« Danse avec moi dans les airs de folie et de sagesse » Jaelly LaRose
Musique du chapitre : https://youtu.be/qeoAwY1qVV4
Il écarquille les yeux, puis étire ses lèvres en un sourire radieux. Il caresse ma joue et descend jusqu'à mes cheveux.
— Ça veut dire qu'on... commence-t-il.
— Curtis, attends. J'aimerais d'abord te dire un truc vraiment important.— Dis-moi.— J'ai très mal au dos, je veux le même siège que toi.Il se met à rire et croise les bras, comme à sa bonne vieille habitude
"On ne peut plus espérer que les choses changeront ; les sentiments se sont évaporés et le temps a tout emporté" Jaelly LaRoseBANDE-ANNONCE : https://youtu.be/i79M4nKW1MsQuelques minutes plus tard, nous nous retrouvons au niveau -2. J'ai les mains tremblantes, donc j'essaie de serrer les poings mais je ne les sens plus. Mes jambes me font le même coup. Alors, en mettant un pas hors de l'ascenseur, je prends appui sur mes genoux pour récupérer.— Tu es sûre de le vouloir maintenant, là ? — Oui... je... je suis juste un peu mal.Je tiens mon ventre qui commence à me faire de mauvais tours. Ma vue se brouille légèrement, et une sensation de mal-être commence à prendre l'emprise sur moi.— Ça se voit. Prends ton temps, m'intime-t-il en posant une main sur mon dos.
* * *Nous sommes sortis par une porte que je connais pas. Dans sa voiture, il m'a attaché les mains et m'a mise à l'arrière. Je n'ai fait que crier, le supplier de me laisser partir. J'en suis venue à demander pardon alors que je ne suis pas en tort. Ma tête tourne tant j'ai pleuré, et le hoquet a signé la fin de mon monologue.Arrivés chez lui, Sullivan me balance à l'intérieur de son penthouse.— Mais pourquoi tu fais ça ? Je suis censée bosser et pas être ici ! Laisse-moi m'en aller, m'écrié-je, le coeur brisé.— Tu es la pire des femmes.Je crois mal entendre.— Pardon...?Il s'avance vers moi et son regard devient amer.— Tu
« Mensonges Dorés, » Jaelly LaRose Je me jette dans les bras de Curtis, retrouvant son odeur chaleureuse et boisée. J'enfouis mes doigts dans ses cheveux épais et plonge mon nez dans son cou. Il en profite pour me serrer à son tour, me tenant tendrement les pointes. — Curtis... murmuré-je, j'ai eu peur. Je ne pensais pas que tu serais là. — Désolée... tout va bien maintenant, il faut que l'on s'en aille. — Curtis ! interpelle Sullivan, tu peux me rendre ce qui m'appartient ? — Reste ici, m'ordonne-t-il.— Et en plus tu t'introduis chez moi ? Tu aimes bien vanter ton éducation parfaite mais tu démontre le contraire ! s'esclaffe son rival.Il se
**Je sens la chaleur ambiante que mon radiateur me procure. C’est un plaisir immense de ressentir cette source chauffante se propager sur mon corps. Je crois que c’est ce qui me manquais : me reposer, et prendre du recul. Ça ne fait qu’un jour entier que je suis là, recroquevillée sur moi-même. Cependant, cette solitude m’a permis de ressasser tous les deux évènements clés de cette semaine : le départ de Charlotte de l’appartement dès hier soir, et la grosse dispute entre Sullivan et… Curtis.Plus rien ne sera jamais plus pareil, c’est une réalité.Plus j’avance, et plus je sens mon cœur se rétrécir : j’ai de moins en moins de place pour accueillir des personnes. Je ne sais même plus comment faire pour passer ces é
PREMIER ARC DE L'HISTOIRENB :Vous pouvez ne pas lire les prescriptions de cet arc si vous n'avez pas envie d'être éclairé maintenant sur certains sujets de l'histoire.Ça n'entravera pas la lecture.Je vous explique ce premier arc en quelques lignes :Jaliah est celle qui perd tout au début.Cependant, elle retrouve bien meilleur en s'enchaînant dans une relation de base sexuelle et qui va se pencher vers l'affection de l'un pour l'autre.C'est en croisant Curtis Miller que ça n'arrange aucunement les choses : elle est limite rabaissée mais sachant combien elle doit avoir ce poste pour valider sa dernière année de master, elle se t
« Je fais semblant d'être une couverture de livre rigide mais j'ai des feuilles blanches froissées, grignotées par la peur de mon passé » Jaelly LaRose.La clochette du café retentit, mais je suis trop occupée à envoyer un message à la gérante de l'endroit.— Bonsoir, vous désirez ? balancé-je, machinalement.Je jette des coups d'œil furtifs au client qui remarque très bien ma cachoterie. Il n'hésite donc
***J'ouvre les fenêtres de mon âme. Je suis toujours dans cette même position. Instinctivement, je tâte l'arrière de mon crâne grâce à mes doigts fins et manucurés de rouge. Je repère une petite bosse qui s'est formée. Je grimace, encore toute engourdie. Ce coup a dû être brutal...
« Je pense être infaillible mais je ne fais que subir » — Jaelly LaRose. Je rentre dans mon quarante-cinq mètre carré, dépitée. Je balance mes affaires au sol, et me jette sur le canapé pour me réchauffer sous mon plaid. Charlotte, ma colocataire mais aussi ma meilleure amie, me remarque.