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La Brave Marianne
La Brave Marianne
Auteur: princewombe1

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Dans une contrée lointaine vivait une fille excellente de beauté , la superbe dans son élégance avec une taille brésilienne à la forme de natives de la province du Kasaï occidental, qui n’arrêtait d’attirer la plupart des hommes de son entourage. Quand elle se baladait sa démarche révélait une certaine phenixité .

Elle avait l’habitude de passer chaque jour vers le soir sur la route principale pour respirer de l’air et tous les hommes avec qui elle se croisait devront faire signe de vus quand elle galopait comme une jument du roi Artur et sa fiancée Gainière dans leur jardin amoureux. D’une manière je dirais qu’elle faisait frissonner le corps tout entier.

Mais la pire des choses que les hommes ignoraient était qu’au dedans de cette jolie Nana se cachait une horrible souffrance du monde, d’où elle pouvait plus s’appelait de son nom et son nom surconstentiel était Mara c’est a dire l’amertume. Tout le monde la voyait extérieurement et contemplait sa joliesse beauté . l’origine de cette profonde blessure intime ce qu’elle avait succombé dans sa jeunesse scolaire sur un homme fatal dans son aventure amoureuse et celui-ci l’avait donné le dégoût du monde jusqu’au point de vouloir même se suicider…

Alors elle vivait plus longtemps avec ses blessures internes qu’elle ne voulant les partager à personne. Isolée de sa vie dans ses pensées d’où elle s’interrogeait de son avenir ; quad elle voyait ses copines dans leurs aventures amoureuses, elle se posait trop des questions et ne faisait que couler les larmes.

Quand elle se trouvait seul dans sa chambre a coucher, elle pensait qu’aux choses tragiques et dans son quartier elle ne restait que seule. Tous les autres étaient déjà fuit cette aventure terroriste, ce carnage en répétition dans sa cité ; elle prenait des décisions sans but ni objectif c’est à dire quand elle s’engageait dans une relation amoureuse du coup elle ne se sentait plus.

Elle avait deux amies depuis plusieurs années dont l’une s’appelait Ruth et l’autre Déborah.

Alors Deborah était dans la même situation qu’elle, Quad Deborah partait visiter Marianne elle ne faisait qu’augmenter du vinaigre dans sa plaie par ses propos. Et je comprend bien que «c’est à l’ abondance du cœur que la bouche parle » comme on dit que la pauvre femme du monde ne donne que ce qu’elle a. Tout ce que Deborah lui disait à propos de leur situation n’était qu’arroser une fleur au quotidien c’est a dire matin au soir et comme la fleur germe avec la présence de l’eau ; La plaie de Marianne grandissait de plus en plus sans se rendre compte.

Deborah parle à Marianne, : les hommes sont mauvais, ils sont terrifiants pour les femmes, dans ma vie je n'accorderai plus jamais ma confiance aux hommes! J’avais tout donné pour trouver de l’harmonie, la paix et le développement de notre relation mais au finish c’était tombé en vain et c’était pas seulement pour James , non, si chaque homme que j’entretenais une relation amoureuse avait sa couleur mon visage devrait être multi couleurs . Pour moi j’ai déjà pris ma ferme décision de rester seule, fini les histoires insignifiantes ; la copine de x ou y j’en ai marre on peut trouver gloire dans toute chose, même dans le célibat… Ma copine je ne t’encouragerai jamais à s’y engager encore et comme tu as eu la chance de finir ton université tu peux gagner ta vie à une autre chose et trouver une renommée que de foncer ta vie dans une fosse au lion. Mettre ta vie en danger pour les terroristes déguisés en agneaux pour chercher que leur propre gain, alors que tu es une fille superbe mais ils cherchent à te piétiner avec force…

N'accepte jamais de servir quelqu’un qui ne connait pas ta valeur, l’amour c’est prendre tendrement soin de l’autre pour toujours. Nous avons cru qu’en les livrant nos corps c’est l’assurance d’un véritable amour, nous avions pensés qu’avec ce style  sera pour moi la façon de vivre une merveilleuse histoire d’amour mais la réalité est tout autre et j’ai compris que les hommes sont comme les oiseux, comme le vent, ils sont insaisissables on peut élever un moineau jamais par sa volonté. Moi et toi avons perdu notre temps pour les moissonneurs les faucheurs qui ne cherchaient que leurs intérêts , aujourd’hui toute ma confiance est perdu pour les hommes j’ai opté le travail et écrire mes livres pour mon histoire cela devient mon seul et unique objectif qui pourrait me soulager dans ma vie.

Les hommes sont mauvais, aussi décevants hypocrites et flatteurs pour les filles célibataires. Ils sont ingrats et violents et je pense qu’ils sont tous les mêmes , ils viennent aux premiers avec des jolis mots des douces paroles comme des fleurs et leur charisme comme celui d' Obama dans la maison blanche et des tendres poésies comme ceux de Victor Hugo et souvent ils se font les coqs du village du coup on est tombé sous leur manigance sans se rendre compte. Une fois les laisser parcourir nos jardins intimes comme étant nos partenaires ils boivent l’eau de la citerne et leur manigance est dévoilée, après celà ils deviennent tout autre et comme la quête est remportée le reste ils commencent les mésententes les mépris l’infidélité et tous les restes… ça donne une pensée sur un proverbe congolais qui dit « lorsque un pygmée est rassasié il ne fait que déféquer dans son assiette » il est vrai que l’amour n’existe pas il y a que les preuves d’amour mon amie qu'on ne te trompes pas…

- Marianne quand elle voulait s’engager dans une relation pour profiter de sa jeunesse ; les mêmes conseils les mêmes mots de Deborah la revenait en tête, par après elle se disait “laisse tomber.”

Cette fille a beaucoup souffert, beaucoup peiner dans sa vie, rien ne marchait pour elle, car ce qui compte dans la vie c’est l’amour; et surtout dans la jeunesse il doit être la priorité de toute chose. Elle n’a pas commencé sa souffrance sur cette histoire scandale de son ex homme, non, j’espère que vous avez lu l’introduction qui explique la genèse de sa tragique histoire… Vers les années 2014 après la mort du colonel Ndala , Beni sa terre natale devient un milieu dangereux et horrible pour tous les habitants, alors étudier devient difficile. Les travails champêtres et les activités routières stoppés et la vie devient de plus en plus médiocre, voilà l’insécurité devient l’unique star de son temps. Elle avait dans son entourage et dans son répertoire des collègues de classe qui à leur tour fuyaient la cité et se dépassaient dans les différentes provinces du pays et d’autres partaient se réfugier dans le pays voisin. Et comme on connait un ami souvent dans le malheur, Marianne recevait de plus en plus les mails des ses amis scolaire pour la pousser à agir…

Robelce depuis le Rwanda : Marianna tu fais encore quoi dans cette boucherie, cette vallée de la mort ? Tu attends que lorsqu’il n’y aie plus personne à égorger et qu’ils viennent sauter sur ton coup que tu sauras que tu es en danger ? Essaie d’y réfléchir ma chère Maria! On ne vit qu’une seule fois dans la vie. Les destructeurs ne connaissent jamais la valeur d’une chose ni d’une ville pour la protéger , ils sont toujours animés par des esprits du térèbre qui est leur séjour et leur guide ; vient ici au Rwanda où règne encore une paix et protège d’abord ta vie! Le reste Dieu seul connaît. “Aide-toi et le ciel t’aidera »

Audrey depuis Kinshasa : bonjour! chère amie comment mettrais-tu ta vie en danger ? La terre est maudite et le sang a déjà coulé dans tout le sens , les innocents tombés sont nombreux et toi tu veux être ajouté sur leur liste ? Nous avons encore besoin de toi, viens chez nous Dieu peut agir d’une manière à une autre… Marianne : chère Audrey bonjour ! Oui il est vrai que tu m’aimes mais laisse moi du temps à y réfléchir.

Après quelques semaines, elle recevait toujours des messages sur son email, watsap, F******k de la part de ses connaissances.

Henriette depuis kampala : après la mort il n’y a plus la vie mon amie , casse toi de cette misérable cité! Tu as encore à faire dans la vie, le monde est trop peu sensible à nos cri d’alarme , le sang coule et coulera… Marianne : salut ma chérie, je te remercie pour avoir penser à moi, mais j’en pensais aussi ça va aller t’inquiètes, bisous à toi.

Colette depuis Ouganda: salut Maria ! C’est avec compassion que je t’écris, j’ai suivi à la rFI ce qui se passe chez vous, c’est une hécatombe vraiment ! Es-tu toujours là ? Moi je suis bien portante, je tiens à t’informer que Dieu est aidant ; j’ai déjà atteint mon objectif là depuis 2017. J’évolue je fais Goma Ouganda et la vie continue, tu peux venir chez nous pour un petit congé ? Hâte de te voir, merci, répond moi s’il te plaît. Marianne : chère Henriette bonjour ! Oui ça fait un grand bâille, vraiment c’est à chanter sinon je suis toujours chez nous avec mon oncle, venir en Ouganda c’est ne pas une chose facile sinon si vous le voulez bien vous pouvez m’inviter moi et mon oncle…

Comme beaucoup de gens lui disaient de quitter la contrée elle ne faisait que son examen psychologique et comme on a toujours dit la nuit porte conseil , Marianne dans le dilemme comme un enfant au bout d’une route. Elle se posait plus d’une question sur son déplacement car elle n’avait aucune famille ni à Goma ni en Ouganda qui pourrait l’accueillir . A l’âge de 12ans Marianne avait perdu ses parents dans une guerre ethnique et elle était élevée chez son oncle Okandjo un pauvre cultivateur des palmiers à huile d’où il tirait son pain quotidien et il avait sa petite machine de production d’huile qui la plupart des gens venait moulir leurs palmes mais avant d’y accéder ils laisser une certaine quantité à oncle Okandjo. Il transformait ces noies de palme en huile et les vendait aux gens. Et celà qu’il tirait leur survie et la scolarisation de Maria, donc monsieur Okandjo fût un grand producteur et vendeur d’huile de palme. Et c’est comme ça que Marianne avait souffert dans sa vie d’adolescent.

Un soir après avoir terminé à manger leur soupé ( du patates douces aux haricots) tous deux Maria et son oncle, Maria avant même de débarrasser la table elle décida de jeter un regard introspectif et devrait parler à son oncle qu’elle veut partir à Goma mais elle n’avait rien dans sa poche, elle voulait que son oncle l’assiste pour son mini projet...

Et comme à chaque problème il y a toujours une solution tôt ou tard, son oncle lui prometa le financement de son projet pour une date ultérieure

Oncle Okandjo« ma fille j’ai compris ta demande et ton inquiétude, c’est bien de penser à la vie, celà prouve combien tu as grandi et dans la vie il faut oser et l’homme se forme par des peines, “quand la vie de l’école fini, c’est l’école de la vie qui commence.” Pour dire l’école a ses questions et la vie a ses siennes ; avoir distinguer dans ses notes à l’école c’est bon, mais avoir se concentrer dans ses  objectifs et s’abaisser devant tous,  c’est la meilleure de distinction. C’est ça la vie en un mot; ne néglige personne en te trompa qu’il n’est pas ton frère, ta famille…non, le pont qui te servira pour traverser la rivière sera fait par un inconnu frère. Dans nos cœurs se trouvent tout un océan de frères mais ils s'y cachent pour se révéler aux jours de nécessité. Le secret de la bénédiction c’est de bénir les autres car la vie est un écho, vous donnez, vous recevez, vous tuez, vous mourez, car tous ceux que vous semez, vous les moissonerez un jour. Et quand vous préparez un voyage il vous faut deux vases, l'un pour donner et l’autre pour recevoir… Marianne : merci mon oncle pour ce conseil si pertinent qui mérite son présent d’or.

  • Oncle Okandjo: On ne couronne jamais une tête courbée, le soleil se lève à l'est et se couche à l’ouest ainsi l’homme guerrier doit se lever à l’ouest et se couche à l’est, c’est un mouvement de la lumière aux ténèbres, tel est le sens de la vie.
  • Marianne: Ne vous inquiétez pas mon oncle, j’ai compris le message tout ira mieux
  • Oncle: Que la vérité, le respect et l’amour soient tes seules armes, surtout n’oubliez jamais q’une vérité est vérité que lorsqu'elle se parle en vérité.
  • Marianne: Merci encore une fois, mais oncle à ce moment j’ai besoin de l’argent dois-je attendre l’année prochaine quand les rebelles exercent leurs travaux ?
  • Oncle: Ma fille, la volonté de Dieu est amen, personne ne peut l’échappée mais la seule que tu dois savoir est que “ le monde est dans sa vieillesse” ils savent ceux qu’ils font et ce que tu veux fuir tu fuis toujours avec, nous portons la mort dans l’âme et elle peut se révéler n’importe où, n’importe quand, et n’importe comment. Sois seulement prêt ma chérie, c’est tout !
  • Marianne: Oncle, être prêt, oui c’est bon mais je vois que ce qui tue notre ville c’est parce que les coupables sont jugés innocents et les innocents jugés coupables. Mais je vous le dis en vérité, mieux vaut être coupable que de mourir innocente…
  • Oncle: Ma fille ça c’est la voix de sans voix, n’oublie pas que la raison du plus fort est toujours la meilleure. Quelle force as-tu, l’argent parle et tout les mondes se taisent, le monde présent est corrompu malgré la vieillesse d’un lion il garde toujours sa nature, il a perdu sa vision mais il garde toujours ses dents. Veille sur ta bouche et sois curieuse et n'oublie jamais de dire merci à celui qui te fait du bien, dire bonjour à celui que tu crois en chemin il doit être un ange pour ton bien, et dire pardon quand il le faut. Ça c’est une règle pour la vie, okay débarrassé la table et puis va m’apporter une tige de cigarette chez Morisho...

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