Dans un moment de désespoir, Xie Ni dissimula un objet qui ne lui appartenait pas. Mais le vol d'une montre de 128570 dollars est-il vraiment passible de babysitting à vie ? Xie Ni découvrira la réponse à cette question pendant son séjour dans la somptueuse demeure de Sea Zhou, un séjour qui réserve bien des surprises aux deux hommes.
View MoreAssis, la tête sur les genoux pliés sur la poitrine, Xie Ni se redressa lentement en voyant Sea Zhou entrer. Les deux hommes se dévisagèrent un instant puis Sea rompit le silence :-J’ai besoin que tu ailles me chercher les plats dans la cuisine, je les ai fait réchauffer. Emmène-les dans ma chambre.Xie Ni ne s’attendant pas à une interaction de sitôt, acquiesça d’un signe et s’exécuta sans tarder. Une fois dans la cuisine, son pied heurta une chaise. Comment ne pas perdre son chemin lorsque le regard noir de cette fille semblait plonger la cuisine dans la pénombre ? Bien que la froideur de Mei le déroutât complètement, ce n’était pas le moment de s’en préoccuper. Il récupéra les plats en silence et les emmena dans la chambre de Zhou.Après avoir déposé les assiettes sur
Xie Ni se laissa faire, intrigué par cette femme.-Il doit avoir très faim et vous aussi, non ? Vous devez être fatigué ?-Oui un peu.“Comment a-t-elle deviné ? Ce n’est pas moi qui me suis battu, mais je me sens quand même assez fatigué, elle est très observatrice.”-Tenez.-Merci Madame, fit Xie Ni en rendant à Zhalian son sourire chaleureux. Il regarda une fois derrière lui avant de disparaitre en haut, touché par la gentillesse de cette femme.À son départ, Zhalian s’exclama :“Oh je l’ai touché, je l’ai touché, sa peau est si douce, j’imagine Monsieur le caresser le long de son bras et lui faire des bisous”-Pfff tu m’énerves !Zhalian ria franchement en continuant à ranger la cuisine :-Pauvre Mei, ça te dérang
À quarante ans, Zhalian était la plus âgée du personnel, l’amie de tous, l’unique personne qui pouvait gérer la maison en l’absence de Kamel. Elle était une petite femme célibataire, fière de ses rondeurs et de son physique. Même si Mei la taquinait fréquemment sur son visage en forme de cœur, son nez et ses lèvres minuscules, cela lui importait peu. Elle répondait en lui envoyant à la figure, l’un de ses délicieux gâteaux ou en la poursuivant avec une marmite. Ses talents de cuisinière ayant séduit le maître alors en recherche d’une aide pour Kamel, elle avait pénétré dans sa nouvelle demeure il y a quelques années. Depuis lors, elle s’y plaisait et réalisait excellemment son travail. Zhalian la fit descendre, l’attirant loin des escaliers, le visage voilé d’un sourire espiègle : -Zhali... -Chuuttt viens par là. -Quoi, mais qu’as-tu ?
Mei adorait percer les mystères et dès qu’elle en trouvait, son excitation ne pouvait se contenir. Elle se mettait à tripoter ses cheveux, à lancer des regards coquins, des sourires espiègles. Elle faisait preuve d’une agitation sans pareille qui lui donnait des airs d’adolescente alors qu’elle venait d’avoir vingt-six ans. -Vous êtes venu tôt hein ? Très bien. Qu'êtes-vous venu livrer cette fois ? -Des...c’est assez... confidentiel, je n’ai pas le droit de le dire. -Ah bon ? Oh je vois, vous avez livré des sex-toys ? Une rougeur unie apparue sur les joues de Xie Ni. Qui pouvait bien commander ce genre de chose ? -Non non non non, pas du tout. Euh vous n’auriez pas croisé le majordome ? Bafouilla-t-il. -Il n’est pas là, mais moi si. Que puis-je faire pour vous ? -Euh rien rien.
Après avoir réfléchi, Xie Ni avait décidé d’accepter la proposition de Sea. Ses amis au quartier auraient donné n’importe quoi pour vivre dans un tel palace et s’occuper de n’importe qui. Même si l’absence de payement gênait énormément, le temps qu’il ferait chez Sea pouvait être perçu comme de bonnes vacances. Des vacances méritées, après toutes les péripéties qui lui avaient ôté l’envie de vivre.Sea Zhou prenait son temps pour ouvrir. Les secondes s’écoulèrent, la nervosité s’emparait du corps de Xie Ni. Il avait l’impression de ne plus rien entendre en dehors des battements de son cœur. À l’idée de revoir le visage terrorisant de l’homme derrière cette porte, un frisson glacé le fit tr
Xie Ni sentit le sang lui monter à la joue et baissa les yeux de confusion, déboussolé par la question. Il les ferma nerveusement et courba légèrement son corps comme pour échapper à la sensation de gêne qui l’envahissait, mais il se redressa rapidement. Il se demandait si c’était vraiment une question à poser dans un moment pareil. Sea Zhou remarqua sa gêne et ne put s’empêcher de prolonger son regard intense. Le voir ainsi avait quelque chose de terriblement attirant. Il ressentait le désir presque incontrôlable de rester ainsi, une main contre le mur et se refléter dans ces yeux magnifiques, comme si plus rien n’existait. Une expression bienveillante et paisible s’affichait désormais sur son visage. Voir cette expression sur le visage de Sea Zhou avait rassuré Xie Ni. Un silence gênant s’installa pendant quelques secondes. Soudain, la douleur se fit plus vive dans le corps de Sea Zhou qui émit un geignement. Il ferma les yeux, déglutit, inspira profondément et expira lent
La femme tira rapidement Xie Ni à l'intérieur du bar. Sea qui était resté au seuil cria :- Xie ! Ne m'énerve pas ! Je t'assure que tu ne voudrais pas que je vienne moi-même te sortir de là !Sans obtenir de réponse, il se précipita à l'intérieur et la femme pointa l'arme sur lui, Xie Ni à ses côtés.- Il a dit non. Qui êtes-vous pour l'obliger à vous suivre ? Son père ?Sea Zhou s'approcha lentement de l'arme avec une allure invincible. Xie Ni sentait qu'il allait vraiment se faire vraiment tuer. Il le détestait, mais pas au point de vouloir sa mort.- Partez juste ! Laissez-moi ici ! Ne risquez pas votre vie ! Lui criât –il, désespéré.- Ah oui ? Et ce que je viens de faire ce n'était pas risquer ma vie peut -être ?Alors qu'il continuait d'avancer, Sea e
- Il est trop jeune pour vous ! L'un des hommes s'exclama, lançant un regard méprisant à Xie Ni. - Et alors ? J'ai toujours aimé la chair fraiche. Tu y vas aujourd'hui ou tu préférerais que je te sorte les entrailles avant ? - Excusez-moi mademoiselle. Le plus costaud des hommes fit quelques pas vers Xie. - Hey... ma patronne te veut. Suis-moi. Xie Ni avait du mal à respirer en voyant l'inconnu qui lui inspira tout de suite la peur : - Qui êtes-vous ? Je refuse de vous suivre. L'homme s'en alla vers la femme : - Mademoiselle, il a refusé. Celle-ci ouvrit grandement sa bouche et fit une moue dégoutée : - Et tu reviens me le dire goujat ! Bande d'inutiles ! Toi, va me le chercher ! Elle s'adressa au second homme qui alla vers Xie Ni et pointa un couteau sur lui : - Bouge ton cul ! Dit-il en penchant la tête en direction de la femme pour lui indiquer où il fallait qu'il le suive. Le