son église. Elle avait donc expliqué tout, de A à Z. Infirmière : c’est comme je vous ai expliqué là Pasteur : j’avoue que c’est vraiment bizarre les réactions de cette pauvre femme Infirmière : c’est ce que j’ai essayé de faire comprendre au Psychiatre Pasteur : ma fille, j’ai du sel béni Infirmière : elle me fait vraiment de la peine Pasteur : ma fille il faut juste prier pour elle Infirmière : d’accord Il avait donné du sel béni à cette jeune fidèle. Ils avaient prié. Elle était rentrée et le lendemain, elle décida d’entrer dans la chambre de Naomie sans le psychiatre. Elle était entrée et Naomie commença à crier. Elle s’approcha d’elle et lui versa du sel béni en priant dans son cœur. Quelques temps après, Naomie arrêta ses cris. L’infirmière avait donc la certitude que le cas de Naomie n’était pas simple. Naomie s’habituait à l’infirmière et sa situation mentale changeait petit à petit. Les prières de cette infirmière semblaient apaiser le cœur de Naomie. Bien qu’elle ne semblât toujours pas consciente de tout. Le psychiatre était choqué. Naomie ne s’était jamais aussi bien porté. Psychiatre : je dois avouer que depuis que vous êtes là elle va mieux Infirmière : eh oui. J’ai dit que je n’allais pas vous décevoir Psychiatre : il faut que j’informe son oncle de ses progrès Infirmière : mais, vous m’avez dit qu’elle ne supporte pas le voir Psychiatre : oui, mais depuis que vous êtes là elle réagi autrement Infirmière : ah d’accord. On verra sa réaction. Je dois l’amener manger Psychiatre : d’accord. Continuez ainsi Le psychiatre avait convoqué Charles l’oncle de Naomie. Il n’avait pas tardé à venir. Il pensait surement que le psychiatre allait lui annoncer une mauvaise nouvelle. Il n’attendait que ça. Qu’on lui annonce l’état dépressif de sa nièce dans l’aggravation extrême. Ou qu’elle avait mis fin à ses jours. Mais, il devait être très déçu. Psychiatre : bonjour Monsieur Charles Charles : bonjour Monsieur Psychiatre : vous vous doutez de la raison de mon appel Charles : rassurez-moi Psychiatre : vous pouvez être rassuré Le cœur de Charles battait alors mille à l’heure. Il ne savait pas ce que le psychiatre allait dire, mais il savait déjà que cette nouvelle n’allait pas être en sa faveur. Il n’avait qu’une hâte, que ce dernier crache le morceau. Charles : dites-moi donc. Qu’l y a-t-il ? Avec un rire nerveux. Il transpirait même déjà Psychiatre : l’avenir nous promet de belles choses. Je ne pouvais pas rester sans vous informer cela Charles : jusqu’ici j’ai du mal à vous suivre. Ma nièce est guérie ? Psychiatre : il ne s’agit pas de ça. Mais les résultats sont positifs. Elle commence un peu à parler, elle réussi à garder son calme. Elle ne crie même plus quand elle voit des visages qu’elle ne connait pas ou dont elle ne se souvient plus Charles : ah ! Psychiatre : ça n’a pas l’air de vous plaire Charles : oh si, je suis vraiment ravi. Mais, quelles est l’origine de cela ? Psychiatre : nous avons le personnel qu’il nous faut Charles : comment ça ? Psychiatre : secret professionnel. Mais, si elle continue comme ça il sera possible pour elle de rentrer et dans ce cas, on ne lui administrera que des cachets Charles était dépassé. Il devait à tout prix découvrir qui était derrière tout cela. Il avait prévu ôter la vie à celui ou celle qui avait osé fourrer son nez dans ses affaires. Tous ses plans pouvaient tomber à l’eau du jour au lendemain. Et, il était hors de question que tout cela échoue tant que Mickael n’avait pas encore établi le plan du siècle. Charles ! en tout cas, on l’attend les bras grands ouverts Psychiatre : ce n’est pas pour maintenant. Mais on ne sait pas de quoi demain sera fait Charles : vous êtes des spécialistes. Tout est entre vos mains Psychiatre : c’est la raison pour laquelle je voulais vous voir. Vous voulez la voir ? Charles : oui. Je ne peux pas venir sans lui faire un petit coucou Charles était parti dans la chambre de sa nièce avec le psychiatre mais Naomie dormait. On ne pouvait donc savoir comment elle allait réagir. En sortant, il avait croisé son infirmière et le psychiatre s’était chargé des présentations. Mickael faisait la route tous les jours avec Mélania à sa sortie des cours. Ils s’entendaient très bien et elle le considérait même comme un ami. Il ne lui faisait pas de mal et elle ne le jugeait pas. Pendant des semaines, il y avait de l’harmonie dans leur amitié. Ils avaient fait connaissance et se connaissaient même déjà comme s’ils étaient amis depuis. Mickael n’avait rien raconté de son passé à Mélania. Il avait décidé de garder cela pour lui. De son côté, Charles et son équipe ne savaient plus quoi faire. Eux même ne pouvaient s’approcher de Mickael. Il était plus fort qu’eux tous. Ils avaient l’impression que leur plan tombait à l’eau. Il avait mis en place différentes stratégies mais elles étaient vouées à l’échec total. Il n’y avait rien à faire. Ils avaient alors opté pour la patience. Ce diable qui sommeillait en Mickael allait se réveiller un jour.
Reine mère : je ne sais pas où on a échoué Charles : je suis dépassé. Le pacte a pourtant été fait il y a huit ans Reine mère : c’est vraiment sérieux. Il a quinze ans il devrait déjà avoir détourné plusieurs âmes Charles : c’est vraiment à revoir Achille : après on avait dit que c’est quand il aura sa première découverte sexuelle Charles : qu’ai-je donc fait ? Achille : ce n’était pas consentie. Il faut retourner chez le maître suprême Reine mère : c’est hors de question. Si il faut que cela soit consentie alors je me déguiserai e
Déjà, Mickael était choqué. Il n’arrivait pas à croire qu’il étranglait sans même toucher la personne. De plus, cette jeune fille qui était devant lui n’était rien d’autre qu’une femme âgée. Comment avait-elle fait pour se transformer de la sorte, se demandait Mickael. Il n’osait pas l’ouvrir et elle encore moins. Elle était figée, face à lui. Elle n’avait même pas le courage de lâcher un mot. Ils se regardèrent longtemps. La reine mère ne savait même pas comment elle pouvait ou allait réagir. En tout cas, elle n’avait même pas le niveau. A un moment, Mickael décida de couper ce silence sans fin. Mickael : qui êtes-vous ? Avec un air de nervosité<
L’infirmière de Naomie ne comprenait rien. Au moins, elle avait la certitude que cela avait un rapport avec sa patiente Naomie. Des personnes tourmentaient la santé de cette dernière et sa folie n’était donc pas naturelle. ** Adèle l’infirmière ** Je ne vais vraiment pas réussir à fermer l’œil cette nuit. C’est encore quelle sorcellerie ça. Moi, ça me dépasse hein c’est toujours ma peau qu’ils veulent comme ça ? Peu importe le nombre, ils ont perdu d’avance. Elle continuait à veiller en faisant des louanges. Le lendemain, elle était vraiment fatiguée avant d’aller au travail. Elle n’avait même pas le courage de commencer la journée. Elle savait très bien qu’elle devait faire a
Le psychiatre était beaucoup occupé de la journée. Il chargea donc la tâche d’informer l’oncle Charles à Adèle l’infirmière en charge de Naomie. Psychiatre : oui euh Adèle j’ai une mission pour vous Infirmière : je vous écoute Psychiatre : j’ai appelé l’oncle de Naomie Infirmière : oui, monsieur Charles Psychiatre : exactement. Tu sais que c’est la seule famille qui lui reste Infirmière : oui c’est tellement triste. La pauvre qui chercher ses parents sans cesse Psychiatre : oui. A priori, elle a un fils aussi. Mais, son oncle ne m’a plus parlé de lui depuis. Bon, on a beaucoup d’i
Toute la journée, Mélania n’avait fait aucun effort. Elle se sentait faible comme si elle avait perdu toute son énergie. Sa mère s’inquiétait de la santé de sa fille. Ils avaient prévu une sortie familiale chez la sœur de leur père. Mais, quand tout le monde était prêt, elle ne l’était toujours pas. Mélania était couchée dans son lit et elle dormait paisiblement. Papa Jean : mais on attend encore quoi ? Samy : papa, Mélania n’est toujours pas prête Papa Jean : l’enfant là hein. Vous savez très bien qu’on doit monter stopper le taxi et que ça ne sera pas évident Béatrice : achète alors une voiture<
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
La soirée se déroulait bien pour les deux tourtereaux Mélania et Mickael. Ils étaient plus qu’heureux et surtout prêts à tout braver. Ils n’avaient peur de rien. Mélania réfléchissait à comment trouver une fille de cet âge vierge. Le lendemain, elle était sortie avec des amis de sa faculté. Elle était partie voir les premières années. Les nouvelles étudiantes qui étaient ambitieuses comme elle. Elle avait décidé d’organiser une fête dans une boite de nuit. Elle avait partagé cela dans toute sa faculté. Elle savait qu’il devait avoir plusieurs personnes. Le jour même de la fête, elle avait réussi à privatiser une boîte de nuit. Il y avait du monde et beaucoup de premières années.&nb