-Avez-vous compris à quoi je m'attends?
Nous hochâmes la tête
-Bien, la réunion est terminée.
Allen se lève de sa chaise, lisse sa jupe noire et se dirige vers la porte.
Maintenant, elle a un garde du corps qui l'accompagne partout où elle passe. Il y a sans doute du nouveau. Je ne travaille plus à Vanish-Tie donc je n'ai plus vraiment d'infos.
Marilyn et moi, nous nous dirigeons vers nos bureaux respectifs quand mon téléphone vibre dans ma main. J’ai passé une partie de la réunion à le configurer en douce. Mon ancienne carte sim était dans la boîte. Je crois que Terrence l'avait récupéré de mon autre téléphone. Il a dû le ramasser par terre ou bien je l’ai oublié dans sa voiture, je ne sais pas trop… en tout cas, c’est comme si je n’avais rien perdu quand j’ai re
Je sirotais mon jus d'ananas alors que Marilyn parlait un peu avec Eric qui était en pause. -Alors comme ça, tu vas emmener ta chérie dans un endroit romantique pour fêter vos cinq ans ensemble? -Ouais. Mais, je n'ai aucune idée de l'endroit où je vais l'emmener. Je ne suis pas bon dans ce domaine. -T'inquiète pas. On va t'aider. Dis-je. -Ha bon ? -Ouais. Et maintenant, va reprendre ton service parce que ton patron n'arrête pas de te fusiller du regard. Eric se tourne et voit effectivement son patron en train de le regarder la mine sévère. -Bon, je m'en vais. Je tiens quand même à ce boulot. Il s'en alla, nous laissant seules avec nos pensées. Quelques minutes plus tard, je
Arrivées au bureau, Marilyn et moi nous nous dirigeons vers nos bureaux respectifs. Alors que je continuais mon travail, mon téléphone se mit à sonner. Ne voulant pas avoir à le tenir, je sors rapidement mes écouteurs et les branche à mon téléphone. Je décroche. ~Halo. ~Di' ! ~Oui c'est elle. ~C'est Enzo. ~Ha Enzo ! Comment ça va ? ~Bien. Et toi ? ~On se maintient. On ne s’est pas vu depuis quelque temps non? Même si bizarrement on habite au même endroit! Tu vas bien? ~C’est ma faute! J'étais pris entre chercher un appartement et m’arranger dans mon travail. On ne s’est pas vraiment parlé depuis le jour où je t’ai dit pour mon fils.
PDV extérieur :Le jeune italien et la jeune américaine sortirent du taxi en rigolant non attirer les foudres du chauffeur. Ce dernier, très agacé, se demanda pourquoi il réalisait un travail pareil. Sans doute pour payer la scolarité de ses quatre enfants. Il regarda une dernière fois les jeunes gens avancer vers l'immeuble en riant. Il secoua la tête et se dit que la jalousie n'apporte rien à personne. Donc, laissant le couple avancer, il démarre. Quelques rues plus loin, il arrêta son véhicule et descendit. Il avança dans les rues sombres de Philadelphie avec une appréhension grandissante.
“Today is the day!” comme dirait un des reporter des chaînes de Bingo pour les vieux. Aujourd'hui est le jour où on verra le vrai visage de mon père.J'attends mes parents qui devraient arriver d'un instant à l'autre.Mon cœur bat fort, mes mains sont moites et j'ai la bouche complètement sèche.La sonnette de la maison retentit. Putain ! Voilà, j'avance puis, j'ouvre la porte.Devant moi se tenait ma mère toute souriante avec un grand plat entre les mains, derrière il y avait mon père avec l'habituel regard niais et un jeune homme. Yeux bleus, cheveux blonds, visage bien rasé. Il portait lui aussi un grand plat.-Bonsoir maman ! Papa ! Et
J'aurais donné cher pour avoir une photo du visage de mon père à cet instant précis. Ses yeux étaient exorbités, sa bouche grande ouverte et la peau aussi pâle que la craie. Les fantômes reviennent!Les yeux de mon père manquèrent de sortir de leurs orbites. Ça se voyait qu'il était surpris.-Alors comme ça on ne salue pas son fils ?Ma mère tremblait. Elle ferme les yeux sans doute pour contrôler ses larmes mais, malgré cela, elles coulent. Connor s'avance et arrivé au dos de la chaise de maman, il met ses mains sur les épaules de celle-ci. Elle sursaute. Connor se pencha un peu jusqu'à ce que sa bouche soit près de la joue de ma mère.-Maman. Tu m'as manqué tu sais.
Maman semblait plus apaisée que tout à l'heure mais elle gardait tout de même ce regard meurtrier contre mon père. Ce dernier s'avança vers Connor qui ne bougea pas d'un poil, il se redressa même sur la chaise.Mon père mit sa main dans une des poches de Connor qui écarquilla les yeux comme, pris de panique. Il essaya d'attraper la main de mon paternel mais, ce dernier, anticipant, se retira vivement avec quelque chose dans sa main.-Voila. Il leva sa main en l'air.Connor déglutit et passa sa main dans ses cheveux.-Et là, je vais terminer mon histoire.On regardait mon père qui avait le poing toujours en l'air.-Regarde t
Connor et maman discutent sur le canapé, et moi je suis avec Christopher et Kevin buvait une bière sur une chaise du salon.-Di. Ça va ?-Oui pourquoi ?-Tu n'as pas prononcé un mot depuis que ton père est parti.-Parce que je ne trouve rien à dire tu sais. Il a mal agi. Connor n'avait rien fait. C'était un enfant ! Et pyromane? Il était tout de même. Il devait nous en parler. Ou du moins, en parler à maman. Il n'a tué personne à ce que je sache. Mon père voulait nous protéger mais, il a choisi la mauvaise manière de le faire. Je ne sais pas combien de fois j'ai maudit Connor de nous savoir laisser tomber en fuguant. Je l'ai haïe. J'ai toujours dit que je n'avais pas de frère. J'ai toujours cru qu'il ne nous aimait pas. Je pensais que papa n'ava
Le bar n'était pas spécialement bondé ce soir. Les lumières tamisées créent une atmosphère... secrète je dirais. La musique n'était pas trop forte, ce qui nous permettait, à Terrence et à moi, de parler sans pour autant nous crier dessus. Terrence avait gardé les cheveux de la même manière qu’il les avait fait les autres fois ou je l'avais vu. La coupe de base de tout homme de notre génération. Il porte un maillot blanc, une paire de jeans beige et des chaussures noires.-Je ne suis jamais venu ici avant. Avoua t-il.-Vraiment?-Ouais. Je n'ai pas trop le temps d'habitude. Et le peu de repos que je peux capter, je le passe chez moi.-Et comment as-tu connu l’existence d’