Le psychiatre était beaucoup occupé de la journée. Il chargea donc la tâche d’informer l’oncle Charles à Adèle l’infirmière en charge de Naomie. Psychiatre : oui euh Adèle j’ai une mission pour vous Infirmière : je vous écoute Psychiatre : j’ai appelé l’oncle de Naomie Infirmière : oui, monsieur Charles Psychiatre : exactement. Tu sais que c’est la seule famille qui lui reste Infirmière : oui c’est tellement triste. La pauvre qui chercher ses parents sans cesse Psychiatre : oui. A priori, elle a un fils aussi. Mais, son oncle ne m’a plus parlé de lui depuis. Bon, on a beaucoup d’information à rassembler afin de savoir comment les annoncer à Naomie Infirmière : c’est pourquoi son oncle sera là Psychiatre : pas seulement. Il est indispensable que son oncle soit au courant de son état de santé Infirmière : oui, il doit se faire énormément de souci Psychiatre : c’est ça. Je ne suis pas là cet après-midi. Je suis convoqué dans un autre centre Infirmière : mais, pourquoi avoir appelé son oncle ? Psychiatre : je n’étais pas au courant de cet appel au centre. Mais, c’est urgent je suis attendu sur les lieux Infirmière : d’accord monsieur Psychiatre : je te charge donc d’annoncer l’état de santé de Naomie à son oncle. Son carnet est là je vous laisse cette fiche Infirmière : ah d’accord Psychiatre : bon, merci Infirmière : de rien monsieur Elle était sortie de son bureau et alla vers Naomie. Celle-ci posait toujours une tonne de questions Naomie : je rentre quand ? Infirmière : bientôt Naomie : c’est loin alors Infirmière : ou proche Naomie : d’accord je reste patiente Infirmière : on fait quoi ? Naomie : ce que tu veux Infirmière : on va faire un jeu de société Naomie : je ne sais pas jouer Infirmière : viens avec moi Naomie l’avait suivi. Elles étaient dans la salle où on allait pour jouer, se documenter Adèle avait ouvert un jeu qu’on appelle Ludo. Infirmière : ça te dit quelque chose ? Naomie : pas du tout Infirmière : je vais t’expliquer les règles Adèle avait choisi ce jeu car elle pouvait savoir comment Naomie fonctionnait mentalement. Car, dans ce jeu il fallait mettre en place de la stratégie et surtout savoir compter. Elle lui avait donc expliqué les règles et Naomie n’avait pas eu du mal à se lancer dans le jeu. Infirmière : hum tu joues vraiment bien hein tu bouffes tous mes pions Naomie : ah oui, c’est ma stratégie je divise tes pions et je règne Elles avaient continué la partie et Naomie avait gagné. Quelques temps après, l’oncle Charles était arrivé. Il était arrivé plus tôt que prévu Charles : bonjour Infirmière : bonjour. Le psychiatre est absent actuellement pour donner suite à une réunion d’urgence Charles : ohh je voulais le voir Infirmière : oh oui il m’a chargé de tout vous annoncer Charles : annoncer ? Tout d’un coup, le téléphone de Charles sonna. Charles : excusez-moi je dois à tout prix répondre Il s’éloigna pour répondre à l’appel. Il était donc de dos quand Naomie arriva. Celle-ci l’avait aperçu de dos puis l’avait regardé de côté et elle l’avait reconnu. Elle avait donc couru vers sa chambre. So infirmière était étonnée de cette réaction. Charles : oui je ne peux pas durer j’ai une réunion d’urgence. J’ai vu ma nièce passer là Infirmière : je voulais vous parler d’elle Charles : il y a quoi de nouveau ? Infirmière : elle a de sacrées pertes de mémoires mais elle va mieux que d’habitude Charles : si je comprends bien ça n’évolue pas Infirmière : si. Je suis certaine que ça ira très bien Charles : j’espère Charles faisait comme s’il ne connaissait pas cette infirmière alors qu’il cherchait à la tuer. Elle ne savait pas réellement qui était face à elle mais vu la réaction de sa patiente elle n’était pas vraiment entré dans les détails de son état de santé. Charles : bon merci. Je ne peux pas tarder je suis désolé Infirmière : ce n’est pas grave Charles : à une prochaine fois madame Infirmière : aurevoir Une fois son dos tourné, l’infirmière avait couru dans la chambre de Naomie. Infirmière : ça ne va pas ? Naomie : il ne doit plus venir ici, en tremblant. Infirmière : il y a un problème ? Naomie : il est méchant Infirmière : Naomie ça ira Naomie : il est méchant Infirmière : mais pourquoi ? Naomie : je ne sais pas mais je sais quand même qu’il est méchant Naomie pouvait reconnaître les visages. Mais il y avait toujours cette perte de mémoire de ce qui est lointain. Infirmière : il ne viendra plus Naomie : d’accord Naomie avait mal au crane. L’infirmière lui avait donné un cachet et elle s’était endormie après. Adèle se posait des questions et avait pensé à lier cela à ce qu’il lui arrivait. Elle se souvenait de ce que son pasteur lui avait dit. Depuis qu’elle est entré dans la vie de Naomie et que son état de santé s’améliorait, des perturbations apparaissaient dans sa vie. Ce qui s’était passé à l’église et chez elle dans la nuit étaient sans doute liés. Elle décida donc de prendre toutes les dispositions nécessaires pour le bien-être de Naomie. Adèle était en quelques sortes son ange gardien. Elle s’était donné cela pour mission et ne comptait pas lâcher l’affaire d’aussitôt. Dès qu’elle devait rentrer, le psychiatre arriva. Infirmière : vous arrivez au bon moment. J’ai terminé ma journée Psychiatre : d’accord. Monsieur Charles est bien passé Infirmière : oui. Il était pressé mais j’ai pu lui donner les informations nécessaires Psychiatre : très bien. Vous avez mérité ce repos passez un excellent weekend Infirmière : merci, à vous de même Adèle avait pris le chemin de chez elle en chantant des louanges comme d’habitude. Elle ne remarqua rien d’extraordinaire. Sur le chemin, elle avait fait les courses car le soir elle devait accueillir son pasteurs et d’autres fidèles. Elle avait acheté du plantain, du poisson de la tomate et plusieurs aromates. Elle avait cuisiné et avait attendu ces derniers. Il n’y avait toujours rien de spécial jusqu’à l’arrivée de ses invités. Ils avaient fait une prière et avait mangé. A minuit, il commençait à avoir quelques manifestations. Pasteur : c’est étrange il n’y a rien depuis Un des fidèles disait que les esprits avaient surement disparu. Mais le pasteur avait expliqué que c’était juste pour faire diversion. Ils étaient assis en cercle dans le salon. Tout d’un coup, la lumière s’arrêta Adèle on a coupé le courant Pasteur : encore j’avais une semaine sans courant Adèle : c’est bizarre, les voisins on la lumière Pasteur : le compteur a donc sauté Ils avaient tout vérifié et il n’y avait aucune panne. Ils prirent tous place et Adèle alluma une bougie. Ils étaient tous assis et fixaient la bougie. Adèle avait aperçu une ombre derrière le pasteur. Elle paniqua un peu. Pasteur : il y a quoi ? Adèle : derrière vous pasto Les deux autres fidèles avaient donc regardé derrière lui et avaient eux aussi aperçu l’ombre d’une personne qui semblait être debout. La bougie s’arrêta, les vitres se cassèrent d’un coup et Adèle criait car elle se faisait étrangler. Ils commencèrent des prières intenses dans le noir. Pendant plusieurs minutes. La lumière s’alluma quelques instants après. Adèle était au sol et ne réagissait plus. Ils avaient alors vérifié son pouls et son cœur, elle était toujours en vie Pasteur : gloire à Dieu Ils avaient prié toute la nuit. C’était un vendredi hors du commun. Adèle avait du mal à parler Adèle : je crois, crois… je crois savoir… de qui il s’agit Pasteur : on va te donner de l’eau On lui avait donc donné un verre d’eau qu’elle n’avala goutte par goutte car elle avait mal. Pasteur : ne force pas Adèle : c’est son oncle Pasteur : l’oncle de qui ? Adèle : ma patiente Naomie Pasteur : sacrilège Ils avaient fait asseoir Adèle et avaient veillé toute la nuit. Il n’y avait plus eu de manifestations démoniaques. De son côté, Mickael continuait son amitié avec Mélania. Il avait commencé à lire les anciens cours de celle-ci. Il était heureux car ils avaient fait la paix. ** Charles ** Je ne peux pas m’avouer vaincu. C’est chose impossible. Personne ne peut me défier comme ça. Mais, pourquoi veulent-ils résister ? Je dois mettre un autre plan en place. Ca ne peut pas se passer comme ça Mickael avait invité Mélania où il restait. Mélania : hum tu restes ici avec combien de personnes ? Mickael : trois de mes amis dont notre chef Mélania : le chef bandit. Il n’y a que trois chambres Mickael : le chef bandit a une chambre j’ai une chambre et mes deux amis en ont une Mélania : ahn d’accord. Tu es le boss Mickael : en quelques sortes Elle avait commencé à lui expliquer certains cours. Mélania : pourquoi tu me regardes comme ça ? Mickael : tu es belle Mélania : et toi bête Mickael : pourquoi dis-tu cela ? Mélania : tu viens de rater l’équation Mickael : ahn attends Il avait pris la gomme et avait effacé. Il avait recommencé Mélania : finalement tu n’es pas bête Mickael : et toi tu n’es pas belle Mélania : c’est faux Mickael : oui. Il s’approcha alors d’elle Mélania : tu fais quoi comme ça ? Mickael : désoé Mélania : tu as cru que nous sommes dans les films Mickael : je sais que tu m’aimes Mélania : on est trop jeunes Mickael : l’amour n’a pas d’âge Mélania : je n’ai jamais embrassé de garçon Mickael : donc tu t’agites comme ça alors que tu es une sainte Mélania : embrasse d’abord. C’est juste l’expérience hein Il l’embrassa et elle avait fermé les yeux. Deux adolescents ensembles ça ne peut tourner qu’ai vinaigre. Mélania : hum ! Mickael : tu as aimé ? Mélania : c’est pas mal Elle l’embrassa à son tour et ce n’était plus que ça. Mickael : hum tu es sûre ? Mélania : elle avait pris sa main et l’avait glissé en bas Mickael : tu regardes les films X ? Mélania : tout le monde fait ça. Mon amie m’a dit qu’avec le doigt c’est bien Il commença donc à le faire. Ils s’avançaient de plus en plus et ils ne pouvaient plus se contrôler. Ils avaient alors pris la direction de sa chambre. On ne savait pas ce qui allait se passer mais on pouvait bien se douter.
Toute la journée, Mélania n’avait fait aucun effort. Elle se sentait faible comme si elle avait perdu toute son énergie. Sa mère s’inquiétait de la santé de sa fille. Ils avaient prévu une sortie familiale chez la sœur de leur père. Mais, quand tout le monde était prêt, elle ne l’était toujours pas. Mélania était couchée dans son lit et elle dormait paisiblement. Papa Jean : mais on attend encore quoi ? Samy : papa, Mélania n’est toujours pas prête Papa Jean : l’enfant là hein. Vous savez très bien qu’on doit monter stopper le taxi et que ça ne sera pas évident Béatrice : achète alors une voiture<
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
Charles était dépassé. Il n'arrivait pas à croire non seulement que sa nièce était guérie et qu'il ne devait plus avoir de droits sur elle. Ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui. Il devait trouver une solution pour se sortir de là. Il regrettait, s'il savait, il l'eliminait avant qu'il ne soit trop tard. Avec Naomie à l'extérieur, ça devait être compliqué. En plus, elle avait un alibi. L'infirmière et elle allaient former une équipe de choc. Grâce à leurs prières, ce dernier et son cercle se retrouverait sans doute à terre. Charles : tu as toujours vécue avec moi depuis la mort de tes parents Naomie : oui. Mais, aujourd'hui je suis une femme. Je dois me chercher et ne plus vivre à tes crochets comme une petite fille
La soirée se déroulait bien pour les deux tourtereaux Mélania et Mickael. Ils étaient plus qu’heureux et surtout prêts à tout braver. Ils n’avaient peur de rien. Mélania réfléchissait à comment trouver une fille de cet âge vierge. Le lendemain, elle était sortie avec des amis de sa faculté. Elle était partie voir les premières années. Les nouvelles étudiantes qui étaient ambitieuses comme elle. Elle avait décidé d’organiser une fête dans une boite de nuit. Elle avait partagé cela dans toute sa faculté. Elle savait qu’il devait avoir plusieurs personnes. Le jour même de la fête, elle avait réussi à privatiser une boîte de nuit. Il y avait du monde et beaucoup de premières années.&nb