L’infirmière de Naomie ne comprenait rien. Au moins, elle avait la certitude que cela avait un rapport avec sa patiente Naomie. Des personnes tourmentaient la santé de cette dernière et sa folie n’était donc pas naturelle. ** Adèle l’infirmière ** Je ne vais vraiment pas réussir à fermer l’œil cette nuit. C’est encore quelle sorcellerie ça. Moi, ça me dépasse hein c’est toujours ma peau qu’ils veulent comme ça ? Peu importe le nombre, ils ont perdu d’avance. Elle continuait à veiller en faisant des louanges. Le lendemain, elle était vraiment fatiguée avant d’aller au travail. Elle n’avait même pas le courage de commencer la journée. Elle savait très bien qu’elle devait faire attention à l’endroit où elle posait ses pieds. Elle avait donc emprunté un taxi. Pendant qu’il roulait, une bagarre commença entre des passants sur la route. Cela avait engendré des bouchons et plusieurs personnes libéraient des taxis pour faire leur chemin à pied. Adèle décida donc de sortir mais ce n’était pas une bonne idée. Taximan : madame rentrez dans la voiture. Les gens qui bagarrent là sont trop proches Une mère dans le taxi lui avait conseillé la même chose Mère : ma fille apparemment dans la bagarre là il y a de mauvais outils hein Taxi : vraiment vu l’ampleur ils sont même peut être armés Adèle écouta leur conseil et resta dans la voiture. Effectivement, dans cette bagarre de groupe, il y avait deux gars qui avaient une machette et l’autre un couteau. Le seul moyen pour la population était vraiment de libérer les lieux. Mais, comme certains aiment les ragots, ils avaient créé une véritable foule sans même se rendre compte qu’ils pouvaient faire objet d’un coup perdu. La foule avait commencé à s’éparpiller car l’un de ces bagarreurs avait sorti sa machette et courait dans tous les sens. Dans son boucan, le coup était parti sur le capot de la voiture où Adèle se trouvait. Adèle, intérieurement : Seigneur veille sur nous Il y avait une jeune fille de quinze ans et sa petite sœur de huit ans qui allaient à l’école. Sa petite sœur commença à pleurer ce qui énerva le bagarreur qui était juste devant eux. Sa grande sœur lui demanda d’arrêter de pleurer mais cette petite fille était tellement choquée qu’elle ne s’arrêta point. L’autre groupe de bagarreurs se jeta sur celui qui avait tapé sa machette sur le capot vu qu’il était dos tourné. Ils profitèrent pour le tirer vers eux et l’éloigner de sa machette. Son ami ui avait le couteaux, fou de rage l’avait planté à un membre de l’autre groupe. La police arriva donc sur les lieux qui se libéraient petit à petit à cause de la peur. Mère : taximan, profitez comme ils se sont éloignés là Le taximan devait fuir et faire attention au cas où quelqu’un tenterait de traverser la route. Au début, il roulait au pas puis, quand il en avait eu l’occasion, il avait appuyé sur le champignon. Ils étaient des témoins potentiels, mais ils avaient décidé de partir très vite car leurs vies étaient en danger. Taximan : ma fille ne pleure plus La fille de quinze ans demanda à appeler ses parents afin que sa sœur rentre. Elle avait donc appelé sa mère qui lui avait demandé de laisser sa sœur à l’école et elle devait venir la chercher. Adèle, quant à elle avait été déposé jusqu’à son arrêt par le même taximan. Il n’y avait aucun doute pour elle. C’était une attaque de plus. Heureusement, ils étaient tous sortis indemnes de cela. Elle avait donc décidé de renforcer ses prières et ne rien laisser tomber. Au travail, le psychiatre avait remarqué qu’elle n’allait pas bien. Psychiatre : bonjour ! Adèle : bonjour monsieur Psychiatre : ça ne va pas ou quoi ? Adèle : oh monsieur j’ai juste passé une mauvaise nuit Psychiatre : des soucis ? Adèle : oh non, rien de grave Psychiatre : vous savez que votre humeur peut avoir un impact important sur les patients Adèle : oui. Je tâcherai de ne pas me laisser distraire par mes pensées Elle alla se changer dans les vestiaires. Puis, avait pris le petit déjeuner de Naomie et se dirigea dans sa chambre. Comme tous les matins, elle entra sans faire de bruit car Naomie ne se réveillait qu’après. Ce jour, elle croyait que Naomie dormait et elle était entrée sans regarder vers la direction où celle-ci se trouvait. Elle rangeait les plats sans se rendre compte que quelqu’un la fixait dans le dos. Elle était concentrée jusqu’à ce que la personne décide de parler. Quand elle avait entendu la voix dans son dos, elle s’effraya et renversa le verre de jus qu’elle tenait. Elle décida de se tourner avec frayeur. Elle attrapa froid d’un coup et n’osait même pas parler. Une fois tournée, elle fixa la personne dans les yeux. Adèle : euh… Elle avait très peur car cela était surprenant. Adèle : vous venez de parler ? Naomie était assise face à son infirmière. Elle l’a fixait dans les yeux sans rien dire Adèle : ah non, j’hallucine. Vous n’avez rien dit Elle se retourna et décida d’essuyer ce qu’elle avait renversé. Naomie : si, j’ai bien parlé Elle s’effraya encore et se retourna vers elle. L’infirmière avait l’impression d’être folle. Elle ne comprenait rien. Naomie n’avait pas parlé depuis des années et là elle parlait comme si e rien n’était ? Oh c’était chose impossible à croire Adèle : vous avez parlé ? Naomie : oui. Ca à l’air de vous étonner L’infirmière commença à crier Naomie : pourquoi criez-vous ? Adèle : euh … mince ! Ça c’est vraiment du surnaturel Naomie commença à rire Naomie : vous êtes entré et ne m’avez pas salué Adèle : vous m’observez depuis le début ? Naomie : exactement. J’ai l’impression que vous êtes choquée Adèle : attendez le psychiatre doit voir ça Elle sonna le téléphone d’urgence du psychiatre qui arriva sans perdre une seconde. Adèle : il y a quelque chose d’étrange monsieur Psychiatre : quoi donc ? Il n’avait même pas regardé vers Naomie car il savait qu’elle ne parle pas. Elle avait l’habitude de faire des petits mots mais elle s’essoufflait vite. Là, elle tenait des phrases entières et c’était spectaculaire. Naomie : vous aussi ne me saluez pas ? Psychiatre : qui a parlé ? Naomie : moi ! Il la regarda longuement. Psychiatre : bonjour ? Naomie : bonjour Elle était toujours assise et ne bougeait pas tel un robot Psychiatre : vous allez bien ? Naomie : oh oui merci et vous ? Psychaitre : très bien, en souriant. Vous pouvez me dire votre prénom ? Naomie : Naomie Psychiatre : quel jour on est ? Naomie : ça je ne sais pas. Mais je sais qu’on est au matin car hier il faisait noir Psychiatre : waouh Il montra trois doigts Psychiatre : pouvez-vous me dire combien de doigts vous voyez ? Naomie : trois Adèle : eh mon Dieu Naomie : pourquoi êtes-vous autant surpris ? Psychiatre : on est dans un hôpital psychiatrique Naomie : vous êtes fous ? Ahn c’est pourquoi vous criez depuis et ne dites pas bonjour Psychiatre : non, personne n’est fou ici. Vous avez surement faim Naomie : oui. On mange ensemble ? Psychiatre : non je vais vous laisser Il avait couru vers son bureau. Adèle avait donné à manger à Naomie. Naomie : tu ne manges pas ? Adèle : non, j’ai déjà mangé Naomie : l’homme-là c’est ton mari ? Adèle : ekie !! En éclatant de rire Naomie : hum j’ai vu comment il te regarde C’était vraiment spectaculaire. Naomie n’avait même pas l’impression qu’elle était malade. Elle parlait comme si elle connaissait ces personnes depuis. Elle était à l’aise et discutait tranquillement. Elle se posait quand même la question de savoir pourquoi elle était à cet endroit. Elle disait qu’elle veut rentrer chez elle retrouver ses parents. Elle avait oublié qu’elle était orpheline et qu’elle vivait avec son oncle. Elle avait même oublié qu’elle avait donné la vie à un garçon. Adèle avait débarrassé et Naomie avait pris sa douche. Naomie : que fais-tu ? Adèle : je vais t’aider pour la douche Naomie : hum, non merci. Elle avait fermé la porte et s’était douchée en son temps. L’infirmière était quand même restée devant au cas où celle-ci tombait dans la douche ou devenait de nouveau inconsciente. Naomie s’était habillée. Naomie : on part où ? Adèle : dans le bureau du psychiatre Naomie : d’accord ……. Psychiatre : bon Naomie vous allez répondre à quelques questions Naomie : je vais aller en prison ? Psychiatre : bien sûr que non, en rigolant. Il avait posé un tas de questions auxquelles elle avait répondu. Naomie ne se souvenait que de choses récentes mais pas lointaines. Ce n’était pas une si bonne nouvelle que ça. Mais, il devait instaurer un nouveau traitement pour elle. Elle présentait quelques troubles de la mémoire mais avec le temps, cela pouvait s’arranger. Elle pouvait aussi avoir un système d’habituation à son entourage. De son côté, Mickael avait encore essayé de parler à Mélania. Mickael : salut ! Mélania : u veux encore quoi ? Mickael : tu es toujours fâché ? Mélania : non Mickael : je peux te parler ? Mélania : tu fais quoi là ? Mickael : enfuis-toi avec moi Mélania : quoi ? Mickael : je ferais de toi la fille la plus heureuse du monde Mélania avait d’abord éclaté de rire. Mélania : donc tu es sérieux Mickael : oui je t’aime Mélania : oh père. On va vivre avec quoi, les cailloux ? Mickael : j’ai beaucoup d’argent Mélania : hum pardon. Je t’aime bien mais l’autre là nor Mickael : l’autre là quoi ? Mélania : tu es majeur ? non. Je suis majeure, non. Mickael : et puis quoi ? Mélania : hum Mickael laisse l’autre là Mickael : accepte alors d’être ma petite copine Mélania : apparemment tu ne veux plus me voir en vie Mickael : pourquoi tu dis cela ? Mélania : mes parents vont me tuer. Tu es un véritable voyou Mickael : je vais aller à l’école pour toi Mélania : avec tout le retard que tu as accumulé ? Mickael : rien n’est impossible. Je vais faire des cours de rattrapage Mélania : attends. Tu es vraiment sérieux Mickael : s’il faut fréquenter pour que tes parents m’acceptent un jour, je vais le faire Mélania : waouh ! Mickael : on sera dans la même classe Mélania : qui va t’accepter dans son école Mickael : on peut inventer des trucs. On me fera des tests et j’aurais le niveau Mélania : il faut donc beaucoup travailler Mickael : je vais le faire Mélania : je peux te donner mes anciens cahiers Mickael : ça me va aussi Mélania : tu vas t’inscrire en tant que candidat libre au BEPC alors Mickael : il faut bien essayer Mélania : rien n’est gagné Mickael : je n’ai pas une tête dure hein Mélania : on verra La journée au boulot se passait bien pour Adèle et la patiente Naomie. Elle posait énormément de questions sans réponse car il ne fallait pas la choquer. Il ne pouvait pas non plus inventer une histoire car ce n’était pas bien pour elle. Dans toute cette joie, le psychiatre n’avait pas prévenu l’oncle Charles mis, il n’allait pas tarder à le faire. Comment allait-il réagir vu qu’il cherchait à mettre fin aux jours de sa nièce.
Le psychiatre était beaucoup occupé de la journée. Il chargea donc la tâche d’informer l’oncle Charles à Adèle l’infirmière en charge de Naomie. Psychiatre : oui euh Adèle j’ai une mission pour vous Infirmière : je vous écoute Psychiatre : j’ai appelé l’oncle de Naomie Infirmière : oui, monsieur Charles Psychiatre : exactement. Tu sais que c’est la seule famille qui lui reste Infirmière : oui c’est tellement triste. La pauvre qui chercher ses parents sans cesse Psychiatre : oui. A priori, elle a un fils aussi. Mais, son oncle ne m’a plus parlé de lui depuis. Bon, on a beaucoup d’i
Toute la journée, Mélania n’avait fait aucun effort. Elle se sentait faible comme si elle avait perdu toute son énergie. Sa mère s’inquiétait de la santé de sa fille. Ils avaient prévu une sortie familiale chez la sœur de leur père. Mais, quand tout le monde était prêt, elle ne l’était toujours pas. Mélania était couchée dans son lit et elle dormait paisiblement. Papa Jean : mais on attend encore quoi ? Samy : papa, Mélania n’est toujours pas prête Papa Jean : l’enfant là hein. Vous savez très bien qu’on doit monter stopper le taxi et que ça ne sera pas évident Béatrice : achète alors une voiture<
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
La soirée se déroulait bien pour les deux tourtereaux Mélania et Mickael. Ils étaient plus qu’heureux et surtout prêts à tout braver. Ils n’avaient peur de rien. Mélania réfléchissait à comment trouver une fille de cet âge vierge. Le lendemain, elle était sortie avec des amis de sa faculté. Elle était partie voir les premières années. Les nouvelles étudiantes qui étaient ambitieuses comme elle. Elle avait décidé d’organiser une fête dans une boite de nuit. Elle avait partagé cela dans toute sa faculté. Elle savait qu’il devait avoir plusieurs personnes. Le jour même de la fête, elle avait réussi à privatiser une boîte de nuit. Il y avait du monde et beaucoup de premières années.&nb