Chapitre 8 Vouloir la trouver

« Maman, qui est Oliver ? Pourquoi l’évitons-nous ? »

Voyant l’air inquiet de leur maman, Damien et Julien, en connaissance de cause, lui a délibérément demandé.

Katherine a repris ses esprits. Elle a caressé leurs têtes et a souri comme si de rien n’était.

« Ce n’est pas une personne importante. Il y avait une rancune persistante entre nous dans le passé. À l’avenir, si vous le rencontrez, assurez-vous de rester loin de lui, d’accord ? »

Les deux petits ont docilement hoché la tête.

« D’accord, maman. »

Après que Katherine a détourné le regard, Damien et Julien se sont regardés. Ils avaient tous l’air curieux.

Ils se demandaient ce qui s’était passé entre leur parent et pourquoi leur maman ne les permettait de rencontrer leur papa.

Katherine a levé la tête. Elle s’inquiétait de Murielle quand la voix de Damien s’est fait entendre à nouveau :

« Maman, nous sommes partis trop hâtivement, si cette personne a des soupçons, elle vérifiera la surveillance et elle nous trouvera facilement. »

Après avoir entendu cela, Katherine avait l’air paniquée.

« Merde, j’avais oublié ça. Qu’est-ce qu’on fait ? »

Elle ne pensait qu’à s’enfuir, elle avait même oublié que le restaurant était surveillé. Peut-être qu’Oliver était déjà sur le chemin du parking souterrain.

En pensant à cette possibilité, Katherine avait même envie de rentrer directement à la maison avec ses deux fils.

Voyant l’apparence troublée de leur maman, les deux petits ont secrètement éclaté de rire. Après avoir suffisamment ri, Julien a pris la parole pour apaiser l’inquiétude de sa maman.

« Ne t’inquiète pas, maman, je m’en occupe. »

Sur ce, Julien a pris l’ordinateur qui se trouvait dans la voiture et a commencé à taper sur le clavier.

En un rien de temps, il a piraté le système de surveillance du restaurant et a supprimé toutes les surveillances les concernant.

« Ça y est ! »

Après avoir supprimé la surveillance, Julien a levé la tête. Les yeux brillants, il attendait les louanges de sa mère.

Katherine a poussé un long soupir de soulagement et a pris les deux petits dans ses bras.

« Heureusement que vous êtes là ! Vous avez résolu un gros problème ! »

Les deux petits savaient qu’elle était encore nerveuse et se sont laissés se faire prendre dans ses bras pendant un moment.

Lorsque maman les a enfin lâchés, Damien a demandé :

« Maman, devons-nous partir maintenant ? Ou devons-nous attendre le retour de Tatie Murielle ? »

Katherine s’est calmée et a jeté un coup d’œil à l’entrée du parking.

« Attendons encore un peu. »

Les deux petits ont docilement acquiescé.

Pendant ce temps, dans la salle du restaurant, Oliver a su que la femme en face de lui ne pouvait lui dire rien, il a retenu sa colère et a dit avec indifférence :

« Tout à l’heure, j’ai été trop hostile à votre égard, je suis désolé. Merci de m’avoir aidé à retrouver ma fille. Nous allons partir pour ne pas vous déranger. Au revoir. »

Après avoir dit cela, il a tourné la tête pour regarder la petite fille à la table.

« Alice, allons-y. »

La petite fille a souri à contrecœur. Elle s’est retournée et s’est inclinée poliment devant Murielle, puis a contourné à grandes enjambées son père.

Oliver a haussé les sourcils, mais n’a rien dit. Il a seulement demandé à Alfred de suivre sa fille.

À la sortie du restaurant, Oliver a tendu la main et a voulu porter Alice dans la voiture, mais Alice l’a esquivée.

Voyant cela, Alfred s’est avancé d’un pas et a transporté Alice dans la voiture.

La voiture a démarré.

Oliver s’est assis sur la banquette arrière, il a soulevé sa fille et l’a placée sur ses genoux.

La petite fille n’avait nulle part où se cacher, elle pouvait seulement être tenue par lui, mais elle a baissé la tête pour ne pas le regarder.

« Dis-moi, tout à l’heure, à part cette dame, est-ce qu’il y avait une autre dame avec toi ? »

Oliver a demandé d’une voix douce.

Alice lui a jeté un coup d’œil et se sentait encore plus en colère en pensant que cette jolie dame était partie à cause de lui.

Voyant l’air furieux de sa fille, Oliver a pincé son petit visage avec amusement.

« Tu t’es enfuie de la maison, je ne t’ai pas réprimandée, mais tu t’es mise en colère en premier. Sais-tu à quel point je suis anxieux ? Dis-moi pourquoi tu t’es enfuie de la maison. »

La petite fille a esquivé sa main, puis a détourné avec force la tête, l’ignorant tout simplement.

On aurait dit qu’elle était très furieuse.

Oliver ne pouvait rien faire, il s’est contenté de dire :

« Puisque tu ne veux pas me le dire, je ne te force pas, mais tu dois me promettre que tu ne t’enfuiras plus de la maison ! »

Puis, il a levé la tête pour regarder Alfred et lui a dit d’une voix grave :

« Va vérifier la caméra de surveillance du restaurant. »

Oliver avait encore envie de chercher Katherine.

Alfred n’avait d’autre choix que d’obéir à l’ordre.

« D’accord, monsieur ! »