Reine mère : je ne sais pas où on a échoué Charles : je suis dépassé. Le pacte a pourtant été fait il y a huit ans Reine mère : c’est vraiment sérieux. Il a quinze ans il devrait déjà avoir détourné plusieurs âmes Charles : c’est vraiment à revoir Achille : après on avait dit que c’est quand il aura sa première découverte sexuelle Charles : qu’ai-je donc fait ? Achille : ce n’était pas consentie. Il faut retourner chez le maître suprême Reine mère : c’est hors de question. Si il faut que cela soit consentie alors je me déguiserai et je le séduirai Charles : ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Mais, son esprit est plus fort que le tien il sentira forcément que quelque chose ne va pas Reine mère : j’en ai plus d’une. Il ne faut pas me sous-estimer Charles : mon petit nez me dit que ce plan tombera à l’eau Achille : toujours aussi pessimiste Charles : non juste réaliste Reine mère : la ferme. Je dois me préparer Charles : en tout cas, on verra bien. Si tu le violes ça ne marchera pas Reine mère : je ne suis pas conne non plus. On met fin à cette réunion Charles : et Naomie on devait en parler Reine mère : on ne peut pas la tuer. C’est à Mickael de le faire Charles : c’est dangereux car elle guérit déjà Reine mère : elle ne peut pas guérir. C’est peine perdue Achille : bon occupons nous d’abord de Mickael Reine mère : bien parlé La reine mère était rentré. Elle savait où Mickael avait l’habitude de trainer grâce à ses pouvoirs. Un vendredi, elle s’était donc déguisée en une jeune fille. Et l’avait rejoint. Ce dernier faisait le chemin avec Mélania comme d’habitude. Elle avait décidé de trainer avec lui plus longtemps car c’était un vendredi. Surement un vendredi chaud. Mélania : tu connais la fille là ? Mickael : euh son visage ne me dit rien Mélania : pourquoi elle nous regarde comme ça ? Mickael : ah je ne sais pas hein. En plus elle vient vers nous Mélania : hum pardon oh Alice : salut ! Mélania : on se connaît ? Alice : toi, non. Mais Mickael oui Mickael : on se connait où ? Alice : tu m’as déjà oublié. Alice, tu m’as donné ton numéro l’autre jour Mélania : je vais vous laisser ohh Mickael : non, je ne la connais pas Mélania : pourquoi mentir ? Alice : wanda ! Mickael : ah si ce n’est pas la sorcellerie c’est quoi ? Mélania avait donc décidé de partir. Alice avait réussi la première partie de son plan. Mickael : va dire à la personne qui t’a envoyé que je ne suis pas son pigeon Alice : je peux te donner ce que tu veux Mickael : euh tu es normale ou tu es juste une chienne en chaleur ? Alice : oui tu me donnes chaud Mickael : eh c’est la fin du monde. Laisse-moi Alice avait donc tiré Mickael de force. Elle le fixa dans les yeux afin de le charmer. Il la repoussa Mickael : lâche-moi, pauvre folle Il courait vers Mélania qui prenait son temps sur la route. Elle n’avait même pas leur temps. Il cria le nom de celle-ci. Elle se retourna subitement. Mélania : encore toi ? Mickael n’avait même pas eu le temps de lui répondre que la folle furieuse avait déjà frappé Mélania. Mickael : tu n’es pas normale la fille si tu l’as frappé pourquoi ? Mélania : mince ! Alice : tu t’approche encore de lui je vais bien te battre Mélania : c’est juste un ami Alice : tu penses que je vais gober ça hein Mickael : ne m’énerve pas hein tu ne sais pas comment ça peut se terminer avec moi Alice : tu me réponds avec respect Mélania : donc tu penses que tu vas me frapper et je vais te regarder ? Ca tombe bien aujourd’hui c’est vendredi Alice : vendredi ? Mélania : vendredi chaud. Touche-moi encore si tu peux Alice : je n’ai pas peur de toi Mélania : touche ehh je ne parle pas beaucoup. Mélania jeta son sac à dos au sol Un groupe d’élève de sa classe passait. Le groupe s’arrêta et se dirigea vers eux. Un des élèves était venu au milieu d’eux et avait ramassé deux petits cailloux 2lève : que celui qui veut bagarrer tape ma main et laisse tomber le cailloux Mélania : je tape piang Alice avait hésité Mélania : même si tu ne tapes pas sa main je vais te battre la go. Tu vas confirmer que la terre est sale Alice avait alors tapé Mélania avait lancé une méchante gifle vous voyez un peu le genre que l’oreille commence à chanter seule là nor. Alice n’avait pas alors laissé hein. Elle avait déchiré la tenue de Mélania. Cela avait tellement énervé cette dernière qu’elle avait bondit sur Alice comme un lion. Elle avait tiré ses tresses. Mince, après elle avait déchiré ses vêtements jusqu’à on voyait son caleçon. Elle voulait déchirer son caleçon mais Alice n’avait pas alors laissé hein. Elle avait bien griffé Mélania aux yeux. Mais elle avait tellement la rage qu’elle n’avait même pas eu mal. Heureusement qu’une mère du quartier passait et avait stoppé cela. Mère : les jeunes filles d’aujourd’hui vous allez nous finir Elève : la mère, elle bagarre pour le gars Malheureusement, cette maman connaissait les parents de Mélania. Mère : Mélania tu prends immédiatement ton sac et on rentre Elle était remplie de sable en plus ses yeux étaient rouges et saignaient même. Comment allait-elle se défendre chez ses parents Sur le chemin, elle tentait de se défendre Mélania : tantine, c’est la fille là qui a commencé. Je ne la connais même pas Mère : ne cherche pas d’excuses. A quatorze ans tu connais déjà les hommes ma fille Mélania : c’est un ami Mère : ferme ça vite. Tu auras une bonne correction. Regarde ta tenue de classe. Tu vois que c’est normal. Déjà, tu bagarre et de surcroit pour un va nu pied. Un délinquant comme ça Mélania ne parlait plus. Une fois à la maison, quand ses parents l’avaient vu ils étaient inquiets. Mélania : bonsoir Sa mère : ma fille il y a eu quoi ? Regarde ton état. Eh Seigneur Mère : votre fille se bagarrait pour un voyou Papa : quoi ? Mère : comme vous entendez. Elle va partir perdre un œil comme ça Béatrice Béatrice était la mère de Mélania. Béatrice : ma sœur merci de l’avoir ramené à la maison Mère : de rien Béa bonne chance avec cette petite gamine Les parents de Mélania étaient une fois de plus dépassés. Papa : donc tu bagarres déjà pour les garçons Béatrice : ma fille, on t’envoie à l’école pour ça ? Pourquoi tu nous fais souffrir comme ça Mélania : qui vous fais souffrir ? Pour le moment c’est mon œil qui saigne et pas le vôtre Béatrice : ma fille, mon cœur saigne tu ne peux pas savoir à quel point. Tu nous fais voir de toutes les couleurs Mélania : couleur rouge foncé ou rouge vif ? Papa : Mélania, ma patience a des limites Mélania : pff Elle avait d’abord un manque de respect catastrophique. Papa : en bon hein Il avait donc envoyé sa grande sœur chercher sa ceinture dans la chambre. Béatrice : Jean ne fais pas ça Papa : la ferme. J’ai dit que ma patience a des limites. Dans cette maison, peu importe votre âge vous devez du respect à vos parents Mélania : papa pardon Est-ce qu’il l’écoutait encore. Il commença à la fouetter Papa : couche toi ici pauvre idiote Mélania : woyy papa pardon. Je t’en supplie je ne vais plus bagarrer woyohh Il la fouettait sans réfléchir Papa : vous voulez souvent montrer que vous êtes grands. A quatorse ans tu pars bagarrer pour des salopards on va calmer ta puberté là Béatrice : Jean laisse comme ça Papa : tu veux encaisser pour elle Je ne sais pas si vous voyez le genre qu’on vous fouette et les larmes ne coulent même plus. Ça c’est le haut niveau de la chicotte. Mélania avait regretté sa naissance et sa vie entière Il avait tellement fouetté sa fille qu’elle attrapa mal à la tête. Elle n’avait même pas eu la force d’aller se doucher. Mais, il le fallait bien. Vu que sa tenue s’était déchirée, quand son père la fouettait, la ceinture entrait en contact direct avec sa peau. Quand elle versait seulement l’eau sur elle, elle pouvait mourir. Sa douleur n’avait pas de nom. Elle était allée se coucher et n’avait pas mangé. Tout le weekend, elle était calme. Sa mère l’avait envoyé à la boutique le lendemain. Elle était tombé sur des adolescents comme elle qui habitaient ce quartier. Quand elle passait ils imitaient ses cris de la veille quand elle pleurait. Ele avait voulu les ignorer mais ils allaient trop loin. Un des ados : c’est la honte. Elle a bien mérité. Woyoo papa pardon ohh Ils éclatèrent de rire Mélania : gars moi je vais te battre hein L’adolescent : si tu oses tu sais ce que tu auras en retour. Tu te prends trop la tête Mélania Mélania : donc tu connais mon prénom hein. Je ne sais même pas qui tu es. Ah j’oublias, tout le monde me connait ici Elle avait continué son chemin et était rentrée chez elle. Béatrice : merci ma fille Mélania : c’est tout ? Béatrice : oui ma chérie Mélania était partie se coucher dans sa chambre. Elle discutait avec sa grande sœur. Elle était douce comme par magie. Lundi, elle était partie à l’école. A la sortie des cours, Mickael l’avait suivi. Mickael : salut ! Elle marchait sans répondre et ne regardait même pas dans sa direction. Mickael : je te jure, je ne connais pas cette fille elle était là pour causer des embrouilles Elle ne répondait toujours pas Mickael : ton œil va bien ? Elle ne répondait toujours pas Mickael : je ne suis plus ton ami c’est ça ? Mélania : tu peux la fermer à la fin, je ne veux plus te voir Mickael Mickael : je n’ai rien fait Mélania : mon père m’a roué de coups tu entends ça. Alors dégages Mickael : calme-toi s’il te plait Mélania : eh ha je suis encore tranquille. Nyambè ayé mè mbori (Dieu m’est témoin en langue bassa) Mickael : je m’excuse alors Mélania : bouges. C’est tout. Pauvre salop Mickael était déçu et en colère. Il tenait à retrouver cette Alice et lui donner une bonne leçon. La reine mère avait toujours son plan en tête et restait toujours déguisé en Alice. Elle était toujours dans les parages afin d’avoir des relations avec lui. Un jour, il l’avait croisé. La reine mère ne s’avouait pas vaincu. Alice : salut ! Mickael : qui t’a envoyé. Il faut m’éviter. C’est mieux pour ta vie Alice : on le fait et je te laisse tranquille. Tu es même quel genre de garçon ? Mickael : mais, tu ne m’intéresses pas. D’ailleurs tu es qui ? Prostituée, à ton jeune âge Alice : je ne te demande rien en retour Mickael : à cause de toi elle m’a lâché Alice : si on ne fait pas ça je la tue. J’en suis capable Mickael : arrête ça Alice : je suis alors bien sérieuse. Je la tue avec toute sa faille Mickael : tu te crois dans les films ici ? Alice : ne me crois pas alors. C’est quand tu ne vas plus la voir demain que tu vas comprendre Sous le coup de la menace, il avait recommencé à avoir des pensées négatives Mickael : je vais te tuer avant Alice : il faut me prendre au sérieux Mickael : il commença donc à appuyer son cou dans ses penseés. Sans la toucher, il s’imaginait la soulever du sol. Elle commença donc à crier ette tentait d’enlever les mains de ce dernier de son cou. Ses pieds ne touchaient plus le sol. Mickael était tellement en colère qu’il ne se rendait même pas compte que ses pensées se réalisaient pour de vrai. Alice : arrête Il n’arrêtait pas. Elle n’arrivait plus à respirer et elle s’était immédiatement transformée en la reine mère. Effrayé, il oublia ses pensées négatives. Qu’allait-il se produire à la découverte de celle-ci ?
Déjà, Mickael était choqué. Il n’arrivait pas à croire qu’il étranglait sans même toucher la personne. De plus, cette jeune fille qui était devant lui n’était rien d’autre qu’une femme âgée. Comment avait-elle fait pour se transformer de la sorte, se demandait Mickael. Il n’osait pas l’ouvrir et elle encore moins. Elle était figée, face à lui. Elle n’avait même pas le courage de lâcher un mot. Ils se regardèrent longtemps. La reine mère ne savait même pas comment elle pouvait ou allait réagir. En tout cas, elle n’avait même pas le niveau. A un moment, Mickael décida de couper ce silence sans fin. Mickael : qui êtes-vous ? Avec un air de nervosité<
L’infirmière de Naomie ne comprenait rien. Au moins, elle avait la certitude que cela avait un rapport avec sa patiente Naomie. Des personnes tourmentaient la santé de cette dernière et sa folie n’était donc pas naturelle. ** Adèle l’infirmière ** Je ne vais vraiment pas réussir à fermer l’œil cette nuit. C’est encore quelle sorcellerie ça. Moi, ça me dépasse hein c’est toujours ma peau qu’ils veulent comme ça ? Peu importe le nombre, ils ont perdu d’avance. Elle continuait à veiller en faisant des louanges. Le lendemain, elle était vraiment fatiguée avant d’aller au travail. Elle n’avait même pas le courage de commencer la journée. Elle savait très bien qu’elle devait faire a
Le psychiatre était beaucoup occupé de la journée. Il chargea donc la tâche d’informer l’oncle Charles à Adèle l’infirmière en charge de Naomie. Psychiatre : oui euh Adèle j’ai une mission pour vous Infirmière : je vous écoute Psychiatre : j’ai appelé l’oncle de Naomie Infirmière : oui, monsieur Charles Psychiatre : exactement. Tu sais que c’est la seule famille qui lui reste Infirmière : oui c’est tellement triste. La pauvre qui chercher ses parents sans cesse Psychiatre : oui. A priori, elle a un fils aussi. Mais, son oncle ne m’a plus parlé de lui depuis. Bon, on a beaucoup d’i
Toute la journée, Mélania n’avait fait aucun effort. Elle se sentait faible comme si elle avait perdu toute son énergie. Sa mère s’inquiétait de la santé de sa fille. Ils avaient prévu une sortie familiale chez la sœur de leur père. Mais, quand tout le monde était prêt, elle ne l’était toujours pas. Mélania était couchée dans son lit et elle dormait paisiblement. Papa Jean : mais on attend encore quoi ? Samy : papa, Mélania n’est toujours pas prête Papa Jean : l’enfant là hein. Vous savez très bien qu’on doit monter stopper le taxi et que ça ne sera pas évident Béatrice : achète alors une voiture<
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
La soirée se déroulait bien pour les deux tourtereaux Mélania et Mickael. Ils étaient plus qu’heureux et surtout prêts à tout braver. Ils n’avaient peur de rien. Mélania réfléchissait à comment trouver une fille de cet âge vierge. Le lendemain, elle était sortie avec des amis de sa faculté. Elle était partie voir les premières années. Les nouvelles étudiantes qui étaient ambitieuses comme elle. Elle avait décidé d’organiser une fête dans une boite de nuit. Elle avait partagé cela dans toute sa faculté. Elle savait qu’il devait avoir plusieurs personnes. Le jour même de la fête, elle avait réussi à privatiser une boîte de nuit. Il y avait du monde et beaucoup de premières années.&nb