Elle sort.
— Navrée monsieur Miller, je ne voulais pas du tout dire ça... C'est totalement ridicule et-
Il saisit mon épaule et m'adresse un sourire en coin.
— Calmez-vous... Vous aviez conscience de tout ça, non ?
— De quoi vous parlez ?— Moi, je n'ai pas honte de vous le dire, vous êtes toute aussi magnifique. Mais respectez la limite, je suis votre supérieur.Il me jette un dernier coup d'œil avant de sortir du bureau. Au claquement de la porte, c'est définitif, je crois m'écrouler. Je suis dans un rêve ?
— &nbs
« Il n'y a plus de retour en arrière, je suis mon propre destructeur » — Jaelly LaRose.Curtis.Je rentre dans la pièce où se déroule la conférence de presse. Je me sens ailleurs et totalement absent. Néanmoins, je monte sur l'estrade et allume le micro posé sur la table haute.— Bonjour à vous... Je... j'ai conscience que vous attendiez cette conférence avec beaucoup d'engouement et d'impatience. Donc à part
Je me souviens de mon passé... je n'ai pas vécu de violence, ni de discrimination. Au contraire, j'ai toujours été bercé dans l'amour et l'affection de mes parents. J'ai toujours eu tout ce dont j'avais besoin. J'ai étudié dans de bonnes institutions. J'ai toujours eu un bel entourage. Cependant, c'est l'arrivée de Fringer dans ma vie qui a causé tout mon malheur et mon bonheur à la fois. Son regard pétillant croisant le mien m'a anéanti. Je suis dépourvu de toute arme.Si seulement je pouvais tout réécrire.Quelqu'un toque à ma porte.— Entrez.Le visage fatigué de Sullivan ne me fait pas sourciller. A
« Rend l'âme pour moi, je vivrai pour toi » — Jaelly LaRose.CURTISJe n'en reviens pas.Depuis trois ans.Depuis trois putains d'années, je veux rester seul, être uniquement entouré de mes souvenirs sombres, et m'occuper de HCB. C'est tout ce que je demande : la paix ultime dans mes maux infinis. Je n'avais jamais pensé qu'un jour je la reverrai. Je ne veux pas mentir mais... dès que je la vois, j'ai de nouveau cette volonté de vivre, d'avoir une joie débordante. Même si je veux occulter
Je la sens hésiter pour me toucher, mais elle le fait. Elle m'oblige à me redresser, et me dirige vers mon siège. Sauf qu'elle me dépose de façon très maladroite. Ma cuisse se plante sur le bout de l'accoudoir en métal. Je pousse un cri de douleur sortant du plus profond de mes tripes.— Oh mon Dieu ! Désolée monsieur, je ne voulais pas-— Humm ! grogné-je. Putain de... argh ! Fais CHIER !!!Dans la panique, Jaliah tente de toucher ma jambe.— Ôtez-vous de là ! ordonné-je en faisant des gestes absurdes. Oh mais c'est pas vrai ! Putain, putain, putain !Je sens des picoteme
« Voir mon reflet dans ton âme me rassure : Tu ne m'as pas oubliée ni effacée » — Jaelly LaRose.Curtis— Hum... je vois que vous ne voulez pas vraiment en parler, notifie-t-elle, en reculant de quelques pas.Je m'avance et m'approche d'elle. Je la regarde en baissant les yeux.— Peut-être, pourquoi ? Un problème ?— Euh... non aucun.Je
— Je ne vais pas le tolérer une minute de plus ! Vous n'avez pas le droit de la toucher, est-ce clair ? continué-je, en lançant des regards perçants.— C'est ma meuf, OK ?— Je ne suis pas ta meuf, ni même quoique ce soit ! riposte Jaliah dans mon dos.Sullivan fronce les sourcils et toise la jeune femme.— Qu'est-ce que tu dis, toi ?!— Écoute, on doit parler une bonne fois pour toute... je ne t'aime pas, et depuis ce soir-là...Elle se met à chipoter ses bagues, et sa voix devient grave.
« Mourir dans ton cœur est un massacre que je veux te faire subir » — Jaelly LaRoseJaliah.Je n'entend qu'à moitié.Mes oreilles sifflent encore. Qu'est-ce qui s'est passé ? Tout est parti si vite !Je me sens secouée et un courant d'air vient me saisir le corps. Je me fige.Je finis par ouvrir les yeux. Je découvre le regard apeuré
Il soupire et enfonce ses mains dans ses poches de pantalon de costume. — Je ne comprends pas ce qui se passe ici... Tout le monde est très bien payé, je veille à une bonne atmosphère de travail vous voyez ? Même si j'ai du mal parfois à communiquer, c'est vrai... Mais détrompez-vous : j'ai conscience que les gens m'insultent dans mon dos.Il marque une pause et accentue son regard inquiet. Mon coeur devient lourd...— Mais je ne suis quand même pas un tyran, enfin... je pense en être loin de là ! Je... je ne parviens pas à comprendre pourquoi mes employés me haïssent et médisent à mon sujet.Du tac au tac, je r&eacut