ELIZABETH WILSON
Mon cœur battait à mille à l'heure et à travers mes larmes, je ne voyais que les poings d'Ethan faire des vas-et-vient sur le visage de Brandon. J'avais mal au ventre et j'étouffais littéralement. Je respirais de plus en plus mal et j'avais vraiment besoin de sortir. Je n'en pouvais plus d'être ici. Je me passais le revers de la main sur le visage pour effacer mes larmes et laissais mon corps prendre le contrôle. Mes jambes se mirent à courir toutes seules jusqu'à la sortie du pub. Dehors, l'air était lourd, comme si un orage menaçait d'éclater. Il y avait plusieurs types adossés à leur caisses et je tournais la tête vers là où était garée la voiture d'Ethan. J'avais bu, je n'avais pas les clés et ce n'&eac
Je remontais directement dans ma chambre et me laissais tomber sur le lit. Je ne savais plus trop quoi penser. Je connaissais Brandon et je savais que lorsqu'il voulait quelque chose, il faisait tout pour l'obtenir, lui dire de se barrer ne changerait rien. Il ne s'en irait pas comme ça et je ne comprenais pas pourquoi il insistait tant. A New-York, il avait le choix entre des milliers et des milliers de nanas qui tueraient pour ne serait-ce qu'avoir un regard de sa part, mais c'était sur moi qu'il avait jeté son dévolu et apparemment, c'était toujours moi qu'il voulait.Je commençais à penser à la proposition de mon père d'aller porter plainte ou de demander une ordonnance restrictive. Il savait où j'habitais, savait où je traînais et j'étais persuadée qu'il allait commencer à m
ETHAN GREENJe faisais les cent pas aux urgences, les mains enfoncés dans mes cheveux. Mais c'était quoi ce bordel ? Je savais qu'Elizabeth était stressée, comment ne pas l'être avec tout ce qui se passait dans sa vie ces derniers jours. Elle s'était évanouie dans mes bras. Mon premier réflexe avait été de retenir sa chute et d'appeler les secours. Cela ne m'était jamais arrivé et en réalité je ne savais pas trop comment réagir. Une fois les secours arrivés et Elizabeth emmenée, j'avais hésité à la suivre. Mon fils dormait profondément dans son lit et je savais qu'il ne se réveillerait pas. Mais cela aurait fait de moi un piètre père. Je suis alors resté et ai appelé mon père qui
ELIZABETH WILSONTout devenait un bordel monstre dans ma vie. D'abord, mon ex-petit-ami dont j'avais été amoureuse m'avait battue à sang, j'en avais faist des cauchemars et le vivant ultra mal, je m'étais enfuie avant qu'il ne me retrouve, qu'il ne me propose des excuses, nulles à chier soit dit en passant, que je fasse un malaise et qu'il ne saccage la maison de mon actuel petit-ami. Parce que oui, j'étais persuadée que c'était lui, qui d'autres de toute manière ? Qui d'autres serait aussi stupide que lui pour faire une chose pareille ? Il voulait prouver quelque chose en faisant ça, il voulait prouver que je lui appartenais, que c'était lui qui tenait les commandes. Il ne comprenait pas que j'étais à milliers de kilomètres d'être amoureuse de lui et que jamais
L'officier Rodriguez était venu avec plusieurs de ses collègues pour inspecter la maison d'Ethan. Rien n'avait été volé, et de toute manière, je ne voyais pas ce que Brandon aurait pu voler ici. Apparemment, ils étaient passés par la porte de derrière, qui avait une vitre en verre. Ils l'avaient brisés et s'étaient introduit de cette façon dans la maison.Debout dans le hall, Ethan venait à l'instant de refermer la porte, derrière le départ des policiers, et regardait l'étendu des dégâts. Il y aurait de nouvelles choses à acheter, tels que les miroirs. Des meubles à réparer et pas mal de ménage à faire. Je soupirais.- Je vais appeler Kara, elle pourra peut-être venir
Nous étions vendredi et aujourd'hui je m'étais réveillée de bonne humeur. En effet, c'était officiellement les vacances et même si je ne travaillais plus depuis un moment, j'allais pouvoir profiter, encore plus que d'habitude des personnes que j'aimais. J'avais été déposer Jamie à l'école puis Ethan à son boulot avant à de revenir chez lui. Ce soir ils se rendaient à leur match de foot à Jacksonville, la grande ville la plus proche, entre mecs, avec Shawn. J'avais invitée Kara et Barbara à venir passer la soirée avec moi, devant des films à l'eau de rose et pleins de sucreries.Aux dernières nouvelles, Brandon était encore en garde à vue au commissariat. Ethan m'avait expliqué que cette histoire tenait à cœur à
ETHAN GREENMon cœur battait à tout rompre dans ma cage thoracique. Tout était fou autour de moi. Il y avait encore quelques heures, j'étais au stade avec mon fils et mon meilleur pote, de super humeur car tout roulait, et là : tout s'était cassé la gueule. Elizabeth, la femme de ma vie, était à l'hôpital car je n'avais pas su la protéger et en plus, elle était enceinte, elle portait mon enfant.Cette nouvelle était tombée comme une bombe et je ne savais pas trop comment la prendre. J'étais persuadé, au fond de moi, qu'Ellie était la femme de ma vie. Et bien sûr, j'avais envie d'avoir d'autres enfants. Mais pas maintenant ! Je venais de la retrouver et tout ce que je voulais c'ét
ELIZABETH WILSONJ'ouvrais grand les yeux, observant mon petit-ami qui était assit juste à côté du lit. Je le voyais flou et le docteur Sampedro m'avait dit que c'était tout à fait normal, que ça allait passer. Je voyais quand même que ses cheveux étaient ébouriffés et que ses yeux cherchaient les miens. Le voir après m'être réveillée , m'avait immédiatement réchauffé le cœur. Je ne savais pas combien de temps j'étais restée endormie, mais quand j'avais finis par me réveiller, il faisait déjà nuit.J'avais ressenti la même chose après avoir appris les résultats de mes prises de sang. Savoir que j'étais enceinte, que je p
Je roulais à toute vitesse vers la sortie de la ville, en direction de l'hôtel dans lequel ce fils de pute de Brandon logeait. Honnêtement, j'y allais sans vraiment savoir ce que j'allais faire. J'avais besoin de comprendre, de savoir pourquoi il avait fait tout ça. Mais ouais, j'avais aussi besoin de frapper. Et de frapper très fort.Elizabeth avait toujours été la raison de mes plus grosses colères. Ce n'était jamais de sa faute évidemment. Des fois mes colères étaient excessives, mais là, non. Là je me retenais depuis bien trop longtemps. Je me retenais depuis le soir ou elle s'était déshabillée devant moi, me montrant son corps meurtri, et qu'elle avait finie par pleurer dans mes bras. Cette nuit là, je n'avais quasiment pas dormi, comme toutes les nombreu