Share

Tome 1, partie 3

***BOUCHOURA***

Le comportement de chérif commençait vraiment à me dépasser. Certes, je savais qu'il était proche de chérifa vu la manière dont il le défendait mais je n'ai jamais pensé que son départ allait autant l'impacter.

Je suis même allée jusqu'à penser qu'il est amoureux d'elle.

Il avait trop changé, il avait perdu son sens de l'humour. Je lui avais même préparé son plat préféré mais il n'a rien mangé.

Il m'inquiétait vraiment.

J'étais en train de penser à comment faire pour que Chérifa revienne quand on sonna à la porte.

Abibatou se leva pour ouvrir. Cette fille ne me plaisait pas du tout vu qu'elle portait des choses indécentes et était impolie à la fois. De même que sa petite sœur.

J'avais l'impression qu'elles faisaient semblant d'être polies mais elles n'étaient malheureusement pas de bonnes actrices.

J'entendis soudainement Abibatou qui insultait salacement  à la porte. Je me levai pour voir ce qui se passait mais j'ai eu la plus grande surprise de ma vie en voyant Tata Ndoumbé.

Je me demandais ce qu'elle faisait avec chérifa. Dès que cette dernière me vit, elle courut et se mit dans mes bras.

J'étais un peu surprise mais quand je l'ai serrée dans mes bras' je me suis sentie toute bizarre et je ne voulais pas la quitter. C'était peut être parce que je ne l'avais pas rejeté comme le faisaient les autres.

Moi: tu m'as manquée chérie!

Elle: moi aussi.

X: mais que fait cette pute chez moi?

Ta Ndoumbé: n'essaie même pas de traiter ma petite fille de pute. Ioe Khady réwo sakh ! Fi deh béne Thiagua mo fi am mouy ioe momou !

Ndèye Khady: sortez de ma maison tout de suite.

Elle: Je ne suis pas venue ici pour te rendre visite mais je suis là pour voir Bouchoura, ma fille. Toi même tu sais que tu ne mérites pas de vivre dans cette maison ! Wayei sa beusseu ngui nieuw domaram. Fit ma tante.

Je courus vers elle et je me mis dans ses bras. Ils nous regardaient tous avec imcompréhension.

En effet, fatoumata ( la mère de chérifa) et moi, on a grandi ensemble. On était les meilleures amies du monde mais tout a pris fin à la classe de troisième.

Fatoumata avait changé et elle n'était plus mon amie. Elle passait son temps avec une autre fille. Mais on s'était dite que nos enfants auront le même nom peu importe leur sexe.

Par la suite j'ai rencontré lamine et je me suis mariée avec lui sans avoir le bac. Après mon accouchement, j'ai quand même respecté ma promesse en baptisant mon fils Chérif.

Je venais de me rendre compte que Chérifa était la fille de ma meilleure amie.

Moi: Tata ne me dites pas que c'est elle?

Elle: Oui ma fille c'est chérifa.

J'éclatai en sanglots.

Je n'arrivais toujours pas à croire que c'était la fille de ma meilleure amie. Je comprenais la souffrance que je ressentais quand Ndèye Khady la faisait souffrir.

Elle me regardait avec incompréhension mais je leurs ai dit d'entrer.

Elles s'éxecutèrent et je leurs dis de venir s'asseoir dans le salon. Mais khady ainsi que ses filles voulaient se mettre avec nous.

Moi: khady vous pouvez nous laisser seules s'il vous plaît?

Les deux filles impolies nous firent un tchipp digne de ce nom avant de s'en aller.

Si elle pensent vraiment que j'allais accepter que l'une d'elles soit ma belle fille, elles se fourrent leurs doigts dans l'œil !

Après elle, chérifa aussi, il fallait que je lui fasse partir.

Moi: chérifa va voir chérif. Il est dans sa chambre. Il sera trop content de te voir.

Elle se leva et partit.

***CHÉRIFA***

Je pris les escaliers pour aller dans la chambre de chérif. Mon cœur battait à chaque pas que je faisais. En j'avais peur qu'il m'oublie ou qu'il ne veuille pas me voir. Je vis Aby et Awa devant la chambre de leur mère.

Awa: ce n'est pas la peine d'aller le voir. Il s'est disputé avec Aby et il s'est enfermé dans sa chambre et ne sort plus. Alors tu perds ton temps. Il ne va même pas te répondre. Si un homme comme lui, n'adresse plus la parole à des filles aussi belles et cultivées que nous, le fera t-il avec une fille aussi insignifiante que toi?

Sans les répondre, je continuai mon chemin mais je pensais trop à ses paroles.

Et si elle avait raison?

Tout en marchant, trop de questions me traversaient l'esprit. Arrivée dans sa chambre, je toquai pendant longtemps mais personne ne répondit. J'ouvris alors la porte mais il n'était pas là.

Je pris le chemin du jardin et il était là-bas. Il parlait avec mon frère Momar.

J'ai senti mon cœur se lâcher.

Ce n'est que quand je l'ai vu que je me suis rendue compte qu'il m'avait terriblement manquée. Je me demandais comment cela pouvait se produire. Je l'ai juste côtoyé pendant  quelques jours. et il m'est devenu indispensable.

Serais-je amoureuse? Ou c'est de l'attirance ? Ou encore de l'attachement ?

Trop de questions me torturaient l'esprit !

Fatiguée de penser, je décidai de les rejoindre. Une fois devant eux. Il ne m'avait toujours pas vu.

Moi: Chérif. Lui dis-je d'une petite voix.

Il posa enfin ses yeux sur moi. Un seul regard me fit frissonner comme pas possible. Je me sentais trop bizarre.

Mon frère suivait la scène sans rien dire. Il se leva et m'ouvrit ses bras. Je courus automatiquement avant de me jeter dans ses bras. Je mis mes deux jambes autour de sa taille en logeant ma tête dans son cou pour mieux sentir son parfum enivrant qui me torturait les narines.

C'était comme si on était seul dans le jardin. Je n'entendais plus rien. Ni les chants d'oiseaux. Je ne voyais non plus les papillons qui volaient dans le jardin. J'avais vraiment l'impression d'être seule au monde. L'air frais du jardin faisait flotter mon voile. C'était juste merveilleux.

Après une bonne dizaine de minutes. Il me fit descendre à mon plus grand malheur. Je voulais rester dans ses bras.

Il me prit les deux mains et plongea son regard dans le mien. Ses beaux yeux étaient tellement hypnotisants que je ne pouvais plus détacher les miens.

Ce n'est que quand je me suis souvenue qu'il allait se marier avec l'une de mes sœurs et que risquais de tomber follement amoureuse de lui que je bassai les yeux mais ses mains était toujours dans les miennes et je sentais trop choses qui m'étaient inconnues jusque là.

Momar: On ne me salue pas?

C'est lui qui nous a fait sortir de nos pensées.

Moi: Bien sûr.

Je m'avançai vers lui pour le saluer mais pas longuement vu que j'étais en colère contre lui. Du fait de son hypocrisie de jouer au grand frère protecteur avec moi et de ne rien faire quand SA mère me tabasse.

Après cela, chérif m'a demandé de le suivre dans sa chambre. Une fois là-bas il ouvrit son armoire et y sortit un téléphone. Je me demandais bien ce qu'il voulait faire avec. Il se mit de mon côté et me tendit le téléphone.

Lui: je te l'offre.

Moi: Je ne peux pas l'accepter.

Lui: S'il te plaît princesse. Je pourrais parler avec toi si tu acceptes le téléphone. Tu ne sais même pas comment tu m'avais manquée.

Moi: tu m'avais terriblement manqué.

Il s'avança et me fit un bisou sur le coin de mes lèvres. Ma respiration devint saccadée. Je baissai ma tête sous l'effet de la honte.

Mon cœur battait follement. Toutes ces sensations métaient inconnues jusque là.

Je ne voulais pas tomber amoureuse de lui. Je voulais me lever et m'éloigner de lui. Pour éviter d'avoir des sentiments pour lui mais je ne voulais non plus le laisser.

Lui: Chérifa tu sais que je vais devenir fou?

Moi: D'accord j'accepte le téléphone.

Il me fit un sourire avant de me le donner. Par la suite, il y a installé des applications dont j'allais avoir besoin.

Après le déjeûner, Aby nous avait donné du lait caillé trop délicieux, j'avais même hésité avant de le boire vu qu'elle ne m'aime pas mais j'ai quand même chassé ces pensées tordues de ma tête.

Nous sommes par la suite retournés dans la chambre de Chérif. Une fois là-bas, tout en parlant avec lui, je commençais à avoir des maux de ventre.

Je me sentais soudainement mal. Je criai avec difficulté le nom de chérif. Pour qu'il me vienne en aide. Ma vision commençait à être floue. J'étais sur le point de fermer les yeux quand j'entendis les cris chérif.

Lui: S'il te plaît princesse, ne t'en vas pas...

Trou noir...

***???***

L'amitié est une inclination réciproque entre deux ou plusieurs personnes n'appartenant pas à la même famille non ?

Être ami avec quelqu'un c'est l'aimer tel qu'il est tout en acceptant ses imperfections car nul n'est parfait non?

Être ami avec une personne c'est de lui faire confiance, lui dire la vérité aussi dure soit-elle non?

Être ami avec quelqu'un c'est savoir sacrifier son bonheur pour celui de l'autre non?

Confiance, entr'aide ainsi que la comprehension sont les bases de l'amitié non?

Mais moi, j'ai abandonné ma perle rare, la fille qui était ma meilleure amie pour m'allier avec une autre qui avait pour but de gâcher ma vie, mon foyer.

J'ai voulu sacrifier mon bonheur pour le sien mais elle avait déjà mis ses plans en exécution.

À cause d'elle, j'ai passé cinq ans, cinq longues années en prison. Si seulement elle savait comment c'est dur de perdre sa liberté, elle allait éviter de me faire tout ce qu'elle a pu me faire.

Me venger ? Non loin de moi cette idée. Mon rêve était de retourner au Sénégal. Afin de recupérer mon mari.

Je voulais seulement qu'elle assume les conséquences de ses actes en partant en prison. Je voulais qu'elle sache ce que ça fait d'aller en prison. Qu'elle sache ce que ça fait d'être sous les verrous.

De voir des femmes crier leurs maux des les cellules de prison. Voir des vieilles femmes dans des conditions de détention insupportables.

Je voulais qu'elle sache ce que ça fait de dormir par terre et non sur un lit plus que confortable.

Je voulais qu'elle sente les moustiques en elle. Bref tout ce que j'ai pû ressentir quand j'étais en prison. J'ai passé cinq ans en prison alors que j'étais innocente.

Oui, je n'avais rien fait !

***ABIBATOU***

Les voir ensemble me faisait vraiment mal. Si chérif pensait que j'allais le laisser vivre avec ma sœur, il se trompe parfaitement.

Pourquou je ne l'attire pas ?

Sans me vanter;

Belle, je le suis !

Sophistiquée, je le suis !

Alors ne me regarde-t-il pas ?

Je ne détestais pas chérifa, elle est de mon sang après tout mais je ressentais de la jalousie envers elle. Sa beauté, sa gentillesse et tout...

J'aimerai tellement être comme elle mais je ne pouvais pas.

Il fallait que j'obtienne Chérif car il est le seul à pouvoir me sortir de mes problèmes.

Mais que cet homme était impoli putain!!!

Il se rapprochait de plus en plus de Chérifa et ça ne m'arrangeait pas du tout.

Alors je suis me dite que Chérifa devait mourir vu que sa vie n'avait pas de sens. Elle n'avait pas une mère, son père ne l'aimait pas, pas d'amis ni de copain et que personne n'allait pleurer sa mort, je lui ai alors donné un poison.

Après lui avoir fait boire le lait, je me suis enfermée dans ma chambre pour que personne ne me soupçonne.

Mais j'y suis sortie  entendant les cris de chérif. Il pleurait comme une fille.

Je me sentis automatiquement mal d'avoir empoisonné ma sœur. Je ne savais pas que Chérifa comptait autant pour lui. Momar l'écarta un peu pour voir si chérifa était toujours en vie. Mais j'avais trop peur qu'elle meurt.

Elle ne bougeait pas et il avait un liquide blanc qui sortait de sa bouche. Sa grand-mère aussi pleurait de chaudes larmes et ça me fendait le cœur franchement.

Momar la porta et l'amena à l'hôpital. Chérif, lui il fixait un point imaginaire.

Je ne cessais de pleurer.

Ça me surprenait même de pleurer pour ma sœur. Je l'adorais au fond de moi mais c'était impossible de lui montrer mon affection envers elle à cause de ma mère qui nous disait des sottises à son sujet.

Si j'avais de la haine pour elle, c'est cause de ma mère. Je me laissai aller au sol avant d'éclater en sanglots.

                      

***CHÉRIF***

Ça faisait une semaine que Chérifa était dans le coma mais Alhamdoullilah, elle s'est réveillée.

J'ai failli devenir fou et je ne cessais de me demander qui pouvait empoisonner ma dulcinée car d'après le medecin, Chérifa a du boire ou manger quelque chose contenant des susbtances toxiques qui peuvent tuer immédiatement la personne.

Quand j'y pensais, elle n'avait mangé que le déjeuner et le lait qu'Aby nous avait donné.

C'est là que je me suis mis à suspecter Abibatou car elle avait deux verres et tenait celui de chérifa avec précision.

Elle avait un grand sourire quand Chérifa buvait le lait.

Mais je me disais qu'elle ne pouvait pas essayer de tuer sa propre sœur juste pour un homme.

Je partais la voir tous les deux jours. Tout le monde avait remarqué que Chérifa me plaisait bien. Je pensais toujours à elle et j'avais vraiment peur qu'elle rende l'âme.

Bref, je me préparais pour aller voir chérifa à l'hôpital quand je reçus un appel de Nabou la cousine de chérifa.

Apparemment chérifa était aux maristes et ne cessait de répéter mon nom. Alors je me décidai d'aller la voir pour me rassurer qu'elle allait bien.

Je prévins ma mère avant de partir. Une fois sur place, je sonnai et Nabou m'ouvrit. La maison était trop bien décorée masha'Allah.

Après mes salutations, je la suivis jusqu'au salon où je vis sa grand-mère qui égrenait son chapelet.

Moi: Lame comment tu vas?

Elle: je vais bien alhamdoulilah.

Moi: comment va Chérifa ? D'après Nabou elle s'est reveillée.

Elle: effectivement, elle est dans sa chambre. Je pense qu'elle sera heureuse de te voir vu qu'elle ne cesse de pleurer. Nabou montre lui la chambre de chérifa.

Je suivis Nabou jusqu'à sa chambre. Là-bas, je vis Diarra la bonne qui sortit après m'avoir salué bien sûr.

Apparemment chérifa ne voulait pas manger. Elle me fit un sourire faible vu son état avant de me dire de m'approcher. Je m'éxécutai en lui faisant un bisou sur le front. Avant m'asseoir de son côté. J'étais rassuré de savoir qu'elle était en vie.

Moi: pourquoi tu ne manges pas?

Elle: Je n'ai pas envie de manger même si je meurs de faim.

Je pris l'assiette et lui dis d'ouvrir sa bouche. Elle s'éxécuta et je commençai à lui donner des bouchées. Elle avait tout mangé. Par la suite, je lui ai donné à boire avant de lui forcer à boires ses médicaments.

J'enlevai mes chaussures avant de me coucher sur le lit. Elle s'approcha de moi en m'enlaçant. Elle sentait super bon et  la chaleur de son corps me donnait des frissons.

Moi: Chérifa, je peux te poser une question?

Elle: ce n'est pas la peine de me demander la permission.

Moi: Quand il y a deux barres dans un test de grossesse,c'est positive?

Elle: oui je pense.

J'étais choqué ! Ce qui veut dire qu'Aby était enceinte.

OMG!!!

J'avais remarqué qu'elle avait des nausées le matin, à l'heure des repas, elle ne cessait de vomir. Elle s'enfermait tout le temps dans sa chambre.

Moi: putain Aby est enceinte.

Elle: quoi?? Mais ça ne me surprend pas vu que mon père les laissait sortir tous les week-ends. Elles partaient en voyage seules sans surveillance. En plus mon père leurs avait donné la permission d'avoir chacune un copain.

Moi: Ta Khady n'aura qu'à assumer les conséquences. J'ai vraiment pitié d'elle.

Elle: Ça signifie quoi des suçons sur le cou?

Je le regardai bizarrement.

Elle: c'est quelque chose de mal? Quand on est dans le coma, on entend ce que disent les gens.

Moi: Et tu as entendu quoi?

Elle: Awa disait que j'allais mourir et que tu vas l'épouser, lui faire l'amour ainsi que des suçons sur son cou qui  sont son point faible.

Moi: il s'agit juste de sucer le coup de la fille.

Elle: d'accord merci.

Moi: Je vous en prie ma déesse.

Elle me fit un sourire faible avant de s'endormir dans mes bras. Je ne pouvais pas m'empêcher de lui caresser ses cheveux. Elle était sublime et ne méritait pas cette vie.

Je suis rentré vers 19h vu que, moi Nabou et chérifa, nous devrions aller au lac le lendemain.

Une fois aux Almadies, ils se préparaient pour sortir diner dehors sauf Aby bien sûr.

Je ne voulais pas les suivre vu que j'avais déjà mangé aux maristes. Je me suis mis dans le salon pour regarder la télévision.

Vers 22h, ils n'étaient toujours pas de retour. Abibatou était venue dans le salon avec deux verres de jus. J'en avais vraiment envie.

Elle me donna un verre et commença à boire le sien. J'ai un peu hésité avant de boire mais je l'ai quand même fait.

Quelques instants après, je commençai à me sentir bizarre. Mon rythme s'accelera et je ne comprenais rien. Quelque chose qui ne m'était jamais arrivé, m'arriva. Je vis pour la premier fois mon truc s'agrandir et durcir. Je fermai les yeux et les rouvris mais je vis Abibatou toute nue devant moi.

J'enlevai mes habits comme si j'étais envoûté avant de la pénétrer sauvagement sans me soucier de son état. C'est comme si on me forçait à le faire. Tout en faisant l'amour avec elle, mes larmes coulaient car je savais que j'étais en train de forniquer. Je ne me suis même pas rendu de temps de quand je me suis évanoui.

Quand je me suis reveillé, il était déjà sept heures. Je pleurais comme une fille en sachant la gravité de ce que j'avais fait. Rien ne pouvait me retenir.

Après une dizaine de minutes. Je fis un grand lavage avant de prier dans le but de demander pardon à Allah. Je ne cessais de pleurer durant la prière.

Par la suite je me suis recouché tout en pensant à la journée que je devais passer avec chérifa, la femme de ma vie. Je sentais que je l'avais trahi en faisant l'amour avec une autre.

Vers 9h, je décidai d'appeler mon meilleur ami pour le partager avec lui mais il était injoignable. J'espérais juste qu'on ne me forcerait pas à l'épouser...

***ABIBATOU***

Ma mère: Je suis fière de toi. Je n'arrive toujours pas à croire qu'il t'a eu dans son lit. Maintenant ça sera plus facile d'exécuter nos plans. Il va falloir que tu restes environ deux semaines avant de commencer à montrer les symptômes. Il ne refusera pas de prendre ses responsablités. Mais que cet homme est fou!!! Félicitations encore ma fille.

Moi: Merci maman, bon bye bye!! Je dois aller à l'hôpital pour ma visite prénatale.

Elle: D'accord.

J'avais encore trop mal car Chérif n'était pas doux avec moi. Bon disons que le poudre que je lui ai donne était trop fort pour lui. Après avoir pris une bonne douche, je m'habillai d'une robe ample dans laquelle je ne me sentais pas à l'aise.

Après avoir fait la visite, je sortais du bureau quand je vis mon copain, le père de mon enfant.

Je l'aimais tellement ce gars mais je ne pourrais jamais être avec à cause de ma mère.

À cause de cette femme, je ne serai jamais avec l'homme de ma vie.

Pourquoi ? Parce qu'il est pauvre !

Selon elle, les riches sont faits pour riches et les pauvres pour les pauvres.

Moi: Mass, il faut qu'on parle.

Lui: bien sûr bb.

Nous partîmes dans un restaurant non loin de l'hôpital.

Moi: Mass, je voulais te dire que c'est fini entre nous. Mass, tu sais très bien que je t'aime mais mes parents n'accepteront jamais de nous voir ensemble. Je suis enceinte de toi mass et sache que je vais me faire avorter le plus vite possible. N'essaie même pas de me convaincre. Si je me suis donnée à toi, sache c'était juste une erreur. À dieu mon amour et n'oublie jamais que je t'aime.

Sans attendre sa réponse, je m'en allai. Je l'entendais crier mon nom mais ma fierté m'empêchait me jeter dans ses bras afin de lui dire que je voulais être sa femme.

Je venais d'ouvrir une nouvelle page dans ma vie. Chérif, à nous deux.

Related chapters

Latest chapter

DMCA.com Protection Status