C’est fou ! Ma propre vie et j’ai l’impression que quelqu’un d’autre est aux commandes, le pire étant que cette personne trouve amusant de me faire vivre un tel cauchemar. Je n’arrive pas à croire que Jonathan, que je ne connais pas, puisse venir exiger de voir ma fille sous prétexte qu’il en est le géniteur. Désolé mais donner sa semence ne suffit pas pour être père, n’importe qui peut en donner. D’ailleurs j’en ai marre d’être passive et de subir les aléas de la vie, je vais reprendre ma vie en main et tous les obstacles sur mon chemin vont tomber les uns après les autres. Après tout, moi aussi j’ai droit à cette chose qu’on appelle le bonheur.
Je me rends compte aujourd’hui que j’ai été obsédé pendant une année et demi par un homme qui n’existe pas et
J’ai repris ma vie en main.Cette phrase est juste magnifique, elle contient toute la douleur et le bonheur qui ont mouvementé ma vie durant ces deux dernières années. C’est pourquoi je vais le redire encore une fois.J’ai repris ma vie en main.Cela n’a pas été facile ni de tout repos mais je l’ai fait.Nous sommes à quelques mois du second anniversaire de Gabriella et je me réjouis de pouvoir fêter avec elle dans la plus grande quiétude. Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai pris conscience de la nécessité de me focaliser sur ma personne mais je l’ai fait et c’est l’essentiel.Ma première action en tant que nouvelle Raïssa est de véritablement me lancer dans ce qui me passionne depuis toujours, la haute-couture, le travail de designer est tellement fascinant et
Je suis extrêmement sexy dans ma petite robe noire, un make-up sobre avec un rouge à lèvre rouge – parce que le rouge c'est hyper sensuel – mes cheveux tirés en chignon, un collier en or avec les boucles d'oreilles assorties portant mes initiales "NRV", des talons aiguilles d'environ dix centimètres au pied pas du tout adaptés à la marche ni la danse. Je me pouponne encore un peu dans les toilettes de la boîte de nuit avant de retourner sur la piste. Cette fille dans le miroir, devant moi, est si belle, c'est à elle que j'ai toujours voulu ressembler. Je vérifie que je n'ai rien de coincer entre les dents. Mon string me rentre profondément dans les fesses c'est inconfortable mais c'est le prix à payer pour avoir du sex-appeal, je tire dessus pour laisser passer l'air. Un bonbon à la menthe contre la mauvaise haleine et je peux retourner sur le dancefloor. Vouaa ! De l'eau est versée sur moi. Putain c'est froid, je sors du lit, je suis déboussolée. Comment ai-
Work, work, work, work, work, nani nana na na na na na… Bref je ne connais pas les paroles mais c’est cette magnifique chanson de Riri qui caresse mes oreilles et derrière moi un homme fort, grand et tendre se frotte à mon cul. L’ambiance est si paisible que j’oublie que nous sommes sur la piste de danse au milieu d’une foule immense. Je me laisse aller au rythme doux de la musique. Le mec est un peu trop timide alors je prends les choses en main. Je me saisis de sa main et la place directement sur ma poitrine, il essaie de la retirer mais je la ramène sur moi et commence à me caresser tendrement. Oh ça m’excite! Raïssa! Raïssa! S’écrie une voix au loin qui me sort en sursaut de mon rêve. Hein! M’exclamé-je. Qui es-tu? Où suis-je? Pourquoi ta main est sur ma poitrine? Je suis Raymond, tu es à l’infirmerie et c’est toi qui as déposé ma main sur ta poitrine. Alors ça va?
J’ai la tête qui tourne, mes yeux risquent de sortir de leurs orbites, ma vision est trouble, mes jambes extrêmement lourdes et je crois être assise sur une flaque d’eau. Putain de vie! Un homme s’approche de moi et me fait tenir debout dos au mur. Il me fait un suçon dans le cou. Je suis émoustillée. Je sens son érection contre mon ventre. Je laisse glisser ma main droite dans son pantalon et me saisit de son phallus. Sa bite est grosse, longue et super dure. Oh mon Dieu! Je la lâche aussitôt. Il recule d’un pas, ouvre sa braguette et sort son énorme pénis. Je vois flou mais elle est si grosse que je ne peux pas la rater. Il me propose de lui faire une fellation mais je refuse. Vue sa longueur, elle risque d’entrer par ma bouche et atteindre mon estomac, je préfère ne pas le faire. Alors il s’approche de moi, relève ma jambe droite et s’enfonce en moi brutalement. Je suis sous le choc mais aussi en apothéose. Mes yeux et ma bouche s’ouvrent en grand. Je la sens en moi,
C’est déjà le matin. Cette fois-ci aucun rêve érotique. Pas de suée nocturne, rien. J'ai l'impression d'avoir trouvé la paix. C'est certainement le sentiment de sécurité que Cindy me procure. Elle a 22 ans et se débrouille très bien. Elle est actrice et mannequin en plus de préparer un BTS en informatique, elle fait du bénévolat à la maternelle du quartier. C'est une fille très dynamique. Et son père, mon oncle, la soutient dans tout ce qu'elle entreprend. Contrairement au mien qui m'a tracé une ligne directrice de vie qui est censé me conduire où il veut et surtout quand il le voudra. Je le déteste. Une semaine que je suis chez Cindy et elle ne me laisse pas sortir toute seule sous prétexte que je risque fortement d'essayer d'avorter. Ce qui est vrai. C'est mon anniversaire aujourd'hui, mes parents pensent que je suis à Yamoussoukro et je ne sais pas s'ils voudront y aller pour me voir. Je suis stressée à l'idée qu’ils apprennent que je ne suis plus à l'école. Que diront-il
Ma descente aux enfers a été amorcée le jour où j'ai décidé d'aller à Grand-Bassam. Moi qui croyais que ce n'était que le temps d'un week-end. Que je pouvais faire toutes les choses interdites mais dont je rêve le temps d'une soirée. Franchement je n'ai aucun regret et si j'étais morte dans cette piscine j'aurais atteint le summum des mauvaises décisions cependant je serais libérée de cette grossesse qui est un véritable fardeau. J'ai été hospitalisé pendant presque deux mois. J'ai reçu des tonnes de visites, tout le monde était inquiet pour moi et jusque-là seuls les membres de ma famille savent que je suis enceinte. Le trio avec lequel j'ai copulé a été jeté en prison. C'est moi qui leur ai permis de me baiser tel un animal mais j'avais seize ans et eux dix-neuf, père a réussi à les envoyer au trou. Ils y resteront jusqu'à ce que j'accouche et là nous saurons qui est le père. En attendant je vais quitter l'hôpital et fêter le nouvel an en famille. Pendant toute la
Il vient de jouir en moi. Son souffle chaud sur mon cou me fait frémir. Je m’efforce de le repousser mais il est plus costaud que moi. J'ai les jambes endolories. Les battements de mon cœur accélèrent lorsqu'il plonge son regard dans le mien. Que va-t-il me faire ? Dois-je lui résister ou le laisser finir sa besogne ? Il recule d'un pas, baisse complètement son pantalon et prend sa grosse bite dans la main. Elle semble si grande et si dure. Je vois de grosse veine la parcourir. Je suis incapable d'enlever mon regard de sa queue. Je n'arrive pas à tenir sur mes jambes, je glisse contre le mur afin de m'asseoir. Il avance vers moi et me relève. Il me maintient debout avec sa main droite et introduit sa main gauche dans mon décolleté. Il baisse ma robe pour faire apparaître mes seins. Je suis gênée, je détourne ma tête de lui. Il tire avec force sur ma robe qui part en lambeau aut
C'est qui Gabriel ? Quoi ? Qui ? Tu n'as pas cessé de dire Gabriel dans ton sommeil. Non je ne crois pas avoir dit Gabriel, en plus je ne connais aucun Gabriel. Je ne sais pas de quoi tu parles. Raïssa, tu me cache quelques choses. Pas du tout, ce n’était qu’un rêve et rien d'autre. D'accord j'espère parce que toute cette histoire devient un peu trop complexe à mon goût. Tiens, nous sommes arrivés à Yamoussoukro, t'as vu l'hôtel Président ! Oui c'est joli mais il y'a mieux à Abidjan. Malheureusement on n’a pas le temps de visiter. Allons à l'INP c'est au bout de la ville, dans le trou du cul de Yakro. Tu es bête hein ! Nous éclatons de rire. Il fait nuit, nous entrons dans la cité où je loge, l'INP Sud, par le portail 4, Cindy se gare au parking de la résidence 16 et nous nous rendons en Résidence 9 Chambre 40. Heureusement pour nous j'ai gard